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 L'éveil des aïeux.

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Dieu Seth


Dieu Seth


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L'éveil des aïeux. - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyLun 1 Fév - 0:20





    Assis dans la neige, le regard noir, sans aucune nuance, fixe le ciel. D'ici, les ondes boréales s'agitent dans des nuances pourpres. Elles aussi elles connaissent la toute puissance de Seth. Elles savent qu'ici il est maître. Au Nord du Monde, à l'extrême opposé d'où est son frère. Il inspire cet air nouveau. Il se redresse alors, sur ses jambes qui sont restées fortes, quoi que ses muscles soient douloureux. Il se sent comateux, mais il se réveille. Ses paupières se font moins lourdes. Alors il hurle. Il hurle car il sait à cet instant qu'il n'y a sur cette terre plus aucun de ses descendants. Que des sangs rapportés. Qu'importe. Il étends ses doigts, et ses phalanges craquent. L'articulation est douloureuse, mais quand il sert la garde de ses épées jumelles, aussi longues, lourdes que larges, il éclate de rire. Il éclate d'un rictus malsain et pervers qui déforme son visage, faisant apparaître de longues dents tout à fait lupines. Il est une créature immonde et perverse, mais qu'importe. Qu'importe car les lacérations sur son corps déjà se referment, laissant apparaître cette beau belle, mate et imberbe, tendue par les muscles qui n'ont jamais péri sous la peau du conquérant. Il est Seth, fils d'Adam et d'Eve, les deux pécheurs maudits. Il est le frère d'Abel le fidèle, et de Caïn, le premier des meurtriers. Il est un Dieu Loup. Il est Loup. Son hurlement résonne dans les étendues de neige comme il résonne dans sa poitrine. Il se sent fort avec ses deux épées, aussi il les rengaine à sa ceinture. On l'appelle. Une sphère dans le ciel éclaire le ciel, d'un rouge de rose. Il a un rire. Ses yeux brillent, quoi qu'ils soient noirs. Egregor appelle.

    Il ferme les yeux, et son corps disparaît en une myriade de points lumineux et pourpres. Qui volètent dans le vent...

    Une lueur rouge enflamme Hollywood Scar. Dans le boulevard du Nord, une silhouette se dessine alors que la brise s'est levée. Une longue chevelure hirsute et noire, et deux yeux d'onyx sombre pour tout visage. Une bouche qui s'extirpe de l'ombre, et deux canines qui dépassent, avant que sa mâchoire ne se remette en place. Il a un petit rire alors qu'à sa ceinture, ses deux épées traînent sur le sol. Elles sont si longues, si lourdes, que lorsqu'il marche, elles tracent dans le béton deux fines tranchées, comme si une griffe lycane avait dessiné sur le sol le trait. À chacun de ses pas, c'est une fleur qui pousse sur le sol, une verdure qui n'existait plus qui entoure ses pieds, qui les relit. Comme il marche tout droit, la route se fends d'un trait de pelouse où quelques pivoines, quelques roses, quelques orchidées rougies s'emmêlent. Son regard fixe loin, aussi il découvre déjà la trentaine de lycanthropes qui l'attendent. Il a un petit sourire. Il sait que leur coeur n'est pas pour lui. Il sait aussi que tous ici le haïssent. Mais il ne s'en sent que plus fort. Il relève un peu la tête, découvre des visages blafards. Des vampires sans doute. Son regard déviât sur la gauche, et il découvre une petite blonde dans une voiture, et un guerrier devant. Il a un petit rire. S'il croit l'arrêter avec un monstre de fer. Qu'importe. Plus loin, de l'autre côté du groupe, dans une symétrie cinématographie, c'est là son frère. Et entre eux, un point ici médian, Egregor qui a fini d'incanter. La voix de Seth reste pourtant dans sa gorge, bien fermée. Il s'avance, encore et toujours, avec cette lenteur toute calculée. Moëris la Blonde est là, elle se tient toute droite. Car c'est elle qu'il est venu cherché. Elle n'est qu'à une dizaine de mètre quand Reagan s'extirpe de la marée humaine, et que Wolff claque des dents quand il se jette au sol à genoux. Seth s'arrête alors, devant tout ce petit monde, et il fixe ce petit homme aux cheveux bruns et aux yeux blancs de nacre, accompagné de deux autres qui font une révérence appuyée. Il les regarde et éclate d'un rire sombre mais amusé.

    « Seigneur Seth, c'est moi qui... »
    « Qui m'a réveillé...? » Seth se rapproche, et avec un sourire denté, il secoue doucement la tête. « La réalité, c'est que c'est lui, qui m'a réveillé, petit d'homme. » Le doigt pointe Egregor, avec un regard amusé. « Quel âge as-tu? »
    « Cinq siècles... »
    « Cinq siècles? » Seth semble étonné, et il éclate finalement d'un nouveau rire, alors que Reagan le regarde, ne sachant à quoi s'attendre. « Cinq siècles. Cinq siècles... Sais-tu quel âge j'ai? »
    « ...trente siècles? » Seth ne comprends pas, il ne sait pas. Finalement Seth le regarde, avec un sourire cynique.
    « Si peu, petit, si peu. Je suis Seth, Dieu des Loups, fils d'Eve et d'Adam. Si tu pensais avoir de moi quelques gratitudes, sache qu'il aurait fallu pour cela que tu n'ai pas trahi ta meute, et que tu sois plus âgé. Mes fils auront, à l'âge de cinq ans, la force que tu as emmagasiné durant cinq siècles. Alors lève toi, avorton, et va rejoindre les rangs. »
    « Mais... »
    « Sache qu'il vaut mieux mourir chez eux, que chez moi. »

    Seth a un rictus alors que Reagan se lève, s'approche de lui. Aussi le rictus cesse et d'un coup sec de la main repousse brutalement Seth. Ce n'est qu'un mouvement sans force, et pourtant Seth glisse sur quelques mètres, sur le sol, la joue rouge. Seth grimace de mépris alors qu'il secoue la main, comme si on l'avait sali. Il repose finalement son regard sur Moëris. Elle sait ce qui l'attends, mais ce n'est pas pour l'instant. Il avance encore de quelques pas, et si les Anciens claquent des dents, nul n'ose s'approcher, nul n'ose l'attaquer en premier, aussi il avance, doucement, entre les rangs. Il est bientôt entouré, mais personne ne s'approche. Aujourd'hui ils ne sont pas de taille. Pas contre lui. Pas contre son frère. Son regard noir se pose sur Egregor, puis sur l'assemblée des Vampires qui s'est écartée devant son frère. Caïn qui n'a pas changé, avec ses boucles châtaignes. Il le fixe, un instant, avant de dire d'une voix qui n'a pas changé, aussi grave, caverneuse, que chaude et menaçante, comme s'il y avait là un relan de sauvagerie.

    « Que l'éternité fut longue loin de toi, mon frère. Encore que, tu as eu de la chance à ce que je vois. Tu as gardé un fils à ce que la Nature m'a dit. »

    Tout autour d'eux, tout autour de Seth et de Caïn, la pelouse gagne le béton qui se brise, et les fleurs qui poussent à travers. Des dizaines et des dizaines. La Nature ici reprends ses droits, aux pieds même de Seth le Conquérant.



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Dieu Caïn


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyLun 1 Fév - 1:00


    Les steppes glacées vibraient sous le corps de Caïn. Il avait quitté les lambeaux de sa vêture d'agriculteur. Homme de la terre, il l'était toujours. Il s'était fait son amant et par la marque de l'essence, lui épousait et reproduisait le cycle de la Nature en son corps à l'infinie, un étrange cycle de mort renaissante perpétuelle. La marque de sa suprême divinité. Alors l'air qui emplissait ses poumons, à nul autre dessin que son seul plaisir, était déjà un peu de ce qu'il prenait à l'essence et lui jèterait à la face. Il n'y avait plus guère de divinité ailleurs qu'en Caïn et son frère. Meurtrier avait-on dit. Lui le premier de tous, mais il était aussi la Justice. La justice dans le sang, celle qu'appliquait tous les hommes mortels ou semi divin. Il sentait cet étrange vibration. Son frère s'était levé également.
    Bientôt Hènoch sortit du giron de la terre gelée. Son corps d'éphèbe avait plus encore la semblance du marbre que celui de son père Caïn. C'était que Caïn brûlait du feu originel. Il embrassa son fils dans ses bras, flatta son visage émacié d'une main paternelle, avant de lever les yeux aux radiances des cieux. Il entendait la voix de son serviteur. Il déploya ses bras avec lenteur, sentant son don obscur, le don originel, fourmiller dans ses doigts, retraçant le dessin de ses muscles qui avaient si longtemps chercher à plaire à l'essence dans le labeur. Un sourire mesquin souligna le visage noble de Caïn... et la brise polaire le souffla en une brume aussi noire que la matrice de la Terre Mère. Sa voix s'attardait derrière lui enjoignant son fils de le rejoindre quand il aurait pleinement repris vie.

    Sur Hollywood Scar, la brume noir se répandit comme un infâme poison. Certains couvrir leur visage, encore trop jeunes pour avoir perdu tout réflexe de survie. Les volutes de ténèbres rampaient au sol, passant entre ceux qui s'étaient assemblés là. Il sentait la peur, il sentait la crainte révérencielle que Seth et lui avaient pu éprouver autrefois, il y avait bien longtemps face à celui qui se faisait appeler, Dieu le Père. Lui était Caïn, fils Adam et Eve. Fils de Péché. Premier de tous les hommes car premier de tout les meurtrier. Peu à peu le corps de marbre de Caïn apparaissaient aux yeux de tous. Certains parmi les vampires baisèrent le sol, tremblant de peur mais pas les plus anciens. Ils avaient tout de même un peu de dignité.

    Seth - « Que l'éternité fut longue loin de toi, mon frère. Encore que, tu as eu de la chance à ce que je vois. Tu as gardé un fils à ce que la Nature m'a dit. »
    Caïn - Un fils pour moi, et un neveu pour toi, frère.

    Il approcha de son frère serrant son avant bras d'une main ferme, et l'embrassant de son autre bras. Un blasphème tel que le ciel en tonna, les hommes et les femmes assemblés ici sursautèrent, car oui aux yeux du Dieu Caïn, ici il n'y avait ni damnés ni chiens. Ni plus ni moins que des hommes. Il tourna son visage parfait vers un petit avorton qui le badait:

    Caïn - Ainsi donc voilà l'avorton qui croit nous avoir relever?', le sourire de Caïn avait toujours l'arrogance des premiers jours.
    Greed - Mon seigneur... ne prenez pas vos serviteurs pour vos ennemis. Cette foule qui s'est ici assemblée, n'attendait pas votre venue, ils voulaient l'empêcher. Seuls Reagan et moi même avant permis que vous vous releviez, avec l'aide d'Egregor.

    Les prunelles du Dieu balayèrent tout ceux qui étaient présent, lisant les coeurs et les âmes, des vampires et des lycans de même. Nul ne pouvait mentir face à un Dieu.

    Caïn - Fils de Dante, tu parles bien... mais tu ne réfléchis pas assez.', il eut un bien mauvais sourire, puis s'adressant à tous,' Je suis le Dieu Caïn et voici mon frère Seth. Je lis la crainte dans vos coeurs mais si vous ne vous opposez pas à nous, vous pourrez aller en paix. Égorgez vos traîtres s'il vous plaît, mais si vous vous opposez, vous mourrez. Greed, as tu vraiment cru que relever un Dieu ferait de toi son égal?

    Ce gamin d'à peine cent et quelques années... Caïn eut un sourire moqueur.

    Greed - Mon seigneur... mon père...
    Caïn - Relève toi. Nous ne sommes pas né pour manger la poussière. Retourne vers qui bon te semblera Greed, fils de Dante. Si tu juges que c'est à ton clan ou à ton père, sache que ce n'est pas moi qui retiendrait ta tête lorsqu'elle...', il s'interrompit un instant, posant son regard sur la petite curiosité qui se tenait au côté du changelin, un sourire naquit sur ses lèvres mais il ne dit encore rien,'... tombera.

    Un instant de silence pesa sur Hollywood Scar, et Hénoch, fils de Caïn, apparut. Son pas était le même que celui de son père, celui d'un Dieu vivant. Il était beau, il était fascinant et sa peau semblait aussi souple et chaude que celle des lycans, mais ses lèvres étaient rouges. Son regard passa également sur l'enfant que Caïn avait caressée du regard un instant avant mais c'est vers Seth que le fils se tourna:

    Hénoch - Mon oncle... je me rappelle le jour où je vous dis qu'un jour nous nous embrasserions sans que nul n'y trouve à redire.

    Il s'agenouilla devant ses père, signant l'avènement de Seth et de Caïn.





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Dieu Seth


Dieu Seth


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L'éveil des aïeux. - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyLun 1 Fév - 2:34





    « Que l'éternité fut longue loin de toi, mon frère. Encore que, tu as eu de la chance à ce que je vois. Tu as gardé un fils à ce que la Nature m'a dit. »
    « Un fils pour moi, et un neveu pour toi, frère. »
    « Hallelujah. »

    Il eut un petit rire en s'approchant de son frère, attrapant cette main avec cette poigne toute lycane soit-elle, aussi puissante que celle de son homologue de sang et d'esprit. La nature mêlèrent leur pas, quoi que mourant quand elle s'éloignait de trop des pas des deux divinités. Il l'embrasse aussi, avec ce bras fort et marqué par les guerres, d'un muscle puissant. Ils étaient identiques, à la chose prêt que Seth avait les traits plus brusques, moins réguliers, et ce sourire tordu, baveux, quoi que cela lui donnait un air assez enjôleur. Il avait les yeux noirs, et si ses cheveux avaient l'aspect d'une cascade d'encre, il n'en restait pas moins qu'ils étaient plus foncés que ceux de Caïn, qui était plus pâle, plus beau, plus élégant. Seth était la face brutale de la nature, quand Caïn était tout ce qu'il y avait de beau et de noble.

    « Ainsi donc voilà l'avorton qui croit nous avoir relever? »
    « Mon seigneur... ne prenez pas vos serviteurs pour vos ennemis. Cette foule qui s'est ici assemblée, n'attendait pas votre venue, ils voulaient l'empêcher. Seuls Reagan et moi même avant permis que vous vous releviez, avec l'aide d'Egregor. » C'était une discussion qui appartenait à Caïn, aussi le regard de Seth s'échoua ailleurs, dévisageant les fourrures qu'arboraient fièrement son peuple, si vieux, si faible pourtant.
    « Fils de Dante, tu parles bien... mais tu ne réfléchis pas assez. Je suis le Dieu Caïn et voici mon frère Seth. Je lis la crainte dans vos coeurs mais si vous ne vous opposez pas à nous, vous pourrez aller en paix. Égorgez vos traîtres s'il vous plaît, mais si vous vous opposez, vous mourrez. Greed, as tu vraiment cru que relever un Dieu ferait de toi son égal? »
    « Mon seigneur... mon père... »
    « Relève toi. Nous ne sommes pas né pour manger la poussière. Retourne vers qui bon te semblera Greed, fils de Dante. Si tu juges que c'est à ton clan ou à ton père, sache que ce n'est pas moi qui retiendrait ta tête lorsqu'elle... tombera. »

    Seth roula des prunelles, avec un sourire moqueur. Sa pensée était claire : toujours trop clément. Le vent changea brusquement de direction, et le regard de Seth brilla dans l'obscurité. Comment un regard noir brillait? Avec une lueur malsaine et folle, rendue folle par la douleur et par la haine. Il avait été rejeté du sein. Il avait pendant longtemps tué pour un Père qui n'avait jamais pris la peine de le réconforter quand il en avait le plus besoin. On lui avait dit : tue ce frère indigne, qui a tué son frère. Mais lui? Aurait-il le tuer aussi, et voir un quatrième frère venir le chasser? Ici bas, tout était ridicule, tout était absurde. Tout était douloureux. Mais rien n'était plus beau que de voir Hénoch, fils de Caïn, venir. Il eut un sourire appréciable sur le visage, comme s'il accueillait son propre fils.

    « Mon oncle... je me rappelle le jour où je vous dis qu'un jour nous nous embrasserions sans que nul n'y trouve à redire. » Comme il s'agenouillait, Seth lui tendit une main à la peau mate.
    « Et nul ne s'opposera à ce que tu m'embrasses aujourd'hui. »

    Une fois la main prise et l'enfant embrassé, Seth se tourna à nouveau vers ce peuple, vers ses regards qui s'attachaient à eux. Il y avait là un peuple fort et beau, mais ils n'étaient pas tous ici. Ça se sentait. Son regard se posa sur Moëris la Blonde, la seule qui de la race lupine était encore humaine. Il pencha la tête et la regarda, d'un regard qui sonde les âmes et les coeurs. Il eut un petit rire.

