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 L'éveil des aïeux.

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Reagan


Reagan


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▪ MESSAGES RP. : 3



L'éveil des aïeux. Vide
MessageSujet: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyVen 15 Jan - 1:01




    Reagan en était certain. Tôt ou tard, il vaincrait, et si ça n'était pas par la force des choses, ça serait alors divin. C'était ce qu'il s'était toujours dit. Seth n'aimerait pas le voir ainsi, seul, sur terre, à ne rien faire. Si le Concile et Miguel ne voulait rien entendre, c'était au pire tant pis pour eux. C'était sans doute sa façon de voir les choses, à lui. Les autres l'avaient suivi. Loki et Chain avaient toujours été là pour lui. Avec un amour sans limite. Avec cette façon de le regarder avec fascination, avec admiration. Ils n'attendaient que ça. Et il avait commencé à le vouloir lui aussi. Il avait envoyé une lettre à Greed. Toute simple, sans fioriture. Il n'était pas assez vieux pour être poète. En cinq siècles, il avait eut autre chose à faire que d'accorder les mots. La guerre en faisait partie. Depuis cinq ans déjà. Et toutes les autres guerres. Celle du monde entier. Pas une bataille où il n'avait pas mis les pieds, fasciné par les éclats de chair et de sang, les boyaux volants et les pleurs. La vierge et l'enfant, il les haïssait sans savoir pourquoi. Moëris le lui avait souvent reproché, lui avait dit de calmer les ardeurs de son sang, mais il appartenait à cette race qui jamais ne se calmait. Le rituel était complet. Presque. Les lunes de cette nuit seraient parfaitement alignées. Les lunes? Oui. Les lunes. Car il existait ici bas cinq mondes, cinq couches d'existence. Cinq lunes donc. Et une seule prison, reliant à la fois les deux légendaires. Jamais personne ne les avait encore jamais vu. Personne ne saura s'ils étaient beaux ou laids. S'ils étaient forts ou mythiques. S'ils existaient seulement. Et Loki avait passé des nuits entières à traduire le vieux livre de Kveld et les notes dans la marge pour comprendre comment les libérer tous deux, eux qui faisaient tant trembler. Et il avait trouvé le moyen. Ridicule. Il suffisait de tracer sur le sol le cercle trinitaire, d'y marquer par la même occasion quelques invocations en ancienne langue, et finalement... finalement mêler leur deux sangs. Aux vampires et aux lycanthropes. Réciter cette même prière. Et tout changerait. Tout sur cette terre finirait en une poussière immonde et détestée, et lui... oui, lui, Reagan, serait enfin heureux. Il aurait tout détruit ici bas. Il aurait fini. Sa divine destinée lui ouvrait les bras. Il n'attendait que ça.
    C'est cette nuit, où le ciel n'affichait qu'une lune sans étoile, rougie de sang, que Reagan se planta au milieu de Hollywood Scar. Tout autour, des corps. Les lycans et les vampires avaient délimité le terrain. Sur le sol, Loki avait tracé le cercle à la craie rouge. Un cercle magnifique, droit, identique à celui marquer sur le livre. C'est ici. À Hollywood Scar, que les deux aïeux se réveilleraient. Et que tout changera. Reagan se mit alors que l'étrange symbole qui devait représenter la race lupine. À côté de lui, une charpie rudimentaire. Un humain. Sur le cercle qui devait sans doute représenter sa race. Le sang avait déjà activer sa partie de la trinité. Reagan attendait pour se saigner. Ce soir, la lune était rouge. C'était une jolie nuit pour invoquer le chaos.


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Greed


Greed


▪ MESSAGES. : 5
▪ MESSAGES RP. : 5



L'éveil des aïeux. Vide
MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 23 Jan - 20:02


    Greed observait patient. Dans très peu de temps il tiendrait le monde dans sa main. Et là, tranquille sur son sofa il savourait l'instant de calme avant le chaos. Près de lui Egregor, son chien qui attendait en faisant d'étranges prières primitives, prostré à la façon de certains malades mentaux. Déjà Cyan et Darius arrivaient auprès de Reagan. Sa délégation. Un roi se devait de déléguer. Lui était né rien et il deviendrait Roi, parce que Caïn le voudrait. Il ne pouvait pas en être autrement.
    Egregor eut un étrange grognement, long et rauque. Greed se leva laissant derrière lui l'un de ses nombreux manteaux. Il ne se parerait de rien de superflu. Ses bras blancs laisser voir parfaitement les muscles bien dessinés et fins qu'il ne laissait pas reluquer à n'importe qui d'ordinaire. Mais cette nuit là il ne se paraît que d'un simple jean, un t-shirt sans manche. Simple. Noir.
    Le frais de la nuit. Le rouge de la lune. Tout serait parfait. Devant lui Egregor marchait à grands pas. Il était pressé. Il avait hâte de retrouver ce pour quoi il était né. Eux. Ses Dieux. Leurs Dieux.

    Greed était jeune, très jeune. Le petit dernier de Dante. L'élève des plus grands et un jour meilleur qu'eux tous. Lust l'avait rejeté mais il saurait la contraindre. Il saurait bien faire entendre à son père qu'il ne voulait qu'elle. La Bible, il l'avait lu des milliers de fois. Il connaissait. Qui mieux que Caïn, celui qui a acquis pourrait comprendre ce désir que Greed avait de vouloir tout posséder. Lui Benjamin Baudelaire, un jour il aurait tout. Absolument tout. Il avait connu Caïn dans la Bible, dans le Coran, dans la Torah. Il l'aimait sans doute plus qu'il ne s'aimait lui, un fait bien étrange qui n'était sans doute pas destiné à survivre longtemps mais lui, n'en présageait rien. Il traversait les rues comme si elles lui avaient appartenu, ce n'était qu'une question de temps et d'ambition et il avait les deux. Bientôt sur Hollywood Scar, il avançait aux côtés d'Egregor, sans doute le plus légitime de tous ici. Et de fait, c'était lui, Greed, qui était le plus légitime.
    Il prit place sur le cercle trinitaire sans un mot, tendant son avant bras à Egregor. Ils se saigneraient tous ensemble.




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Reagan


Reagan


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L'éveil des aïeux. Vide
MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyMar 26 Jan - 23:54




    Reagan attendait. Aussi fier et droit qu’un roi, les cheveux au vent. Son regard jaune annonçait déjà sa race et ses aïeux. Il était de ses sangs purs qui n’ont dans le sang que la guerre et le mépris des races inférieurs. Si Moëris avait porté plus attention à ce qu’il disait ou pensait, sans doute serait-il mort. Quelque part, il remerciait Seth d’avoir doté sa « dernière fille » d’une naïveté de mère aimante. Moëris était ainsi. Mère, et aimante. Mère par la pensée plutôt que par le sang. Elle n’avait jamais aimé, disait-on. Et son cœur restait de glace. Mais Seth la prendrait comme épouse, car il faudrait pour la nouvelle race de nouveaux enfants, et de nouveaux enfants entendaient bien une nouvelle épouse. Pour ce qui était des autres mâles, Seth les éliminerait. Aussi simple que cela. Car le mâle Alpha, c’était lui. Reagan n’était qu’un enfant, mais il saurait que Seth reconnaîtrait en lui le meilleur des alliés et des serviteurs, et qui sait, peut être en ferait il une sorte de conseiller ou de proche. Le regard ambre se posa sur la silhouette qui approchait. La lune était ronde, et elle semblait étrangement basse dans les cieux. Quand Greed tendit son bras, Reagan apporta son poignet à sa bouche. Si le prince des vampires se faisait saigner par cette bête hideuse qui appartenait aux légendes – ce Egregor – lui restait plus noble, et seule sa salive pouvait ne pas salir son sang. Il sentit le sang de Greed et finalement, plongea ses crocs très profondément dans son poignet, à sentir l’os à ses dents. Le sang gicla une seule fois alors qu’il laissait les quelques gouttes – un fleuve en réalité – quittait la chaleur de ses veines. Chaque goutte activait un peu plus la trinité, et finalement, le cercle de la trinité s’illumina d’un rouge sombre. Des nuages noirs cachèrent finalement tout le voile de la nuit. Un trait pourpre déchira le ciel, formant tout en haut, dans les nuages sombres, une forme de lune. Pleine. L’atmosphère semblât s’alourdir, mais rien ne se passât. Rien, si ce n’est un silence de mort. Comme si tout aux alentours avait été figé. Seulement, si rien ne semblait physiquement avoir changé, il y avait autre chose. Il y avait une présence. Il y avait une odeur.


    ~*~

    Dans la cage de glace, le visage blafard de Seth endormi se releva, doucement. Les lourdes chaînes, dont les maillons saignaient sa peau depuis près d’une éternité, lâchèrent tout d’un coup le corps soutenu dans les airs. Les chaînes devinrent poussières, tombant sur le sol en quelques cendres noires. La peau alors lacérée se forma à nouveau, et du corps du dieu loup, il ne resta qu’une peau impeccable, quoi que tâchée de sang. A genoux sur le sol, il reniflait, comprenait, essayait. Il avait été enfermé si longtemps… L’absolution lui avait été accordée ? Ou était-ce encore une guerre qui se déclenchait ? Il se releva doucement, ses articulations craquant de douleur, sans qu’il ne cille. Son lourds corps, aussi haut que large, avait vécu si longtemps. Il lui manquait quelque chose. Il balaya la pièce de glace tout autour de lui et remarqua, dans la neige froide, deux lames. Il se pencha et les attrapa, détachant du linceul froid les deux belles qui l’avaient longtemps accompagné. Il en dégaina une, coupant les cheveux qui avaient, depuis toujours, poussé, jusqu’à former une chevelure ignoble et affreuse, grasse et sale. Beaucoup trop longue. Le noir de ses cheveux marqua la neige blanche. Il regarda autour de lui, et remarqua que rien n’avait changé. Qu’il s’était endormi. Quelque temps après. Sans doute un siècle après que l’on l’ait condamné ici. L’essence l’avait relâché. L’essence y avait été forcée. Il eut un rire qui dévoila deux canines imposantes et larges. Il avait ce corps parfaitement entretenu, ce corps qui rappelait, de par la prestance et stature, cette force innée qu’ont les loups. Il sortit de la caverne, brisant la glace à coup de poings, heureux de retrouver cette force qui avait été pendant longtemps la sienne. Qu’il redécouvrait. Arrivé dehors, il sentit le mordant du froid sur sa peau. Une tempête s’était levée, mais dans le noir le plus obscur, il ne pouvait pas voir. Seule la lumière rouge de la lune l’appelait. Il éclata de rire.
    Il était libre. Enfin.


    ~*~

    La lune qui se dessine dans le ciel fit sursauter Moëris qui écarquilla les yeux. Comment… ? Avait-il osé ? Elle sortit en furie dehors, claquant la porte. Elle qui avait été toujours des plus calme, elle montrait cette rage et cette hargne qui habitait les Thessaliennes, celles que l’on disait les plus belles du monde. Kveld sortit, intrigué par le bruit, et rattrapa un cri en voyant le ciel. Wolfgang, Fenrir, Kirill et Vitaly sortirent à leur tour, et fixèrent d’un mauvais œil le rouge. Moëris se retourna vers ses frères, qui peu à peu sortirent de leur baraquement, et un peu paniquée, siffla pour qu’on l’écoute.

    « Trouvez Leto, et dîtes lui que l’on se retrouve à Hollywood Scar, maintenant ! Vitaly ! »

    Le prince sursaute et tourna aussitôt le dos, bondissant pour retomber sous sa forme la plus lupine, détalant comme un lapin, si vite qu’on ne le vu plus quelques secondes après. Le point noir aux yeux vairons disparu alors. Le regard de Moëris n’avait rien d’habituel. Il était halluciné.

    « Kirill, va chercher Miguel. Maintenant. »

    Le second prince jeta un regard à Fenrir qui comprit et hocha la tête. Protéger Ella. Et finalement il bondit à son tour, se retrouvant à son tour sous la forme la plus animale, c'est-à-dire cet immense loup noir aux yeux vairons, et détala vers le camp des Almadovar. Moëris regarda le ciel, posa sa main sur sa bouche. Elle sentit un sanglot lui serrait le cœur. Elle murmura. Sans que personne ne puisse entendre.

    « Mon dieu… qu’ais-je fait… »

    Un hurlement retentit, dans l’obscurité.


