� Werewolf ; un reflet dans le miroir

Description physique ;
Même par ces temps de guerre on ne manquera pas de remarquer qu'Ella est une très jolie fille. Là où Roman, son aîné de quatre ans a le visage endurci par la chasse, elle a la douceur d'un temps de paix. Des cheveux blonds de lune, des yeux à rappeler les rivières les plus pures et un visage d'ange avec ça. Ses traits et les courbes de son corps garde un arrondi agréable de l'enfance et qui ne la quittera plus même dans sa vie de femme mûre. On a plaisir à la regarder et à voir cette bouche pleine sourire comme pour rappeler que cela existe encore. Elle porte généralement ses cheveux longs à mi-épaule et comme ils ne sont pas raides mais plutôt ondulés en boucles indisciplinées de cheveux d'ange elle les attache quand elle doit travailler. Mais pour autant, ses mains sont douce car on la voit délicate alors on lui épargne les durs travaux.

Description du caractère ;
Pourtant tant de douceur ne veut pas dire fragilité. Certes on l'a toujours plus ou moins tenu dans un cocon protecteur et de la sans doute son caractère capricieux et entêté mais néanmoins, Ella est une toute jeune femme dotée d'un caractère fort, elle n'aura pas peur de dire ce qu'elle pense peu importe à qui avec peut-être ce petit côté inconscience du danger qui lui fait croire à elle qu'elle est invulnérable. Elle est intelligente et plus réfléchie qu'il n'y paraît. Elle ne laissera pas passé le fond de sa pensée si elle juge qu'il est dans son intérêt de mentir et alors, elle fera ça très très bien soyez en assuré. Autre chose, elle n'a pas honte et assume parfaitement tous ses choix. Une forte tête donc.

Nature ; [] lycan de sang pur; [X] mordu; [] hybride; [] élu (cochez la mention correspondante.)
Aptitudes ; [X] acuité sensorielle animale; [] hurlement capable de briser vitres/lampadaires; [] charme sur-développé; [] contrôle de la douleur; [] émet une résistance à la lecture des pensées; [] peut se transformer en loup (normal) de jour (sang pur uniquement); [] clairvoyance (sang pur uniquement);

