BloodBath
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 my last plead for you.

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Ella Konstantine


Ella Konstantine


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MessageSujet: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 2:54


    On entendit comme une porte exploser. Ca faisait quatre jours qu'au camp c'était l'angoisse. Quatre jours depuis que Jordan avait perdu son gamin. Il ne lui avait fallut qu'une seconde pour se faufiler derrière son père sans doute, par la porte sud encore ouverte. Du moins c'était ce qu'on avait supposé. Jude avait été averti directement, il n'était plus rentré depuis. Pas question de laisser Matty perdu seul sur le champ de bataille. Pourtant on avait répété tant de fois aux enfants les pires histoires du dehors, on le leur avait dit. N'y allez pas, sous aucun prétexte. Mais Matty n'avait pas écouté. Alors ce soir là, quand on avait entendu la porte s'ouvrir dans un immense fracas, et qu'on avait entendu la voix rauque de Jude qui hurlait, tout le monde s'était précipité. Ella avait entendu elle aussi, dans sa salle de classe avec les autres enfants, elle s'était précipitée à la porte mais était restée au milieu de sorte qu'aucun de ses petits protégés ne put sortir voir. Mais, elle vit. Et tous les autres, les adultes. Ils pouvaient voir Jude tomber à genoux, le petit corps sans vie de Matty dans les bras. Jude pleurait. Il ne faisait presque plus de bruit, serrant simplement les dents. Personne ne l'avait jamais vu dans un tel état de faiblesse, dans un tel état de détresse. Jude Carson était un homme fort. Un chasseur efficace. Inébranlable. Mais là devant le corps éventré de Matty, il n'était plus rien. Le petit enfant avait la peau grise, glacée, les yeux vitreux fixant dans le vague le visage de son père anéanti. On entendit hurler. Un cri aigu et déchirant. Deux autres chasseurs essayèrent de retenir Jordan par la taille, mais elle se débattait si fort pour rejoindre sa famille. C'était peine perdue. Elle se retrouvait à genou. Le front dans les entrailles déjà nauséabondes, elle serrait la petite chemise à carreau pleine de boue et pleurait, et gémissait. La douleur était palpable. Le cercle des gens autour d'eux était silencieux. Terriblement silencieux. Mais ils étaient tous là. Là pour les Carson, près d'eux. Tous sauf elle. Ella. Elle restait à la porte de sa salle d'école. Parce qu'elle ne voulait pas que les enfants voient. Et parce qu'elle savait. Elle savait qu'elle n'avait pas sa place dans cette assemblée de deuil.

    Jude - Je les tuerai! Tous! Tous autant qu'ils sont! Vampires! Lycans! Ordures! C'est leur guerre stupide! Pas la mienne... Ils ont... ils ont pris mon fils! Mon Matty! Ils me l'ont pris!', hurlait-il,' Où est-elle?! Où est-elle?! Viens là! Montre toi petite salope!

    Il fendait la foule des gens qui l'entouraient avec une violence inouïe. Il frappait pour se frayer un chemin jusqu'au coupable et il ne la trouvait pas dans la foule de ceux qui l'aimaient et qui ne diraient rien pour les coups distribués à l'aveugle. Ils se contentaient de s'écarter, protégeant femmes et soeurs. Jude était à moitié fou. Où était-elle sa coupable? Alors quand tout fut dégagé, il la vit. Droite dans l'encadrement de la porte. Le regard droit mais déjà plein de peur. Il la pointa du doigt, crachant toute sa haine:

    Jude - C'est à cause des monstres comme toi. Regarde! Regarde!!', il prenait le minuscule corps qui n'était déjà plus Matty, le hissant à la face d'Ella par les cheveux avant de le jeter et qu'il n'aille se fracasser contre un mur sous un cri d'horreur de sa mère qui se précipita pour enlacer ce petit cadavre comme une mère fait toujours.
    Ella - Jude...', tu sais très bien que ce n'est pas moi.
    Jude - C'est à cause de toi! Je les crèverai! Je les crèverai tous ceux de ta sale espèce!