    « Te voilà donc, Moëris la Thessalienne. Tes mains sentent le sang, et tu as là une figure bien arrogante pour une femme. Où es ton mâle? » Derrière elle, les loups claquaient des dents, comme si des couteaux s'entrechoquaient. Il fit un pas vers elle, imposant. Elle avança d'un pas, la figure fière et le regard qui ne trompe pas. Ce n'était plus une enfant, mais une guerrière.
    « Je n'ai pas de mâle. »
    « Je croyais pourtant qu'ils se cachaient derrière toi! » Il éclata d'un rire sonore, montrant là des dents impressionnantes. « Tu es vierge, tu es fière. Tu seras ma Reine, puisque voilà, tu l'as tué. »
    « Je l'ai tué pour qu'à jamais ton infâme progéniture ne se répande. » Comme elle répondait avec une hargne sans pareille, les loups de la Voix retenaient leur souffle. Il la regarda, sans être inquiète, et il la regarda avec un regard qui annonce la pire des tempêtes. À ses pieds, des fleurs noires poussaient.
    « Tu as sur les mains le sang de mon peuple, de mes fils. Je pourrais te châtier, mais il me faut une Reine sauvage, au sein pure et encore jamais souillée. Si tu ne t'agenouilles devant ton Roi, devant ton Dieu, je devrais te briser en morceaux. »
    « Alors tu me briseras. »

    Moëris fixa Seth qui s'était approché d'elle, d'un pas furieux. Wolff avait été le premier, car Moëris s'était retournée pour repousser les quatre lycans qui avait bondit, et Wolff avait payé le prix le plus fort. Seth avait attrapé d'une main son museau et l'avait cloué sur le sol, serrant d'un coup sec. Toute sa gueule se brisa en mille morceaux. Il lui faudrait un bon mois pour qu'elle s'en remette. Le lycan couina, mais déjà Izaak, César et Cerberus se jetaient sur lui. Aussi rapidement qu'il fut possible, Izaak fut projeté dans la ruelle et s'éclata sur le béton. César retomba lourdement sur le sol, et Cerberus, le plus mal tombé, se brisa contre un mur d'où un tube de métal dépassait, lui transperçant le corps de part en part. Seth avait déjà du sang sur les mains. À peine arrivé. Il jeta un regard à Moëris qui le regardait, aussi mauvaise qu'il était possible. Elle siffla, comme un chat furieux d'être dérangé.

    « A genoux. »
    « Plutôt crever. »
    « C'est à regret que je dois... refuser. »

    Elle avait disparu devant l'assaut des quatre plus gros lycans. Kveld et Bleiz s'abattirent sur lui comme une montagne, mais Seth garda ce sang-froid qu'ont les plus puissants, qui savent qu'ils ne vont mourir. Il repoussa puissamment Kveld qui s'agrippa au béton avec ses griffes, reculant pourtant de quelques mètres. Bleiz, tout comme Cerberus, n'eut que peu de chance. En reculant, il s'écrasa contre un mur, et un bloc de béton lui tomba dessus, brisant ses os dans un couinement pathétique. Seth jeta un regard noir à Wolfgang et Fenrir qui se dressèrent sur leurs pattes arrières. Il les regarda, d'un oeil amusé.

    « Vous ne pouvez rien. Rien contre moi. »

    Un autre chien l'attaqua pas derrière, sans qu'il ne sache de qui il s'agissait, alors il frappa puissamment, si fort que son coude fit craquer la gueule de l'animal qui s'écrasa sur le sol, et le lierre poussa sous lui, le liant au sol. Il était appuyé par la Nature. Personne n'y pouvait rien. Quoi que. Fenrir et Wolfgang, derrière lui, foncèrent sur lui pendant cet infime moment. Si Wolfgang fut dégagé d'une main, Fenrir jeta un coup de patte sur Seth. Les griffes déchirèrent légèrement la patte, car un pieds explosa son buste et surtout, écrasa sa cage thoracique. Les côtes s'enfoncèrent dans ses poumons, et il recula en arrière et tomba sur le sol, à bout de souffle. Wolfgang et Kveld ré attaquèrent, mais agacé – et non pas essoufflé à l'inverse de ses adversaires – il dégaina ses deux épées. Les deux luisent d'une lueur sanglante, comme si le sang qui y coulait n'avait jamais séché. Elles étaient immenses. Ezechkiel, qui regardait la scène, eut un oeil bleu luisant, non pas de peur, mais d'une fascination morbide. Eut-on déjà vu une épée aussi longue, aussi lourde, maniée avec autant de facilité? Quand Kveld et Wolfgang attaquait, d'autres loups de Leto s'abattirent sur Seth, en une marée humaine. Seulement le Dieu attrapa les deux gardes avec puissance, et avant même que Moëris le puisse avancer, d'un coup sec dans l'air découpa les premiers loups en deux. Ils retombèrent, comme s'ils n'avaient jamais bondis. D'un coup sec, lourdement. Le sang gicla tout autour de lui. Certains n'avaient plus de tête, d'autres plus de membres. D'autres étaient tranchés en deux. Kveld, la mâchoire fendue, jappa en reculant, serrant les dents comme le sang marquait son pelage blanc d'un pourpre immonde, qui ne lui sied pas. De son côté, c'était le flanc droit de Wolfgang d'où jaillit le sang, abreuvant à son tour le béton recouvert de fleur pourpre et noir. Il recula, mais rapidement emporté par son poids, tomba sur le sol. Moëris regarda le champ de bataille. Il n'avait fallu au dieu que quelques minutes, peut être vingt, peut être trente, pour mettre à terre les Neuf Anciens et une bonne partie de la meute de Leto. Les plus jeunes étaient morts. Les plus faibles tremblaient et couinaient, sans même être toucher. Les plus nobles, blessés, couinaient de douleur. Pas qu'ils le voulaient, mais que la morsure des deux armes était si brûlante qu'elle leur détruisait l'intérieur. La douleur allant dans le sang, parcourant le corps entier. Seth avait le visage marqué de sang. Et son regard n'avait pas cillé une fois. Il releva pourtant la tête, rengainant d'un geste fluide ses deux épées. Son regard se posa sur Moëris, dont la robe blanche était toute rouge maintenant, allant mieux avec son regard pourpre. Et elle pleurait. Elle regardait cette homme, elle le haïssait d'un coeur de guerrier. Elle n'avait pas la force. Seth avança doucement, et au dessus d'un loup il leva son pieds. D'un seul coup il aurait pu écraser cette tête infâme. D'un seul coup. Moëris retint un cri. Elle n'avait pas peur. Elle avait mal.

    « Plus tu diras non, plus tu les abandonnes à leur mort, plus tu les fais souffrir. N'oublie pas, Moëris. Tu es ici la seule responsable que ce qui se passe. Tu as tué mes enfants. Je veux en échange ce corps pure que tu as gardé. ... Leur vie est entre tes mains. Choisis bien. »

    Elle secoua a tête. Elle tremblait sur ses jambes, partagée entre son infinie bonté, et cette farouche noblesse de coeur qui lui disait de dire non jusqu'au bout. Derrière elle, le soupir des loups blessés. L'odeur de leur sang emplissait ses poumons, lui blessait les poumons de leur amertume. C'était sale. Très sale. Elle attendait là, les mains refermaient sur cette robe, ses ongles qui rentraient dans sa peau. Seth fit un pas. Il était juste devant elle. Il voulait d'elle ce que les sadiques désirent : la plus totale soumission. Qu'elle n'en veuille qu'à elle même d'avoir dis oui à ce qu'elle haïssait le plus.



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Dieu Caïn


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L'éveil des aïeux. - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyLun 1 Fév - 14:10


    Caïn était là, droit au milieu de ceux qui était nés de son sang. Il n'avait aucune sorte d'attendrissement pour eux, mais il les tenait sous son regard comme sous une main impitoyable. Son fils Hénoch a l'insouciance de sa tendre jeunesse de mortel. Il sait qu'ils ne sont pas encore tous là. Le jeune Cyrus et la sorcière qu'il avait faite sa femme. Cela, dans son éternité de ténèbres, il l'avait vu. On est pas aveugle dans la mort mais au contraire, privé de tout sens, on est plus clairvoyant en laissant son esprit vagabonder dans tous les esprits.

    Les généraux de Dante, les fils de Menoch, les enfants de Leto, tous s'élevèrent contre l'enlèvement de Moëris, la blanche. Caïn laissa faire. Du moins dans un premier temps. Cette femme ne pourrait longtemps s'opposer à la volonté de Seth. Car ainsi avait parlé Seth. A lui Caïn, il importait qu'on ne perdit pas la jeune enfant qui portait son sang, le premier sang.
    Ceux de Greed on depuis longtemps fuit hors d'atteinte, laissant aux autres clans l'amertume de devoir laisser sa mort à une autre nuit.

    Seth - « Plus tu diras non, plus tu les abandonnes à leur mort, plus tu les fais souffrir. N'oublie pas, Moëris. Tu es ici la seule responsable que ce qui se passe. Tu as tué mes enfants. Je veux en échange ce corps pure que tu as gardé. ... Leur vie est entre tes mains. Choisis bien. »

    Sans crier gare, une flambée soudaine s'éleva d'entre les rangs mêlés des vampires et des lycans. Si Seth paraissait le plus terrible des deux et si jusqu'alors Caïn s'était réserver le rôle du gentil, il n'en restait pas moins implacable. Seth avait la force brutale pour arme, et c'était sans doute ce qui le rendait si terrible, qu'il pu briser de ses seule mains ses enfants les plus solides. Caïn lui, ne frappait que dans les esprits. Il cillait à peine et révélait en eux le feu purificateur dans ce qu'il avait de plus mauvais. Les esprits flambaient et avec les corps, d'immondes cris de souffrance s'échappaient en même temps que les corps se consumaient, laissant derrière eux une infâme poussière grise.

    Caïn - En vous unissant contre nous vous ne faites ni plus ni moins servir nos projets. Soumettez vous où vous brûlerez tous, vampires, comme lycans.

    Un parmi les enfants de Leto fut brûlé vif alors qu'il se jetait entre les deux Dieux dans l'idée d'offrir à Moëris un rempart de son corps. Un immense loup de feu qui retomba lourdement dans un florilège de jappement douloureux. Seth et Caïn dos à dos soumettraient ce peuple par la force s'il fallait vraiment. Déjà certains fuyaient. Le changelin mettait sa précieuse enfant à l'abri mais Hénoch ne les perdait pas un instant de vu. Si bien que dans la cohue, il n'eut qu'à se transporter jusqu'à la belle enfant, devant même son protecteur.

    Hénoch - Tu ne feras rien n'est pas changelin...

    Mais ledit changelin n'eut pas loisir de répondre qu'il fut projeté de l'autre côté de cette hideuse balafre qui éventrait la cité des anges.

    - Change'!

    Le bras de Hénoch se referma sur cette taille menue. Les petites mains finement dessinées de l'enfant pressaient avec force contre le torse de l'enfant-Dieu pour le repousser mais c'était inutile. Un nombre de vampires, abandonnant Moëris à son choix se ruèrent sur le couple enlacé, mais tous furent repoussés. Certains brûlés vifs, d'autres simplement repoussés d'un bras puissant. Mais bien vite les réactions s'estompèrent. Menoch et Dante se tenaient l'un près de l'autre et Hénoch tenait toujours la jeune reine entre ses bras, la protégeant plus qu'autre chose des ruées imprudentes qui auraient voulu l'arracher à lui. Elle, le regardait, incertaine.

    Caïn - Laisse Hénoch, elle te reviendra mais cette nuit nous avons encore beaucoup à faire. Il n'est pas temps pour vous deux mes enfants...', Hénoch obéit avant que son père ne reprenne d'une voix de marbre,' Je veux que le premier et le second cercle de vos anciens soient réuni ici dans douze jours. Dante, Menoch et toi, le Changelin'... vous serez mes hauts serviteurs, vous répandrez ma parole, et vous m'apporterez les têtes de ceux qui se refusent à plier à nos ordonnances.

    Il gardait ce ton aussi implacable que doux. Ce Dieu était envoûtant. On avait envie de se jeter à ses pieds pour les baiser, on aurait voulu avoir encore quelques larmes pour pleurer un si beau visage, quelque sang chaud et vivant pour abreuver cette bouche finement dessinée. Voilà pourquoi Caïn était toujours si doux. Parce qu'il n'avait aucun mal à se faire aimer. Parce qu'il pouvait façonner leurs esprits, même les plus forts, à toutes ses fantaisies. Pourtant, il était diablement raisonnable...
    Derrière lui, une femme nue, une louve lui criait sa hargne:

    Leto - N'écoutez pas cette voix, Vampyrs! Ne vous laissez pas charmer! Honorez l'alliance qui a été conclue cette nuit, vous ne pouvez pas trahir!

    Hénoch avança vers cette louve. Huit cent année c'était beaucoup trop peu. Une myriade de loups rouges vinrent se placer devant cette femme qui osait défier la voix de Caïn. Le général Lust s'interposa également, bientôt suivi de du blond et religieux Catharsis et d'un grand vampire noir aux yeux perçants. Pourtant les coups de Hénoch, porté à mains nues quand eux, vampires étaient tout en armes - sauf pour le religieux - les fauchèrent tous en deux revers et enfin, la main puissante de l'enfant-dieu, se referma sur la gorge de la louve rebelle.

    Hénoch - Seth, mon père, épargnerai-je cette femme à la langue trop bien pendue?
    Leandre - Epargne je t'en prie, épargne et prends moi à sa place.
    Leto - Tais-toi Léandre.

    Caïn ne répondit même pas. Il se moquait de cette femme, il se moquait que suspendue au dessus du sol elle puisse encore vivre le temps qu'il donne une réponse. Et par ailleurs, c'était une louve. La décision n'appartenait qu'à Seth.

    Caïn - Vampyrs! Que dites vous?!
    Dante - Je ne répands pas de parole, si bonne soit elle Dieu Caïn.
    Menoch - Dieu Caïn, considère dans notre silence notre allégeance...

    Dante et Changelin' jetèrent un regard outré au sage Menoch. A quoi jouait-il?

    Menoch - Vous êtes priés depuis déjà des siècles, cela ne suffit-il pas à vous assurés une divinité?', Menoch parlait d'une voix forte mais respectueuse, le visage baissé vers le sol en signe de soumission, les autres n'étaient pas sûr de comprendre mais Caïn lui, comprenait aisément.
    Caïn - Que te sers de gagner un peu de temps, Menoch, puisque tu connais déjà en ton coeur la réponse que tu voudras me faire en fin de compte? Est-ce la peur de mourir, ou l'espoir de pouvoir dissimuler tes enfants? Sachez tous, vampyrs, lycans, que nul d'entre vous ne saurez se cacher à ma vue. Je vois tes enfants Moëris, ils sont allés se terrer comme des rats dans les entrailles de la Terre. Je vous vos anciens qui marchent vers nous d'une seule volonté. Vois Moëris, rien ne m'échappe. En as tu assez de sang versé? Ou en veux tu encore que tu ne te soumettes? Faudra-t-il tuer tout tes enfants pour étancher ta dette de sang?

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Güiza l'ombre éternel


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyLun 1 Fév - 17:25



L'éveil des aïeux. - Page 2 Xopfuu

Hollywood Scar. Kirill était venu, il avait avertit. Miguel avait fermé les yeux, et malgré le fait que tous ses lieutnants et autres semblaient paniqués et/ou énervés, voir violent, Miguel avait gardé un calme étrange. Pourquoi faire cette chose ? Pourquoi les invoquer ? Pourquoi ? Ils se déchiraient depuis la nuit des temps et là, deux personnes, deux cousins, l'un fils de Seth, l'autre fils de Caïn, les invoquaient, alors que c'était interdit, que c'était... Tout simplement... Il n'arrivait même pas à formuler ses pensées à tel point il était désemparé. Il regarda ses fils, avant de soupirer doucement. Il se redressa de son fauteuil lorsque Kirill s'en était allé, faisant le tour de son bureau, sous le regard des autres. Un silence de mort s'était abattu sur la pièce, et chaque personne avait le regard pointé sur Miguel, comme si il allait trouvé la solution miracle. Il croisa le regard de son aîné, Javier, ne sachant pas quoi dire. Ce dernier ferma les yeux, comme si il venait de comprendre... De ressentir la défaite au plus profond de son âme. Enrique se passa une main sur le visage, tandis que les autres gardaient un air profondément inquiet.

Miguel finit par croiser ses bras, et il perturba le silence de mort, de sa voix calme, charismatique et prenante.

- ... Saul, Amos, Chester et Diego... Allez avec Javier. Vous allez réunir les nôtres pour protéger nos familles, ainsi que les gens qui vivent ici. Partir... De toute façon, maintenant, cela ne servira plus à grand chose... Ils sont là... Et je ressens la puissance de Seth dans mes veines... Ils viennent pour obtenir la chose pour laquelle Dieu les avait emprisonné. C'est violent...

Il ferma les yeux, avant de se passer la main au niveau de la tempe, se massant quelques instants. Lorsqu'il réouvrit les yeux, ils étaient d'une couleur ambre, encore plus surnaturelle, qu'il ne l'était chez un autre lycan. Miguel ne s'était pas transformé depuis bien des années. L'on voyait tout de suite pourquoi il était le chef, et surtout pourquoi il était si respecté. Une puissance hors du commun - mais guère utile face à deux entités aussi puissantes que Seth et Caïn - émanait de sa personne. Saul, Amos, Chester et Diego acquiescèrent d'un signe de tête, et se retirèrent doucement, fermant la porte derrière eux. Javier restait là, le visage défait par l'inquiétude.

- Et toi ? Que vas-tu faire ?
- J'en sais strictement rien... Mais avec ton frère, et Güiza nous allons nous rendre sur Hollywood Scar... Il nous faut mesurer l'ampleur des dégâts... Et surtout... Voir si ils parviennent à l'extraire.
- Extraire quoi ?
- L'essence, grand frère... L'essence de toute chose.

Javier s'apprêtait à dire autre chose, mais Miguel leva la main.

- Stop. Le temps des discussions qui ne mène nul part est révolu. File avec ton fils protéger nos familles, nos amis... Et ne cherche même pas à claquer la porte derrière toi. Je ne suis... Vraiment... Pas... D'humeur.