� Werewolf ; la biographie

Biographie complète ;
Il y a cinq ans, avant la guerre, Ella était une lycéen comme les autres. Du moins peut-être un peu plus populaire que la moyenne peut-être. Etre pompom girl et prom-queen coups sur coup ça n'aide pas à se faire apprécier pour ses résultats scolaires il paraît. Pour le coup à cette époque elle répondait au cliché. Non pas parce qu'elle était complètement écervelée, bien loin de là, mais elle ne s'intéressait pas à l'école à cette époque, sans doute pas encre assez mature et trop capricieuse. Elle encourageait son frère Roman dans l'équipe de baseball. Sa vie était heureuse, tranquille, terriblement banale. Elle était insouciante, la chouchou de son père qu'elle pouvait mener par le bout du nez. La famille était venue de Hongrie alors qu'Ella avait tout juste deux ans. Roman en avait 6. D'aussi loin qu'elle s'en souvenait elle avait toujours été leur trésor à tous les trois. A l'époque, elle ne savait pas ce que faisait son père et elle devait l'ignorait jusqu'à ce que la guerre éclate. Depuis elle s'est toujours demandé si Roman l'avait su. Avant elle s'entend. Puis la guerre a éclatée. Ce n'est pas qu'elle s'en réjouisse, il ne passe pas un jour sans qu'elle ne souhaite que cette stupide guerre ne s'arrête. Mais voilà, sans cette guerre elle ne l'aurait jamais connu lui.
Cela faisait un an que la guerre avait éclaté. Ils vivaient déjà tous au camp 51 et, n'ayant rien d'autre à faire, elle avait déjà commencé à changer, à prendre goût à ses études, à s'assagir...mais pas suffisamment pour ne pas désobéir en voyant que son frère ne rentrait pas. Ne pas sortir, jamais, surtout pas toi, c 'était ce que lui disait son père, Artur Konstantine, chaque fois qu'il la laissait seul au camp. Mais voir son frère qui ne revenait pas, après plusieurs heures... elle ne pouvait pas. Elle était sortie, au nez et à la barbe des autres. Elle s'était retrouvée dehors, en pleine guerre et elle avait eu peur, elle avait cru mourir. Le vacarme de la guerre elle l'entendait même à l'intérieur du camp mais s'était pire. Que faisait-elle là, petite blonde perdue aux mains blanches. C'était la première fois de sa vie qu'elle voyait des hommes se faire tuer devant elle, son père 'lavait tellement protégée de la guerre, à présent tout lui revenait en plein visage comme cette gerbe de sang qu'elle esquiva de peu, et les larmes qui coulaient sans qu'elle puisse rien y faire, et une ombre noire, qui l'emportait loin de la fureur. Et elle qui ceignait ses bras blancs autour de son collier de fourrure noire et chaude. Magnifique. De la guerre elle ne se rappelle rien ou presque, rien de précis juste le chaos. Mais elle se rappellerait toujours ce long regard échangé, son absence de peur, son museau froid dans la peau de sa main et ce baiser reconnaissant posé sur sa truffe et comme elle s'était endormie presque entièrement dissimulée entre les pattes de l'immense créature. Kirill, c'était comme ça qu'il s'appelait. Kirill Orlov. Après cette nuit, il ne devait plus jamais la quitter vraiment. Il la visitait les jours de trêves, se faisant passé pour un mortel, elle, évitait les questions et les regards de son frère, quand son père ne s'alarmait pas d'entendre dire qu'elle avait un nouveau petit ami. Pourtant il n'était pas encore question de ça. Elle l'avait aimé au premier regard c'était sur, mais ils ne parlèrent jamais de ça avant que deux ans ne soit passé et qu'elle n'ait fêté ses 16 ans. Elle l'avait retrouvé un soir. Elle avait retiré avec douceur les lunettes qui cachaient ses beaux yeux vairons pour sentir son regard sur elle, et l'avait embrassé comme elle en avait rêvé toutes les fois qu'elle avait été près de lui sans oser parce qu'elle était trop jeune. Un baiser long, amoureux, et passionné. Un baiser qu'Artur Konstantine, a grande distance n'apprécia pas. Il jugeait qu'elle était encore trop jeune, trop jeune pour lui, qui paraissait un homme déjà, jeune mais un homme quand même. Ce n'est qu'en voyant ses prunelles vaironnes, ses yeux qu'Ella trouvait magnifiques, qu'il comprit la supercherie. Inutile de dire que s'en était fini de la petite idylle clandestine. Artur Konstantine ne parla plus à sa fille d'un moment, mais il l'aimait trop pour que cela s'éternise. Ella ne parlait pas de Kirill, elle pensait à lui, tout le temps mais sans qu'il n'y paraisse.
Comme on lui interdit de sortir pendant quelques mois, elle se recentra d'avantage sur ses études et en vint à s'occuper des plus petits du camp 51. Elle aimait regarder les tout petits gosses qui l'appelaient maîtresse, et qui l'embrassaient sur les joues. Elle aimait pensait à Kirill là, au milieu d'eux qui ne portaient pas de jugement. Kirill trouvait le moyen de lui écrire quand même mais elle avait si peur qu'elle brûlait ses billets une fois qu'elle les avait lu. Elle y répondait bien sûr comme elle pouvait.
Un an et demi passa sans qu'ils ne se revoient. La blondine n'eut pas d'autres petits amis, ce que son frère ne pouvait que remarquer mais il ne dit rien. Roman aimait sa soeur comme son trésor. Il désapprouvait qu'elle ait pu flirter avec l'ennemi et se mettre en danger comme ça. Il ne lui avait rien fait c'était vrai, ce devait être un de ses loups de sang pur qui se maîtrisaient, alors il ne disait rien. Il voyait bien qu'elle était triste si pourtant elle ne disait rien. Elle sortit une nuit. Une seule pour eux. Du moins c'était ce qu'elle avait voulu. Elle ne comptait pas se blesser en chemin. Ce n'était trois fois rien, rien qui l'aurait tué, un éclat de verre qui l'avait coupé. Un éclat de la guerre. Elle avait couru pour ne pas avoir à croiser celui qu'on appelait Reagan. Elle courait porté par la peur et se n'est qu'en retrouvant l'immense loup noir à l'orée du parc de Griffith qu'elle sentit que ses poursuivants l'avaient lâchée. Mais l'odeur de son sang, pour tout l'or du monde il n'aurait pas su y résister. Elle ne compris d'abord pas qu'il recule, elle voulut le suivre, puis le calmer. Un seul cri. Un petit cri de peur. Mais dans la peur ses bras le serraient comme pour l'adjurer de se maîtriser et ce fut ce qu'il fit, il se maîtrisa. Elle ignorerait toujours par quel moyen mais il ne la tua pas. Elle aime à croire que c'était parce qu'ils s'aimaient et elle le lui pardonnait cette morsure. Elle passait une nuit épouvantable mais une nuit près de lui, il la gardait encore jusqu'à la première pleine lune avant de la ramener malgré tout ce qu'elle pu lui dire. Elle refusa qu'il approche du camp. Elle lui interdit, elle le lui demanda en lui donnant un dernier baiser. Et elle retrouva le camp 51, la colère des gens qui l'aimaient, la promesse de rapporter le coeur de cet animal sauvage sur un plateau d'argent, des larmes, beaucoup de larmes et les mois qui s'écoulaient avec cette tension qu'il transgresse son interdit et qu'il y perde la vie. Son Kirill.