    Il l'attrapa par ses cheveux blonds, de sa grosse main qui ne connaissait plus rien de la douceur. Derrière Ella qui partait vers l'avant emportée par la poigne de Jude Carson, les enfants hurlaient de peur et se réfugiaient au fond de leur salle de classe. On se chargeait de bien vite fermer cette porte sur la vision d'horreur qui allait succéder au petit cri de panique. Les femmes restèrent avec eux, peu désireuses de voir ça, et soucieuses d'éloigner les plus jeunes de l'horreur. De l'autre côté de la porte, Ella poussait un cri de douleur mais elle voulait le calmer. Elle voulait qu'il arrête avant d'avoir franchi le pas:

    Ella - Jude arrête! Arrête!', elle reculait après s'être relevée,' Je n'y suis pour rien. Tu le sais que je n'y suis pour rien!
    Jude - Toi ou eux c'est pareil! Tu couches avec l'un d'entre eux même!! Tu n'es qu'une salope, une traînée! Tu baises avec le Diable! Tu baises avec l'assassin de mon fils!
    Ella - Ta gueule Jude! Ça je t'in...

    Elle se prit l'énorme poing de Jude sur la figure, mais elle ne tomba pas. Elle aurait du tomber. Si elle n'avait pas été ce qu'elle était désormais. Oui c'était vrai, elle était lycan. Pour autant était-ce elle qui avait tué le petit Matty? Non. Jamais. Elle n'aurait jamais pu faire une chose pareille. Elle ne savait pas se battre, elle n'avait dans le sang ni la violence ni la haine. Elle passa sa main sur sa bouche. Elle saignait. Ce n'était rien ça se refermerait très vite. Trop vite au goût de Jude. Les coups pleuvaient mais elle les esquivait avec une chance insolente. Essoufflée cependant elle n'essayait plus de le raisonner mais seulement de s'éviter d'être battue. Certes le gêne lycan la rendait plus forte, plus forte que Jude sans problème même, mais il n'enlevait pas la douleur pour elle, il ne lui apprenait pas à immobiliser un agresseur.
    Jude la coinça contre le mur, une main à la gorge pour lui cogner le crâne avec violence contre le mur où une trace rouge marqua. Il serrait ses doigts sur sa gorge, il l'étranglait. Elle résistait, serrait dans ses mains délicates les poignets du chasseur dont elle ne faisait pas le tour mais elle serrait si fort qu'il dut lâcher prise de peur qu'elle lui brise l'avant-bras. Il lâche une seconde mais il s'en rend malade. Elle le voit dans ses yeux. Il ne veut que sa mort. Il veut soulager sa douleur comme ça. Mais cette fois elle est plus vive. Elle a de l'instinct, elle ne se laissera pas faire. Il l'attrape cependant mais c'est elle qui le plaque au mur et serre sa gorge. Ses mains tremblent. Elle est morte de peur. Elle ne veut pas tuer un homme, surtout pas. Ses yeux s'embuent de larmes mais lui continue de serrer aussi. Il lui serre les poignets mais malgré la douleur, elle ne lâche pas. Les autres regardent. Où est passé la jolie blonde douce qui donne les classes à leurs enfants? Elle est toujours là. Morte de peur. Elle voudrait qu'un d'eux ait le courage de s'opposer à Carson et de prendre sa défense. Mais pas un ne bouge. Ils la regardent tous comme l'ennemie. Alors qu'elle les a toujours aidé au mieux, parce qu'elle est des leurs. Elle l'est vraiment. Mais ils ne comprennent pas. Ils ne cherchent pas. Enfin trois chasseurs, parmi les plus jeunes se décidèrent. Ils n'allaient pas laisser faire comme ça. Ella ne voyait ni Curtis, ni Lee, ni Gorgon lorsqu'il tira. Tout ce qu'elle vit, ou plutôt sentit, c'est une douleur intenable lui percer la poitrine. Un peu de sang gicla sur la figure de Jude. Elle lâcha prise immédiatement. Recula de trois pas en passant sa main sur son chemisier plein de sang. Elle voulut se retourner pour regarder Gordon dans les yeux alors qu'il abaissait son arme. Mais Jude ne lui laissait aucun répit. Qu'une fille ait failli l'étrangler, lui le chasseur craint de tous. Ca n'allait pas passer. Il voulait la mater, l'humilier, la détruire. Il lui colla un coup de poing fantastique qui la fit tomber au sol. Pourquoi c'était si douloureux dans sa poitrine? C'était la première fois qu'elle se prenait une balle. Au sol elle se tordait de douleur. Et là, rabaissée au plus bas, alors qu'elle cherchait à se recroqueviller, c'est les cats renforcées du chasseur, pleine de boue qu'elle se prend en plein visage. Il frappe, il frappe, il y prend plaisir en plus. Elle sent sa mâchoire craquer, se décaler. Elle hurle. Elle pleure. Elle supplie qu'il arrête. Elle essaye de ramper. Crache le sang par la bouche, s'étonne de ne pas cracher de dents. Mais Jude ne s'arrête pas pour autant pas même quand il sent la cage thoracique qui explose littéralement sous son talon. Sous la pression elle vomit littéralement. Elle ne peut même plus se hisser sur ses bras, ni ramper où que ce soit alors il décide qu'il faut en finir. Il lui demande si elle en veut encore alors que son oeil bleu le fixe et que même respirer lui fait un mal de chien. Elle n'en veut plus. Elle n'en peut plus. Alors, dominant, avec ce sourire malsain aux lèvres, il passe la main derrière son dos, à sa ceinture et tire son arme. Il reste six balles dans le chargeur. Et les six balles sont pour elle. Il lui vide son chargeur dessus et il faut que ce soit une femme qui se jète à son cou en suppliant, une femme qui vient d'arriver, pour qu'il prenne conscience que ce qu'il fait est monstrueux.