Miguel luttait. Il était vieux, mais surtout, il ressentait la colère de Seth dans ses veines. Ses yeux ne cessaient de briller de cet éclat si... Si lumineux. Il ferma les yeux, se passant une main sur le cœur, tentant de se calmer. Enrique s'approcha de son père, et il lui murmura :

- Je crois que... Que cette fois rien ne pourra arranger les choses, Papa... La discussion semble inutile... Les étoiles, les flammes, le thé, les abats... Ils montrent tous la même chose...

Enrique posa sa main sur l'épaule de son père, avant de regarder Javier partir.

- Il n'aime pas être mis à l'écart, Miguel.

La voix roque de Güiza venait de se faire entendre. Il s'avança, sortant de l'ombre, regardant Miguel avec une certaine fierté.

- Oui... Enfin... Je crois qu'il est temps d'y aller.
- Oui.
- Allons-y.

[...]

Une dizaine de loups noirs aux yeux d'ambres courraient dans les rues de Los Angeles. Ou plutôt... Dans ses ruines...

[...]

D'un coup, Henoch se prit un coup de patte d'une force phénoménale. Güiza attrapa Leto, avant de sauter d'un bond en arrière pour la mettre en retrait avec les siens. Et devant Seth, Miguel se posa, reprenant sa forme humaine avec une certaine classe. Il regarda Seth avant de murmurer :

- Vous le savez tout aussi bien que moi... Ce soir, vous allez perdre pas mal de vos enfants les plus puissants... Pourquoi faire une telle chose... ?

Les autres plus puissants loups de la meute de Miguel atterrirent un peu partout entre les lycans. Enrique posa le pieds au sol, remerciant Salvator de l'avoir porter tel un fardeau.

- ... Et surtout... Comment faites-vous pour ne pas sauter sur nos ennemies de toujours ? Sur nos cousins... ? Sur votre frère ? Hein ?

Il avait beaucoup de questions. Il fallait qu'il les pose. Enrique observait la scène jusqu'à regarder Reagan avec un regard mauvais, violent. C'était peut-être la première fois en trois siècles qu'il semblait énervé. Ses yeux gris prirent une teinte métallique et un petit vent semblait se lever sur Hollywood Scar.

Drôle de nuit, hein ?
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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyLun 1 Fév - 21:11





    « Plus tu diras non, plus tu les abandonnes à leur mort, plus tu les fais souffrir. N'oublie pas, Moëris. Tu es ici la seule responsable que ce qui se passe. Tu as tué mes enfants. Je veux en échange ce corps pure que tu as gardé. ... Leur vie est entre tes mains. Choisis bien. »

    Des flammes s'élevèrent dans les rangs. Moëris ne cilla pas. Ses larmes se séchaient, peu à peu, même si elle restait là, prostrée dans ce qui aurait du être une sorte d'angoisse non pas d'être frappée, mais de voir cette tête explosée sous la botte de cuir noire du Dieu. Avait-elle mérité une telle horreur? Son regard regardait à droite et à gauche. Ce n'était pas une bataille. C'était un massacre. Ni plus ni moins. Un horrible massacre dont les victimes, autant vampires que lycanes, souffraient. À cause d'elle. À cause d'eux. Mais ils avaient déjà déguerpi les plus responsables; Greed et Reagan s'étaient effacés, laissant derrière eux deux Dieux, non pas mécontents, mais cherchant quelque chose. Et quoi? Il fallait alors tout leur donner? Moëris renifla une dernière fois, les yeux bien secs. Son visage était fermé. Tant qu'il restait sur terre une âme qui vive, une idée, un espoir, elle resterait debout. Quoi qu'il arrive. Quoi qu'il se passe.

    « En vous unissant contre nous vous ne faites ni plus ni moins servir nos projets. Soumettez vous où vous brûlerez tous, vampires, comme lycans. »

    Un nouveau corps flamba dans un cri de douleur. Moëris ne cilla pas. Elle avait ce regard qui disait à quel point elle avait vu des horreurs, et également à ce point elle ne réagirait plus. Les atrocités étaient des atrocités. Mais les atrocités n'étaient que le début. Toute victoire demandait son lot de perte. Moëris fronça doucement les sourcils. S'il fallait une semaine restait ici, éveillée et debout, pour que ces deux repartent, alors elle attendrait, ici, et seulement ici. Car elle avait la force de rester. Elle le savait. Elle redresse la torse, et ses yeux rougirent d'avoir trop hésiter, d'un rouge pourpre, magnifique. Si sa robe n'était plus que quelques lambeaux blancs tâchés de sang, elle n'en restait pas moins fière. De son côté, Seth et son sourire baveux, attendait avec cette patience qu'ont les prédateurs les plus sournois, comme un renard aux aguets, juste cet ultime moment durant lequel la proie tourne de trop la tête pendant lequel, l'agresseur enfonce ses crocs dans sa gorge, à l'en faire crever. Moëris ne tourna cependant pas la tête, et derrière elle, le dernier de ses loups, Chain, grogna, montrant des crocs, projetant sur le sol un filet de bave.

    « Fais ton choix, Moëris. Je n'ai pas de temps à gaspiller. Pas aujourd'hui. »
    « Je veux que le premier et le second cercle de vos anciens soient réuni ici dans douze jours. Dante, Menoch et toi, le Changelin'... vous serez mes hauts serviteurs, vous répandrez ma parole, et vous m'apporterez les têtes de ceux qui se refusent à plier à nos ordonnances. »

    Seth eut un sourire denté, alors qu'il reculait, les mains posées sur les gardes de ses deux épées bâtardes.

    « N'écoutez pas cette voix, Vampyrs! Ne vous laissez pas charmer! Honorez l'alliance qui a été conclue cette nuit, vous ne pouvez pas trahir! »

    Le regard de Seth se fit plus noir quand il tourna vers Leto, la louve qui s'élevait elle aussi, à la façon de Moëris. Avaient-elles toutes décidées de l'agacer à ce point? Il fixa Henoch,, et comme Catharsis avançait également pour s'interposer, Ezechkiel se décolla un instant de la voiture où se trouvait Lys, et se rapprocha, mais déjà le coup était partit. Il siffla entre ses dents, à la façon des pires serpents, plus furieux qu'il n'aurait du l'être, mais à cet instant il en oubliait jusqu'à sa place. Il quitta la voiture, quoi qu'il la guettait d'un oeil, et rattrapa Catharsis, tendant sa main pour attraper Lust par le col mais la rata de peu, quoi qu'il se transforma en brume pour la rattraper correctement, un peu plus loin. Il jura entre ses crocs, heureux cependant d'avoir rattraper le religieux et la nymphomane. Il le reposa sur le sol et s'avança à son tour, dégainant son épée. Il pouvait bien brûler, ça ne le dérangeait pas. Mais l'intention d'Henoch était sur cette gorge offerte, celle de la louve.

    « Seth, mon père, épargnerai-je cette femme à la langue trop bien pendue? »
    « Épargne je t'en prie, épargne et prends moi à sa place. »
    « Tais-toi Léandre. »
    « Seth! » Moëris s'était rapprochée, abandonnant encore une fois sa figure de guerrière pour une douleur maternelle.
    « Relâche la, Hénoch. On va se faire passer pour des monstres à force... »

    Seth eut un petit rire. Il pouvait la tuer s'il le voulait. Il ne lui en voudrait pas. Mais pour avoir la Reine, il fallait bien faire ce qu'il fallait faire. Pour l'amadouer. Il n'avait pas cette finesse dans la voix, mais il avait une candeur naturelle – et surtout intéressée. Finalement le Dieu Loup se rapprocha de son frère, tournant le dos aux deux derniers lycans du Concile encore debout. Tout autour d'eux, les Anciens se traînaient sur le sol. D'une médiocrité affligeante.

    « Vous êtes priés depuis déjà des siècles, cela ne suffit-il pas à vous assurés une divinité? » Seth posa son regard sur l'étrange figure blonde, respectueuse. Un peu trop. Le sourire de Seth disparu, pour un visage d'une neutralité extrême.
    « Que te sers de gagner un peu de temps, Menoch, puisque tu connais déjà en ton coeur la réponse que tu voudras me faire en fin de compte? Est-ce la peur de mourir, ou l'espoir de pouvoir dissimuler tes enfants? Sachez tous, vampyrs, lycans, que nul d'entre vous ne saurez se cacher à ma vue. Je vois tes enfants Moëris, ils sont allés se terrer comme des rats dans les entrailles de la Terre. Je vous vos anciens qui marchent vers nous d'une seule volonté. Vois Moëris, rien ne m'échappe. En as tu assez de sang versé? Ou en veux tu encore que tu ne te soumettes? Faudra-t-il tuer tout tes enfants pour étancher ta dette de sang? » Moëris gronda.
    « Ta vue est bien là, mais tu oublies une personne essentielle. Ce tableau n'est pas complet. Tu oublies encore une fois que tu as plus fort que toi, Caïn. Regarde donc au dessus de toi. Après la pluie, le beau temps. »
    « Il ne vous aime pas. » siffla Seth « Croyez moi, vous n'êtes que des monstres à ses yeux, et il vous laissera crever à la première occasion. C'est ce qu'il cherche depuis que je suis né. »

    Elle avait froncé doucement les sourcils. Elle priait intérieurement que le ciel l'aide. Maintenant. Quelque chose, un signe. Un acte. Par pitié? Pas de pitié. Elle savait déjà. Seth grogna en sentant la présence d'autres de ses tous petits fils. Moëris tourna la tête, avec une lueur dans les yeux. Elle eut un sourire en coin, alors que Chain se rapprochait, derrière elle, comme pour la protéger d'une éventuelle attaque. Ils touchèrent Henoch, aussi Seth, par instinct, sortit de moitié une de ses deux épées, montrant les crocs.

    « Vous le savez tout aussi bien que moi... Ce soir, vous allez perdre pas mal de vos enfants les plus puissants... Pourquoi faire une telle chose... ? »
    « Tu parles, mais tu ne sais rien. Mes enfants sont déjà morts ici. »

    Seth montra son coeur. Depuis le jour où il avait été enfermé dans son caveau de glace, il n'avait jamais plus aimé. Il avait aimé ses fils. Il avait aimé sa femme. D'un amour de loup. Douloureux et ô combien détestable, car trop jaloux, car éternel. Mais cet amour était mort avec le temps, et surtout, sur les mains même de Moëris. Le regard de Seth ne cilla pas, alors que son sourire s'agrandissait. Ça sentait. Ça sentait. Et ça l'excitait. Ça venait.

    « ... Et surtout... Comment faites-vous pour ne pas sauter sur nos ennemies de toujours ? Sur nos cousins... ? Sur votre frère ? Hein ? » Seth arqua un sourcil, et avec un fin sourire, souffla :
    « Quels ennemis? » Il se rapprocha, sortant une de ses épées pour la planter dans le sol. Personne ici n'aurait pu la soulever à une seule main. « Mon seul ennemi, ici, c'est Dieu. Tu entends? Dieu. »

    Et ça recommençait. Cette haine dans son oeil. Cette haine. Il grimaça, d'un mépris sans nom.

    « Votre Dieu! Vous qui avez préféré vous plongez dans une haine! Mais regardez vous, sots que vous êtes! Vous vous saignez les uns les autres, mais vous n'êtes que frères! Avez-vous lu les écrits seulement? Non! Bien sûr que non! Moëris, tu le sais toi, n'est-ce pas? Dis leur pourquoi! » Moëris le regarda et détourna le regard. « Bâtarde, voilà ce que tu es. Tu fais la paix en ton coeur pour mieux tuer. Bande de chiens galeux que vous êtes! »

    Il retira une deuxième épée et la planta sur le sol, opposée à sa soeur. Les deux lames étaient gravées de loups immenses et fins, au pelage soyeux.

    « Caïn fut le premier des fils du vice. Il avait un frère, Abel... un homme. » Son sourire grimaça, il secoua la main, un peu agacé. « Abel n'avait aucun mérite, que celui d'être préféré par son père. Lequel d'entre vous n'a jamais éprouvé la haine contre ce frère aimé, quand on est rejeté? Qu'importe. Caïn tue Abel, Abel l'arrogant. Le beau Abel... fouterie. Un arrogant. Une salope, si j'ose dire. Caïn est maudit, on le sait tous... il défit Dieu. Et c'est à ce moment là qu'on crée... le petit Seth! Ce gentil petit homme! Et on lui dit : puisque ton frère a tué Abel, tu iras tué Caïn. Car il est méchant. » Son regard brilla. Les souvenirs. « Je ne vais pas vous refaire toute l'histoire. Il est arrivé à un moment que la terre était un ramassis de cadavre. Le doute s'est installé. Et vous savez ce que Dieu a répondu à ma question? » Il pose son regard sur Moëris, grognant. « Il a dit... »
    « Tu n'es qu'un remplacement, Seth, et ta force n'est qu'éphémère. Dès que ton frère tombera en poussière, tu retrouveras les Plaines Éternelles. » Seth a un rire alors que Moëris regarde ses pieds.
    « Alors Seth a regardé Dieu, et il lui a dit : à partir de maintenant, Dieu... » Il fit une révérence. « Je te quitte. » Il a un petit rire, et claque dans ses mains. « Egregor! Va te mettre à l'abris. »

    Seth attrape les deux épées enfoncées dans le sol. Moëris sait ce qu'il va se passer, aussi elle tombe sur le sol, doucement, à genoux. Elle cache son visage dans ses mains, et Chain se colle à elle, si bien qu'elle pourrait disparaître sous la fourrure. Ezechkiel reste là, il ignore ce qui se passe, il ne comprends rien. Il regarda Dante. Comprends il seulement? Qu'importe, car déjà Seth plante son épée dans le béton, l'enfonçant juste derrière Caïn, puis se détourne, traînant la sienne qu'il plante de l'autre côté du pentagramme mal tracé, quoi que toujours lumineux. Il plante la sienne, et un trait lumineux les relie. Si le ciel s'éclaircit, les rayons de soleil ne brûlant pas la peau. Ezechkiel est émerveillé. C'est la première fois en cinq siècles qu'il revoit le soleil. Alors ses yeux brûlent d'un trop de lumière. Quelque chose dans le ciel descends. Quelque chose est dans le ciel. Moëris souffre, alors que Seth regarda la belle lumière qui descends du ciel. Il a un sourire baveux.

    C'est Dieu.



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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyMar 2 Fév - 17:31


    Tu pries?
    Oui.


    Lust sourit au prince à cet instant de terreur elle priait oui, en silence, et dans le plus parfait anonymat. Mais à lui qui avait le don de sentir le divin en chacun d'eux même le plus abjecte, ça ne pouvait échapper. Elle s'arrêta, de peur que Caïn ou Seth ne fussent aussi sensibles que Catharsis. Ezechkiel avait empêché de justesse que son corps n'aille se briser contre la première carcasse de métal venu. Oh elle n'en serait pas morte, du moins pas définitivement. Mais c'était toujours désagréable de sentir que pendant quelques secondes, la vie vous avait abandonner pour vous reprendre presque aussi vite. Quelle chienne de vie. Elle essuya un filet de sang au coin de ses lèvres. On ne l'avait plus frappée depuis bien longtemps et, elle qui était si crainte sur le champs de bataille, se rappelait amèrement ce que cela faisait que d'essuyer une défaite.
    Catharsis lui sourit. Il avait cet étrange air de ceux qui vont mourir et qui pourtant n'ont pas l'air totalement abattus à cette idée. Il embrasserait sa mort parce qu'elle lui viendrait du divin. L'idée fit sourire la blonde. Ce n'était pas moqueur pour une fois. Elle pensait "s'il faut croire à cela puisque je risque de mourir pourquoi pas". Dante apparut tout près d'eux regardant chacun de ses enfants tour à tour, comme pour s'assurer que rien ne manquait. Il sourit. La moitié de son visage était arrachée, Lust eut un mouvement de recul en apercevant le dessin des muscles qui souriaient comme indifférent à la douleur. Il avait écopé d'un très mauvais coup en tentant de soustraire Jadis à un coup qui lui aurait été fatal. La rouquine se traînait un peu plus loin, son corps se régénérant à vue d'oeil bien qu'on devinait rien à la regarder qu'elle n'était pas passée loin d'être coupée en deux. Quelque part encore Glutony reluquait le jeune enfant-dieu, se demandant sans doute qu'elle goût pouvait avoir la chair divine, mais ses joues gonflées de chair et sa bouche barbouillée de vermeil indiquaient qu'elle n'aurait pas à y goûter avant encore longtemps. Qu'est-ce qu'elle mâchait avec tant d'application, il y a fort à parier qu'aucun n'aurait aimé le savoir.

    Sloth - Dante, les novices se vont décimer, si ça ne s'arrête pas très vite nous n'aurons plus l'air de rien du tout.
    Dante - Je sais bien Sloth. Protégez les plus faibles, en vous mettez plus entre les Dieux et leurs proies.
    Lust - Père et notre promesse?
    Dante- Nous l'honorons, ne discute pas fait ce que je te dis.

    On l'avait rarement vu si... sérieux. Lui qui d'ordinaire riait à la face du monde avec cette nonchalance qui avait le don d'énerver les plus calmes, Dante qui se moquait de tout et ne semblait vivre que pour son seul plaisir. Aujourd'hui il souriait, la gueule en moins, il se moquait encore parce qu'il savait que son heure n'était pas venue mais elle pourrait venir très bientôt et ça, il le savait aussi. Peu à peu les muscles de son visage se refaisaient et bientôt une nouvelle peau recouvrirait son visage. En attendant, il abhorrait cette horrible face dantesque sans que ça ne le chagrine plus que ça.