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Leto de Lycie


Leto de Lycie


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▪ MESSAGES RP. : 18



L'éveil des aïeux. Vide
MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyJeu 28 Jan - 15:58


    ne flippe pas Sha je dois encore répondre avec Ella, Greed et Lust ou Cat What a Face

    Léandre était assise sur l'avant du pick up qu'elle avait ramené de Palissades, les mains dans le moteur. Elle s'était mise ne tête de retaper cette vielle coque minable. Ce n'était pas tant qu'elle avait besoin d'une voiture mais parfois ce pouvait être utile. Ike ne serrait certainement pas mort si on avait pu le transporter plus vite auprès de Leto. Mais les choses étaient ainsi faites et la demoiselle apprenait de ses erreurs passées. Les cheveux relevés en un noeud négligé au dessus de sa tête. Elle était concentrée sur son travail, ne sachant pas vraiment ce que faisait les autres, ni sa soeur Leah, ni leurs frères. Un instant elle sentit comme quelque chose d'étrange dans l'air. Elle se redressa, levant les yeux vers la lune rouge sang. Elle avait rarement vu une lune aussi funeste mais elle était beaucoup trop jeune pour y voir un véritable signe qu'elle puisse interpréter. Elle huma l'air, cherchant à comprendre d'où venait cet étrange sentiment de fin du monde.

    Leto - LEANDRE!!

    La jeune fille se retourna promptement. Sa mère courrait vers elle dans une de ses robes à la lycienne simple et qui pourtant lui donnait toute la prestance d'une reine. Léandre la rejoint en quelque foulée.

    Léandre - Mère? Qu'est-ce qui se passe?
    Leto - Je n'en suis pas encore tout à fait sûre. Je veux que tu ailles voir Moëris, fait vite.

    Il était inutile de discuter avec Leto quand elle avait se regard là. Léandre connaissait bien se regard, c'était le regard de celle qui sait mais s'abstient. Cela signifiait que ce qui se passait était réellement grave. Léandre se changea, ses membres s'allongèrent avec souplesse pour revêtir ce corps de louve racée à la fourrure fauve qu'avaient tout ceux du clan de Leto de Lycie, avec plus où moins de nuance. Léandre était grande, même pour une louve de sang pur. Ses foulées étaient longues et vives, il ne lui fallu que peu de temps pour arriver à mi-chemin du concile. Mais une odeur familière lui fit dévier la route. C'était celle de Vitaly qui venait à sa rencontre sans peut-être le savoir. Elle le rejoignit en quelques bonds. Ses prunelles or croisèrent celles du prince, ils se remirent presque dérechef en route vers le camp de Leto qui avait déjà rassemblé ses loups. Leah se trouvait comme souvent sous le couvert de tous, puisqu'elle était la plus fragile. Ses trois fils, toujours incapable de prendre forme humaine se tenait tout proches. Ils étaient déjà beaucoup plus forts que leur mère mais leur étrange affliction les distinguait de tous les fils de Seth. Certains disaient que c'était parce qu'ils étaient né du viol de la très jeune Leah. Cette dernière n'en disait jamais rien. Lazarus, celui au pelage noir, si différent de tout ceux de la meute, était celui qui avait le plus à pâtir de cette réputation. On avait tendance à l'écarter parce qu'il était différent et ce malgré les avertissements de Leto à ce sujet. Par ailleurs les enfants de la Voix de Seth n'était pas les bienvenus. Léandre laissa Vitaly aller vers sa mère tandis qu'avec une fluidité déconcertante, elle reprenait sa forme humaine marchant d'un pas décidée, nue devant tous, vers sa maison. Elle enfila une tenue plus décente bien que la nudité ne l'ai jamais dérangée et rejoint bien vite sa soeur.

    Leto - Nous irons sur Hollywood Scar. Vitaly tu resteras avec nous, les plus jeunes loups sont dispersés et affolés, inutiles de prendre le moindre risque. Ne nous dispersons pas.', sa voix était posé mais grave. Leto avait toujours été ainsi autoritaire et douce à la fois.

    Tous comme un seul loup adoptèrent leurs formes lupines, obéissant à l'appel de Leto. Un long hurlement sauvage donné à la lune s'éleva de la gorge de la louve dominante. Un appel aux égarés rendus fous par la lune. On entendit un bruissement frénétique venu de toute part. Quelques dizaines de mordus vinrent grossir les rangs de la meute de Leto, incapable de désobéir à la louve dominante. Ils se mirent en route vers Hollywood Scar, Léandre courant épaule contre épaule avec Vitaly. Tous se rejoindraient sur Hollywood Scar.



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Greed


Greed


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyJeu 28 Jan - 21:45


    Egregor enfonça la lame avec douceur dans l'avant bras Greed. A une époque aussi moderne cette douceur aurait pu passer pour du sadisme, pourtant non, ce n'était ni plus ni moins l'exécution d'un rituel en bonne et du forme, pour lui sans violence. L'horrible serviteur offrit la garde à Greed. Il aurait pu se mordre mais à quoi bon, pour se voir imposer le ridicule de devoir mordre encore et encore parce que ses chairs se refermeraient immédiatement. L'odeur du sang de Reagan lui monta aux narines. Une odeur forte, trop pleine de musc et phéromone pour que l'idée ne le taraude d'y tremper ses lèvres. Il avait ses préférences et il s'était de toute façon si bien nourri avant de venir. Il referma lentement les doigts sur la garde du poignard sacrificiel. Déjà autour de la lame la peau avait cherché à se refermer, le sang coulait à peine. Il retourna la lame dans la plaie, massacrant l'artère qui se vida dans un jais de pourpre odorante et chaude. Son sang se répandit sur les lignes rituelles, se mêlant à celui de Reagan. Etrange quand on pense que leurs deux sangs avaient été condamnés par Dieu à l'affrontement éternel. Déjà Egregor était une insulte à la Loi divine. Lui l'hybride. Le fils de Seth et de Caïn. Traître à son Dieu à tous les degrés. Et pourtant lui, Egregor ne tremblait pas... pas la moindre hésitation dans ses gestes. Il se savait la plus hideuse chose que l'on ait vue au monde, et il savait aussi qu'il était l'aimé de Seth comme de Caïn pour les avoir si longtemps veiller l'un l'autre... tous devenus status de marbre, mort à l'intérieur pour la plupart mais en son fils, Caïn sentait encore l'étincelle de son sang divin. Il

    (...)

    Il y eut comme un craquement dans le linceul de glace. Il ouvrit les yeux, sentant ses paupières lourdes se décoller de leur éternité de sommeil. Oh ça il avait eu l'éternité devant lui. L'éternité dans un corps de marbre, un linceul dans la banquise pour repenser à sa vie. Il croyait encore avoir le goût du sang d'Abel à la bouche. Sirupeux, divinement délicieux. Alors la première expression sur le visage du Dieu Caïn, ce fut un sourire blasphématoire. Il ignorait combien de temps il avait dormi. Ses membres étaient lourds, durs. Blancs comme le marbre et sous la peau roide les veines saillaient, silencieuses. Il secoua sa tête encore engourdie, rompant ensuite les chaînes qui le liaient avec une facilité déconcertante. On aurait presque dit qu'il ne l'avait pas fait exprès. Déliant ses doigts, il les passa dans ses boucles autrefois châtaignes. Le sommeil éternel les avait rendues blanches mais outre cela, elles n'avaient pas bougé d'un pouce. Il les retrouvait telles qu'elles avaient été au moment où il s'était endormi. Il passa les mains sur son visage. Toujours pas une ride. Elle est belle ta punition Dieu. Il avança d'un pas ou deux. Ses articulations étaient encore un peu raides mais sous ses pieds la morsure du froid n'était pas même perceptible. Sa vue était mauvaise. Il sentait la faim mais à son grand étonnement elle était plus que supportable. Rien de comparable à ce qu'il avait pu connaître au début de la malédiction. Il remonta, quittant son linceul d'éternité. Un peu plus loin autour de lui, toujours sous la surface, il discernait les corps emmêlés de ceux qui n'avaient pas voulu le quitter. Sa femme, son fils Hénoch, et d'autres, tous statues de marbres, morts à l'intérieur pour la plupart. Mais en son fils, Caïn sentait l'étincelle de sa vie divine. Il se mordit au poignet, laissant couler un peu de son sang, épais, glacial sur les lèvres de son fils. Il fallut drainer la veine de son pouce pour que quelque chose ne coule. La plaie se referma aussi vite qu'il eut fini. Caïn se releva avec majesté. Il sortit, brisant la glace de son poing. L'air lui remplit les poumons. Ici, perdu dans ce désert bleu et glacial, c'était lui le Dieu. Il rejoindrait son frère. Et son fils serait à ses côtés. Il s'assit alors patiemment à même le sol, attendant qu'Hénoch ne revienne à lui... en attendant, il écouterait les rumeurs de ce monde qu'il ne connaissait plus.


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Ella Konstantine


Ella Konstantine


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▪ MESSAGES RP. : 28



READY FOR HELL?
▪ ÂGE.:
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L'éveil des aïeux. Vide
MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyJeu 28 Jan - 23:48


    Quand on dort du sommeil du juste, un petit sourire aux lèvres, le visage affichant l'expression la plus simple du bonheur, c'est que l'on ne soupçonne pas qu'au loin, là où la guerre fait rage, on prépare la fin du monde. Des petites mains s'activaient dans le noir pour tisser la toile de l'araignée mais Ella ne le devinait même pas. Loin d'elle tous les cauchemars. Doucement blottie dans les bras de Kirill, elle dormait. La chaleur de son prince l'enveloppait donnant cette impression de sécurité inviolable qui dans le fond n'était pas tout à fait la réalité.
    Elle se réveilla brusquement, sans savoir pourquoi. Ses cheveux blonds en désordre, elle se redressa dans le lit, échangeant un regard inquiet avec Kirill. Elle ne comprenait pas mais elle devinait presque déjà l'indicible avec l'intelligence de l'instinct. Pourtant elle n'aurait rien pu mettre en mot de ce qu'elle pressentait.

    Ella - Kirill? Qu'est-ce qu'y se passe?

    Cette phrase qui s'esquissait sur un millier de bouche en même temps que sur la sienne. Elle semblait inquiète. Elle avait cette peur de l'animal qui sent venir le dernier Jugement avant l'homme. Elle quitta le lit, tirant le rideau pour observait la lune. Rouge sang. Etrange. Pour une fois cette face d'ordinaire amicale lui faisait peur. Elle le petit chaperon abandonnée au bras de son loup. Elle avait peur pour la première fois depuis longtemps. A nouveau son regard alla chercher Kirill qui sortait, lui faisant signe de ne pas bouger. Ce n'était pas si facile de le laisser s'éloigner avec cette peur au ventre. Elle serra ses bras autour de sa taille, le suivant du regard. Dehors d'autres que Kirill sortaient. L'impressionnant Kveld. Vitaly aussi... Elle ouvrit la porte, humant l'air. Il y avait quelque chose de différent mais quoi... Elle ne passa pourtant pas le pas de la porte. Elle qui était si capricieuse parfois, si indépendante qu'on pouvait lui reprocher de n'être qu'une gamine. Cette fois elle se tenait sage et obéissante, pourtant son coeur lui dictait de courir dehors, glisser sa main dans celle de Kirill. Elle regardait la belle Moëris et ceux qui c'étaient assemblaient autour d'elle. Vitaly quitta brusquement les autres, sur l'ordre de Moëris sans aucun doute. Puis ce fut Kirill. Elle ouvrit la bouche comme pour lui crier de ne pas partir mais aucun son ne quitta sa jolie bouche. Oserait-elle opposer sa volonté à celle de Moëris? Elle l'enfant? Non pas encore. Mais elle courut sur quelques mètres derrière Kirill, s'arrêtant en le perdant de vue comme il avait trop d'avance sur elle. Elle avait peur. Tellement peur sans savoir de quoi c'était bien ça le pire. Pied nu dans l'herbe, avec seulement sa chemise sur le dos, sa chemise beaucoup trop grande pour elle mais qu'elle aimait portait le matin quand elle se levait, elle aurait souhaité pouvoir se changer à volonté elle aussi, qu'il n'aille pas là où elle ne pouvait le suivre.


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Lust


Lust


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyVen 29 Jan - 0:19


    Catharsis et Lust entrèrent en fracassant la porte de la chambre de Dante. Il n'était pas là.

    - Déjà dehors.', déduisirent-ils comme un seul homme.

    En se retournant ils virent que Sloth avait quitté son lit lui aussi, Glutony et Envy étaient sur ses talons. Un bien mauvais présage. Bientôt une foule s'assembla devant la pièce vide. Catharsis et Lust prenaient les commandes. Leur père ne pouvait pas avoir déserté l'auditorium en laissant tous ses enfants derrière lui, ses enfants et sa baronne sanglante. Déjà Erzébet donnait des ordres à tors et à travers. Elle ne savait pas ce qu'il se passait mais elle maniait le langage avec une telle habileté que très peu d'entre eux s'en apercevait. Jadis, Ezechkiel sans doute. Et eux, Lust et Catharsis.

    Lust - Qu'on cherche notre Père! Et Greed, où est Greed?