    Ella vit cette femme mais elle ne la reconnut même pas. Ses mains tremblaient comme celle d'un toxico en manque. Ses yeux bleus fixes, louchent très légèrement, elle se recroquevillait dans ses soubresauts. Elle toussait toujours un peu de sang mais c'était terminé. Elle avait froid, elle n'avait même plus mal. Ses yeux se fermaient. Elle luttait.

    (...)

    Quand Roman rentra de chasse, triomphant, il n'y avait pas un chat au camp 51. Le chasseur le remarqua, quelque chose n'allait pas. Il croisa Gordon est celui-ci ne lui parla même pas. Roman passa dans la salle d'école. Tout était en état, comme si Ella n'avait pas rangé. Il s'était passé quelque chose. Il se douta qu'on avait du retrouver le petit Carson. Il baissa les yeux, passant sa main sur son visage, dégoûté. Ce n'était qu'un pauvre gamin qui n'avait pas mérité de mourir. Mais sortir, c'était mourir. Ils l'avaient tous su depuis le début. Il laissa son sac tomber de son épaule et le traîna jusqu'à son appartement, où Eurydice devait l'attendre avec Killian et son ventre rond. Mais Eurydice n'était pas là. Ca lui mit un coup au coeur. Ne pas trouver sa famille là où elle aurait du être par ces temps de guerre, ce n'était pas le truc à faire. Il ratissa le camp comme un fou, en appelant, jusqu'à ce qu'il tire les vers du nez à un pauvre type qui passait par là.

    (...)

    Ses poings frappèrent le vitrage blindés du bloc. Il a cru que c'était sa femme et à la voir assise dans le sas d'attente il avait été soulagé mais là... c'était sa soeur. Sa soeur qui était allongée là, pâlissime sous toutes ces électrodes, ces tubes dont il ne savait même pas à quoi ils servaient et tout le reste. Le bruit des machines, du respirateur, le sang, ses cheveux blonds collés de rouge. Ça le rendait malade.

    Janis - Roman arrête! Arrête!!
    Roman - Non laisse moi! C'est ma soeur! Ma soeur!!
    Janis - Si tu rentres là dedans comme ça tu l'achèves! C'est une chambre stérile Roman!

    Il arrêta de frapper la baie immédiatement mais ses veines à la gorge saillaient. Ses nerfs étaient à vif. Il se tourna vers sa femme et la serra si fort, enfouissant son visage dans sa gorge, il se mit à pleurer pendant que l'infirmière lui expliquait qu'il lui avait retiré six balles d'argent du thorax et qu'elle était sous respirateur. De loin, il voyait comme quelque chose de violet et de rond sur le visage de sa soeur...

    Crissie - On l'a plongée dans un coma artificiel, en espérant que le virus lycan commencera le travail.
    Roman - Mais pourquoi vous lui laissez les plaies ouvertes comme ça? Elle a besoin de calmant, elle doit souffrir.
    Crissie - Elle ne souffre pas Roman, elle est dans le coma. C'est aussi pour ça qu'on a préféré prendre cette solution. On ne peut rien faire tant qu'elle ne se stabilise pas et pour son visage...
    Roman - Quoi son visage?', rugit-il.
    Crissie - Passe dans le sas de décontamination avec moi, je pense qu'il vaut mieux que tu vois par toi même...

