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 Ezechkiel, « Purgamen Cruori. »

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Ezechkiel


Ezechkiel


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READY FOR HELL?
▪ ÂGE.: 457YEARS.
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MessageSujet: Ezechkiel, « Purgamen Cruori. »   Ezechkiel, « Purgamen Cruori. » EmptyDim 17 Jan - 13:34






Ezechkiel Aldea, Premier du Nom,
Ancien Roi de Valachie.


Ezechkiel, « Purgamen Cruori. » Ezechkiel



" J'ai la poésie cancéreuse. Le cancer des mots.
Ça arrive à ceux qui parlent de trop. "



un, deux, trois, quatre, cinq,
six, sept.




Elke, Céleste, Odalisque, Ambre, Appoline, ... vous?






Dernière édition par Ezechkiel le Dim 17 Jan - 20:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ezechkiel, « Purgamen Cruori. »   Ezechkiel, « Purgamen Cruori. » EmptyDim 17 Jan - 16:24





" Hapiness is a face that look good on me. "

Elle le fixe, elle le dévore du regard.
C'est qu'il beau comme un ange, avec son petit minois de vingt balais. Il a un sourire à faire jurer les saints, à faire pâlir la Vierge. Son regard bleu balaye la salle. On dirait un roi qui cherche un coupable, mais il n'y a personne, que sa suprême personne qui capte l'attention. Son aura est étrange, on se sent bien auprès de lui, pourtant il a la peau froide. Elle le sait, elle le fixe. Petit sourire en coin, il s'approche, comme une vipère. Son regard en dit long. Il ne ment jamais. C'est un regard qui parle, pense la putain, quand il pose ses yeux sur elle. Il penche doucement la tête alors qu'elle rougit. Elles font toutes ça. Elle détourne le regard mais lui est toujours insistant. Du haut de son mètre soixante quinze, il n'est pas bien grand, pas bien épais non plus, finement musclé grâce à un entraînement à la rapière qui lui a valut un corps flexible, autant que puissant. Il a un sourire en coin qui dévoile une canine trop longue, d'un blanc de nacre. Elle ne prends pas peur pour autant et elle frisonne en le voyant s'approcher. Il a l'air d'un diable. Il glisse quasiment sur le sol. Ou est-ce qu'il marche vraiment? On dirait un roi. Ses pas ne font pas de bruit, mais ses bottes noires dessinent une jambe assurée, une démarche de prince. Il a des jambes si longues... réelles au moins? La putain relève le regard, peu à peu, le détaille. Un pantalon de cuir noir, si moulant que pourrait le dessiner nu. Une large ceinture de cuir qui le sert sans doute à sang, sans qu'il ne s'en rende compte. La ceinture est cloutée, de petits clous de quelques millimètres tout au plus, mais ça a l'air dangereux au premier apport. Plus haut, il porte une chemise grisâtre, longue, débraillée. Tous les boutons ne sont pas mis. Elle hausse un sourcil et rougit en voyant la peau imberbe et pâle sous le tissu nacré. Il a un torse fin, mais bien tracé, où se dessine les prémices de muscle. Ce n'est pas un enfant, mais il n'a jamais tenu à développer au maximum ses muscles. C'est laid, dit-il. Il a une gorge étrange, longue et blanche, comme un cou de cygne. Sa pomme d'adam est va et vient dans sa gorge. Elle rougit un peu plus alors qu'il s'arrête devant elle, lui tends une main pour l'inviter à danser. Elle frissonne et détaille cette main offerte. De longs doigts de pianiste, quoi qu'un peu squelettique, où l'on voit la veine bleue et son tracé sous la peau. Jolie main pourtant, à la peau blanche et aux ongles manucurées, bien tenu. C'est des ongles blancs, d'un blanc de nacre. Pas une impureté. Une main de pianiste. Peut être est-il pianiste? Elle laisse sa main glisser sur son bras, et sous ses doigts, elle sent son biceps tendu, et finalement elle pose sa main sur son épaule, large et dur. Elle s'y accroche alors qu'elle sent la main du jeune homme se posait sur sa hanche, et il recule d'un pas. Elle le sent pressant, mais elle n'a que faire. Elle est pendue à son cou et regarde, détaille, observe et dessine dans sa tête les moindres détails d'un visage si parfait. Existe t-il vraiment ou est-elle folle? Elle n'en sait rien. Elle est perdue dans la valse qu'il mène, une très ancienne valse où elle perds parfois un peu pieds. Mais ces yeux bleus l'attirent et la noient, si profonds, si opaque, si clair à la fois. A t-il existé une fois des yeux translucides à ce point? Elle doute. Et ses lèvres d'un rose thé si fines? On dirait des lèvres de femme, mais quand elles s'étirent, c'est bien un sourire d'homme, un sourire victorieux. Elle n'est qu'un trophée d'une nuit, mais qu'importe puisqu'elle est putain. Si elle doit écarter les jambes, autant que ce soit à un bel homme, et pas à une vinasse. Il lui sert un peu la taille et se penche, pour conclure la valse par un baiser, mais déjà elle sursaute dans les mains du jeune homme, alors qu'il la mords à la gorge. Elle se secoue, tressaille, se débat, mais il est déjà trop tard. Il la relâche alors qu'elle rends un dernier soupir et recule de quelques pas, relève la tête. Fier comme un roi. Son regard brille dans l'obscurité alors qu'une goutte de sang roule sur sa peau diaphane, roule le long de son menton et tombe, s'écrase sur le sol. Il a un sourire. Ses dents sont rouges. Il passe une langue gourmande sur ces dernières, un petit rictus malsain lui remonte la gorge. Sa voix est chaude, grave. Elle fait l'effet des serpents, elle est si doucereuse... c'est un mauvais prince. Son regard n'est pas bon. Il brille d'une mauvaise façon. Il s'approche doucement de la morte, sort de sous sa veste une rose rouge et la laisse tomber sur elle, la belle endormie. Il n'aura même pas profiter de sa chaire... qu'importe. Et il se retourne, sa veste de cuir claque dans l'air quand il quitte la pièce qui empeste alors la mort. Et il est fier. Et il est heureux. Son cœur bat à lui en faire mal. Sous la lune, c'est un Prince Valaque qui s'élève, inquiétant. La rapière à la ceinture. Cette belle rapière d'argent, datant de cinq siècles déjà...