    Le général Lust avait ce ton impératif détestable qui annonce bien qu'il n'est pas conseillé de désobéir. Erzébet se tue, manifestement satisfaite de l'intervention des généraux. Cette folle ne supportait pas trop d'agitation autour d'elle, du moins pas lorsqu'elle n'en était pas le point de départ. Elle n'avait jamais appris à gouverner et ne savait qu'ordonner comme par caprice. Elle n'était donc pas qualifier pour rassembler les enfants de Dante ni pour leur dire que faire. Elle se prenait pour une reine des damnés, certains ici lui auraient refusé ce titre. On se dispersa, chacun derrière un général. Finalement tous trouvèrent Dante dans les jardins. Les bras croisés derrière son dos.

    Dante - Que les plus jeunes rentrent, je ne veux ici que mes fils et mes généraux. Wrath, vas donc auprès de notre Reine.
    Lust - Père?
    Eros - Si vous permettez je resterai aussi.
    Dante - Tu peux. Eros je crois que tu étais dans le vrai, nous avons un traitre parmis nous.
    Eros - Greed.
    Lust - Greed?!
    Dante - Greed. Il semblerait que la folie de Benjamin croit pouvoir surpasser la mienne. Pauvre enfant. Armez vous, et rejoignez moi sur Hollywood Scar.
    Lust - Père non. Je viens avec vous.
    Dante - Alors soit plus rapide que les autres Azur, ma fille.

    Il lui caressa la joue, un demi-sourire aux lèvres. Il avait déjà disparu. Plus rapide qu'elle. Plus rapide qu'eux tous. Elle allait désobéir, le suivre sans même s'être plus armée que ça. En arrivant c'est un étrange spectacle qui l'arrêta. Dante était en grande conversation avec la créature la plus hideuse que la jolie blonde ait vu en trois cent longues années. Etait-ce un des leurs? Quelqu'un de l'autre bord? Difficile à dire. Sa langue ressortait monstrueusement de sa bouche, longue comme la langue d'un chien, mais elle avait la forme d'une langue humaine. Sa peau était parcheminée. Ses dents, des poignards répugnant.
    Greed, Reagan. Jusqu'où le petit dernier avait pu pousser la traîtrise:

    Greed - Tu peux encore me rejoindre Lust...
    Lust - Père qu'est-ce que ça veut dire? Qu'ont-ils fait?

    Quelque part pour Greed il était tout aussi bien que Lust soit là parmis eux. Il n'aurait pas même besoin d'aller la chercher chez Dante. Il la lui ravirait sous le nez. Seul contre elle, il n'aurait jamais eu le dessus. Mais avec Egregor...

    Dante - Je vois qu'on exhume de vieilles idoles, Reagan...', lui comme Lust, ne s'adressaient délibérément pas à Greed,'... car c'est bien toi qui est allé déterrer les vieux secrets de Kveld. Bien sûr que c'est toi, Greed est bien trop nombiriliste pour avoir pu avoir ne serait-ce qu'une telle idée. Oh non Greed, tu ne bougeras pas. Aucun de vous ne le fera, vous n'oseriez pas tenter le diable quand vous savez qu'il vous brûlerait immédiatement. Un homme dans l'assemblée esquissa un mouvement pour se rebeller et effectivement on le vit brûler spontanément. Dante sourit, gardant Lust bien derrière lui. Ses autres généraux arrivaient un à un, en arme et armures modernes.





Dernière édition par Lust le Ven 29 Jan - 1:49, édité 1 fois
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Ezechkiel


Ezechkiel


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyVen 29 Jan - 1:39




    Ezechkiel était assis sur le haut d'un immeuble. Nul ne l'approchait. Car il était de ceux qu'on ne touche pas, qu'on n'approche pas. Il regarde. D'un regard froid et arrogant. Mais il ne bouge pas. Il pourrait tenter, il pourrait essayer d'arrêter tout ça, mais il n'en fera rien. Car tout le monde aime Greed, et que lui le déteste. Lui veut qu'il meurt, qu'il souffre. Mais il ne mourra pas, si Caïn se réveille. Que dirait Vlad? Que dirait Menoch? ...que dirait Dante? Ezechkiel penche la tête, un sourire maigre sur les lèvres. Cet homme, ce père tant aimé, l'a oublié. Il a oublié ses enfants pour les yeux d'une putain. Ezechkiel détourne le regard, un instant. Ils se sont enfin réveillés. Dans le vide, ses pieds se balancent, comme ceux d'un enfant. Pourtant Ezechkiel est renfrogné, le regard sombre. Il est de sang noble, et s'il est souillé, on lui a trop bien apprit que Caïn n'aspire qu'au chaos. Le chaos n'appelle rien que le chaos. Et un Dieu, ça ne se tue pas. Il a un petit rire, penchant la tête, l'oeil brillant. Puis Dante arrive, et il parle à Reagan. Ezechkiel rit comme un dément en haut de sa tour, et de son oeil bleu il guette, il guette combien Dante ignore Greed. Mais c'est Greed qui a corrompu Egregor... oui, c'est Greed, ce petit fils de chienne en chaleur qui est aujourd'hui le coupable. Et Dante le défendait, encore. Le rire cessa. Ezechkiel affichait une mine de déterré. Il n'avait plus rien d'humain. La douleur morale. Il ne descendra pas. Il n'en a pas envie. Qu'on le convoque! Qu'on le fasse brûler. Pour le peu qu'il en a à faire, lui, le Prince de Valachie.



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Vitaly


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 14:10




    Vitaly s'était élancé, comme un seul loup. Ses bonds sur le sol, aussi haut que long, le faisaient avancer plus vite, mais le fatiguer plus. Il n'avait que faire de la fatigue. Sauver les meutes, c'était le plus important. Les oreilles droites, il détala à un coin de rue, tournât, glissa sur le sol dans un nuage de cendre et de poussière, et traça encore plus vite, la langue pendante à un coin de sa gueule. Il huma l'air, reconnaissant l'odeur des Lycie, mais sûrement pas celle de Léah, aussi il ralentit un peu, se remettant à trottiner à vive allure. Sa queue balayait les airs dans un rythme frénétique. Le regard vairon du loup croisa les yeux d'ambre de la louve au poitrail rouge, il s'ébroua, secouant la tête, et reprit la route aussitôt, allant avec Léandre vers sa mère. Les impulsions régulières de leur cuisse, la vitesse aussi. Ils allaient aussi vite qu'une voiture. Mais leur squelette était peut être plus résistant qu'une carcasse de fer qu'il aurait été facile de détruire dans un impact violent. Finalement le lycan aperçut Léandre devenir à nouveau femme, et si son regard se détourna de son squelette d'humaine, ce n'était pas par pudeur, mais uniquement car il avait autre chose à faire. Il avança de quelques pas, mais s'arrêta, en arrêt. Il aura pu redevenir homme, mais son regard tomba dans les yeux de Leto, et il y lu cette lueur qui avait allumé les prunelles de Moëris. Il secoua la tête. Il ne se transformerait pas à nouveau. Il n'en avait pas besoin. Il comprenait. Son regard vairon s'accrocha à la grande dame, un regard brillant.

    « Nous irons sur Hollywood Scar. Vitaly tu resteras avec nous, les plus jeunes loups sont dispersés et affolés, inutiles de prendre le moindre risque. Ne nous dispersons pas. »

    Il sembla faire une révérence dans son corps de loup, baissant la tête en croisant les pattes devant lui, avec cette aisance qu'ont les sangs purs. Ses oreilles se secouèrent et il regarda la lune, le temps qu'ils se changent. Elle semblait si grosse, si rouge... si étrange. L'atmosphère lui aussi avait changé. Tout semblait plus lourd. Comme si la gravité venait, d'un coup net et sec, s'alourdit. Le clouer au sol aurait été plus facile. Finalement, il reprit la route, les oreilles bien droites sur son crâne, et le regard droit devant. Il sentait bien Léandre à côté de lui, mais sa seule idée était de savoir. Il voulait voir. Voir ce qui avait fait pâlir Moëris la blonde. Moëris la sans peur. La doyenne de tous.


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 14:19




    Il courrait aussi vite qu'il le pouvait. Le dédale que représentait Los Angeles était effrayant. Mais c'était aussi bien pour pouvoir semer les quelques mordus et autres vampires qui le coursaient. Il croisa un chasseur, mais il le poussa sur le sol afin de ne pas être ralentit par une quelconque balle traçante. Il déguerpit, se servant de sa queue comme un gouvernail quand il prenait les virages trop rapidement. Il blessa une fois son coussinet, mais s'en remit rapidement. Il lui suffisait d'accélérer, toujours, toujours plus vite. Ses yeux vairons voyaient bien dans le noir, aussi il se dirigeait avec une certaine aisance malgré tout. Il sentit l'odeur net des chefs, mais Miguel était encore – sans doute – trop jeune pour comprendre qu'une lune annonçait un Dieu. Ô, bien sûr on aurait pu se douter que quelque chose se passer, mais le but était surtout de ne pas partir tête baissée. Le poil hérissé, il arriva au camp. On le laissa passait. D'une car il ne semblait pas agressif – voir plutôt déterminé – et de deux car les yeux vairons étaient une marque de fabrique au Concile. Il monta les marches, quatre par quatre, et s'arrêta finalement devant Javier. Son regard le fixa, et il se retransforma en humain. Dans l'obscurité, on ne voyait rien de lui, et même si l'on avait pu voir, il n'avait pas cette pudeur qu'ont les humains. Il avait été élevé dans une société où la nudité ne s'apparentait à aucun tabou. Il regarda Javier, droit dans les yeux, et murmura, pour que seul lui entende :

    « Il me faut parler à ton père. Seth est réveillé. »

    Si Kirill était plus vieux que Miguel, il n'en restait pas moins d'un rang moins conséquent, et il respectait cela. Pour lui, un âge restait une date. Rien de plus. Un homme se prouve de par son coeur. Tout simplement.



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Moëris


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 14:37




    Fenrir avait regardé Ella suivre sur quelques pas Kirill, sans bouger. Tant qu'elle restait dans la forêt, elle ne risquait rien. Cependant il s'en rapprocha, comme pour être certain de répondre à l'exigence de son fils. Il aurait été mauvais qu'elle se blesse, et que Kirill lui en veuille pour cela. Très mauvais. Moëris, de son côté, regarda la lune. Sa colère se ressentait. Tout autour d'elle, l'atmosphère était lourd. Quasiment suffoquant. C'était qu'elle avait cette maîtrise sur l'air et la pesanteur, de sorte que rien ne pouvait subsister si elle était énervée. Son naturel doux et radieux lui évitait de tuer les gens, mais aujourd'hui était différent. Elle était furieuse. Et son sourire crispé n'indiquait rien de bon. Elle avait sauvegardé, des années durant, la paix en son sein. Tout n'allait plus. Depuis cinq ans, tout lui échappait, et inexorablement, c'était toujours du même que venait le problème. Elle fronça doucement les sourcils. Elle humait l'air, sans en avoir l'air. Son oeil cherchait, à travers les branches. Rien ne bougeait dans la forêt. Comme si tous les animaux retenaient leur souffle. Tous à en mourir. Elle se retourna. Devant elle, toute sa meute s'était rassemblée, en un seul bloc. Immense. Une centaine de personne. Elle devait les protéger. Elle se le devait, car elle était la plus puissante, et que cette puissance devait servir à quelque chose. Elle soupira.

    « Que vienne avec moi les Huit Anciens. Je demande à tous les Princes et Princesses de tenir les mordus et de garder le village intacte. Nul ne doit pénétrer dans le Sanctuaire. Personne ne doit sortir, personne ne doit entrer. » Sa voix peina, un instant. « Restez à l'intérieur, jusqu'à que l'un d'entre nous revienne. Prenez soin de vous. Soyez fiers et frères. »

    Elle tourna le dos, finalement, et avança dans la nuit. Elle n'avait pas besoin de courir. Elle n'en avait pas besoin car elle était de ces Reines de glace qui avancent à leur rythme, comme pour calmer leurs colères les plus terribles. Son regard ambre rougissait pourtant à vue d'oeil. Elle était de tous la plus anciennes. Elle avait ce mérite d'avoir plus de pouvoir. Seulement, était-ce aussi utile qu'elle le pensait...? Derrière elle, les anciens avaient la mine renfrognée. Ils étaient tous là. Encore aujourd'hui. Tous derrière elle. Fenrir. Wolfgang. Kveld. Bleiz. Chain. Cerberus. Wolff. Lobo. Tous pour elle. Tous qui comptaient sur elle. Elle sentit son visage se durcir, au coin d'une rue, et son regard devenir plus clair, d'un bleu doux et clair. Les yeux de Moëris étaient changeants. Ils changeaient au grès de ses humeurs. Elle se sentait sereine. Mais elle avait peur. Peur de retrouver cet homme qu'elle avait tant haït. Au bout de Hollywood Scar, il se tenait là. Avec Dante. Elle fronça les sourcils.