    (...)

    Quand il était sorti du bloc, laissant sa soeur ou ce qu'il en restait sur la table aux draps rouges, il n'avait qu'une chose en tête: donner la chasse à Jude Carson, le traquer dans tout le camp s'il n'avait pas les couilles de se montrer:

    Jude - Roman je... je. Pardon j'voulais pas. J'étais aveuglé par la colère... mon fils...', cet enfoiré pleurait.
    Roman - Tu voulais pas? TU VOULAIS PAS!! Tu lui a vidé ton chargeur Carson! TON CHARGEUR ALORS ME RACONTE PAS DE CONNERIE!! BIEN SUR QUE C'EST CE QUE TU VOULAIS! Tu l'as prise à coup de balles d'argent alors qu'elle avait rien fait!! C'est ma soeur, tu vas me le payer.

    Et tout en continuant de hurler sa rage il frappait comme un dément. Il était plus jeune, plus furieux, plus fort donc. Il lui explosa l'arrière du crâne contre le mur, frappant à plusieurs reprises sans vouloir s'arrêter et il fallut que Jordan, la femme de Jude qui venait de perdre son enfant, l'implore à genoux de ne pas lui enlever ce qu'il restait de sa famille pour qu'il le lâche. On emmena Jude au bloc. Juste à côté d'Ella et comme il n'avait pas perdu connaissance, il pouvait même voir le sale travail qu'il avait fait. Et encore, il ne voyait que le côté qui était encore regardable, pas le côté où il s'était acharné à coup de cats.
    Roman prit sa veste et sortit. Il ne prit même pas d'arme. Il embrassa sa femme en jurant qu'il n'allait pas faire une connerie, qu'il serait prudent. Il lui fallut pas moins d'une heure pour atteindre Griffith park. Et là il se mit à hurler comme un dément:

    Roman - Orlooooooooov!! Orlov! Montre toi Kirill Orlov! Viens me regarder en face si tu l'aimes vraiment! Orloov!!

    Sa voix déchirait le silence comme une balle d'argent déchire et fait fondre la chair. C'était un cri de douleur surpuissant, un cri de désespéré.







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Vitaly


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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 3:34



    Il attends. Il ne fait que ça. Nuit et jour. Malade à en crever. Il regarde le paysage. Le soleil qui se lève, rouge. Qui monte, rouge. Qui meurt, rouge. Puis le noir. Ses yeux se sont habitués, et sous ses yeux, il y a des cernes. Il ne dort plus. Il sait que quelque chose va se passer, Kveld ne lui a pas dit quoi, mais il le lui a dit. « Tiens toi prêt. » Et il attends, son coeur bat à chaque seconde. Il attends, et son regard se perds parfois. Il hume l'air comme un chien, sans bouger de ce bout d'immeuble où il attends. Un loup de son âge n'a rien à craindre du dehors, aussi il peut attendre, il pourrait même fermer les yeux et dormir, mais il ne le fera pas, car il attends. Il y a une silhouette qui apparaît derrière lui, et le claquement d'une veste. Il ne bouge même pas, scrute l'horizon. Un signe. Il ne lui faut qu'un signe pour qu'il bouge. Il repèrerait un cri à dix kilomètres, mais là, il n'entends que le cri des balles et des pleurs. Le silence se brise. On s'assoit à côté de lui. Il ne cille pas. Sa voix se cache dans sa gorge. Elle n'a pas peur. Elle attends, elle aussi, le bon moment.

    « Que fais-tu? »
    « J'attends le désastre de ma vie. »

    Le prince à ses côtés regarde lui aussi, mais il ne voit rien. Il n'y a rien à voir, pour l'instant. Juste un peu de poudre qui vole dans le vent, emmené par la bise fraîche et mordante du matin. Il attends, et quelque part, il aimerait que ça n'arrive pas. À ses côtés, il reste là, lui, silhouette longiligne, égale à lui. Ils sont cousins. De sang. Fils de Fenrir, fils de Wolfgang. Ils sentent le même air, mais l'un sent plus loin.