    Seth - « Il ne vous aime pas. »

    Les trois jetèrent un léger regard de biais à Catharsis mais celui ci ne sembla pas plus ému que ça d'avoir à entendre de telles inepties. C'était comme si Catharsis était né pour pardonner aux hommes leurs pires blasphèmes. Lust pour sa part c'était toujours imaginé que Dieu lui même, s'il existait, ne devait pas être tant porté sur le blasphème, du moins, elle l'espérait pour lui.

    Seth « Croyez moi, vous n'êtes que des monstres à ses yeux, et il vous laissera crever à la première occasion. C'est ce qu'il cherche depuis que je suis né. Mon seul ennemi, ici, c'est Dieu. Tu entends? Dieu. »

    De nouveau un regard vers Catharsis. Ici dans la foule assemblée et indécise il n'y avait que Catharsis pour porter bien haut se visage d'enfant de Dieu. Il avait l'air d'un saint, et son front barré de mèches blondes semblait une clarté dans l'obscurité ambiante. Lust se laissait attendrir par cette image du prince, comme si quelque chose en lui était né pour faire le réconfort des autres. Il y avait sans doute beaucoup de cela dans la beauté du prince qui pourtant ne portait pas ce titre avec prétention. Elle l'avait toujours vu s'accroupir près des novices et leur parler comme s'il eut été l'un d'entre eux. Peut-être parce qu'il se rappelait l'avoir effectivement été un jour. Il avait une oreille et un coeur pour chacun et dans ces accès de noirceur, on n'arrivait jamais à lui en vouloir véritablement, si violent soit-il, si barbare avec ce crucifix d'acier qu'il trimbalait partout avec lui. Lust sourit. Dante les appelait parfois ses enfants perdus à ses heures mais ils formaient une famille. Une famille de perdus c'était ce qu'il aurait dit. Ca n'avait pas vraiment d'importance. Dante était leur père, leur sauveur pour la plupart, le seul dieu en qui l'on pouvait croire parce qu'on avait le droit de le toucher, de le prier, de le regarder et que quoiqu'il arrive, on n'était jamais laissé sans réponse. Qu'importait la réponse. Lust sourit à Ezechkiel, elle écoutait plus attentivement l'histoire des Dieux que si peu de vampires connaissaient. Elle se demandait même comment Greed avait pu...

    Seth - « Egregor! Va te mettre à l'abris. »

    Les yeux azur de Lust suivirent l'étrange créature du regard avec peut-être un brin de pitié. Quelle genre de torture avait bien pu faire de lui ce qu'il était aujourd'hui? Elle l'ignorait. Elle le demanderait à son père si elle avait encore l'occasion d 'ouvrir la bouche après ce soir. Le Dieu-Loup s'adonnait à un étrange rituel dont elle ne comprenait rien. Derrière eux, leur famille était assemblée, exception faite d'Erzebet et des quelques autres qui avaient été confinés à l'auditorium. La mine anxieuse, elle se retourna vers Jadis. Elle non plus ne savait plus à quoi s'attendre. Quelle autre créature avait se laisser vomir hors de la terre éventrée? Dante lui savait. Il fermait les yeux douloureusement. Oui, il savait. Et il craignait pour eux. Alors Lust sentit la crainte en son coeur. Pourtant ce n'est pas de la terre que vient le malheur. Le ciel se déchire et il fait jour en pleine nuit. Les centaines de vampires assemblés là se ramassent sur eux dans un cri d'horreur commun et comme eux, Lust se protège le visage de son avant bras cherchant à s'abriter de la mort venue du ciel. Pourtant, rien ne se passe. La blonde se redressait, hésitante, puis découvrant ses yeux azurs elle vit La lumière. Celle du divin. Celle qu'elle voyait sur le front blanc de Catharsis, encore immensément plus grande. Transcendante. C'était si beau que ça en était difficile à contempler, surtout pour des yeux qui n'embrassent d'ordinaire que la nuit. Les visages ses détendaient peu à peu, et l'émerveillement de retrouver la lumière bannie à jamais se lit sur chacun d'eux. Certains n'ont pas ciller. Ils savaient. Dante, Catharsis, le changelin, et la petite curiosité. Tout ceux là savaient.

    Lust - Est-ce...

    Mais elle ne peut rester si naïve face au miracle. Doit-elle craindre ou pleurer de joie? Devant La Lumière, Lust entre-aperçoit les craintes de son père. Ne les appelle-t-on pas tous... les damnés?
    Près d'elle, Catharsis tombait à genoux, le visage dans les mains, touché par la grâce divine. On aurait cru un homme enfin sortit du désert après une éternité d'errance.





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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyMar 2 Fév - 18:12


    Ils savaient tous les deux que cela devait se passer ainsi. Du moins lui le savait. Elle ne faisait que s'en remettre à ce qu'il lui avait dit. Avait-elle le choix? Sans doute pas. Elle était trop jeune pour savoir, mais elle savait déjà beaucoup. Elle avait lu la surprise pourtant dans les prunelles vaironnes de Change' quand Hénoch était apparu. Aucun ne s'était attendu à cela et elle lisait dans les cœurs les mieux informés que deux Dieux c'était déjà bien assez...

    Que voyaient-ils tous en la regardant. Une enfant fragile aux étranges cheveux blancs. Une enfant au teint sombre, qui avait la semblance et la délicatesse d'une fleur de lys sauvage? Pourtant elle n'était plus une enfant depuis longtemps. Elle avait déjà trente ans passés bien qu'à la regarder on aurait dit, vingt et encore... bien sûr son visage semblait doux, particulièrement ce jour là où elle n'avait d'expression que la curiosité. Une curiosité nappée de réserve bien compréhensive. Elle qui vivait comme vive les mortels, qui passait tant de temps à les prémunir des démons qui ravageaient la cité des anges, elle qui couvait de l'oeil quatre enfants en pleine forme. Évidemment qu'à se retrouver baignée dans une foule si dense des siens et des lycans dont elle ne savait pratiquement rien encore, elle ne pouvait être si sûre d'elle que d'ordinaire. Pourtant, qui l'aurait approchée de près, qui aurait osé la regarder dans les yeux, aurait senti que cette créature là n'était pas de celles à qui l'on impose, pas celles qui fuient dans un trou en se cachant derrière le mains frêles. Change' avait dit qu'il était assez fort pour la protéger de la foule, qu'elle devait rester près de lui, ne pas rester en arrière. Il disait vrai d'ailleurs sans quoi les mille regards qui l'avaient dévisagée ne se serait pas tenus tous à distance. Elle en retenait certains parmi d'autres. Un aux cheveux blonds qui avait la figure d'un ange, un autre plus sombre qui l'avait regardée si étrangement qu'elle s'était demandé si elle avait pu le connaître avant. Un autre, plus doux qui avait l'air surpris. Mais le regard qu'elle se serait passé de sentir sur elle fut bien celui de Hénoch.
    En une fraction de second, elle avait été arrachée à son protecteur. Un étrange cri lui échappa comme dans un mouvement de réflexe elle voulut courir chercher son changelin, craignant de ne retrouver qu'un corps fracassé, mais le bras puissant de Hénoch la retint à la taille. Elle se débattit et pourtant il la traiter plus avec douceur qu'avec force. Simplement la détestable sensation de ne pouvoir fuir suffisait à la violenter. Elle ne supportait pas qu'on puisse la retenir contre son gré qu'importe à quoi. Ses iris améthystes se posèrent, implacables, contre les yeux d'ambre de l'enfant-dieu. L'échange fut long et silencieux. Elle ne comprenait pas la langue qu'il utilisait en pensée mais elle en comprenait le sens... étrange. Une ridicule fraction de seconde qui sembla une éternité. Il parlait à son coeur comme pour l'endormir de sa douce musique et elle n'avait plus tout à fait conscience de ce qui les entourait, seulement ces deux cercles d'ambre chaleureux et dévoreurs d'âme. Mais une voix lointaine rompit la seconde d'éternité, et avec le charme maléfique de cette voix dans sa tête, elle s'arracha à lui, ou il la laissait le faire...

    Caïn - Laisse Hénoch, elle te reviendra mais cette nuit nous avons encore beaucoup à faire. Il n'est pas temps pour vous deux mes enfants... Je veux que le premier et le second cercle de vos anciens soient réuni ici dans douze jours. Dante, Menoch et toi, le Changelin'... vous serez mes hauts serviteurs, vous répandrez ma parole, et vous m'apporterez les têtes de ceux qui se refusent à plier à nos ordonnances.

    Elle courut entre les corps mutilés des vivants et les cendres calcinées des morts. Change' se relevait doucement, son corps formait des angles inconcevables par endroit mais elle ne s'alarma plus dès lors qu'elle vit l'éclat bien vivace des yeux du vampire. Elle l'aida à remettre ses membres en place, on avait pas idée d'avoir un corps si disproportionnellement grand. Elle le lui fit remarqué en riant, plus de soulagement qu'autre chose. Elle voulait qu'ils repartent mais elle savait bien que non, elle ne pouvait pas. Elle avait au fond d'elle cette sympathie étrange pour ces gens qu'elle ne connaissait pas, elle qui d'ordinaire ne se préoccupait des autres qu'à petite échelle. Change' lui prit la tête entre les mains, l'obligeant à le regarder droit dans les yeux un moment, puis il la relâcha sans un mot d'explication, se relevant comme si de rien était. Un homme qui fuyait les percuta sans se retourner. C'était celui que Dante avait appelé Benjamin.
    Ils rejoignirent les autres, elle suivit Change' jusque dans les rangs d'un dénommé Menoch, qui venait de prendre la parole. Là, une blonde aux cheveux courts lui offrit un sourire, mais elle n'eut guère le temps de le rendre que Change' et Menoch échangeaient un regard anxieu:

    Lily - Que fait-il Change'?
    Change' - Il convoque l'Essence, Dieu si tu préfères. Je crois que c'est le moment de dire ciao à ton insupportable agnosticisme gamine.

    Elle fronça les sourcils. Ce n'était pas à cause d'un drôle de rituel qu'elle se mettrait du jour au lendemain à prêcher la parole divine. La Bible avait été écrite par un homme, de même le Coran et la Torah, et rien jusqu'alors ne lui avait fait réfuter sa théorie selon quoi l'existence de Dieu était définitivement indémontrable, et sa sympathie envers la race humaine encore pire. Elle avait toujours traité le vampirisme et la lycanthropie comme des virus dont les souches remontaient sans doute à la nuit des temps et elle n'était pas prête de se laissait dire qu'un petit barbu assis sur son nuage y avait mit son grain de sel. En outre ça ne l'aurait pas du tout arrangée.
    A côté d'elle, Menoch souriait. Il avait l'air amusé malgré la gravité de la situation. Elle le remarqua. Elle lui sourit. Juste avant que le ciel ne s'enflamme et qu'une immense lumière irradie Hollywood Scar. Si dans un premier temps elle avait eu peur, elle n'avait pas bougé, juste serré un peu plus fort la main de Change'. Pour elle, un peu de lumière ne prouvait rien du tout. Elle était tout de même contrainte de constater que la plupart des gens ici, surtout les vampires étaient admiratifs. On le serait à moins pour ce que les vampires et la lumière du soleil n'ont jamais fait bon ménage.

    Elle allait dire quelque chose mais pourtant, les mines anxieuses autour d'elle l'enjoignaient de se taire.




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Dieu Caïn


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyMar 2 Fév - 19:16


    Moëris - « Ta vue est bien là, mais tu oublies une personne essentielle. Ce tableau n'est pas complet. Tu oublies encore une fois que tu as plus fort que toi, Caïn. Regarde donc au dessus de toi. Après la pluie, le beau temps. »

    Les canines du Dieu maudit saillirent sur son sourire. Il levait sa face magnifique au ciel prétextant attendre quelque absolution, les bras ouverts comme s'il avait pu y embrasser tout ceux qui se trouvaient là.

    Caïn - Le beau temps viendra Moëris, nous ne sommes pas venu ravager le monde mais le libérer de ses croyances imbéciles. Regarde, vois. Tes pieds baignent dans le sang et la poussière et qu'a-t-il fait Lui? Rien. Il n'a cure de vous tous, mortels! damnés! peu Lui importe! Ne t'en remets pas à un Dieu d'injustice et de privilèges ingrats Moëris, tu aurais bien tord.
    « Il ne vous aime pas. Croyez moi, vous n'êtes que des monstres à ses yeux, et il vous laissera crever à la première occasion. C'est ce qu'il cherche depuis que je suis né. »

    Le visage de Caïn exprimait la dureté du marbre dont il semblait être fait. Il sentait en lui de vieilles rancoeurs des premiers jours. Non Dieu n'aimait pas ceux qu'il appelait ses enfants. Il avait ses favoris comme ont les rois capricieux. Il exigeait de ces mêmes enfants ce qu'il ne s'imposait pas à lui même. Travaillez, c'est à la sueur de votre front que vous gagnerez votre pain avait-il dit. Mais lui ne se contentait pas des largesses de la terre. Il se gavait de fumets de viandes grasses quand il imposait l'indigence comme doctrine. Fourbe. Malhonnête.

    Cain - Qui accuse de tremper les lèvres dans le sang quand lui par devers s'octroie de damner un innocent pour laver le premier de tous les crimes?! C'est ça que vous appelez Justice Divine?!! Le Dieu parlait comme un de ses rois braves et forts parleraient à sa ligne de front en temps de guerre. La colère de Caïn était presque palpable et sinon, elle se dessinait dans tous les traits de son corps, avec cette perfection architectural qui n'appartenait qu'à son âge de vampire.

    Miguel - « Vous le savez tout aussi bien que moi... Ce soir, vous allez perdre pas mal de vos enfants les plus puissants... Pourquoi faire une telle chose... ? »
    Seth« Tu parles, mais tu ne sais rien. Mes enfants sont déjà morts ici. »
    Caïn - Tu pardonnerai à ton Dieu de Calomnies de sacrifier à tout va et tu ne le passerais pas à nous?', le rire de Caïn était cruel et douloureux,' Allons Miguel, as-tu donc les yeux toujours clos pour ne pas voir le père égorger son fils pour prouver son amour à un éternel absent? Et les masses noyées au nom d'une épuration divine qu'en fais-tu encore? Vas-tu pardonner qu'on te donne le fouet parce que toi tu n'as pas répandu le sang de ton fils sur un autel stérile? Aveugle, imbécile, ne vois-tu pas que ton Dieu a pris plus d'enfants que nous n'en prendrons jamais?

    Seth poursuivit, Caïn n'avait plus de salive à gaspiller pour cette histoire que tous ici, aurait du connaître déjà. Hénoch, son fils, écoutait patiemment. Il avait déjà oublié semble-t-il comme Guiza le loup l'avait offensé. Peut-être parce qu'en lui rendant son coup quand il avait lui avait arraché Leto, il n'y était pas allé de main morte bien que ce ne fut qu'un seul coup porté. Il avait beau avoir l'esprit jeune et plein de feu, il n'était pas là pour verser le sang. Puis ce fut la blanche louve qui reprit la parole.

    Moëris - « Tu n'es qu'un remplacement, Seth, et ta force n'est qu'éphémère. Dès que ton frère tombera en poussière, tu retrouveras les Plaines Éternelles. »
    Caïn - Toi qui défend Moëris ta mère, toi qui a voulu être brisé pour elle, est-ce là ce que tu attends ce que tu attendrais de celui qui t'a fait pour prix de tes sacrifices? Qu'il t'utilise, qu'il t'abuse, et jouisse de ton âme comme bon lui semble quitte à la laisser à la damnation s'il faut? As-tu vu que je traite différemment mes enfants de ceux de mon frère? Je ne le crois pas...

    Son regard passait également sur les loups et les vampyrs. Ce n'était pas un regard haineux malgré la colère qu'on y lisait clairement. Il laisse faire son petit frère avant de s'entailler la main et de jeter au centre du cercle une poignée de sang qu'il semble avoir gardé pour cette occasion. Le sang du frère privilégier. Comme un saint suaire jeté à la divine figure de l'Essence. Vois donc l'affront qui te fut fait. Je suis toujours là malgré toi, et rien n'a pu me faire tomber. Caïn ne sourit pas. Il est sombre, et puissant ce soir.





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Ezechkiel


Ezechkiel


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyMer 3 Fév - 17:15




    Ezechkiel jeta un regard à la scène. Ça n'avait plus rien d'un champ de bataille. Tout du moins, juste l'odeur. Il avait connu des guerres, beaucoup, mais pas une aussi ridicule. Pas une gagnée d'avance pas un visiteur dont on ne connaissait rien, si ce n'est une histoire écrite plus de trente siècles avant. Le regard bleu du prince regardait autour de lui, non pas touché par la grâce, ni par la terreur, mais par une sorte de... d'on ne sait quoi. Il regardait, voyait, mais aucune réaction. Aucun cri de désespoir. Rien. Juste un vide infernale en lui. Le visage massacré de son Dieu, à lui. La rousse dont les cheveux avaient la même couleur que son sang. La blonde qui priait. Catharsis. Son Catharsis. Il était impuissant. C'était la première fois. La première fois qu'il avait devant lui plus fort, et qu'il ne savait pas quoi faire. Ô, il aurait pu craché sur Dieu, encore une fois, et se rangeait du côté des plus forts. Il aurait été aussi bien reçu que Greed, et aurait fini en enfer. Non. Ezechkiel était courageux. Il avait cette hargne des rois et des guerriers, qui ont vu mille de leur homme tombait à leurs pieds. Mais ce qu'il voyait à cet instant n'avait rien de commun. Il lâcha, pour la première fois de sa vie, la garde de Discipline. Il n'était pas de force. Tout au plus il devait protéger les plus faibles. Quel faible? Ne l'était il pas lui aussi? Il se frappa le front et détourna le regard. Seulement à ce même moment un loup décida d'attaquer de dos Seth. Un loup noir, à la patte blanche. Sans doute une sorte de... merde. Il vola, mais dans la mauvaise direction. L'espace d'un instant Ezechkiel sentit les poils sur sa nuque de raidir et suivit l'animal du regard, avant de comprendre qu'il irait sans doute frapper le bâtiment qui aurait du, en temps normal, protéger Lys. Au lieu de ça, il allait sans doute la tuer. Il couru vers elle, avant de disparaître sous la forme de brume et de ré apparaître derrière la voiture. Le loup venait de frapper violemment le haut du bâtiment, brisant les bouts de verre qui tombèrent en une vague sur Ezechkiel. Bientôt, le béton chuterait, et écraserait les deux. Il attrapa le cul de la voiture – pourquoi l'homme s'entêtait il à faire des machines aussi lourde ? - et la poussa, aussi fort qu'il le pu. C'est qu'on pousse pas une tonne de métal comme ça, pour le plaisir. Il recula finalement, alors que les bouts de pierre étaient dans l'air, et donna un violent coup de pieds dans le pare choc, et la voiture avança d'un bon mètre, alors que la plaque de béton tomba brusquement sur le sol, d'un coup sec. Sans laisser aucune chance à quiconque.