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Reagan


Reagan


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 15:14





    Il se sentait atrocement fort. Autant qu'un homme qui vient de renverser un roi et d'être couronner. Il aurait pu tenir tête au monde entier, et ça se ressentait. Ses muscles étaient bandés et il était euphorique, avec un petit sourire sur le visage. Un sourire dévorant. Derrière lui, Loki le fixait, et regardait aux alentours. Il semblait attendre quelque chose. Peut être l'arrivée du Dieu? Il n'en savait trop rien. Ce qu'il savait, en revanche, c'était que les vampires seraient les premiers sur place, et ça ne manqua pas. Le regard ambre de Reagan se posa sur Dante, et il garda ce sourire invincible. Même s'il mourrait maintenant, les Plaines Éternelles l'accueilleraient en héros. Il avait tout d'un héros.

    « Je vois qu'on exhume de vieilles idoles, Reagan... »
    « On sort enfin de son tombeau? »

    Il eut un petit rire, cynique. Il n'avait rien à se reprocher. Son oeil brilla. Il n'avait plus peur. Plus jamais. Plus depuis longtemps. Derrière, les Loups de la Voix de Seth s'étaient réunis, en une cohorte sanguinolente de sang d'humain. Tous ceux qui avaient traîné autour avait été massacré, et sur le sol, les boyaux semblaient tapissaient le sol d'un clair-rouge. Il avait ce sourire qui açacé, qui était particulièrement énervant. Et il ne le quitterait pas de sitôt.

    « ... car c'est bien toi qui est allé déterrer les vieux secrets de Kveld. Bien sûr que c'est toi, Greed est bien trop nombriliste pour avoir pu avoir ne serait-ce qu'une telle idée. Oh non Greed, tu ne bougeras pas. Aucun de vous ne le fera, vous n'oseriez pas tenter le diable quand vous savez qu'il vous brûlerait immédiatement. » Le regard de Reagan brille. A l'arrière, il y a un rire qui cesse.
    « Voyons, Dante... Je suis un lycanthrope, je ne suis pas aussi intelligent que ça. Et si je l'étais, je ne suis pas fourbe, moi. » Il a un petit rire. « Egregor n'obéit plus qu'à vous depuis qu'on a confié le Libre Lunaire à vous. Ô, bien sûr, vous ne pouviez pas le lire, puisque vous ne parlez pas le lycan... » Il penche la tête, arrogant. « Mais réfléchis un peu. Egregor est vampire. Il n'obéit qu'à votre race, alors... par déduction... soit j'ai forcé votre enfant chéri, soit... »

    Il ne finit pas sa phrase, car il sent l'odeur de Moëris. Un instant, son visage se défait, par cette hantise. Pas qu'il a peur – quoi que – mais quelque part, il la sent tendue, et plus elle se rapproche, plus il sent ce poids sur sa poitrine. Il n'y a qu'elle pour maîtriser cela. La pesanteur. La gravité. La pression. Tout ce qui ferait éclater un homme si elle le désirait. Une chose étrange, pour un pouvoir étrange. Le regard rouge de Moëris transperce Reagan. Elle est là, habillée d'une simple robe de dentelle blanche. On voit parfois sa peau. Un détail de ses reins, son dos, ses poignets. Elle n'a aucune pudeur. Elle est née à un siècle où les habits étaient des lambeaux. Elle regarde droit dans les yeux celu qui jadis avait été exilé. Elle ne parle pas. Si elle parle, elle le tuera. Aussi, Reagan a un sourire arrogant. Il regagne de cette fameuse substance.

    « Ainsi tous les grands esprits se rencontrent... » Moëris relève la tête, d'un air hautain. Elle grogne. C'est bien la première fois en vingt siècles qu'elle se sent d'humeur massacrante.
    « A genoux, infâme prodigue. » Sa voix est grave. Elle n'a plus rien d'une douce enfant. Moëris est Moëris la Blonde. Celle qui survécut.
    « Ô, pitié, Moëris! Vous m'avez exil- »

    La gifle est violente et Reagan se soulève du sol, la joue en feu. Il retombe quatre mètres plus loin, se tenant la joue. La machoire est détachée de son crâne, et il saigne abondamment. Il s'en remettra. Elle a retenu son geste à la dernière minute. Elle aurait pu lui arracher la tête d'une seule claque. Ce n'est pas même un coup de poing. Il le sait. Wolff derrière grogne, de son légendaire tempérament. Il se raidit. Reagan se relève, visiblement furieux et vexé. Il est humilié. Derrière lui, ses loups s'ébrouent. Moëris leur jette un regard froid. Elle n'a pas d'arme. Elle n'a pas son épée. Mais avec les mains seulement, elle peut tous les tuer.

    « Grognez, fils de chiens, grognez... Savez-vous seulement ce que vous avez fait? » Son regard quitte Reagan qui remet en place sa machoire et se pose sur Greed, puis sur Dante. Elle grogne. « Vous... Vous tous. Comment... » Son regard se pose sur Egregor. Elle ne fronce plus les sourcils. Elle n'en a plus besoin. Ses yeux rougissent à un point de non retour. Sa bouche se déforme et on remarque des canines pas si petites et mignonnes qu'on l'eut cru. « Tu as trahi ta promesse, EGREGOR! Tu as trahi la confiance de tous les Conceils! ET TU OSES TE MONTRER ICI?! »

    Derrière, Lobo et Wolff se sont transformés en loup en un instant. Sans qu'on ne le voit. Un immense loup brun et un autre couleur de sable grognent et font claquer leur dent. Moëris regarde finalement Reagan, qui rit. Elle arque un sourcil. Wolff n'en pleut plus, il bondit, elle se retourne.

    « COUCHEZ! »

    Le porto-ricain se couche aussitôt, mais il grogne et sa gueule claque. Reagan, derrière, ne fait pas bien le fier. Il attends. Derrière lui, Loki regarde aux alentours. Ils le sentent. Ils se rapprochent. Moëris se rapproche de Reagan, et d'un coup de pieds violent, lui brise la jambe. Il tombe aussitôt à genoux. Son regard pourpre. Elle attrape par les cheveux ce fils indigne et sert ses cheveux noirs. Elle se retourne. Il ne bougera pas. Elle se retourne, cette tête dans ces mains. Au premier mouvement elle lui brisera les os. Son regard parcourt l'assemblée. Elle croit reconnaître des têtes, des odeurs. Ses petits fils arrivent. Kirill et Miguel. Vitaly et Léto. Pour grossir les rangs. Mais on ne tue pas des Dieux. Elle pose finalement son regard sur Dante. Un regard froid et arrogant.

    « Maintenant qu'ils sont libérés, cette ville est perdue. Mais nous aussi. »

    Reagan rit, un instant, avant qu'elle se jette sa tête sur le sol. Le visage s'écrase dans les pierres. Il ne bouge plus. Il n'est pas mort, juste assommé, car déjà il remue. Il est une carpette. Et Moëris est une reine aux yeux de sang.



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Catharsis


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 16:24


    La Cité des Anges tremblait. Vampires et lycans, tous fils de cette lune sang, accourraient de toute part. Dans le tumulte, Catharsis cherchait son frère, le mieux aimé, Ezechkiel. Trop de pensées mêlées les unes aux autres, et le tonnerre assourdissant des peurs de chacun. Dieu les avait-il tous abandonnés? Avait-il abandonné Catharsis dans la marée inhumaine qui s'assemblait sur Hollywood Scar. Un homme démesurément grand passa prêt de lui avec une petite métisse qui lui parut sur l'instant vaguement familière. Catharsis leva les yeux sur ce géant, sentant comme les autres la puissance qui émanait de lui et alors, il sut que c'était un ancien. Peut-être Cyrus le Conquérant... pourtant non. Catharsis avait contemplé de longues heures durant les cylindres de la loi, et ce visage n'était pas celui du Perse. Il ne connaissait pas se visage, si c'était celui d'un ancien du second conseil, c'était celui du Changelin ou d'un ancien non connu.
    Dante dut le sentir lui aussi car il tourna un instant le visage vers ce géant alors que Reagan prenait la parole. Il était évident que Dante le Fou ne prêtait aucun intérêt aux deux gamins malgré l'ampleur des dégâts qu'ils venaient de causer. Leur sort était déjà scellés. Ils mourraient. Greed mourrait.

    Reagan - « On sort enfin de son tombeau? »
    Dante - Ton arrogance et ta témérité t'ont laissé bien mal renseigné à ce que j'entends.', Dante au tombeau. Le sous entendu était si déplacé qu'on entendit certains des plus assurés rire parmi les vampires et notamment ce géant qui se tenait tout proche du cercle de sang.
    Reagan - « Voyons, Dante... Je suis un lycanthrope, je ne suis pas aussi intelligent que ça. Et si je l'étais, je ne suis pas fourbe, moi. Egregor n'obéit plus qu'à vous depuis qu'on a confié le Livre Lunaire à vous. Ô, bien sûr, vous ne pouviez pas le lire, puisque vous ne parlez pas le lycan... Mais réfléchis un peu. Egregor est vampire. Il n'obéit qu'à votre race, alors... par déduction... soit j'ai forcé votre enfant chéri, soit... »
    Egregor - Nous ne sommes ni vampire ni loup, nous n'obéissons qu'à nos Dieux Reagan...', persifla le larbin avec toute la difficulté qu'il avait à vomir cette langue moderne qui était aussi laide que compliqué à sa langue.
    Dante - Il n'y a d'enfants chéris ici que ceux qui marchent derrière moi. Je connais bien la fourberie de Benjamin, fils de Seth. Mais je ne soupçonnais pas qu'il ait le mauvais goût de s'acoquiner avec un chien bâtard et mieux encore que par les fentes de son esprit rétréci, sclérosé par son nombrilisme grandissant il ait pu trouver la moindre ouverture. Pour ce qui est de l'art de la manipulation, puisqu'il le tient de moi, il ne me surprend même pas qu'il est pu trompé un aussi vieil esprit que celui d'Egregor.

    Catharsis sentait en Dante la colère implacable et froide que nul n'avait provoqué chez lui depuis sans doute une éternité. Lui le fils chéri, resté derrière son père pour le servir et le défendre ne cilla pas. Mais d'autre...


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Greed


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 17:08


    Egregor - Nous ne sommes ni vampire ni loup, nous n'obéissons qu'à nos Dieux Reagan...

    Greed lança un regard à la vil créature qui l'avait veillé jusque là. Croyait-il donc vraiment être autre chose qu'un serviteur. Serviteur Divin ou larbin crotté il restait toujours cette hideuse figure courbée et servile. Méprisable.

    Dante - Il n'y a d'enfants chéris ici que ceux qui marchent derrière moi. Je connais bien la fourberie de Benjamin, fils de Seth.
    Greed - Parlerez vous toujours comme si je n'étais pas là? Vous êtes pathétique père, et vous autres qui le suivez tous autant que vous êtes. Larbins, serfs pathétiques. Vous ne valez rien. Père, vos tours de psychologues ne marchent plus depuis longtemps. Regardez les, ils vous suivent autant qu'ils vous abhorrent mais aucun n'ose vous quitter. Et où est-il ce prince Ezechkiel qui se vante d'être le prince de tous les sangs nobles et de se faire l'amant de la mort. Il n'est pas derrière vous que je sache. Peut-être aura-t-il eu quelque intelligence que je n'aurais pas deviner de vous quitter enfin. Remarquable chez un esprit si arriéré!!', il éclata d'un grand rire provocateur mais la vérité était qu'il tremblait de peur.

    Il contemplait la face des anciens dans chaque regard de vampire braqué sur lui, sur la face blafarde de Dante et celle toute semblable de ce géant inconnu. A ces mots, un mouvement de foule se fit mais Dante contint ses enfants d'un seul bras. Lui pouvait contenir toute la Cité des Anges en un seul geste, ce pouvoir Greed l'enviait et puisque Dante avait la bêtise de ne pas le laisser dévorER par la multitude de ses anciens frères, Greed lui ravirait ce pouvoir. Pourtant, en dépit de tout, l'Ancien continua de l'occulter complètement, pour l'humilier sans aucun doute. Cela fonctionnait très bien:

    Dante - Mais je ne soupçonnais pas qu'il ait le mauvais goût de s'acoquiner avec un chien bâtard et mieux encore que par les fentes de son esprit rétréci, sclérosé par son nombrilisme grandissant il ait pu trouver la moindre ouverture. Pour ce qui est de l'art de la manipulation, puisqu'il le tient de moi, il ne me surprend même pas qu'il est pu trompé un aussi vieil esprit que celui d'Egregor.
    Greed - Je vous surpasse en tout père sans quoi vous m'auriez tué de vos mains il y a bien longtemps.
    Egregor - Nous n'avons pas été trompé monseigneur...', mais personne ne sembla prêter attention à Egregor qui pourtant ici était en théorie le plus puissant de tous.