    « Ta vampire, Vitaly... »
    « Oui? »
    « L'aime tu? »
    « ...sans doute. » Le jeune prince a un sourire timide sur les lèvres. « Pourquoi? »
    « Tuerais-tu pour elle? »
    « Oui. »

    Vitaly a répondu aussitôt, avec le coeur plutôt qu'avec la raison. Dans le vent, Kirill a un sourire sur les lèvres qui se dessine. Il y a ce soleil qui le nargue, devant lui, ce soleil à la couleur blonde. Si beau... si loin. Il ferme les yeux alors qu'une première douleur lui arrache une grimace, puis une deuxième. La première est pourtant plus piquante, brûlant l'intérieur de son corps. C'est une balle en argent qu'elle vient de prendre, mais elle vit encore. Il sert les poings et sur ses joues, des larmes coulent. « A son secours tu ne viendras pas, sans quoi tu la tueras. » Il encaisse, suffoque de douleur, mais la douleur est plus morale que physique. Il l'imagine souffrir ainsi, plus même, et quelque part, il s'en veut de ne pas aller la sauver. Et si Kveld avait tord? Si il se trompait? Il inspire profondément, il a mal, et il se plie en deux en sentant son estomac se brouillait. Il va vomir, il le sent, mais il reste là, un instant. Il se doit d'être fort pour elle. Il se doit d'être quelqu'un, pas un de ces lycanthropes sur les champs de bataille. Il a dit que son coeur était pur. Il se doit de le lui montrer. Il se lève, vacille un instant, mais des bras l'encerclent pour l'aider à se maintenir. Qu'importe. La douleur finit, et le coeur de la belle bat. Il bat, mais il est faible. Il se plie en deux et vomit sur le sol. De la bile. Vitaly recule d'un pas, le laisse vider cet estomac déjà vide. Il y a des larmes qui coulent sans qu'il ne le veuille. Il essuie cette bouche du revers de sa manche, grimace, grogne. Il a l'air furieux. Son estomac se sert, sa gorge aussi. Ses yeux se sèchent aussitôt.

    « Kirill... » Il ne réponds pas. Son regard vairons se scrute sur l'horizon. « ...ne joue pas leur jeu. » Le regard orange et bleu se fixe dans celui gris et bleu.
    « Je n'ai pas joué, moi. Vitaly. Je n'ai pas fixé ses règles là. Je n'ai pas demandé à jouer... » Il se retourne. Dans la lumière du soleil, il forme une tâche noire. « C'est eux, qui ont joué avec moi. »

    Un instant. Il saute.


    (…)


    Il court, de toit en toit, avec une agilité effrayante, qui n'appartient qu'aux lycanthropes de dix neuf siècles. Vieux? Il est de tous les princes le plus ancien, et des plus anciens le plus jeune. Il est de ces lycanthropes qui sont entre deux mondes, et il n'appartient à aucun de ceux que les autres ont. Dans les airs, une silhouette longiligne saute, et la veste claque au vent qui s'est levé. La nature pleur. Vitaly l'entends du toit où il est resté. Son oeil guette les mouvements lointains de la silhouette. Puis il tourne le dos. Il ne fera pas ça. Pas lui. Quoi que... Le jeune prince ferme les yeux. Ainsi soit il. Kirill saute, encore et toujours, sur chaque toit il s'écrase de tout son poids sans se faire mal. Il le cherche, ce camp 51 qu'ils ont tant protégé, où Vitaly a déposé cent enfants, où lui même a posé cent lettres en deux ans. Il déteste ce camp. Non. C'est faux. C'est juste la colère et la douleur. C'est tout. Il a une tête a faire peur, une tête des mauvais jours. Avec cet air rembrunis, ses cheveux encadrent son visage et le rendent encore plus sombres. Son œil bleu et son œil d'ambre ont un éclat surnaturel. À faire frémir tous les diables. Si peu. Il s'immobilise sur un des toits les plus hauts. Attente de quelques secondes avant que la porte plus bas ne s'ouvre. Il fixe la silhouette qui ressemble, d'ici, à une fourmis.

    « Orlooooooooov!! Orlov! Montre toi Kirill Orlov! Viens me regarder en face si tu l'aimes vraiment! Orloov!! »

    Il grogne. Venir te regarder en face? ...il ne rit pas et se jette dans le vide. Le démon tombe, s'écrase. Il n'y a aucun bruit, si ce n'est celui de l'impacte. Le lycan a plié ses genoux pour que l'atterrissage soit plus doux. Comme ça, il est plus petit que Roman, mais quand il se relève, il le dépasse d'une bonne tête et pose son regard sur lui, penchant doucement la tête. Il a l'air d'un démon. Il est furieux, car il sait. Il a eut mal comme elle. Mais elle, elle n'a rien fait.