    Un petit nuage de brume se reforma, juste à côté de la voiture. Des dizaines et des dizaines de petits morceaux de verre loger dans sa peau, rejeter par ce même processus. Il a le sang qui n'aime pas qu'on balafre sa beauté naturelle. Il fronce doucement les sourcils, s'arrachant lui même ce bout de verre qui lui chatouille l'épine dorsale. Le tout retombe sur le sol, ne laissant ici et là que quelques plaies qui se refermeront, comme se refermera les plaies de ses frères et de ses soeurs. Lys n'est pas plus à l'abri dans cette machine de fer qu'elle ne l'est en dehors. D'un coup de main il arrache la porte, et elle s'en extirpe, les yeux en larme. Elle ne fait que ça, pleurer. Il en a assez d'ailleurs. Mais il ne lui dira rien. Il s'approche, juste. Il a les yeux qui brillent et qui brûlent sous le firmament du ciel. On dirait un ange. Quelque chose étends là, ses ailes d'étoile au dessus d'eux. Lus relève la tête, il la voit bien. Il est si prêt maintenant. Il lève la tête, un instant. Il fronce finalement les sourcils, car lui a trop perdu dans cette vie pour avoir ne serais-ce qu'un peu d'amour pour ce Dieu qui n'a rien de miséricordieux. Quand il entends le bruit des genoux de Catharsis sur le sol, il lui attrape sans douceur l'habit et le relève, d'une main forte, qui se veut aussi un peu trop brutal. Il le regarde, visiblement agacé.

    « Ce n'est pas ton Dieu qui va te sauver si Caïn croise ton sérimoire! Reste encore en vie. C'est tout ce que je te demande. »

    Ezechkiel, quelque part dans sa pupille bleue, semble blessé. Pas qu'il ne compte pas plus que Dieu – ça il l'aura compris. Mais qu'il compte moins, cela, il ne le supporte pas. Il regagne cette fougue d'antan. Sans doute par la colère. Il a l'oeil qui se pose sur Dieu, tant il descends, dans son habit de lumière, trop éblouissant. Ce Dieu a visage d'homme.


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Dieu Seth


Dieu Seth


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyMer 3 Fév - 17:47




    « Tu n'es qu'un remplacement, Seth, et ta force n'est qu'éphémère. Dès que ton frère tombera en poussière, tu retrouveras les Plaines Éternelles. »
    « Toi qui défend Moëris ta mère, toi qui a voulu être brisé pour elle, est-ce là ce que tu attends ce que tu attendrais de celui qui t'a fait pour prix de tes sacrifices? Qu'il t'utilise, qu'il t'abuse, et jouisse de ton âme comme bon lui semble quitte à la laisser à la damnation s'il faut? As-tu vu que je traite différemment mes enfants de ceux de mon frère? Je ne le crois pas... »

    Le regard de Seth avait déjà quitté Moëris qui avait relevé la tête et avait fixé, un instant, Caïn. Elle avait finalement détourné le regard, plus gênée que farouche cette fois-ci. Elle ne savait pas quoi répondre. Peut être qu'elle avait tord. Peut être que toute cette religion ridicule n'était que le voile. Un voile devant ses yeux, aveuglés. On lui avait tant répété, par mille fois, que l'homme était bon, que l'homme avait le droit de vie. Mais pour l'instant, ils n'avaient fait que se défendre. Elle regarda autour d'elle. Ici et là les grands loups s'étaient relevés, et déjà leurs blessures s'étaient refermées. Il s'était remit derrière elle, comme un mur qui attends le bon moment pour tomber. Elle avait ce regard pourpre, ce regard que seul les plus anciens ont. Ce regard que lui même, Seth, avait quand les colères les plus noires brouillaient son âme. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas été en colère, pourtant, à la vue de la sombre radieuse qui descendait du ciel, ses yeux rougirent aussitôt. Il recula un peu, comme pour mieux apercevoir ce visage qui émanait de l'ombre, le déchirant. Dans les nuages noires du ciel, un faisceau de lumière pour seul berceau. Dans le ciel noir, d'immenses ailes qui se dessinaient, non pas de plume ou de peau, mais de quelques fils radieux et lumineux, traversant ici et là quelques nuages, pour y faire naître une étoile. Plus la lumière se rapprochait du sol, plus Seth grondait intérieurement, et autour de lui, le sol se recouvrait d'une épaisse couche de verdure. Plus elle se rapprochait, et plus ça gagnait autour de lui, dégageant le béton d'une force qu'on ne connaissait pas à la nature. Il avait le regard qui brille. Le regard des jours les plus sombres. Dans le ciel, un éclair frappa violemment Hollywood Scar. Il faisait toujours ça. Un sourire baveux fendit le visage de Seth. Il ne tremblât pas. Il ne tremblerait plus. Un seul battement suffit à ce que le vent se lève et fouette le visage de tous, quitte à faire s'envoler en cendre les plus jeunes des vampires, et à éteindre les flammes sur les corps lycans. L'étrange chose qui apparu avait la couleur du nacre, comme une vieille statue, bien qu'elle était à tête humaine. Sa peau, quoi que pâle et lumineuse, avait cette couleur de chaire. Il avait reprit là les traits les plus ignobles qu'il y avait sur terre. Les traits de l'Homme. De sa seule création. Ses yeux étaient tout blancs, de la même couleur que les dix ailes qui s'élevaient tout autour de lui, transparentes et immatérielles. Sa seule présence avait déclenchée un orage lourd, et sa seule présence avait fait que toute la largeur d'Hollywood Scar avait été recouverte d'un parterre de fleur que l'on devait au Dieu Loup, ce dernier qui fixait avec une colère aveugle ce visage paternelle, ni homme ni femme. Ce visage de créateur, qui n'avait rien de beau, et rien de sympathique. C'était un visage sans vie, un visage de statut, dont les traits sont plats et non pas humains. Les blondes blanches tombaient lourdement sur son front et sa nuque, à la façon des boucles brunes de Caïn, alors que le regard légèrement fronçait rappeler Seth. Il n'y avait que cette bouche, tordue avec arrogance, pour rappeler Abel le premier. Pour tout habit, un voile blanc, entourant sa taille, laissant à nu un torde imberbe et pâle. Sans ce torse mâle, on aurait su si la créature était féminine ou masculine. La chose était qu'elle n'était aucune des deux. Elle était divine. Seth grogna, alors que le tonnerre, pour une dixième fois, traçait dans le ciel une arabesque jaunie.

    « Faut-il que tu te serves de ces deux épées comme d'un jeu, Seth? Si le tonnerre les a forgé, c'est pour que tu puisses réduire tes ennemis à bas. Pas pour que tu réduises ta propre race à néant. » Le plus jeune fronça les sourcils, mais l'Essence le prit de court. « Vous êtes encore vivants. Même toi, Caïn. » Le mot sonnait faux. Comme une insulte entre les lèvres roses. L'Essence semblât soupirer, s'il lui avait été possible, elle qui ne respirait pas. « J'avais donné dix années à votre race pour disparaître. Voilà plus de trente siècles que vous pullulez sur terre. Ne voyez donc vous pas quelles erreurs vous fûtent? J'aurais cru que vous auriez l'intelligence de laisser cette Terre prospérait sans la souiller de votre seule présence. »
    « Que d'insultes, mon Père... » Seth gronda, mais l'Essence secoua les ailes, dans une bourrasque brûlante, quoi qu'elle ne fit pas ciller les deux Dieux.
    « Qui ose tu appeler Père, toi qui n'es que désolation? » Seth secoua la tête, de droite à gauche, d'une façon animale. « Tu te montres devant moi à tête humaine, mais cette apparence n'est pas la tienne, horrible animale. Reprends donc ta forme originelle, que tous voit ta laideur. »

    Seth siffla, et si un poids atroce ne lui avait pas coupé la parole, il se serait jeté sur l'être luminescent. Au lieu de ça, il fut cloué à genoux sur le sol, encore une fois. Si Dieu n'avait sur lui aucune entreprise, il avait pourtant ce pouvoir de lui rendre cette première forme, aussi laide soit elle. Pour la première fois en plus de trente siècles, Seth se retrouvait à genoux, mais surtout transformer. Ses os craquèrent dans un concerto qui fit ciller Moëris. Même la blonde ne supportât pas le spectacle des os mis à nu, traversant la chaire pas assez rapides à se transformer. Rapidement sur le sol, et surtout dans uns silence qui fit du bien à tous, l'étrange bête se relevait, s'ébrouant, secouant cette épaisse fourrure. Seth était debout, dans cette première forme. Si Fenrir avait été le plus gros d'entre tous, Seth le dépassait, et de loin. Sa gueule, à mi chemin entre celle du loup et celle d'un lion, était longue, et une immense collerette dessinée une crinière derrière des oreilles longues et droites. Son grand museau, noir, humait l'air, et en ressortait de petites volutes de fumée blanche. Plus bas, des dents, aussi longues qu'un majeur, aussi large que deux doigts. Des canines impressionnantes pour une gueule qui n'avait pas d'égal ici bas. Les yeux noirs du lycan passaient inaperçu dans l'obscurité du pelage. Le lourd poitrail bouclé offrait là un pelage magnifique, quoi qu'épais. Les lourdes griffes traînaient sur le sol, et s'il avait reculait une patte, sans doute que le béton aurait été marqué et dévasté. Les muscles de ses pattes se bandaient sous sa peau – ou cette armure de peau – qui aurait été impénétrable par n'importe quelle balle ? L'argent n'avait ici aucune utilité, ou si peu. Il aurait fallu lui faire boire tout un réservoir d'argent liquide pour le tuer, chose qui n'était pas réellement possible, car encore aurait il fallu échapper aux pattes immenses, suais larges que fortes, de l'animal. Sa queue, fournie, battait derrière lui, si longue qu'elle traînait sur le sol. Il avait un corps épais, caché par un pelage trop long, bien que l'on aurait pu sentir – si quiconque avait mis sa main sur lui – les muscles se contractaient à chaque seconde. Hardi. Aucune marque sur son pelage rien. Seth ressemblait à un point noir, abyssal. Horrible. La lumière, à côté, eut un rire strident et moqueur, un rire de commère. Les oreilles de l'animal se baissèrent, alors qu'il semblait grimacé.

    « Voilà ce que tu es, Seth. Un chien. Et jusqu'à maintenant, tu n'as fait que me désobéir. Créature indigne. » Son regard quitte l'immense chien pour se poser sur Caïn, plus petit que son petit frère pour l'occasion. « Tu sais que tu ne peux rien contre moi. Si ta force est immense, elle ne dépassera jamais la mienne, car c'est moi qui t'est puni. Tu peux bien faire passer ta malédiction pour un don, tu es damné, Caïn, et il n'est plus l'heure de me faire des excuses. Si tu venais à te donner la mort, alors peut être te pardonnerais-je la mort d'Abel... »

    L'Essence a un sourire moqueur. Elle n'a pas peur. Elle n'a pas à avoir peur. Elle seule, comme les deux dieux, seuls eux savent que si l'un des deux meurent, ils sont finis, et que s'ils sont finis, tous les lycans mourront, et que tous les vampires finiront en poussière. Une drôle de chose que cela. Gagner la guerre en éliminant seulement deux des pions. Deux rois.


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Güiza l'ombre éternel


Güiza l'ombre éternel


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyJeu 4 Fév - 2:26

Güiza sentit le poing du vampyr s'enfonçait dans son museau. Aucun son ne sortit. Il reprit sa forme humaine, un filet de sang coulant le long de sa lèvre. Il eut un léger sourire, avant d'arquer ces jambes, une fois avoir mis à l'écart la lycane. Il s'apprêtait à charger, lorsqu'une main se posa sur son épaule. Il tourna le regard, et il vit Amos qui faisait un hochement de tête négatif. Güiza se redressa, lançant un regard amusé vers le vampyr, avant de lêcher son sang d'un mouvement de langue. Il lui envoya un baiser dans le vent, avant de tourner la tête vers Miguel qui prenait la parole, questionnant ainsi son père. Seth répondit dans la foulée.

Les paroles de son père résonnent dans sa tête. Son regard se perd dans l'horizon. Il comprenait la position de Seth... Mais en tant que bon chrétien, il était persuadé que Dieu avait donné à Seth une seule et unique épreuve dans le but de voir si son fils qui lui restait lui était fidèle. A l'évidence, Dieu s'était trompé. Abel n'avait rien demandé le pauvre... Et Caïn semblait avoir tué son cadet par simple jalousie... Miguel tourna doucement la tête vers le dieu Vampyr sans pour autant faire un pas, restant devant son père. Il ferma les yeux, se rappelant des paroles du père de tous les vampyrs. Il soupira. Tout se chamboulait dans sa tête... Il avait une impression bizarre... Comme si le fait de voir les fils de Dieu venait de lui mettre, de lui insinuer le doute dans sa foi envers le plus saint des saints.

Il sursaute, son dieu bouge. Machinalement, Miguel recule, se rapprochant des siens, s'éloignant pour mieux observer la scène. Il marmonne, il est inquiet... Tourmenté. Il croise le regard de son fils, puis de Güiza... Quelque chose ne tourne pas rond... Peu à peu, il entrevoit la réponse... Il sait ce que c'est... Cette chose qui ne tourne pas rond... Les fondements de sa croyance... L'apparence n'est pas forcément l'intérieur... Enrique pose sa main sur l'épaule de son père qui redresse le visage, observant le rituel avec la boule au ventre. Les lycans de sa meute, en cet instant précis, semblent entendre ses pensées... Sans parler, sans même les voir - du moins la partie restée au quartier -, ils savent tous ce qui se passent.

Puis, une lumière apparaît. Automatiquement, tous les regards se portent vers cette dernière. Et c'est à ce moment qu'il comprend... Dieu n'est pas Dieu... Dieu n'est pas celui en qui il croyait... Lui, il n'était qu'éphémère... Une mauvaise image du vrai Dieu. Il tourne la tête, regarde les siens d'un air affolé. Ils comprennent tous, cela se voit. Miguel reporte son regard vers la lumière venant du ciel, tandis qu'on entend Enrique jurait : Madre mia...

Enfin... Il apparaît. Parlant à ses fils comme si les autres n'étaient pas là... Comme si ils n'étaient que spectateur dans les gradins d'une de ces pièces grecs, et ou théologique. Au moment-même où il avait parlé, Miguel, ainsi que le reste de sa meute, se mirent à genoux. Ils tirèrent tous leur capuche sur leur visage, remontant également le bandana noir à têtes de mort sur leurs lèvres. Se couvrant le visage, ne voulant point montrer leurs traits impurs face à cette divinité en qui ils croyaient depuis leur premier souffle... Une croyance étrange étant donné qu'ils croyaient en cet essence en pensant à ce Dieu que l'on voit dans la religion Chrétienne... En sommes qu'à une image de Dieu... De l'essence même.

Ils étaient... Peut-être, les premiers à croire en lui. A tenter de réaliser ce qu'il avait ordonné à Seth vis-à-vis des vampyrs, tentant malgré cela, de trouver leur rédemption, d'obtenir leur forme humaine, de redevenir les serviteurs de sa divinité la plus divine d'entre les trois... Pourtant, même si l'on aurait pu penser que l'Essence semblait se jouer d'eux - même de ses fils -, ils ne pouvaient la vénérer... Dieu leur avait donné vie... Et depuis qu'ils étaient en âge de raisons, ou depuis qu'ils soient marqué par la trace de Seth, ils se battaient pour cette même mission que Seth aurait du honoré...

- Papa... Je t'en prie... Il avait murmuré pour Miguel. Seul lui, Amos, Salvator et Güiza avaient entendu. Mais aucun des quatre ne savait - pour le moment - pourquoi... La réponse n'allait pas tardé. Enrique le sentait. Ses yeux s'étaient embués de larmes. Mais ça, personne ne pouvait le voir.
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Catharsis


Catharsis


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyJeu 4 Fév - 14:08


    Etait-ce là ce que Catharsis avait attendu depuis une éternité? Il sentait comme un poids retiré à sa poitrine. Comme s'il eut porté toutes ces années sa croix d'acier lourde sur le torse en place de son joli chapelet d'argent. Alors il tomba sur ses genoux, comme libéré. Mais c'est une poigne de fer qui le tire sans douceur de son instant d'épiphanie. Les yeux d'Ezechkiel le foudroyèrent comme s'il avait blasphémé...