    L'arrivée de Moëris la Blanche jeta un froid dans les badineries échangées jusqu'alors. La colère de Moëris était toute différente de celle de Dante; plus bestiale peut-être. Dante la salua en tout respect, lui savait qu'il aurait la tête de Greed aussitôt qu'il la demanderait, ce qui le préoccupait d'avantage était la résurrection des Dieux païens auxquels il n'avait jamais vraiment cru jusqu'alors. Mais la venue du Changelin parmi était un signe que même Dante ne pouvait rejeter. Et il avait avec lui une reine des damnés.

    Moëris - « Tu as trahi ta promesse, EGREGOR! Tu as trahi la confiance de tous les Conceils! ET TU OSES TE MONTRER ICI?! »', le ton monta tout d'un coup.

    Egregor approcha de la Blanche Moëris se redressant alors sur ses jambes de loup. Sa colonne vertébrale lui tira une immonde grimace et quand enfin ses épaules se furent défroissées, maintenues bien droites au prix de grands effort, Egregor dépassait en taille tous ceux qui étaient ici assemblés. Sa hideur dépassait en tout les pires horreurs de la guerre et sa peau souple et brune était si tendue qu'on eût cru qu'elle allait se déchirer.

    Egregor -Nous n'avons pas trahi Moëris la Blanche! Nous n'obéissons à aucun conseil, nous ne servons que les Dieux et les prophéties car elles sont leur Mot! Nous sommes ici parce que c'est ici que sont les Dieux!!', il pointa une main aux doigts écarts vers la lune de sang et quelqu'un pris la parole...
    Changelin' - Ne dirige pas ta colère vers le mauvais émissaire Moeris', le géant jusqu'alors silencieux se détacha de la foule saluant respectueusement la blonde lycane, il tenait toujours la jeune femme qui l'accompagnait par la main,' Egregor n'a fait que servir les prophéties anciennes. Cela devait arriver ainsi que Kohar l'Arménienne l'avait prédit. Elle avait dit que l'on écouterait pas les paroles du sage, qu'on les mettrait sur le compte de la colère et je vois, que c'est exactement ce qui est arrivé. Egregor n'a fait que servir Seth et Caïn en permettant qu'ils soient relevés, c'est vers Greed et Reagan que doivent se tourner tes foudres si tu es juste et tu l'es à ce qu'on dit.

    Sa voix portait, il était plus calme que tous les autres réunis mais son visage, étrangement maquillé portait en lui quelque chose de terrible.

    Moëris - « Maintenant qu'ils sont libérés, cette ville est perdue. Mais nous aussi. »
    Dante - Ne sois pas si hâtive Moëris. Ces deux enfants de malheur ne suffiront pas aux Dieux pour assoir leur royaume commun. A quoi bon régner sur un tas de ruine et de cendre?

    Greed écoutait. Dante avait raison. Beaucoup mourrait mais pas tous. Pas eux deux en tout cas, après tout, ILS avaient libérés les Dieux.

    Greed - Caïn et Seth vous traîneront tous dans la poussière pour avoir osé vous opposer à nous... et donc à eux.

    Cette seule phrase suffit à révéler de nouvelles passions. Les plus couards s'enfuirent des rangs des justes, vampires comme lycans, pour se ranger derrière Reagan et Greed.


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Ezechkiel


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 17:44





    Ezechkiel s'était relevé. Dans son manteau couleur de nuit, de toute sa silhouette, on ne respirait que la haine. L'étendue des ailes que formaient sa cape noire était vaste et immense. Mais nul ne le regardait. Les plus vieux savaient où il se trouvait, mais fallait il que Greed l'ignore pour blasphémer sur son nom? Dans l'obscurité, la fine lame, la belle Discipline brilla de son éternel lueur de malheur. Il aurait pu le tuer. Tout de suite. Il aurait pu, même avec Egregor. Mais cette tête était déjà à quelqu'un. Le regard d'Ezechkiel se fit plus sombre quand on évoqua son nom. Couard? Couard. Si seulement il savait combien de guerre il avait vécu, combien d'homme avait hurlé ce mot sans savoir. Sans savoir. Greed était un ignorant. Il ignorait jusqu'à le vrai Ezechkiel. Il n'avait rien vécu.

    « Il n'y a d'enfants chéris ici que ceux qui marchent derrière moi. Je connais bien la fourberie de Benjamin, fils de Seth. »
    « Parlerez vous toujours comme si je n'étais pas là? Vous êtes pathétique père, et vous autres qui le suivez tous autant que vous êtes. Larbins, serfs pathétiques. Vous ne valez rien. Père, vos tours de psychologues ne marchent plus depuis longtemps. Regardez les, ils vous suivent autant qu'ils vous abhorrent mais aucun n'ose vous quitter. Et où est-il ce prince Ezechkiel qui se vante d'être le prince de tous les sangs nobles et de se faire l'amant de la mort. Il n'est pas derrière vous que je sache. Peut-être aura-t-il eu quelque intelligence que je n'aurais pas deviner de vous quitter enfin. Remarquable chez un esprit si arriéré!! »

    Ezechkiel grogna. Il avait trop fait, ce petit homme. Il avait trop fait que d'insulter jusqu'à celui qui l'avait fait naître. Le prince prit des airs de démon, aux yeux virant au rouge sang. Il fit un pas dans le vide et se transforma en brume, apparaissant sur le sol. Il tendit la main et récupéra Discpline, qui jusqu'alors tombé dans le vide. Les Dieux étaient là. Mais ça ne faisait pas trembler le Prince. La mort, il l'attendait. Il l'attendait, et il n'en avait jamais eu peur. L'épée en main, dégainée, il s'approcha de l'attroupement. Le premier homme qui se retourna fut si effrayé qu'il tomba sur le sol. Ezechkiel poussa d'une main forte les gens qui cherchaient à la ralentir. C'est qu'il passait au milieu du clan de Greed, si on pu appelé cela un clan. Dans la ruelle, huit nouveaux visages apparurent. On reconnu là les traits des enfants d'Ezechkiel. Que ce soit Ambre, Odalisque, ou encore Céleste et Appolline, accompagnés des autres, Ezechkiel poussa finalement un autre qui lui bloquait le passage pour se retrouver à côté de Catharsis. Il avait mit plus de temps qu'il n'aurait cru pour arriver ici. Son regard bleu rivé sur Greed ne brillait en rien.

    « Maintenant qu'ils sont libérés, cette ville est perdue. Mais nous aussi. »
    « Ne sois pas si hâtive Moëris. Ces deux enfants de malheur ne suffiront pas aux Dieux pour assoir leur royaume commun. A quoi bon régner sur un tas de ruine et de cendre? »
    « Caïn et Seth vous traîneront tous dans la poussière pour avoir osé vous opposer à nous... et donc à eux. »

    Le jeune prince, au visage étrangement sombre, sourit finalement, d'un sourire qui se voulait d'un moqueur épouvantable. L'épée en main, nul n'approcherait.

    « Discipline te trancherait la tête si elle ne savait qu'il t'attends un sort bien pire après ta traîtrise, Greed... »

    Il penche la tête, un sourire qui se fait plus large, mais également plus froid. Son oeil était de glace.Son regard croisa le regard de la jeune fille qui accompagnait le géant, et il pencha la tête. Ce regard... non. Ce visage. Il l'avait déjà vu quelque part. C'était un souvenir. Lointain. Douloureux. Sa main, sans que personne ne puisse voir, alla accrocher la manche de Catharsis. Ça ne pouvait pas être vrai... Pas à un moment aussi décisif.



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Moëris


Moëris


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 18:13





    « Tu as trahi ta promesse, EGREGOR! Tu as trahi la confiance de tous les Conceils! ET TU OSES TE MONTRER ICI?! »

    Si Egregor se redressa, Moëris ne tremblât pas un seul instant. Son regard rouge sang ne quitta pas cette tête immonde. Elle reconnaissait ici le dernier rejeton de cet infâme, qu'elle avait laissé devenir une créature plus ignoble encore, afin qu'il garde à jamais le livre le plus sacré. Ce livre avait attiré dans des mains malfaisantes, et maintenant, tous paieraient les erreurs de deux enfants trop gâtés, trop névrosés. Savaient-ils seulement qui était Seth et Caïn? Sans doute pas. Mais Egregor aurait du le savoir. Lui au moins, plus que les deux autres.

    « Nous n'avons pas trahi Moëris la Blanche! Nous n'obéissons à aucun conseil, nous ne servons que les Dieux et les prophéties car elles sont leur Mot! Nous sommes ici parce que c'est ici que sont les Dieux!! »
    « Foutaises, Egregor, foutaises... » Elle allait cracher quelques mots encore quand son regard se reporta sur cette voix qu'elle avait connu, dans le passé. Son regard se fit plus clair, un instant, mais elle restait si tendue, si froide, que tout autour d'elle, il aurait été impossible de soulever un caillou sans être clouer au sol, par la pression.
    « Ne dirige pas ta colère vers le mauvais émissaire Moeris. » Elle grogna, un instant. L'autre instant elle posa ses yeux sur la Reine, et repose finalement toute son attention sur le géant. « Egregor n'a fait que servir les prophéties anciennes. Cela devait arriver ainsi que Kohar l'Arménienne l'avait prédit. Elle avait dit que l'on écouterait pas les paroles du sage, qu'on les mettrait sur le compte de la colère et je vois, que c'est exactement ce qui est arrivé. Egregor n'a fait que servir Seth et Caïn en permettant qu'ils soient relevés, c'est vers Greed et Reagan que doivent se tourner tes foudres si tu es juste et tu l'es à ce qu'on dit. »
    « Il avait été décidé qu'à jamais ils soient emprisonnés. Egregor a mal servi, qu'il le pense, ou non. » Le regard de la blonde ne ressent aucune pitié, et elle voit en Egregor non pas un monstre, mais un homme. Un homme qui doit être puni. « Mes foudres iront à ceux qui ont trahi. A tous ceux qui ont trahi. Les esprits les plus faibles... jusqu'aux têtes de toute cette opération. » Un grognement se leva dans la gorge de Wolff et elle posa son regard sur Kveld, puis secoua la tête. « Tout cela aurait pu être évité. Si j'avais châtié Reagan, Loki et Masael. Si vous aviez su tenir vos fils. Et si Egregor avait su resté à sa place. » Elle regarda l'étrange créature et grimaça. « Tu sers des Dieux qui n'auront pour toi que de la haine et du dégoût. Je t'ai connu quand ta figure était encore belle, et tu étais noble, quoi que déjà un serf. Aujourd'hui, tu es moins qu'un serviteur, mon fils. Tu es plus vil à mes yeux. » Finalement son regard quitta Egregor, avec une pointe de peine, et se planta sur Dante. « Maintenant qu'ils sont libérés, cette ville est perdue. Mais nous aussi. »
    « Ne sois pas si hâtive Moëris. Ces deux enfants de malheur ne suffiront pas aux Dieux pour assoir leur royaume commun. A quoi bon régner sur un tas de ruine et de cendre? »
    « Caïn et Seth vous traîneront tous dans la poussière pour avoir osé vous opposer à nous... et donc à eux. » Moëris regarda Greed et eut une grimace méprisante.
    « Discipline te trancherait la tête si elle ne savait qu'il t'attends un sort bien pire après ta traîtrise, Greed... »

    Moëris leva la tête, elle aussi. Ils arrivaient, aussi les gens se mettaient du côté des mauvais. Elle grogna. Les membres du Concile ne bougeait pas, mais les Lycie et ceux de Miguel bougeaient déjà. C'était détestable. Elle grogna, un râle remontant dans sa gorge et finalement secoua la tête, comme un chien le ferait pour se calmer. Reagan, debout, tremblant certes mais debout, eut un petit rire crispé, coincé dans sa gorge.

    « Ils arrivent, vous êtes finis. » Moëris releva la tête, regarda Reagan et secoua la tête, dépitée.
    « Mais vous aussi, pauvres fous. Vous n'avez donc pas lu l'histoire? Vous avez volé le plus sacré des livres, et vous n'en avez lu qu'une seule page, croyant si bien connaître l'histoire? Vous me faîtes pitié tous deux. » Elle se frotta la tempe et se tourna vers les trois meutes du côté des Justes, soupira et reposa son regard sur la jeune fille qui accompagnait le Change', puis finalement lui. « Vous n'auriez jamais du l'amener ici. D'un instant à l'autre, ils arriveront, et la première chose qu'ils feront, c'est s'emparer des choses qui semblent ci-bas le plus important. »
    « Dont vous. » Fenrir avait fait un pas en avant, accompagné de Wolfgang. Les deux géants se mirent à genoux devant Moëris, rapidement suivi par nombre d'entre eux, dont les huit du conseil.
    « Ici beaucoup tomberont. Mais nous serons là, et nous ne bougerons pas. »
    « Il le faudra. Il faut retrouver le livre, et le traduire à nouveau. Il faut châtier les traîtres et tuer, au fur et à mesure, les nouveaux élus. Sans quoi nous serons déborder. » Elle se massa le front, visiblement douloureux. « Il me fait de la peine de le dire, mais... » Elle se tourna vers Dante et Change' cette fois-ci. « ...Nous ne sommes pas de taille pour l'instant. A l'appel de la lune, tous répondront. Tous les vôtres, comme tous les nôtres. Il faudra faire en sorte de... de nous aider. Comme aux premières heures du monde. »

    Moëris avait vécu cette guerre sanglante qui avait éventré le monde et la terre. Elle avait vu les Dieux tuaient pas centaine des princes et des princesses, des plus courageux aux couards. Ils n'avaient pas besoin de régner. Ce qu'il désirait, c'était tuer Dieu. Nietzche avait eut tord de dire que l'Homme avait tué Dieu. Dieu était bien vivant. Quelque part.