    « Tu n'es pas en position de m'ordonner quoi que ce soit. Tu disais que tu la protègerais. Tu disais qu'elle serait mieux avec toi. Tu as failli. » Il parle tout bas, peut être car il sait que ces cris ont réveillé les anciens démons, ceux de la nature, mais aussi ceux contre qui il se bat. « Montre moi la. » Son regard se fait plus perçant. « Si tu ne m'ouvres pas ta porte, je la défoncerais. »

    Il veut la voir, la belle, sa tendre, sa douce... Il veut la voir avant de tomber à genoux et de tous les maudir.



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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 4:12


    Il lui tomba presque dessus. Roman ne recula pourtant pas, fixant ces prunelles de démons si dissemblables. Il peut sentir cette haine qu'ils ont en commun mais venant d'un démon cela fait sans doute bien plus impression. Peut-être est-ce aussi qu'il se sent terriblement coupable et qu'il a enfin compris. Compris qu'il ne pouvait pas protéger sa soeur, avec tout l'amour qu'il avait pour elle et dieu savait qu'il l'aimait comme son trésor, son rayon de lune, ou de soleil peu importait. Face à lui, la solution qu'il avait cru haïr le plus au monde, mais il ne haïssait pas plus Orlov qu'il ne haïssait Jude Carson et la haine des hommes.

    Kirill - « Tu n'es pas en position de m'ordonner quoi que ce soit. Tu disais que tu la protègerais. Tu disais qu'elle serait mieux avec toi. Tu as failli. »

    Il aurait du s'insurger. Frapper, démentir. Mais non. Les larmes ruisselaient sur son visage durci par la guerre. Il était honnête face à ce regard qui l'incriminait de tout, à raison d'ailleurs.

    Roman - Oui j'ai failli. Mais si elle n'avait pas été... nous sommes coupables tous les deux. Moi largement plus que toi.', il ne criait plus et sa voix s'étrangler sur ses cordes vocales.Alors écoute moi bien. Je veux que tu l'emmènes. Je veux que tu l'emmène je ne veux plus jamais la revoir ici à Los Angeles. Tu entends?! Tu entends!!', les larmes lui brulaient les joues, ses poings se serraient à lui faire mal.
    Kirill - « Montre moi la. Si tu ne m'ouvres pas ta porte, je la défoncerais. »

    Roman reculait de trois pas, acquiesçant. Ca n'avait rien à voir avec de la peur. C'était le temps de la décision. Il se retourna, ralliant aussi vite qu'il pouvait ce camp maudis qu'il haïssait comme jamais. Il venait de faire une promesse silencieuse. Le chemin disparaissait derrière ses larmes mais à quoi bon il le connaissait par coeur. C'était bien le drame. Il entra en fracassant les portes, espérant que le lycan tiendrait sa promesse de ne pas bouger. Il entra dans le bloc malgré les cris:

    Roman - Laisse moi Crissie! Débranche la!!
    Crissie - Si je la débranche elle meure Roman!! Elle meure!
    Roman - J'EN AI RIEN A FOUTRE TU ME LA DEBRANCHE!
    Cirssie - Mais qu'est-ce qui te prends tu es complètement malade?! Tu vas la tuer arrête! Arrête!