    Ezechkiel - « Ce n'est pas ton Dieu qui va te sauver si Caïn croise ton sérimoire! Reste encore en vie. C'est tout ce que je te demande. »

    Catharsis se dégagea violemment de la main de son frère. Ne pouvait-il pas comprendre cela? Le blond avait le regard vif et il n'entendait pas qu'on lui vole cet instant qu'il n'avait attendu que trop longtemps. Il ne prêtait pas oreille à la parole divine et pourtant il aurait du, mais Ezechkiel l'en détournait, à quel dessin?

    Catharsis - Il appartient à Dieu de rappeler ses enfants, je n'ai pas de pouvoir sur ça. A Dieu et non à Caïn, Dieu lui soustraira toutes ses victimes parce qu'il est aimant.', les mots étaient durs.

    Ils attirèrent sur les deux princes le regard du Dieu maudit, celui qui lisait dans les coeurs. Caïn porta attention aux griefs d'Ezechkiel et à la fureur si soudaine du joli prêtre. Mais cela Catharsis ne le vit pas, trop occupé qu'il était à défendre sa foi devant Ezechkiel. Il ne voulait pas ce couper de lui mais simplement lui faire quitter cette peine qui couvait au fond de ses yeux, née d'une jalousie étouffée mais toujours autant illégitime. A quoi bon être jaloux de l'amour que Catharsis portait à Dieu?
    Une autrefois, le pauvre Catharsis aurait sans doute déjà était brûlé vif pour avoir défendu sa foi à la face de Caïn mais, puisque l'Essence présidait, et sans doute aussi parce que pour quelques raisons que lui seul comprenait, Caïn avait de l'amour pour le prince valaque Ezechkiel, il décida qu'il épargnerait le prêtre. S'il mourrait ce soir ce ne serait de nulle autre que la main de son Dieu si chéri. Sans crier gare, une main de marbre saisit Catharsis comme on saisit un enfant pour le présenter à la face du Divin. Les mots manquèrent au prête tant dans la surprise que dans l'adoration. Il sentait sur son visage la chaleur divine de l'essence et s'il en avait encore été capable, sans doute aurait-il pleurer comme pleure les coeurs sincères. Mais il ne dit mot, bien trop révérencieux pour oser autre chose que de contempler cette face éblouissante avec tout l'amour qu'on peut porter à ce que l'on a prié, cherché, et aimé toute une vie:

    Caïn - Regarde toi qui te fait appeler Dieu. Prends donc ton fils, il a le coeur pur. Regarde cet enfant et dis moi qu'il n'est pas le plus pieux de tous, plus pieux même que celui qui dit porter ta parole depuis son trône romain! Montre moi le visage d'un autre qui t'aie prié plus de cinq cents ans sans manquer une seule fois d'observer la liturgie des heures.', Caïn avait un sourire méchant que Catharsis, tenu à bout de bras qu'il était ne pouvait pas voir.

    Dans la lumière divine, le corps blanc de Catharsis ne ternissait pas. Il renvoyait la lumière et s'en laissait imprégner. Ses cheveux blonds lui faisait une couronne de feu et ses yeux bleu reflétaient comme un morceau de ciel dans leurs iris ferventes. Le regard de l'Essence passa sur cet ange comme lui tendait à bout de bras comme pour dire, reprends cet enfant, il n'y en a pas de plus pur. Et Catharsis n'avait pas peur.
    Sous peu pourtant, un filet de pourpre entacha sa belle figure. Il saignait du nez. Puis ce fut ses yeux qui se mirent à verser en abondance des larmes de sang, ses oreilles et sa bouche aussi. Il toussa pour ne pas s'étouffer mais la gerbe de sang vermeil projeté par mégarde à la face du divin s'évapora sans l'avoir touché, comme désintégré. L'essence sondait le plus profond de son âme et de sa chair et sur cette inspection divine, tout son corps bouillait littéralement de l'intérieur. Il souffrait terriblement mais ne disait toujours mot, trop habitué à devoir s'imposer discipline et cilice, parfois presque quotidiennement. Plus loin dans la foule, un bras d'acier, celui de Dante, retenait Ezechkiel d'intervenir.
    Enfin, le visage souillé, travesti par ses hémorragies, Catharsis releva le visage vers le divin. Il avait enduré ses épreuves, il en avait triomphé humblement et si le sang avait tracé sa belle tête d'ange, son amour lui n'était pas entaché:

    Caïn - Alors que dis-tu Très Haut?
    - Caïn n'en as tu pas assez de chercher à te hisser au dessus de ta condition? Tu es né poussière et tu retourneras cendres et poussières comme tous ceux qui vivent. Cet enfant a le coeur pur et bon mais il est affligé d'être né fils du Malin, au delà de toute rédemption car il a été engendré dans le sang du meurtre que tu commis à l'aube des temps et ainsi il baigne ses mains comme toi dans le sang de ses frères. Les fils d'Adam seuls peuvent espérer par le remords, la contrition, et le repentir retrouver le chemin de la grâce divine qui leur est accordée par leur naissance. Mais toi Caïn, et toi Seth, avez choisi de vous en couper à jamais, dans votre égoïsme vous avez préféré faire de vos enfants des âmes damnées, des âmes en état de mort, et il n'y a pas d'absolution que je puisse leur offrir sinon dans la mort.

    Ainsi parla l'Essence, et Catharsis dont le visage s'était mu semblait d'avantage à un ange déchu, injustement rejeté du chemin du Juste, le visage maculé de son propre sang, barré par la souffrance d'avoir été banni malgré tout. Alors le Dieu Caïn rit de la méchanceté du Divin et Catharsis qui ne pouvait en entendre plus s'évapora en une fumet d'une blancheur virginale. Il avait entendu Sa Voix dans sa tête, et désormais il savait... on ne reverrait plus Catharsis avant longtemps encore.

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Dieu Caïn


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyJeu 4 Fév - 16:27


    Les meutes avaient chacune leur façon de réagir. Caïn laissa faire tantôt les enfants de Miguel qui s'agenouillaient devant ce qu'ils appelaient Dieu, ou laissant les visages se teinter de peur. Il protégerait ses enfants du courroux de l'essence, les siens et ceux de son frère car malgré tout ce que l'on pouvait lui reprochait, Caïn le meurtrier avait un coeur aimant lui aussi.

    « Vous êtes encore vivants. Même toi, Caïn. »
    Caïn - Parce que vous n'avez pas trouvé le moyen de vous débarrasser de moi Père.', grinça le premier vampyr,'
    « J'avais donné dix années à votre race pour disparaître. Voilà plus de trente siècles que vous pullulez sur terre. Ne voyez donc vous pas quelles erreurs vous fûtes? J'aurais cru que vous auriez l'intelligence de laisser cette Terre prospérait sans la souiller de votre seule présence. »
    Seth - « Que d'insultes, mon Père... »
    « Qui ose tu appeler Père, toi qui n'es que désolation? Tu te montres devant moi à tête humaine, mais cette apparence n'est pas la tienne, horrible animale. Reprends donc ta forme originelle, que tous voit ta laideur. »

    Caïn impuissant regarda son frère retrouver cette forme terrible que Dieu avait voulu pour lui. La Bête, une créature des enfers avaient dit certains quant à la vérité, c'était la main de Dieu qui avait façonné cette gueule pour la faire artisane de la destruction de Caïn le Meurtrier.

    Caïn - Il vous est facile Père de parler d'erreurs, facile de balayer d'un revers de main tout ceux qui vous gênent, mais ces erreurs Père, ce sont les vôtres. Vous êtes là le seul fautif.

    Il avait entendu encore et encore les critiques de l'essence à l'égard de l'homme, fils d'Adam, fils de Seth, fils de Caïn, tous des erreurs mises dans le même panier. Caïn ne laisserait pas qu'on l'efface ainsi comme une vulgaire erreur. Si erreur il y avait, elle n'était pas humaine, elle était divine. Auprès de celui qui est né pour sa destruction, Caïn ne tremble pas. Il est fort et téméraire et de surcroît lui, aime son frère. Il ne voit pas derrière cette gueule mi lionne mi louve la bête du Gévaudan, il y voit toujours son cadet injustement damné. Et comme Caïn sent en son coeur sa haine de ce père indigne et négligent, il pousse le vice à tendre l'avant bras jusque dans la gueule du loup, rappelant la mésaventure de Fenrir et Snorri.

    « Voilà ce que tu es, Seth. Un chien. Et jusqu'à maintenant, tu n'as fait que me désobéir. Créature indigne. »
    Caïn - Aurait-on tord de désobéir à un fou? Faut-il obéir aveuglément à n'importe quoi?
    « Tu sais que tu ne peux rien contre moi. Si ta force est immense, elle ne dépassera jamais la mienne, car c'est moi qui t'ait puni. Tu peux bien faire passer ta malédiction pour un don, tu es damné, Caïn, et il n'est plus l'heure de me faire des excuses. Si tu venais à te donner la mort, alors peut être te pardonnerais-je la mort d'Abel... »

    Un mouvement se fit sentir dans la foule. Caïn ne répondit pas dans la foulée comme il avait fait jusqu'alors.

    Caïn - Pour quel genre d'ignare me prenez vous encore...', il soupira lui même las,' Le Juste, avez vous dit, pèche Sept fois par Jour, et il vous fait confiance pour le pardonner. Mais votre pardon est arbitraire. Vous avez rejeté l'enfant que j'avais brandi à votre face pour sa mauvaise naissance. Vous n'avez de mots que "horrible" et "laid" pour parler de Seth mon frère, votre martyr. Et à moi maintenant vous me demandez de m'ôter la vie.', il rit à gorge déployée,' Vous êtes de tous l'être le plus vil que je connaisse, votre arrogance surpasse en tout ce que j'ai pu voir avant et votre vanité n'a d'égale que la grandeur de votre Création dont je ne suis même plus tout à fait certain qu'elle soit bien de vous. Vous pensez me charmer de fausses promesses de rédemption quand votre langue est plus habile au mensonge que la mienne et celle de tout ceux qui sont assemblé là. Où alors est-ce que vous vous contredisez? Car enfin, depuis quand trouve-t-on la rédemption dans le péché le plus mortel? Le suicide. Encore une fois père vous Exhortez à faire ce que vous m'avez si longtemps reproché. Mais soit. Trente siècles sont bien assez, je pourrais bien mourir aujourd'hui, non pour votre plaisir bien que je sache que la Mort est un de vos divertissements favoris.

    Il marqua une longue pause, regardant tout ceux qui étaient assemblés autour d'eux, son bras retiré de la gueule de Seth sans qu'il ne se soit rien produit de particulier. Puis c'est vers son frère qu'il se retourna. Sa colère manifeste sculptait à son visage des traits d'une dureté et d'une beauté sans pareille.

    Caïn - Si je dois mourir ce soir, que ce soit de vôtre fait, enfants de Seth et de Caïn. Je ne vous contraindrai pas à croire en ce que je dis, libre à vous de juger. Pensez vous que ma mort puisse attirer de quelque façon la clémence de ce père qui vous reniera de toute manière, comme il renia Catharsis?

    Il faisait là un parie très risqué. Sans doute ici, y avait-il des hommes et des femmes pour souhaiter sa mort, forts de la conviction que peut-être dans son meurtre trouveraient-ils la rédemption. Caïn se tenait devant eux tous également les bras en croix. Mais il savait aussi que parmi ceux là, certains se dresseraient entre lui et ses assassins. Ainsi quoiqu'il advienne, Caïn aurait projeté à la face de Dieu son éternel triomphe sur lui. La permanence de son erreur. A ses pieds, Hénoch cilla. Il n'aimait pas vraiment le jeu de son père...





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Ezechkiel


Ezechkiel


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyJeu 4 Fév - 18:14


    « Il appartient à Dieu de rappeler ses enfants, je n'ai pas de pouvoir sur ça. A Dieu et non à Caïn, Dieu lui soustraira toutes ses victimes parce qu'il est aimant. »

    En temps normal, Ezechkiel l'aurait pressé contre lui, sifflant à son oreille qu'il était, lui, plus aimant que n'importe quel dieu, et que nul ne l'avait jamais idolâtré, mais les mots se perdirent dans une grimace de mépris. Pour la première fois de sa vie, Ezechkiel renvoyait une image aussi violente que laide à l'objet de son amour. C'était peut être car la colère faisait bouillir son sang et l'inquiétait? Ezechkiel ne voulait pas le perdre, et s'il devait aller comme Orphée en Enfer pour l'y chercher, il se serait damné plus qu'il ne l'était pour. Quitte à donner sa propre âme en l'échange de celle de Catharsis, car il aurait fait n'importe quoi pour lui. N'importe quoi était un faible mot. Chez le Prince Valaque, tout était démesure. C'était plus. Et Catharsis continuait à se résigner à la mort si c'était pour Dieu. Dieu! ...quelque chose failli exploser, mais la colère s'étouffa dans l'oeuf alors que le regard bleu regardait la main qui attrapa son aimé. Quelque chose se coinça dans sa gorge, le temps qu'il comprenne, et il se jeta sur ce bras voleur, bien vite rattrapé pourtant par la poigne de fer de son père. Il n'allait pas le tuer. Les yeux d'Ezechkiel étaient fixes, écarquillés. À un tel point que même Lys s'en étonna, elle qui ne l'avait jamais vu ainsi. Soit enjôleur, soit colérique. Mais jamais inquiet. C'était comme... étrange.

    « Regarde toi qui te fait appeler Dieu. Prends donc ton fils, il a le coeur pur. Regarde cet enfant et dis moi qu'il n'est pas le plus pieux de tous, plus pieux même que celui qui dit porter ta parole depuis son trône romain! Montre moi le visage d'un autre qui t'aie prié plus de cinq cents ans sans manquer une seule fois d'observer la liturgie des heures. »

    Ezechkiel restât un instant calme. Dans son coeur, quelque chose se rompit. Peut être une fissure. Une rupture d'anévrisme au cerveau? Quelque chose qui libéra un flot de sang noir dans son crâne, faisant noircir ses deux pupilles. Quelque chose qui lui arracha comme un grognement sourd, dans une grimace où l'on apercevait les dents démesurés du prince. La chose lumineuse – Dieu – n'avait rien de rassurant. Dans son regard sans vie, aussi blanc que nacre. Dans ses mouvements, suaves. Non, il y avait dans tout cela un jeu, une colère noire, cachée, refoulée, derrière quelques formules de politesse. Ça l'agaçait. Plus que ça, ça le mettait hors de lui. Son corps tout entier se tendit en voyant les premières larmes de sang, et plus tard le sang, coulant, comme... Un cri traversa ses lèvres, de rage, pas de peur, pas de tristesse, de colère. Il jurait. Son esprit tout entier maudissait Dieu. Son coeur tout entier voulait sa mort. Nietzche avait raison. Dieu était mort. L'Homme avait tué Dieu. Car Dieu était maléfique. Son courroux...? Le prince ne s'en occupe réellement. Lui pouvait endurer plus de douleur qu'il était possible ici bas, et pourtant, cette seule image de Catharsis réussit à le faire frapper le bras qui le retenait, ce bras qu'il aimait pourtant, le bras d'un père, mais il se débattait, sans trop savoir pourquoi, ni comment. Lui si calme et si réfléchi en matière de bataille, il était déjà perdu, enfonçant ses ongles dans le bras qui le retenait, retenant un cri dans un grognement bestial. Un lycanthrope n'aurait pas fait un si étrange bruit. Sans doute fallait il noter qu'il enfonçait ses propres canines dans sa lèvre inférieure, à sang, afin de retenir ces cris de haine qui se retrouvèrent finalement transformé en quelques relans gutturaux. Il se calma, un instant. Les cheveux dans les yeux, les deux pupilles perçaient l'épaisseur noir de ses cheveux valaques, noirs et ondulés, gras et lourd de boucle. Il attendait, comme un fauve en pleine chasse. Il attendait, à l'affût. Lys, juste à côté, le regardait avec une sorte d'horreur sur le visage. Sans doute qu'elle ne comprenait pas. Pouvait elle comprendre? ..sans doute pas. Pas encore.

    « Alors que dis-tu Très Haut? »
    « Caïn n'en as tu pas assez de chercher à te hisser au dessus de ta condition? Tu es né poussière et tu retourneras cendres et poussières comme tous ceux qui vivent. Cet enfant a le coeur pur et bon mais il est affligé d'être né fils du Malin, au delà de toute rédemption car il a été engendré dans le sang du meurtre que tu commis à l'aube des temps et ainsi il baigne ses mains comme toi dans le sang de ses frères. Les fils d'Adam seuls peuvent espérer par le remords, la contrition, et le repentir retrouver le chemin de la grâce divine qui leur est accordée par leur naissance. Mais toi Caïn, et toi Seth, avez choisi de vous en couper à jamais, dans votre égoïsme vous avez préféré faire de vos enfants des âmes damnées, des âmes en état de mort, et il n'y a pas d'absolution que je puisse leur offrir sinon dans la mort. »

    Le visage de Catharsis fit cesser les cris et les râles d'Ezechkiel. Le calme était retombé sur le prince, comme une barre lourde. Il avait encore ces yeux qui ne réalisent pas, ces yeux éberlués. Écarquillés. Et la volute de fumée... Avait-il bien compris? Il fronça violemment les sourcils, et cette fois-ci, plus intelligent, se transforma en brume pour se soustraire à Dante, ré apparaissant juste à côté, dégainant son épée. Il n'avait pas peur de la mort. Il préférait mille fois l'enfer au paradis. Plutôt souffrir une éternité que de vivre à genoux devant un tel monstre.