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Catharsis


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 21:33


    Change'- Ne te noie pas de remords Moëris car ils ne feraient que t'affaiblir. Ce qui est fait et fait, nous n'en dévierons plus maintenant.

    L'agitation était manifeste sur Hollywood Scar. Catharsis qui n'avait guère eu le temps de connaitre la guerre sinon en rumeurs lointaines. Il eut serra son petit chapelet en entendant insulter Ezechkiel. Que Dieu pardonne quand Ansgar ne le pouvait pas. Mais Ezechkiel ne tarda pas à venir en personne. Odalisque et les autres suivaient. Odalisque qui avait toujours cet étrange d'air d'enfant perdu aux yeux rouge sang et au teint terreux.
    Catharsis ne se retourna pas pour voir le visage qu'il connaissait par coeur, mais il recula d'un pas de sorte que son dos touche le torse du prince. Pas simplement pour le retenir dans sa colère si légitime soit elle, mais aussi pour témoigner de l'affection qui demeurait malgré les temps de terreur qui s'annonçait. Lui Catharsis n'espérait pas la rédemption des mains de ces faux Dieux. Il ne la demanderait même pas et il ne céderait rien. Jamais il ne prostituerait sa foi pour avoir la vie sauve mais au moins une chose demeurer de lui, son amour sincère pour le prince valaque, aussi Catharsis semblait-il drôlement calme. Comme s'il triomphait de toute façon.

    Ezechkiel - « Discipline te trancherait la tête si elle ne savait qu'il t'attends un sort bien pire après ta traîtrise, Greed... »

    Mais le prince n'en dit pas plus. Son regard s'était posé sur l'étrange curiosité qui accompagnait le changelin. Elle le regarda à son tour longuement comme fascinée. Elle était jeune à tout point de vue et elle semblait poser sur ses semblables un regard vierge, aussi Catharsis ne s'étonnait pas qu'elle ait pour Ezechkiel un moment de contemplation. Elle semblait aussi étonnée du regard qu'il posait sur elle, ne le comprenait pas. Alors la large main du géant se posa sur les yeux améthyste de l'enfant, l'obligeant à détourner son visage:

    Change'- Ne le regarde pas.

    Catharsis serra la main d'Ezechkiel sur sa manche, ne sachant trop que penser de cette étrange rencontre. Elle lui rapellait l'enfante-reine pourtant ça ne pouvait pas être elle. La jeune femme leva le visage vers le changelin et sa bouche s'arrondit pour finalement ne pas former ce mot d'enfant. Ce n'était ni le lieu ni le moment.

    Reagan - « Ils arrivent, vous êtes finis. »
    Change'- Tu l'es aussi Reagan, tu n'en a seulement pas conscience.

    A nouveau ce fut Moeris qui prit la parole:

    Moeris« Vous n'auriez jamais du l'amener ici. D'un instant à l'autre, ils arriveront, et la première chose qu'ils feront, c'est s'emparer des choses qui semblent ci-bas le plus important. »
    Change'- Je préfère la savoir près de moi qu'à la merci de toutes les cupidités.', son regard s'attarda sur Greed qui semblait ne pas comprendre ce que cette gamine métisse pouvait avoir d'intéressant pour lui.
    « Ici beaucoup tomberont. Mais nous serons là, et nous ne bougerons pas. »
    Moeris -« Il le faudra. Il faut retrouver le livre, et le traduire à nouveau.
    Greed - Nous ne vous donnerons jamais le Livre, pour ce que vous en ferez vous qui vous croyez plein de sagesse. Vous fonctionnez toujours comme à l'âge de pierre! N'avez vous pas vu? Le monde a changer, vos enfants vous quitte, ils nous rejoignent. Et ils ont raison!

    Comme il disait cela quelques mordus les rejoignirent encore et les novices aussi. La meute de Leto, ce noyau d'une vingtaine d'individus à peine, restait intacte. Telle était leur devise, personne ne serait laissé en arrière, tous resterait toujours ensemble. Même les trois fils de Léah étaient là.

    Moeris - Il faut châtier les traîtres et tuer, au fur et à mesure, les nouveaux élus. Sans quoi nous serons déborder. Il me fait de la peine de le dire, mais...Nous ne sommes pas de taille pour l'instant. A l'appel de la lune, tous répondront. Tous les vôtres, comme tous les nôtres. Il faudra faire en sorte de... de nous aider. Comme aux premières heures du monde. »
    - C'est là tout ce que vous avez à nous offrir? Un génocide contre notre silence! Monstre! Traîtresse!

    Personne ne sut jamais qui avait osé, mais le fait était là, la peur divisait déjà leur rang.

    Dante - Il n'est plus temps de parler des vieilles querelles, Moeris parle sagement. Pour le temps qu'il faudra les miens se joindront aux vôtres.
    Change'- Nos anciens seront bientôt ici. Kohar ne peu guère s'être trompée que de quelques jours tout au plus.

    Au centre, là où se tenaient les traîtres et leurs fidèles, un noyau c'était formé autour d'Egregor, il avait commençait une étrange litanie dans une langue que seuls ceux de Moëris pouvaient entendre... Ils seraient là très bientôt...







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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptySam 30 Jan - 22:17





    « Il le faudra. Il faut retrouver le livre, et le traduire à nouveau. »
    « Nous ne vous donnerons jamais le Livre, pour ce que vous en ferez vous qui vous croyez plein de sagesse. Vous fonctionnez toujours comme à l'âge de pierre! N'avez vous pas vu? Le monde a changer, vos enfants vous quitte, ils nous rejoignent. Et ils ont raison! »

    Elle le regarda, un instant. Et derrière, Cerberus a un rire grave. Avec cette tête de tueur, son oeil vert brille dans l'obscurité.

    « Qui parle de nous le donner? »

    Il a raison. Même si Greed ne leur donne pas, il le prendra tout de même. De force s'il le faut. La meute de Leto venait d'arriver. Moëris regarda dans son dos, et les membres du groupe laissèrent passer Leto et ses filles. Son regard alla sur les fils de Léah, eut un sourire triste. De l'autre côté, Masael regardait avec un air baveux la jeune fille. Loki, à ses côtés, affichait un air froid et résolu. Ils étaient à la merci des Anciens. Mais il faudrait attendre le bon moment. Le moment unique. Izaak et César arrivèrent à leur tour. Izaak et son sourire lupin, qui n'avait rien de particulièrement engageant. Derrière lui, l'immense montagne qu'était César sous sa forme bestiale semblât faire peur. La bave qui coulait de sa gueule n'avait rien de très engageant non plus. Moëris posa son regard sur les deux. Izaak eut un sourire et fit une révérence. Moëris releva la tête, fière et noble comme elle l'avait été dans le passé.

    « Il faut châtier les traîtres et tuer, au fur et à mesure, les nouveaux élus. Sans quoi nous serons déborder. Il me fait de la peine de le dire, mais... Nous ne sommes pas de taille pour l'instant. A l'appel de la lune, tous répondront. Tous les vôtres, comme tous les nôtres. Il faudra faire en sorte de... de nous aider. Comme aux premières heures du monde. »
    « C'est là tout ce que vous avez à nous offrir? Un génocide contre notre silence! Monstre! Traîtresse! »

    Le regard de Moëris ne cilla pas. On avait dit cela, des siècles avant. Elle les avait pourtant pourchassé, jusqu'au dernier. Elle avait tué un à un les Anciens. Elle avait cette rage dans les veines. Sa voix résonnait avec force. Elle se rappelait des soirs de chasse, où elle bondissait de forêt en forêt, de ville en ville. Elle était si fière, si brave. Et pourtant si sale de sang. Son regard un instant hésita, imperceptiblement. Elle avait cette noblesse de coeur qui la rendait fragile pourtant, quelque part au fond d'elle. Elle savait qu'elle faisait le bon choix, et pourtant, à savoir que le sang allait à nouveau couler, ça la rendait perplexe sur l'avenir qui s'offrait à eux.

    « Il n'est plus temps de parler des vieilles querelles, Moeris parle sagement. Pour le temps qu'il faudra les miens se joindront aux vôtres. »
    « Nos anciens seront bientôt ici. Kohar ne peu guère s'être trompée que de quelques jours tout au plus. » Moëris reprit substance et fixa Changelin, réfléchissant.
    « Nos meutes à l'Est viendront bientôt. Dans une semaine, au plus, ils auront foulé les terres et sera en Amérique. Aucun d'eux ne manquera à l'appel, car ils sont des braves et qu'ils savent où est le bon camp. Qu'ils savent également que dans une meute comme la notre, on ne part jamais. » Le regard de Moëris brilla. « J'ai vaincu par le passé. Nous vaincrons encore. »

    En parlant ainsi, le regard de Moëris se porta sur Egregor. Il se préparait. Comme jadis. Elle allait rencontrer enfin le Démon qu'elle redoutait, ce démon qui était son grand père. Elle était née d'une façon des plus horribles. Elle était née de deux humains, oui. De deux humains qu'elle avait ensuite dévoré, trop jeune, trop fougueuse. Trop fière aussi. Elle était née dans le sang, et aujourd'hui, elle s'en repentissait, chaque jour que Seth faisait, en portant sa croix. Elle laissa Egregor et recula, un peu. Elle se retourna, regarda cette masse, immense. Cette meute. Sa meute. Elle baissa la tête, inquiète. Wolfgang et Fenrir se mirent à ses côtés, et Kveld posa sa lourde main sur son épaule. Derrière eux, Bleiz avait un sourire clair, et denté. Cerberus regarda Lobo et Wolff, et Chain soupirait bruyamment. Ils avaient accepté la mort. Ils acceptaient de mourir pour elle. Pour eux. Elle regarda le visage de Kirill, et celui de Vitaly. Une pointe au coeur. Elle leva ses mains, et du revers caressait l'immense crâne qu'avait Wolff.

    « Rentrez tous. Aujourd'hui nous ne sommes pas de taille. Rentrez chez vous et gardez vous de sortir jusqu'à que les autres meutes arrivent. La lune restera sept jours dans les cieux. Rentrez chez vous avant de vous faire massacrer. »

    Le regard de Blonde se leva vers Léah et ses enfants, puis vers Leto. Elle dévisageait ses hommes et ses femmes avec cette tristesse qu'ont ceux qui savent que certains mourront. Reagan, derrière, zyeutait avec attention et fascination Egregor. Ainsi donc, il allait enfin rencontrer le fameux Seth? La poigne de Moëris se referma sur le museau de César, qui s'était rapproché. De tous, le plus gros était Fenrir, mais il avait été toujours impresionnant de voir César transformé. Aussi baveux soit il. Elle se pencha et le serra contre elle, avec cette tendresse toute maternelle. Il était l'heure. Elle se releva, droite et fière. Ses cheveux blonds et sa robe blanche jurait avec ses yeux pourpre.