" I prefer to be the vilain in this story, you know. "

Son visage se fend, de façon peu commune.
Il a un sourire narquois. Toujours le même. Ezechkiel est narquois, comme si une rancœur étrange l'habitait. Ça ne l'a jamais quitté. Quelle rancœur? On pourrait le lui demander – on le lui demande – mais jamais il ne réponds, ou alors tout au plus par un petit rire et un haussement d'épaule. Le prince est calme ce soir. Son regard va à gauche, puis à droite. Ezechkiel n'est que très rarement calme. Il a sans cesse la bougeotte. On le dit intenable. Il n'y a qu'une paire de bras qui pourrait le retenir, et encore, tout au plus une semaine. Il ne s'attache à rien. La peur de succomber à un charme trop particulier? Qui sait. Ses amantes, il les tue après l'acte. Il ne s'en encombre pas. Il sait que s'il les garde, il s'y attachera, et à cela, il ne s'y risquera pas. Pas une fois. Il sait que l'amour n'est qu'un troupeau de problème à l'affût, et son existence est trop palpitante, trop singulière pour qu'il s'accroche à une âme en particulier. À quoi bon? N'est-il pas libre de faire tout ce qu'il veut? Ô, il aime cette liberté qu'on le lui a accordé, et il en jouit au maximum – dans tous les sens du terme. Le corps est devenu son langage. Quasiment exclusif. Quand il parle, Ezechkiel blesse, fait mal, détruit. C'est un prédateur éloquent, qui cherche les failles, les trouve et les décortique. C'est un vrai chien, assoiffé, et il ne reculera devant rien pour ce qui l'intéresse. Ses proies, il les trouve au détour d'une rue, les suit, les viole, les mord. Aucuns remords. Ce n'est qu'une vie qui, tôt ou tard, se serait fini avec le cancer ou une de ses saletés humaines après tout, alors, à quelques années de la mort, qu'est-ce? La vie ne représente rien pour lui. Une flamme éphémère, tout au plus. Il voit bien les hommes, il sait qu'il en a été, mais il sait aussi qu'il n'en ait plus, et qu'il serait facile de les exterminer, mais ce n'est pas son jeu. S'il boit beaucoup, c'est car il a soif, pas car il le veut. Quand il veut s'amuser, il va dans les cabarets et regarde les belles jambes, bien longues, douces à croquer... enfin, ça, c'était quand il y en avait. Aujourd'hui, Ezechkiel traîne le long des ruelles, les mains dans les poches, le regard bien hagard, la rapière sous le veston. Il cherche qui vider, et il a soif, et ça lui tord l'estomac, ça le rend amer et colérique, et tout le monde sait que le prince colérique ne fait pas bon ménage. Ça le rend mauvais, et mal poli. Son plat préféré, c'est les enfants, les garçons surtout, les petits croyants du coin. Mais maintenant, c'est devenu un met de choix, alors quand il en a un, il en profite. Aujourd'hui, il se contente de la première grosse vache qui passe, avec du dégoût, mais quand on a vidé un sac à vin juste avant, on ne voit pas forcément très clairement ce que l'on vide ensuite. Non? Mais il ne faut pas s'y tromper. Si le prince flirte énormément, se goinfre, et est peu souvent sobre, il n'en reste pas moins un Prince, et à la pointe de sa rapière, rares sont ceux qui s'en sortent, car Monsieur a fait la guerre, et les plus durs d'entre elles, et il en ressort être un excellent bretteur, fort et violent à la fois. Ne jamais sous estimez un vampyr... jamais.




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Ezechkiel, « Purgamen Cruori. »

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