    « Le baptême pour les fils d'Abel et la mort pour les fils de Caïn? Foutaises! » Ezechkiel hurlait, il avait cette épée dans la main. Elle ne l'aurait pas aider. Elle était pourtant sa seule force. « J'ai peu été à l'Eglise, trop occupé à défendre les terres chrétiennes contre les musulmans. Je m'en pardonne moi même. Mais vous. » Le regard du prince valaque n'avait rien de charmant. Dieu venait de poser son regard sur lui, un regard sans sentiment. Vide. Attentif cependant. « Adam et Eve, aussi pécheurs que je le suis, ont donné la naissance à Abel. En quoi serait-il plus pur que lui? De toute sa vie, Catharsis n'a jamais péché, et vous, vous le condamnez à l'enfer? N'avez vous donc aucune pitié? Dois-je en convenir qu'il faut mieux être humain, prêtre, et violer les enfants à Carême, plutôt que d'être de ma race et sain d'esprit? » Dieu le fixa, et un fin sourire se dessina sur son visage.
    « Il n'y aura aucune rédemption possible, et ce, pour aucun de vous. Surtout pas pour toi, sodomite. »

    Ezechkiel leva son épée comme on lève un javelot, mais au moment où il allait le jeter, quelque chose le happa vers le sol, il retomba sur les fesses, pestant.



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Dieu Seth


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyJeu 4 Fév - 18:35





    L'énorme animal fixait tout autour de lui. Les loups qui se rapprochaient, il n'aimait pas ça. Il grognait, montrant des crocs à taille de majeur, aussi long, plus large. Le poil noir se hérissa quand Dieu demanda à Caïn sa propre mort. Bien sûr, il savait que son frère n'allait pas faire une telle chose – d'une car c'était contre leur éthique, et de deux car ce n'était qu'un piège assez rudimentaire et il aurait été peu honorable et convenable de tomber dedans – mais surtout car Dieu l'horripilait, dans cette façon qu'il avait de les prendre tous deux pour des moins que rien, eux qui n'étaient que des membres de la fameuse société qu'était l'humanité.
    Moëris, derrière, regardait les trois dieux. Elle avait les yeux bleus, car elle n'avait plus de colère en elle, juste une douleur lattant. Dieu était il donc ça? Juste ça? Elle qui était née pour tuer les traîtres, pour la Justice, elle se retrouvait maintenant devant un Dieu qui ne jurait que par les Hommes. Qu'était elle, elle, alors? Une femme, oui, mais une lycane avant tout. C'est elle. C'était elle qui avait fait perduré la race. C'était elle qui avait permis à leur race de grandir, de naître. Elle avait mordu si peu, et ils étaient tant... Des légendes aujourd'hui. Des personnes du bien. Et Dieu les haïssait. Elle sentit son coeur se serrait. Qu'avait elle fait pour être haït à ce point? Elle et sa race?

    « Pour quel genre d'ignare me prenez vous encore...Le Juste, avez vous dit, pèche Sept fois par Jour, et il vous fait confiance pour le pardonner. Mais votre pardon est arbitraire. Vous avez rejeté l'enfant que j'avais brandi à votre face pour sa mauvaise naissance. Vous n'avez de mots que "horrible" et "laid" pour parler de Seth mon frère, votre martyr. Et à moi maintenant vous me demandez de m'ôter la vie. Vous êtes de tous l'être le plus vil que je connaisse, votre arrogance surpasse en tout ce que j'ai pu voir avant et votre vanité n'a d'égale que la grandeur de votre Création dont je ne suis même plus tout à fait certain qu'elle soit bien de vous. Vous pensez me charmer de fausses promesses de rédemption quand votre langue est plus habile au mensonge que la mienne et celle de tout ceux qui sont assemblé là. Où alors est-ce que vous vous contredisez? Car enfin, depuis quand trouve-t-on la rédemption dans le péché le plus mortel? Le suicide. Encore une fois père vous Exhortez à faire ce que vous m'avez si longtemps reproché. Mais soit. Trente siècles sont bien assez, je pourrais bien mourir aujourd'hui, non pour votre plaisir bien que je sache que la Mort est un de vos divertissements favoris. » Dieu avait le regard qui brille d'une lueur étrange. Il savait que Caïn ne le ferait pas, et à cela, il ne pouvait rien. « Si je dois mourir ce soir, que ce soit de vôtre fait, enfants de Seth et de Caïn. Je ne vous contraindrai pas à croire en ce que je dis, libre à vous de juger. Pensez vous que ma mort puisse attirer de quelque façon la clémence de ce père qui vous reniera de toute manière, comme il renia Catharsis? »

    Seth secoua sa lourde tête, où sa couronne de poil noir formait une crinière titanesque. Son regard noir balaya autour d'eux, comme un roi ferait sur sa cours. Il détourna finalement le regard, et comme personne parlait, de cette voix d'outre tombe dont il avait été affublé sous cette forme, qui lui donnait un air de démon, quand il n'était que fils d'homme, lui, le troisième.

    « Si je me rappelle des premières paroles que vous me dîtes... » Dieu étendit ses ailes, et fronça les sourcils. « … je me rappelle qu'au début du monde, il n'y avait rien, et que vous faîtes tout, pour le meilleur. Mais ci-bas, sur la Terre des Hommes, vous n'avez aucun pouvoir. Si ce n'est celui de parler. » Le regard de Seth était sans animosité. Il s'était calmé, dans ce corps qui était le sien, dans ce corps grand. « J'ai, ici, le droit de vivre, et je me plais à croire qu'en tant qu'être éternel, je ne mourrais jamais. En cela, jamais je ne verrais votre face. En somme... à quoi bon s'acharner quand la boucle est déjà bouclée? Vous ne pouvez rien. Mais vous l'aimiez, votre Abel... n'est-ce pas? » Le regard du loup brille. Dieu cille.
    « Je l'aimais comme je vous ai aim-... »
    « Il était ce prodigue qu'Adam aurait du être, que Lilith a échoué d'accoucher. Il était votre prodigue. » Les babines de l'animal s'étirent, dévoilant la rangée de dent. « Le libre arbitre. C'est votre création dont vous n'êtes plus chefs. Les hommes ont ravagé le monde. Ce n'est pas nous qui avons monté ses bâtisses grises et avons construit ses machines de fer. C'est la race d'Abel qui a tué les forêts qui pleurent. C'est la race d'Abel qui a asséché les prairies, qui en ont fait des déserts arides. C'est la race d'Abel qui se détruit plus que nous l'avons jamais fait. »
    « Il suffit, Seth! » Le Dieu Loup se redresse finalement, sur ses deux pattes, les oreilles bien droites. Il montre les crocs. Il surplombe Caïn. Son corps est immense, il doit bien faire deux fois son frère aîné. Et ses griffes noires se serrent.
    « Il faudrait veiller à ne pas m'énerver. Nous avons vieilli de trente siècles. » L'animal penche la tête. « Nous avons assez de force, à présent. »

    Dieu siffle dans les airs. Il ne peut rien ici bas. Il n'aurait d'effet que dans l'autre monde, l'en-dessous, ce monde fait de flammes et d'eaux froides, de barques de bois qui grincent et de cris de douleur. Ce monde ne peut être que celui de Dieu. Dieu regarde autour de lui. Les doutes s'installent. Ça se voit. Il se perds. Aussi il s'énerve, fronce les sourcils.

    « Je pourrais redresser les tords à ma seule façon. » L'oeil brille, Seth a un rire. « Je pourrais donner une nouvelle force à la race d'Abel. »

    Seth se tait finalement, alors que ses babines recouvrent ses crocs, laissant apparaître ses canines sur sa babine inférieur. Son museau se gonfle. Une nouvelle force? Soudainement les poils du Dieu s'hérissent.



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Güiza l'ombre éternel


Güiza l'ombre éternel


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptySam 6 Fév - 1:21

Miguel, ainsi que le reste de la meute regardaient le vampyr... Celui que l'on nommait Catharsis. Ce dernier semblait pur... Presque gentil. Pas du tout ressemblant au reste des gens qui, ordinairement, faisaient du vampyr, un stéréotype de la créature totalement macabre, conne et amoureuse du sang humain. Non, lui, cela se voyait sur son visage. Et même l'entité l'avait dit. Il avait le coeur pur, mais point l'environnement... Il était damné. Et le pire dans tout ça... C'est que, tout comme les enfants de Seth... Catharsis n'avait pas demandé à être mordu, ni transformé. Miguel était choqué. Il se sentait mal à l'aise... Non. Cela ne pouvait être possible...

Miguel se redressa doucement. Son regard perdu au sol, il finit par porter les mains au niveau de sa tête et il se découvrit. Retirant bandana et capuche, il redressa le visage et il s'approcha des trois dieux. Il se mit à genou, prouvant qu'il respectait chacun des êtres qui étaient présent. Oui... Même Caïn.

- Pardonnez mon intrusion... Mais... Si vous êtes celui que l'on vénère tous... Que l'on prie tous... Que l'on aime tous... Pourquoi être ainsi avec vos enfants ? Seth et Caïn sont nos pères... Vous êtes leur père. Pourquoi ne pas reconnaître simplement leur erreur et ainsi, éviter de mettre tout le monde dans le même sac... ? Les enfants n'ont pas à payer les pots cassés des parents...

Il se releva, observant l'entité blanche.

- Seigneur... Notre père à tous... Loin de moi l'idée de vous remettre en question ou de vous critiquez... Ce que je dis, je... Mon cœur n'a pas de secret pour vous. Depuis ma première nuit, je suis l'un de vos fidèles. Je suis vos préceptes... Certes je les actualise avec le temps qui passe, mais... Ce... Ce vampyr n'était autre qu'un... Qu'un homme avant... Et... Mais c'est toujours un homme malgré tout ! Nous nous déchirons pour quoi ? Pour rien... Cet affaire, en sommes, ne nous regarde pas... Elle ne regarde que vous, Seth, et Caïn...

Il se remit à genoux.

- L'église nous enseigne la tolérance... Vous connaissez le passé de chacun d'entre nous... Alors... ? La rédemption que vos hommes d'églises nous donnent ne sont elles que... Ephémères ? Juste pour nous endormir... ? Pour au final, se retrouver chez...
- Chez moi... Oui... En effet ? Ne voyez-vous donc pas qu'il se sert de vous...

De la ruelle, l'on vit se dessiner une ombre importante. L'on ne pouvait réellement lui donner une forme jusqu'à ce que la nuit l'éclaire. C'était un homme visiblement... Mais... Peut-être... D'une bonne dizaine de mètres. Il était si bien encapuchonné dans cette longue robe noir que l'on ne voyait que le bas de son visage. Un visage qui semblait étrange. Fin, et surtout, un long bouc taillé en pointe était visible. Ce dernier eut un sourire amusé... Vicieux, malsain.

- Cher, cher, cher ami... Cela faisait... Si longtemps... N'est ce pas ?

Il lance un regard vers Seth et Caïn.

- Ahahaha... Merci, mes enfants... Merci pour tout.

Miguel recule de quelques pas... Sa meute se rapprochant instinctivement de lui.
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Orderic


Orderic


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptySam 6 Fév - 17:47





    L'Immense regardait la scène avec un mépris sans nom. Si il n'avait pas été dieu, et qu'il aurait eut cette même puissance, qu'il était plus immatériel, il se serait sans doute rendu sur terre, armé, et les aurait tous tué, de sa seule puissance. Si nul ici ne l'attaquait, et s'il n'attaquait personne, c'était car tous savaient pertinemment que l'être blanc était immatériel, et que rien ne pourrait le toucher. Il était l'Essence. Une partie. Ils étaient trois. Trois et c'était déjà bien assez. Il manquait ici les deux autres, ce qui arrangeait l'être ailé. Il n'en aurait pas fallu que l'un des trois viennent s'opposer à sa volonté. Ça aurait envenimé la situation. Et Dieu détestait qu'on empire les situations. Son regard de nacre se posa sur la petite (à comparaison avec la hauteur de ses ailes) silhouette. Il y avait bien les cris de ce jeune homme, ce sodomite. L'homme grimaça.

    « Pardonnez mon intrusion... Mais... Si vous êtes celui que l'on vénère tous... Que l'on prie tous... Que l'on aime tous... Pourquoi être ainsi avec vos enfants ? Seth et Caïn sont nos pères... Vous êtes leur père. Pourquoi ne pas reconnaître simplement leur erreur et ainsi, éviter de mettre tout le monde dans le même sac... ? Les enfants n'ont pas à payer les pots cassés des parents... »
    « Le prix du sang et de l'héritage. » Le Très Haut posa finalement les pieds sur le sol, et l'immense chose blanche qui lui servait d'aile, disparu dans une poudre floconneuse – on aurait dit de la neige. « Jusqu'à maintenant, c'est la race que je punis. Un homme né dans le sang du péché ne pourra être nettoyer de tous péchés que par le baptême, mais vous.. oui, vous, vous avez trouvé en mes fils d'autres divinités quand il ne fallait qu'adorer que ma figure. Vous avez donnés à vos vies de bons principes, oui, de bonnes conduites. Vous êtes droit et fiers, mais c'est votre sang, messieurs, votre sang qui est pourri. » Le regard de l'ange se fit plus foncé. « La race d'Abel n'est pas pure. Mais contrairement à vous, elle est ma création. Vous, vous êtes les créations, les instruments, les descendants de mes fils reniés. Le raisonnement logique est : je vous renie, vous aussi. » Dans l'attroupement Moëris grogne sourdement, alors que Seth semble se crispé.
    « Seigneur... Notre père à tous... Loin de moi l'idée de vous remettre en question ou de vous critiquez... Ce que je dis, je... Mon cœur n'a pas de secret pour vous. Depuis ma première nuit, je suis l'un de vos fidèles. Je suis vos préceptes... Certes je les actualise avec le temps qui passe, mais... Ce... Ce vampyr n'était autre qu'un... Qu'un homme avant... Et... Mais c'est toujours un homme malgré tout ! Nous nous déchirons pour quoi ? Pour rien... Cet affaire, en sommes, ne nous regarde pas... Elle ne regarde que vous, Seth, et Caïn... »
    « Elle vous regarde, car vous êtes les rejetons de ces deux infâmes. De chairs et de sangs, vous êtes les mêmes. Tous! » Il avait hurlé, il perdait patience. Il s'agaçait qu'on se rebelle.
    « L'église nous enseigne la tolérance... Vous connaissez le passé de chacun d'entre nous... Alors... ? La rédemption que vos hommes d'églises nous donnent ne sont elles que... Éphémères ? Juste pour nous endormir... ? Pour au final, se retrouver chez... »
    « Chez moi... Oui... En effet ? Ne voyez-vous donc pas qu'il se sert de vous... »
    « Shaytan, toujours à répandre ta bonne parole? » Le sourire de l'ange est ironique. Son regard se repose sur tous, sur Miguel, sur les autres. « Vous êtes des monstres, tous ici, des erreurs de la nature. Nul d'entre vous ne mérite la vie. Pour être de la Race des Maudits, mais certains pour leur crime. » Il les regarde, un à un, et les pointe, d'un doigt qui accuse. « Ezechkiel Aldea, prince de valachie. Sodomite. Dante, tes penchants malsains t'emmèneront directement au sixième des cercles. Azur, ton nouveau nom te correspond. Javier, ou le péché de l'hybris. Moëris, tes mains sont couvertes de sang, et bien que tu sois encore vierge, tu es des pires assassins. Valentino, toi qui a abandonné ta propre race au sein d'un monde qui n'avait rien de sûr. Et tous... oui, tous vous avez péché, et le pardon ne peut être donné à un corps qui est déjà mort, ou qui n'est pas humain. Vous n'avez d'humains que l'apparence. »

    Seulement au même moment, le ciel se perce et devant l'être lumineux se plante une imposante épée d'or et d'argent blanc, lumineuse elle aussi. À sa garde, quelques plumes de cygne et de colombe, magnifiquement longues. Une plume se démarque. Il semblerait que ce soit la plume d'un paon albinos, signe de vanité, mais nul n'y fera attention. Ils sont tous trop stupides, se dit le Père, alors il prends dans sa main la grande épée, la sort du sol, avec cette force qui n'est donné qu'aux êtres comme lui. À comparaison, les deux épées de Seth sont plus courtes, mais semblent plus dangereuses. Sans doute la couleur. La lame blanche, en os, est dentée. L'homme au Bouc le sait. Le Père a un sourire méprisant, quoi qu'ironique. Seth, en l'invoquant, avait fait de cette terre un champ de bataille à l'échelle divine. L'homme au Bouc le savait. Shaytan savait.

    « Cher, cher, cher ami... Cela faisait... Si longtemps... N'est ce pas ? »
    « Plus d'un millénaire, en effet. »
    « Ahahaha... Merci, mes enfants... Merci pour tout. » Seth grimace et claque des dents à l'approche de Shaytan, la queue entre les jambes il se déplace. Sa lourde crinière bat autour de lui. Ses yeux noirs s'allument d'un rouge sang.
    « Tu sais très bien qu'ils n'ont pas besoin de toi. » L'encapuchonné semble rire, d'un rire clair. « Ta venue ici... J'imagine qu'elle clôt leur histoire? » L'ange semble sérieux. Son regard de nacre se pose sur eux tous, les regardent, un à un.
    « La clore? ...ou l'ouvrir, Elohim, ou l'ouvrir. J'en ai assez de ta légèreté. Les déluges, les pestes... c'est... ennuyeux. » L'ange bronche, serrant sa mâchoire. « Quoi? Tu ne veux plus jouer? »
    « Ce n'est pas un jeu. »
    « C'est ce que tu dis... »

    L'encapuchonné agita sa main, avec légèreté. Du bout de la rue, un grand homme arrive. Il a les cheveux noirs, un regard a faire damner les saints, un regard noisette, mais il est vierge de tout péché cet homme. Il n'a jamais tué que pour la parole sainte. À sa ceinture, une vieille épée bâtarde. Autour de son cou, une croix. Il est droit. Son visage est renfermé. Finalement Ezechkiel se relève, croise le regard de ce dernier. Il peste. Cet homme, il le connaît, pour l'avoir rencontré dans le passé. S'il est encore vivant, c'est car il sait manier son épée. L'homme regarde l'assemblée. Elohim le Père, Shaytan de l'En-Dessous, les vampires, les lycanthropes. Sur lui, Elohim pose un regard qui aurait fait flamber son âme. Mais il ne le peut pas. L'homme se tourne vers la jeune femme qui accompagné jusqu'alors Changelin' et a un sourire pour elle, avant de poser son regard sur Menoch et Dante. Les divinités le regardent. Elohim et Shaytan surtout.