    « Seules resteront les plus vieux. Kirill, Vitaly. Princesses de Lycie, rentrez. Sauvez votre peuple et mettez le à l'abris. Leto... Je ne te force en rien à rester, mais je sais déjà que tu as décidé. Concile. Aujourd'hui encore, nos rangs souffriront. Je ne vous promet pas qu'il n'y aura aucune perte. Je vous promet de faire le meilleur que je puisse, à l'instant, pour nous éviter de trop grandes pertes. Ils viendront, mais ils ne vous tueront pas. Pas encore... Pour l'instant, mettez vous à l'abri. Tant qu'il en ait encore temps. »

    Kirill s'avança mais le regard de Fenrir le coupa net dans son élan. Il pensa à Ella, aux enfants. À Roman aussi, et à Killian. Eurydice. Toute cette famille qui pâtirait de la venue de Seth et Caïn. Aussi il tourna les talons et partit. Vitaly, hésitant, fut bien forcé. Le regard de son père l'y imposa. Lui aussi il partit. Il ne restait de la meute de Moëris que les têtes. Neuf d'une meute de cent. Neuf, mais les plus puissants. À leur côté, Izaak et César. Izaak, ce gringalet qui se retrouva rapidement à genoux devant Moëris. Elle passa sa main dans ses cheveux qui devinrent un pelage gris, strié de noir. Les dents blanches juraient avec l'obscurité de son pelage. Elle passa sa main sur le torse de Bleiz qui devint un loup gris, aux yeux vert émeraude. Elle passa sa main sur le visage de Cerberus qui devint une montagne brune, aux yeux d'ambre. Une large tâche couleur de sable prenait place sur son poitrail. Elle passa sa main sur Chain qui se retrouva à se tordre pour découvrir sa forme la plus bestiale, soit celle d'une montagne noire, où seule une tâche blanche à la patte droite le distinguait des autres. Elle déposa un baiser sur le front de Kveld qui, la première fois depuis des années, se retrouva à se dresser sur deux pattes, haut de deux mètres soixante, pourvu d'un long pelage blanc et aux yeux d'ambre. Elle prit dans ses bras Cerberus, le macédonien, qui éclata en laissant tomber sur le sol quelques poils. Il s'ébroua, secouant sa longue fourrure rouge de feu. Ses yeux noirs fixèrent aussitôt ses pattes, elle même tâchée de noir, et il eut un grognement ressemblant à un rire. Elle regarda finalement Fenrir et Wolfgang et ils se serrèrent contre elle, d'une façon presque enfantine, pour finalement se transformer. De tous, ils étaient les plus gros, les plus hauts, et les plus beaux. Fenrir et Wolfgang s'accordaient. Ils revêtaient tous deux un pelage long et noir, aux reflets soit d'argent, soit bleu. Fenrir avait ces yeux typiques de sa famille, soit l'un bleu, et un autre ambre. À côté, Wolfgang avait un oeil gris et un bleu. Si Fenrir était plus haut, Wolfgang était plus large. Ils s'ébouèrent dans un grognement. Moëris eut un sourire en voyant les loups, aussi hauts que larges, montraient leurs crocs. Cela faisait une éternité qu'aucun d'entre eux ne s'étaient transformés. Des siècles. C'était magnifique. Magnifique et triste, pour une telle occasion... Moëris pencha la tête, soupirant doucement, et tourna le dos au mur de lycans qui marquait aussi bien la fascination que la peur chez Reagan, qui avait reculé d'un pas. À ses côtés, Masael avait baissé les yeux, et Loki fixait un point imaginaire, restant froid – pour se donner de la consistance. Moëris releva la tête et fixa Egregor. Elle serra les poings. Elle ne tomberait pas. Pas ce soir.



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Leto de Lycie


Leto de Lycie


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyDim 31 Jan - 19:26


    Léandre écoutait sans dire un mot. Elle n'avait pas l'âge d'ouvrir la bouche devant tant d'Anciens de toute race. Sa mère en revanche... Mais Leto se tenait coite. On la savait mesurée et sauvage, Leto ne parlerait que lorsqu'elle le jugerait utile. Sa meute n'était pas dominante, mais elle était comme toute autre concernée par l'avènement prochain de Seth et Caïn. L'immense louve au pelage feu que l'on reconnaissait entre tous pour ce pelage particulièrement rouge, les chasseurs disaient que c'était le sang qui lui avait donné cette couleur. Ce n'était pas le cas pourtant. Leto avait toujours plus ou moins pris le partie de protéger les humains, de vivre parmi eux quand c'était possible même. Derrière elle, la vingtaine d'individus qui formaient son clan se fondaient en une masse fauve rousse, comme une marée d'un feu plus doux, sauf pour un seul d'entre eux qui arborait un pelage noir et lustré fendu d'un éclair blanc au poitrail. Lazarus.
    A la droite de Leto, Leandre aux yeux d'or, légèrement en retrait puisque son rang ne lui permettait pas de se mettre à exacte hauteur de sa mère, et, farouchement gardé au centre, Leah, la fragile.

    Elle sentit bien le regard de Masael sur elle et loin de détourner le regard quand bien même elle crut que ses membres la trahissaient et que certains autour d'elle la soutinrent pour qu'elle ne perde pas connaissance, elle affrontait se regard avec toute la dignité dont elle était capable. Cet homme l'avait détruite et salie plus qu'il n'était possible d'imaginer et sans doute ne guérirait-elle jamais de cette noire mélancolie qu'elle avait en elle. Mais si elle devait avoir une victoire sur Masael, une seule, outre le fait de ne pas lui appartenir, c'était d'avoir pu regarder ses trois fils sans plus jamais y voir l'image horrible de leur père. Il n'était pas leur père à ses yeux bien qu'il avait fallu de bien longues années avant qu'elle n'accepte ses propres enfants, toujours hantée par le crime immonde dont elle avait été victime. Les premiers temps c'était Leto et Jocaste qui s'étaient occupé des trois louveteaux puisque leur mère ne les tolérait pas. Mais elle en avait guéri. C'était tout ce qu'elle pourrait sans doute faire et c'était sans doute bien déjà. Lucian posa sa truffe contre la gueule de sa mère comme s'il avait senti cette mélancolie en elle soudainement accrue. Le regard de Moëris, bienveillant, passa sur eux quatre.

    Moëris - « Seuls resteront les plus vieux. Kirill, Vitaly. Princesses de Lycie, rentrez. Sauvez votre peuple et mettez le à l'abris. Leto... Je ne te force en rien à rester, mais je sais déjà que tu as décidé. Concile. Aujourd'hui encore, nos rangs souffriront. Je ne vous promet pas qu'il n'y aura aucune perte. Je vous promet de faire le meilleur que je puisse, à l'instant, pour nous éviter de trop grandes pertes. Ils viendront, mais ils ne vous tueront pas. Pas encore... Pour l'instant, mettez vous à l'abri. Tant qu'il en ait encore temps. »

    Leto ne bougea pas d'un pouce, sa voix s'éleva nette et distincte pour tous parmi les siens. Enfin Leto la Sauvage parlait:

    Leto - Je ne peux pas vous congédier mes fils, pourtant mon coeur me dirait aujourd'hui de rompre nos anciennes lois et de vous ordonner une retraite plus sûre que celle que vous aurez cette nuit à rester près de moi...
    Lucifer - C'est notre droit de rester unis dans la mort ou l'errance. Cela tu ne peux nous le retirer Leto.', il baissa la tête en signe de respect car il parlait contre elle bien que respectueusement.
    Leto - J'entends.
    Lucifer - Que ceux qui veulent s'affranchir s'en retourne mais ceux qui sont ta famille resterons auprès de toi Leto.
    Leto - Leah tu partiras. Emmène avec toi le mâle que tu voudras et tes trois fils.
    Leah - Ne me mets pas à l'écart parce que je suis plus faible Leto s'il te plait.
    Leto - Je ne te mets pas à l'écart Leah, mais si aucun d'entre nous n'en revient il faudra que quelque uns aient été épargnés pour qu'on n'oublie pas ceux qui sont tombé.
    Leah - Alors je partirais avec Lorenzo.

    Les rangs s'écartèrent. Leandre et Leto tenaient Masael du regard tandis que la plus jeune de la meute s'écartait, suivie d'un grand loup à la fourrure unie brune. Lazarus, Lucian et Landres suivaient leur mère docilement. Quand ils eurent complètement disparu, Leto prit à nouveau la parole, cette fois pour tous:

    Leto - Ma décision est prise Moëris.

    Car quand Leto parlait c'était rarement pour elle seule. Alors ceux qui dans ses rangs avaient repris forme humaine abandonnèrent cette apparence pour leurs corps de loups, sauvages, tous grands et forts car c'était ainsi qu'étaient fait ceux de la meute de Leto.



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Lust


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyDim 31 Jan - 21:44


    Toujours à la droite de Dnate, près des princes Ezechkiel et Catharsis, ses frères, le général Lust se tenait raide, le regard noir et mauvais. De tous ici, elle était sans doute la plus trahi car qui d'autre qu'elle dans les moments les plus difficiles pour prêter une épaule à l'infâme Greed, ou devrais-je dire Benjamin Baudelaire, car il ne méritait plus le rang de général aux yeux de quiconque ici et lui même était trop prétentieux pour se garder un titre à mi-chemin de la grandeur. Lust ne quittait pas des yeux ce rat puant et qui l'avait déjà vu sur les champs de guerre savait que ce regard là réclamait la tête du fourbe sur un plateau d'argent:

    Ezechkiel - « Discipline te trancherait la tête si elle ne savait qu'il t'attends un sort bien pire après ta traîtrise, Greed... »
    Lust - Et moi je t'arracherai la langue...', maudissait la blonde entre ses dents.

    Dante lui souriait. Il semblait comme ses rois qui ont la sagesse de savoir que chaque chose arrive à point, et que l'un et l'autre de ses enfants auraient au final ce qu'ils réclamaient, et la tête et la langue de Greed le Traître.

    Greed - « Nous ne vous donnerons jamais le Livre, pour ce que vous en ferez vous qui vous croyez plein de sagesse. Vous fonctionnez toujours comme à l'âge de pierre! N'avez vous pas vu? Le monde a changer, vos enfants vous quitte, ils nous rejoignent. Et ils ont raison! »
    Cerberus - « Qui parle de nous le donner? »
    Lust - Tu parles beaucoup Greed, tu parles trop même, tu parles sans réfléchir. Comment crois-tu que tu garderais ce précieux livre pour toi seul?', Egregor se retourna vers elle, plutôt menaçant car c'était à lui qu'il faudrait prendre le livre si on le voulait.
    Lust - Nous ne sommes pas disposé à laisser prendre le livre, s'il faut vous tuer nous vous tuerons comme nous en avons tuer d'autres sur les vieux champs de guerre.
    Lust - Qu'importe je n'ai pas peur. Je suis le Général Lust et j'ai appris que certaines choses valaient que l'on donne sa vie pour elle.', elle le regardait droit dans les yeux, mauvaise, malgré qu'il la surplombât de cinq ou six têtes au bas mot.

    Dante esquissa un geste. Elle recula, toujours obéissante. Quelque part dans les rangs qui leur faisaient face, peut-être que Vitaly la regardait. Etait-il seulement là? Elle espérait que non. Pas parce qu'elle avait honte de paraître à nouveau en armes mais parce que s'il était là, il s'exposait comme elle à la mort et à l'infamie. Ca elle ne le souhaitait pas. Mais avec tous les loups assemblés ici, impossible de distinguer son odeur, si ce n'était ...

    Moëris - « Nos meutes à l'Est viendront bientôt. Dans une semaine, au plus, ils auront foulé les terres et sera en Amérique. Aucun d'eux ne manquera à l'appel, car ils sont des braves et qu'ils savent où est le bon camp. Qu'ils savent également que dans une meute comme la notre, on ne part jamais. J'ai vaincu par le passé. Nous vaincrons encore. »
    Dante - Si le Changelin n'a pas menti nos rangs seront également renforcé, pas en nombre mais en puissance. Nous devons nous organiser Moëris avant... qu'ils n'arrivent.... et que vous ne soyez hors jeu.
    Moëris - « Seules resteront les plus vieux. Kirill, Vitaly...

    Le nom fit tressaillir la vampire mais elle dut s'astreindre à n'en rien montrer. Tout proche d'elle, Catharsis ne pipait pas. Il gardait le secret comme une tombe, ne les partageant sans doute qu'avec Dieu. Elle se refusait de le chercher du regard, c'aurait été trop risqué.


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Eros


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyDim 31 Jan - 22:27


    Les psalmodies d'Egregor retombaient dans un silence de plomb. Tout semblait à l'arrêt comme si le monde eût été dans l'attente de quelque chose... c'est ce moment précis que le Prieuré de de Tchtes choisit d'entrer en scène. Un mouvement de foule les accueillis, on attendait les Dieux et ce n'était que d'autres vampires qui venaient se joindre à l'assemblée déjà impressionnante de part sa masse.

    Menoch marchait devant tous, de son long pas souple et fluide. On aurait dit qu'il flottait et derrière lui ses enfants, comme des âmes des limbes le suivaient d'un seul mouvement. Ils semblaient si différents des enfants de Dante. Graciles, beaux comme des anges, il émanait d'eux une sorte de pureté indescriptible et fascinante. Peut-être était-ce de les voir tous ensemble, mais pas vraiment. Il émanait réellement d'eux quelque chose de singulier, ils semblaient traîner des nimbes brumeuses dans leur sillage et leur silence les auréolaient de mystère. Ils n'étaient pas le théâtre bigarré de Dante, puant du classicisme de toutes les époques. Les enfants du Prieuré semblaient venir de tous âges. Certains semblaient nés de ce siècles, comme Electre qui même en telles circonstances affichait sur son visage, un infatigable soupçon de lutinerie, ou encore le beau et triste Tempérance. D'autres semblaient appartenir à la poussière des bibliothèques aux rayonnages infinis. C'était le cas de Jezabel et de Valentino.