    « ...qu'est-ce que....? » L'homme fixe l'ange qui n'ose parler. « Tu es... »
    « Un chevalier du Temple de Solomon. Un Templier, ayant fait vos Croisades. » Le regard de l'homme brille. « Le dernier. Je suis Orderic de Chastel Blanc. » Shaytan, a côté rit de bon coeur.
    « Et lui, Elohim? Dois-je le damner aussi, comme tu l'as dit? Ou prefère tu garder les guerriers de Dieu au paradis? ...ôh! J'ai omis de dire que tu les avais tous renié en Enfer. » Shaytan rit. « Les Guerriers de Dieu en Enfer... quelle blague. »
    « Il suffit Shaytan. Tu n'as pas tous les droits ici. »

    Orderic fixe les deux divinités qui se font face. Il regarde l'ange, puis le démon. Mais aucun des deux ne lui conviennent. Aussi il le pose sur l'étrange créature qui ressemble vaguement à un loup, et à l'homme avec lui. C'est donc eux, Seth et Caïn? Il a un regard neutre. Orderic croit à Dieu, mais à Dieu sous sa forme la plus basique. Il croit au bien. Il croit en la lumière. Il croyait plus, avant, mais encore aujourd'hui il lui arrive de prier cette chose qui n'est pas l'ange. Son regard est froid. Orderic ne cille jamais. Ou pas souvent. Il a le caractère austère des vieux hommes. Son visage est marqué par la guerre humaine. Shaytan et Elohim sont là, face à face. Mais aucun ne bouge. Car l'un comme l'autre savent qu'ils ne peuvent rien ici bas. Finalement l'ange étends une fois de plus ses ailes, mais Shaytan sait qu'il ne restera pas ici. Pas plus longtemps.

    « Dans douze jours, cette terre va changé. Vous avez défiés les Dieux. » Son regard de nacre est froid comme la mort. « A chaque enfant d'Abel au coeur pur il sera donné de la force, de l'esprit, de l'intelligence. À chaque enfant de Caïn ou de Seth, il ne sera offert que la mort et un allé direct pour l'Enfer. Aucun de vous ne passera au Purgatoire. Que vous me haïssez n'y changera rien. A la fin, cette terre sera débarrassée de vous. »
    « Péd- » Ezechkiel fut à nouveau cloué au sol, gueulant sa rage.
    « Sans-coeur! »

    Seth en avait assez, il s'était jeté sur lui. Depuis l'arrivé de Shaytan, Elohim – pour saisir l'épée – était devenu matériel. Tant qu'il avait les pieds posés sur le sol, il n'était qu'un dieu comme Caïn et Abel, et à deux, ils pourraient. Ils pourraient plumer cette enflure de pigeon, comme aimait à l'appeler Seth dans ses blasphèmes. C'est tout croc dehors qu'il se jeta sur l'homme blanc, mais ce dernier ne bougea pas. Quelque chose craqua dans l'air, et un corps lourd tomba sur le sol. Mais ça n'était ni Dieu, ni Seth.



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Le Second Cercle


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyJeu 11 Fév - 16:41


    Elle trembla de colère sans trop savoir pourquoi. Après tout, elle ne connaissait pas ce vampire au visage d'ange, c'était la toute première fois qu'elle le voyait. Mais elle n'avait pas pu retenir un hoquet d'horreur en le voyant disparaître en fumée. Elle ignorait ce qui c'était exactement passé mais le calme des vampires qui l'entouraient, particulièrement celui de Change' la défiait de réagir trop démesurément.

    « Le prix du sang et de l'héritage. Jusqu'à maintenant, c'est la race que je punis. Un homme né dans le sang du péché ne pourra être nettoyer de tous péchés que par le baptême, mais vous.. oui, vous, vous avez trouvé en mes fils d'autres divinités quand il ne fallait qu'adorer que ma figure. Vous avez donnés à vos vies de bons principes, oui, de bonnes conduites. Vous êtes droit et fiers, mais c'est votre sang, messieurs, votre sang qui est pourri. La race d'Abel n'est pas pure. Mais contrairement à vous, elle est ma création. Vous, vous êtes les créations, les instruments, les descendants de mes fils reniés. Le raisonnement logique est : je vous renie, vous aussi. »

    Une main d'acier se posa sur son épaule.

    Change'- Ne fais rien, tu ne veux pas finir comme lui...
    Lily - Vous n'avez rien fait! Pourquoi?!
    Change' - Ne te fais pas remarquer. Surtout pas toi, je ne sais pas ce qu'il te ferais mais il ne serait peut-être pas aussi clément qu'avec Catharsis ou Miguel...
    Lily - Parce que tu trouve que cette chose est...

    Une fois caverneuse l'interrompit. Un souffle chaud lui tira un étrange frisson. Elle partageait l'avis de Miguel et son profond sentiment d'injustice.

    « L'église nous enseigne la tolérance... Vous connaissez le passé de chacun d'entre nous... Alors... ? La rédemption que vos hommes d'églises nous donnent ne sont elles que... Éphémères ? Juste pour nous endormir... ? Pour au final, se retrouver chez... »
    « Chez moi... Oui... En effet ? Ne voyez-vous donc pas qu'il se sert de vous... »

    Elle releva ses yeux améthystes vers la figure décomposée de Change'. Etait ce bien ce qu'elle croyait?

    « Shaytan, toujours à répandre ta bonne parole? Vous êtes des monstres, tous ici, des erreurs de la nature. Nul d'entre vous ne mérite la vie. Pour être de la Race des Maudits, mais certains pour leur crime. Ezechkiel Aldea, prince de valachie. Sodomite. Dante, tes penchants malsains t'emmèneront directement au sixième des cercles. Azur, ton nouveau nom te correspond. Javier, ou le péché de l'hybris. Moëris, tes mains sont couvertes de sang, et bien que tu sois encore vierge, tu es des pires assassins. Valentino, toi qui a abandonné ta propre race au sein d'un monde qui n'avait rien de sûr. Et tous... oui, tous vous avez péché, et le pardon ne peut être donné à un corps qui est déjà mort, ou qui n'est pas humain. Vous n'avez d'humains que l'apparence. »

    Alors elle n'écoutait plus rien du tout. Se détachant du groupe des vampires du prieuré, en dépit de la tentative de Change' et Menoch pour la retenir. Elle était plus forte qu'eux et pour la première fois elle l'affirmait même sans s'en rendre compte. Elle avança, sans crainte ou presque, elle était trop en colère. Se plaçant entre Seth et Caïn simplement pour faire face à ce guignol luminescent qui ne débitait que des absurdités depuis près d'une heure déjà. Elle avait la figure mauvaise de quelqu'un qu'on aurait bafoué une fois de trop. Elle était reine en habit de mortel moderne dans son jean et son t-shirt sans manche. Qui a vu une reine se présenter ainsi? Personne. Mais quel culot. Sur son épaule la main de Hénoch qui lui intimer de ne point trop approcher. Elle dut s'en tenir là mais elle n'avait pas la langue liée.

    Lily- Et à moi que reprochez vous? D'avoir mi au monde l'enfant de l'homme que j'ai promis d'aimer et de chérir dans la maladie et la mort devant un de vos stupides autel? Quelle est ma faute à moi? J'aurais bien du m'allonger devant tous les hommes que je connais, mentir, tricher, convoiter l'épouse d'un autre tant qu'on y est puisque l'homosexualité n'est pas non plus de votre goût!', son regard était noir on aurait cru qu'elle se pensait plus forte que Dieu,' tant qu'à se damner, autant le faire correctement vous ne croyez pas? Puisque de toute façon vous aviez déjà jouer la partie avant même notre naissance? Je me trompe? Ou bien est-ce totalement arbitraire, ça ne m'étonnerait même pas.

    Ceci dit elle tourna le dos à Dieu et aux autres, la tête haute. Elle se contrefichait de la réponse, seuls les faits l'intéressait et les faits étaient là.


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyJeu 11 Fév - 17:19


    Caïn laisse faire la petite reine, après tout...
    Son attention à lui est portée sur le nouveau venu. Cela ne présage encore que des complication. Il regarde un instant son frère. Que se passera-t-il si l'un ou l'autre de ces grand manitous s'amuse à rehausser les règles de leur sale petit jeu...
    Un autre arrive parmi eux. Un vampire. Le fils de Cyrus, il n'est pas difficile à son père de le savoir puisque Caïn entretient un lien plus ou moins intime avec chacun de ses enfants.

    « ...qu'est-ce que....? » L'homme fixe l'ange qui n'ose parler. « Tu es... »
    « Un chevalier du Temple de Solomon. Un Templier, ayant fait vos Croisades. Le dernier. Je suis Orderic de Chastel Blanc. » .
    « Et lui, Elohim? Dois-je le damner aussi, comme tu l'as dit? Ou prefère tu garder les guerriers de Dieu au paradis? ...ôh! J'ai omis de dire que tu les avais tous renié en Enfer. Les Guerriers de Dieu en Enfer... quelle blague.Tu n'as pas tous les droits ici. »

    Tous ici ne sont que les pions du jeu de Shaytan et Elohim. Cela, Caïn le sait et il doute d'y pouvoir réellement quelque chose. Dans la tête de Seth les pensées de Caïn résonnent avec clarté comme il a à dessin de les lui faire connaître à lui seul. Il l'appuiera qu'importe ce qui se passe par la suite.

    « Dans douze jours, cette terre va changé. Vous avez défiés les Dieux. » Son regard de nacre est froid comme la mort. « A chaque enfant d'Abel au coeur pur il sera donné de la force, de l'esprit, de l'intelligence. À chaque enfant de Caïn ou de Seth, il ne sera offert que la mort et un allé direct pour l'Enfer. Aucun de vous ne passera au Purgatoire. Que vous me haïssez n'y changera rien. A la fin, cette terre sera débarrassée de vous. »

    Caïn tire l'épée, Seth plonge pour dévorer le tout puissant être matérialisé. Une erreur du très haut? Non, car enfin, comme par un miracle , une sainte horreur, ce n'est pas le corps du Très Haut qui est broyé mais celui de...

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Dieu Seth


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. - Page 2 EmptyJeu 11 Fév - 23:51





    La mâchoire de l'immense loup-lion se refermât dans un crac sonore sur la nuque de Miguel. Il ne l'avait pas prémédité. Moëris avait hurlé. Elle savait, mais elle n'avait rien pu faire. Elle s'était jetée sur lui, à main nue, et d'un revers de patte il l'avait balancé sur le sol, si bien qu'elle avait frappé une plaque de béton. Un long grognement remonta dans la gorge du lycanthrope qui regardait, sur le sol, le cadavre du loup. Ce dernier était sang pur. Il ne reprendrait jamais sa forme humaine. C'est sous cette forme qu'il était né, et ça serait sous cette dernière qu'il mourrait. Seth le fixa, d'un oeil qui avait tout de blessé. Il se retourna, lentement. Le sol autour avait pourri, rapidement, en un instant. Les fleurs fanées déposaient sur le sol un linceul de pétale noirâtre. Un feulement remonta dans la gorge de Seth. Il n'avait jamais tué. Ou alors que des traîtres. Mais jamais... enfin... ça avait quelque chose de douloureux à l'instant. Il se redressa, de toute sa hauteur, et se retourna lentement vers celui qu'il avait considéré comme un père, dans le passé. Il cracha quelques mots, et un fin filet de bave coula de ses crocs.

    « A chaque lycan qui tombera, je te renverrais dix des tiens. Tu entends? Je les tuerais. Tous. Tu as voulu la guerre. Tu as voulu la guerre, et bien je vais te la donner. »

    Dieu eut une grimace quand Shaytan éclata de rire. Sa longue cape tomba sur le sol, et dans son dos, deux immenses ailes de peau se déployèrent. Elohim le fixa, d'un oeil blanc de nacre, quand les pupilles de Shaytan n'était qu'un noir astrale. Si par pensée, Elohim aurait pu tuer cette jeune impétueuse, d'autant plus qu'elle était Reine. Shaytan avait dit non. Le jeu se fixait ici et maintenant. Shaytan s'était approché, des ailes épaisses pour toute arme, quoi que ses bras couleur de sang brun était marqué de quelques signes étranges. Il tendit le bras, mais déjà Seth le dégageait de sa patte. Shaytan le fixa et eut un rire de hyène, un rire malsain.

    « Il ne tient qu'à moi qu'il aille en enfer. »
    « Il ne tient qu'à moi qu'il vive. »
    « Il ne vivra pas, Seth. » Elohim le fixa, avec un air sérieux.
    « Il vivra si je le décide. » Shaytan eut un rire.
    « Soit... Elohim, conviens tu que de son sang, il a purgé les fautes de ses fils? » Elohim comprit tout de suite ce qui allait se passer, et il eut lui même un sourire.
    « Bien. »

    L'ange détacha du sol sa lourde épée, alors que du ciel il descendait deux étranges créatures, des lucioles aux ailes de libellules. Magnifiques, avec une longue queue. Des sortes de petits oiseaux rapides. Mais Seth grogna, claquant des dents alors qu'il redevenait peu à peu humain, son corps nu devant tous sans qu'il n'en ressente aucune gêne. Dieu, quant à lui, s'éleva un peu dans les airs, alors que les deux étranges animales tournaient tout autour de lui. Il étendit sa main au dessus d'eux tous, et avec un sourire, conclu :

    « En cette nuit, je lève la malédiction qui toucha les fils de Miguel. En faisant couler son sang pour le divin, je le purifie et lui accorde la venue aux cieux. A chaque fils d'Abel, il sera donné un pouvoir, afin qu'ils se défendent face à vos fils. Dans quelques jours, un enfant naîtra, et il portera sur lui tout le pouvoir que j'eus donné à Abel en son temps. Dans son corps, l'ultime foi. Et quand il aura atteints les dix huit années, et, tout comme Jésus avant, il rachètera les crimes de ses enfants. En mourant, il déclenchera l'Ultime Ravage. Et de cela, aucun ne survivra. Pas même vous. »

    Shaytan derrière eut un rire et se recula, alors qu'une brèche se formait sous lui.

    « Tu me donnes du travail, Elohim... »
    « Et je sais que adores ça. »
    « Vil flatteur. »

    Shaytan se laissa chuter sans un mot dans la brèche rouge, et le sol se referma. Elohim, à son tour, s'éleva et disparu. Les deux petits oiseaux hurlèrent, un dernier cri, et éclatèrent. Une neige froide tomba sur Los Angeles, à ce moment, alors que l'immense brèche dans le ciel s'était refermée, laissant derrière elle une voûte obscure. Seth resta là. Un instant. Il regarda autour de lui, avec ce regard qu'ont les hommes qui ont perdu. Il n'avait pas perdu. Pourtant il avait cette impression. Il fronça finalement les sourcils, agacé, et en soupirant, il s'approcha du corps de la petite blonde qui était sur le sol, profondément endormie. Son crâne se refermait, peu à peu. Il se pencha et la ramassa, alors que tout autour, les gros loups grognaient. Aucun n'attaquerait. Il le savait. Il la souleva, comme on soulève une princesse, mais elle était légère cette petite, aussi il la portait d'un seul bras. Il se tourna, balaya Hollywood Scar. Il soupira finalement, et se rapprocha du pentagramme, dégageant du pieds les rebords inscrits sur le sol.

    « Egregor, ramasse une épée. »

    Car si le fils était fort, il ne pourrait jamais lever l'une d'elles d'une main. Elles étaient si lourdes que les plus forts ici bas n'en porterait qu'une à deux mains. Lui en souleva une d'une main, et la rangeant à sa ceinture, dans un système aussi vieux qu'ingénieux, et encore inconnu à tous. Seth releva la tête et regarda Caïn, avec un petit sourire en coin. Une couche de cuir recouvrait peu à peu ses cuisses, le rhabillant. Il détourna la regard et le posa sur les fils de Miguel. Il regarda le cadavre gigantesque du loup, et avec une grimace, siffla :

    « Ne l'enterrez pas. Plongez le dans un sommeil de glace. Quand il sera l'heure, alors il se réveillera. »

    Il tourna le dos, et partit. Les loups derrière lui se rapprochèrent, dans un seul mouvement, alors il se retourna à nouveau.

    « Je ne veux pas voir de sang couler. Mais si l'un de vous me suit, me piste, ou pense un seul instant à m'arrêter, je le décapiterais. »

    Les loups sifflèrent, mais ils s'arrêtèrent, tous à la même hauteur. Aucun d'eux n'aurait Moëris. La princesse – la Reine Louve – dans les bras, Seth s'avança à travers les ruines. Il finirait bien par trouver un endroit, quelque part. Être tranquille, le temps d'une grossesse, au moins.



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