    Menoch chercha son fils du regard. Ses yeux clairs s'arrêtèrent d'abord sur un petit visage blanc dans la foule. Une très jolie jeune fille, une enfant à lui, il ne pouvait s'y méprendre. Comme omniscient il détourna les yeux vers le vampire qui marchait à sa gauche, un grand homme blond guindée, le visage presque lugubre soudain. Mais Menoch ne dit rien.

    Dante - Menoch. Nous ne t'attendions pas si tôt mais tu es plus que bienvenu', un mot de courtoisie qu'on attendait plus entre les deux hommes.
    Menoch - Voilà quatre jours que nous entendons l'appel de Kohar. Elle enjoint tout les enfants de la nuit à rejoindre, le nouveau continent, la cité des anges. Nul n'échappe à sa voix.
    Change' - Il semblerait qu'ici personne n'ai pu l'entendre.

    Menoch s'arrêta un instant, comme interdit. Ses yeux doux se posèrent sur l'enfant qui accompagnait le changelin. Elle glissa derrière le géant, hors de vue. Menoch interrogea le changelin du regard, et sans doute en pensée aussi...

    Eros - Ils arrivent. Je craignais que vous ne veniez pas...

    En effet, une légère brise c'était levée. Une brise presque divine...



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Ella Konstantine


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyDim 31 Jan - 22:52


    Kirill avait parfaitement disparu et elle restait là dans l'herbe pied nu, à peine couverte. Elle fronça les sourcils douloureusement, prise d'une violente migraine. Elle secoua ses longs cheveux blonds. Elle ne les avait plus coupés depuis son arrivée, peut-être parce que Kirill aimait qu'elle les ait si longs. Quand elle se retourna, Fenrir était près d'elle. Elle savait bien ce que c'était que ce regard. Elle devait obéir, ne pas céder à la tentation de courir derrière Kirill qu'elle ne rattraperait de toute façon pas.
    Mais elle avait toujours ce noeud à l'estomac, quelque chose qui ne présageait rien de bon. Il y eut encore du mouvement. Sa migraine s'amplifiait, sans doute cette maudite lune rouge sang. Elle serrait ses tempes entre ses mains, avec l'impression que son crane était prêt d'imploser. Sa vue était un peu trouble, où n'était-ce qu'une impression? Une légère fièvre? Elle vit Moëris quittait le camp. Il ne le fallait pas. Elle ne savait pas pourquoi mais...

    Instinctivement ce fut vers Fenrir qu'elle se retourna, et peut-être pour la première fois de sa vie, de façon spontanée car il l'avait toujours trop impressionnée. Mais Fenrir quittait les lieux lui aussi. Il lui semblait que sa perception des choses étaient altérée comme après une cuite, ou pire. Elle tendit la main pour retenir son beau père auprès d'elle mais il était déjà bien plus loin qu'elle ne l'avait cru:

    Ella - Non, restez ne p...

    Elle luttait sentant sa conscience humaine s'effondrer. La transformation serait douloureuse. Pire que les autres puisqu'elle luttait pour ne pas perdre l'usage de la parole. Sa colonne vertébrale explosa littéralement dans son coeur lui tirant un mauvais cri de douleur, ses genoux la trahir, se rompant. Elle tombait de tout son poids sur eux, se laissant aller à terre, recroquevillée de douleur. Cette lune de sang était impitoyable. Elle la brisait d'une main de fer, elle n'avait rien qu'Ella ait pu aimer. Alors bien sûr, c'est à nouveau cette louve à demi enragée qui finit par triompher de la jolie blonde.
    Ella était connue pour son agressivité à la pleine lune. Bien sûr ici ça n'avait pas vraiment d'importance puisqu'il y avait toujours eut jusqu'alors quelqu'un pour lui imposer un peu de calme. Cette nuit là la tâche revint aux princesses Kheeva et Lheena. Bien sûr le diable ne se laissa bien sûr pas si facilement mater. C'était qu'elle ne supportait pas l'idée, la sensation d'être soumise. Mais en fin de compte, elle se calma pour avoir à s'éviter l'humiliation d'être soumise physiquement sans doute.
    La louve blanche piaffait nerveusement à la lisière de la clairière, comme si d'une minute à l'autre, elle allait se lançait à la poursuite de Fenrir, Kirill et les autres. Elle jappait, anxieuse, visiblement perturbée par cette lune rouge. Par moment elle grognait, montrant les dents à l'obscurité ambiante, incapable de véritablement se calmer.

    Le corps tendu, bien droite, les oreilles dressées, elle regardait toujours dans la direction qui avait englouti son Kirill. Un étrange vent ébouriffa sa fourrure mi-longue. La louve se campait en position menaçante prête à se défendre de cette chose invisible dans l'air dont elle ne sentait rien venir de bon. Enfin, une odeur dans l'air, à contre sens du vent. Elle se fit moins agressive et pourtant, toujours aussi anxieuse...

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Ezechkiel


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyDim 31 Jan - 23:00





    « Nous ne sommes pas disposé à laisser prendre le livre, s'il faut vous tuer nous vous tuerons comme nous en avons tuer d'autres sur les vieux champs de guerre. »
    « Qu'importe je n'ai pas peur. Je suis le Général Lust et j'ai appris que certaines choses valaient que l'on donne sa vie pour elle. »
    « Et au moindre mouvement, monstre, je vais t'occire. »

    Le regard d'Ezechkiel, s'il avait quitté l'étrange reine, se posait sur la créature. Lui était prince, mais il était ancien. Il n'était pas de ses serviteurs immondes à la gueule béante et au dos craqué. Lui avait l'expertise de la lame comme seule arme, quoi que son langage acerbe avait bien souvent suffit à défaire les pires ennemis. Il gardait sa main dans celle de Catharsis, et n'importe qui aurait pu le voir, mais là n'était pas la question. Ezechkiel guettait. Il n'était pas inquiet. Pas exactement inquiet. Juste qu'à ce moment, il aurait aimé que Dante dise à Catharsis de rentrer. Il n'aurait pas supporté de le perdre ici, dans une nouvelle guerre. À croire qu'il perdrait toujours tout.

    « Seules resteront les plus vieux. Kirill, Vitaly... »

    Le regard du vampire alla sur Catharsis, puis sur Lust. Certes. Mais ce n'était pas ses affaires. Son regard alla davantage sur les immenses montagnes de muscle et de poil qu'étaient alors les lycanthropes, et également sur les nouveaux arrivants. Le Prieuré. Il se retourna rapidement, vers les siens.

    « Prenez Odalisque et allez le mettre en sécurité. Qu'aucuns de vous ne restent. »

    Son regard se posa tout d'abord sur Menoch, et sa figure d'antan. Il suivit son regard qui se posa sur Lysandra. Ses cheveux hérissèrent. Mais que faisait cette petite sotte ici?! Il lâcha la main de Catharsis, et se déplaça dans la marée humaine, l'épée encore en main. Il n'avait pas peur d'un poignard dans le dos, lui qui avait déjà subi une décapitation. Il entendit vaguement les paroles, et attrapa brutalement le poignet de Lysandra. Elle hoqueta, il la tira en arrière, visiblement en colère, furieux même.

    « Petite sotte! Ne vois-tu pas où tu te trouves? Tu vas mourir! » Elle le regarda, les yeux déjà rouges.
    « L'on m'a dit... »
    « Tu portes trop d'attention à ce que l'on te dit, et trop peu à ce que l'on ne te dit pas! T'as t-on dit qu'ici des Dieux venaient exterminer leur propre race? T'as t-on dit que ça serait une des longues batailles qui s'annonçait? »
    « Non! »
    « T'as t-on appris à te battre? »
    « Non! »
    « Alors que fais-tu ici, bon sang?! »

    Alors qu'ils s'extirpaient tous deux de la marée, la brise se leva. Froide et mordante. Une odeur de mort et de nature. L'une venant du nord, l'autre du sud. Il grimaça. Lys se crispa sous sa main. Il lui jeta un mauvais regard.

    « Va te cacher, et n'en sort pas avant que je ne vienne te chercher. Si tu sors et que tu meurs, je cracherais sur ton cadavre et je te laisserais au milieu de cette rue. »
    « Cela durera longtemps? »
    « Qu'en sais-je! Et cesse de poser tes questions d'enfant veux-tu! »

    Il la poussa brutalement vers une voiture, l'ouvrit d'une seule main et écarta d'une autre le siège, la bousculant à l'intérieur. Elle le regarda, allongée sur la banquette, à moitié en pleurs.

    « Bouge et tu mourras, petite sotte. »

    Il referma la porte, forçant le fer qui craqua. Il tourna le dos à la voiture, son regard cherchant Catharsis avec une petite sensation d'angoisse. Cependant, Ezechkiel ne bougea pas. Il aurait pu partir, il aurait pu rejoindre Catharsis, mais l'air s'était fait chaud d'un côté, et extrêmement froid de l'autre. Deux forces opposées. Totalement différentes. Approchaient. Non. C'était faux. Elles étaient là.



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Kirill


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyDim 31 Jan - 23:24





    Il avait quitté le champ de bataille avec une pointe au coeur. Il avait vu, quand Cerberus s'était décalé, le contour de son visage. Vitaly avait mal. C'est donc les oreilles basses, la queue entre les pattes, qu'il avançait à la hauteur de Kirill. Tous deux avançaient en coeur. Leurs pattes allaient à la même vitesse, et leur corps se balançaient comme s'ils n'eut été qu'un. Seulement Kirill, comme son père, était plus haut, et Vitaly plus large. Leurs deux pelages étaient l'exacte réplique de leur parent. Seules leurs yeux vairons étaient l'inverse des leurs aïeux.
    À côté de lui, Kirill semblait tout le contraire, soit extrêmement pressé. Ses oreilles bien droites, une langue pendante en dehors de sa gueule, il avançait, le pelage au vent. Il sentait bien que quelque chose se passait, au loin, et s'il avançait en sautillant sur le sol, c'était pour revoir la belle Ella. Pendant un instant, ils s'arrêtèrent tous les deux, le museau en l'air, humant l'air. Rien. Juste une odeur de sang qui arrivait. Kirill grogna et mordit la queue de Vitaly qui jappa. Cela signifiait qu'il fallait avançait maintenant. Kirill avança en tête cette fois-ci, suivit de quelques pas de Vitaly. Tous deux avaient mauvaises mines.
    Devant eux se dessinaient alors le village. Ella était là, entourée des jumelles. Vitaly, du museau, poussa les jumelles vers l'entrée des cavernes. Ils avaient tout prévu. Kveld avait tout prévu. Inconsciemment. Car si Kohar voyait, Kveld n'avait que des pressentiments. De son côté, Kirill approcha de la petite louve blanche et lui donna un coup de langue râpeuse sur le museau, lui plus doucement lui attrapa le cou avec les crocs, la mettant dans la direction de la caverne. Elle aussi devrait rejoindre les souterrains, et si c'était une honte pour leur espèce, il n'en restait pas moins là la meilleure des solutions.



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Moëris


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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. EmptyDim 31 Jan - 23:36





    Moëris posa son regard sur Leto avec un sourire calme et maternelle. Si Leto était plus jeune qu'elle, elle n'en restait pas moins une alpha, aussi Moëris lui fit un signe de tête, lui montrant par là que la lycane avait toute sa tendresse. Elle détourna la regard, aussi rouge qu'une rose, et le posa sur Menoch, le nouveau venu. Elle eut un sourire appréciateur. Les nouvelles allaient vite. Sans doute car leur race était des plus soudées, quoi que décimées à travers la planète, et que tous mesuraient ici bas le danger que représentaient deux Dieux des temps anciens. Elle le fixa, avec une mine enfantine. On la décrivait comme une guerrière impitoyable, mais il n'y avait ici qu'une enfant dans une robe blanche.

    « Nous ne t'attendions pas si tôt mais tu es plus que bienvenu. »
    « Voilà quatre jours que nous entendons l'appel de Kohar. Elle enjoint tout les enfants de la nuit à rejoindre, le nouveau continent, la cité des anges. Nul n'échappe à sa voix. »
    « Il semblerait qu'ici personne n'ai pu l'entendre. »

    Seulement déjà le regard de Moëris se porta sur la rue qui menait vers le Nord. Une silhouette, lointaine, se dessinait dans le paysage rougie. La lune tournait là bas ses rayons les plus rouges, alors qu'au sud, le ciel semblait plus noir. C'était ici que la rencontre allait se faire. C'était à ce moment précis que Seth allait apparaître. Et imperceptiblement, un long frisson sinueux remonta l'échine de la louve. Elle avait tué un à un ses fils. Mais elle savait que de ses mains, elle ne pourrait jamais avoir leur père. Car il était un dieu, et qu'elle n'était qu'une enfant à ses yeux. Une si petite enfant...

    « Ils arrivent. Je craignais que vous ne veniez pas... »

    Le mur des lycans se retournèrent vers Seth.
    Ils n'arrivaient pas. Ils étaient déjà là.



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MessageSujet: Re: L'éveil des aïeux.   L'éveil des aïeux. Empty

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