    Il était entré et avait commencé à retirer les électrodes affolants les moniteurs de contrôle qui ne recevaient plus d'information. Il ne pouvait même pas la regarder, elle qui avait été si belle avec sa petite frimousse d'ange. Il ne pouvait pas. Il voulait retourner dans la piole de Carson et l'achever. Crissie céda et commença à l'aider. Elle réintuba la soeur de roman, remplaçant le respirateur par un ballon qu'elle pressait à un rythme régulier. Roman enleva sa soeur dans ses bras. Elle n'eut aucune réaction, il prit le relais avec le ballon et sortit sous le regard de tous. Personne ne comprenait vraiment.
    Il la posa sur le siège de la jeep, côté passager. Il conduirait d'une main, la faisant respirait de l'autre et, enfin arrivé il devrait faire vite pour qu'elle ne manque pas d'air. En la prenant dans ses bras une nouvelle fois il sentit à quel point son corps était informe et anormalement souple. Il n'aurait jamais du. Elle sentait le sang. Est-ce que le lycan saurait se maîtriser? Il avait trop de doute. Peur de la tuer à tout instant. Enfin il vit Kirill de loin: le vent apportant l'odeur du sang comme pour annoncer que Roman revenait. Il lui mit la blondine directement dans les bras maintenant sa tête comme on maintient celle d'un bébé. Sa main était pleine de sang. Son t-shit aussi mais pour Kirill sans doute le pire était à venir. Le pire... quand le visage de la toute jeune femme, qui jusqu'alors était resté blotti contre le torse de Roman, offrant à la vue ce visage endormit si pâle que les lèvres et la peau n'avait plus qu'une seule et même teinte, mais qui était tout de même familier, quand ce visage roula doucement pour changer de côté appuyer sans le vouloir sa face familière contre le torse du lycan et dévoiler une horreur violacé sanguinolente, enflée à ce point qu'on ne distinguait plus les traits du visage ni le plis doux de la paupière. L'arcade et la pommette étaient cassées et on ne le voyait même pas. Elle avait la lèvre explosé et ce beau visage n'était plus qu'un massacre abominable. Roman ne se pardonnerait jamais une telle barbarie. Il fixa ses prunelles coupables dans les yeux de Kirill:

    Roman - Il faut qu'elle ait quelqu'un de compétent. Vite. Je n'aurais même pas du la déplacer, ça ne pourra qu'avoir... aggraver les choses. Prends ça, ne t'arrête pas,' il lui mit le ballon dans les mains pressant une dernière fois comme il disait adieu à sa soeur pour toujours, même si elle survivait

    Il regardait sa soeur au bras de cet homme qui lui avait toujours été interdit. Par lui Roman, par leur père, il avait envie de hurler, hurler de s'être trompé à ce point, hurler à réveiller les démons invisibles qui le tortureraient jusque dans les bras de l'ange Eurydice.



Dernière édition par Ella Konstantine le Sam 26 Déc - 2:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 4:41




    « Tu n'es pas en position de m'ordonner quoi que ce soit. Tu disais que tu la protègerais. Tu disais qu'elle serait mieux avec toi. Tu as failli. »
    « Oui j'ai failli. Mais si elle n'avait pas été... nous sommes coupables tous les deux. Moi largement plus que toi. Alors écoute moi bien. Je veux que tu l'emmènes. Je veux que tu l'emmène je ne veux plus jamais la revoir ici à Los Angeles. Tu entends?! Tu entends!!  » Le lycan grogne, c'est un râle sourd et grave, qui s'accorde avec son air. Qu'il lui hurle dessus ne passerait pas une autre fois.
    « Montre moi la. Si tu ne m'ouvres pas ta porte, je la défoncerais. »

    Et il attendrait, encore une fois, un peu moins longtemps, mais il attendrait. Déjà Roman repartait, comme lier d'un serment secret. Dans sa chaire, Kirill tremble d'effroie. Dans quel état est-elle pour qu'il pleur, ce chasseur? Le lycanthrope rentre la tête dans ses épaules et avance, un peu. Il s'arrête, au milieu de la route. Il guette. Le sang de la jeune fille rameutera les lycans aux alentours, mais aucun, et Kirill dit bien aucun, ne s'approchera assez pour vivre. Il n'est pas d'humeur. Et même Chain, qui au loin pointe le bout de son nez et croise le regard de Kirill, déguerpit, la queue entre les pattes, sans un mot. Elle vivra. Il le jure qu'elle vivra. Si elle meurt, c'est la fin de la race humaine. Il sent ses épaules craquaient et se calme rapidement. Il ne doit pas faire ça. Elle ne le lui pardonnerait pas. Il respire, calmement, essaye tout du moins, mais sa trachée le brûle, ses poumons aussi, et ça lui donne le tournis. Les secondes passent, et des douleurs multiples piquent son corps. Ils ont du la brancher, sans penser qu'en lycane qu'elle était, la respiration artificielle était quasiment inutile. Elle reprendrait des forces. Des mois durant. Il lui faut quelque chose de plus fort, de plus rapide. Il lui faut du sang. Il attends, encore, mais déjà le vent apporte à ses narines l'odeur. Il l'a aimé bien des fois, mais cette fois-ci, elle est écœurante. Il la déteste. Il la haït. Il voudrait qu'elle n'existe pas. Où est-il ce parfum de vanille et de fleur? Nul part. Il tends les bras, dans un silence de mort, et attrape ce corps léger et souple dans ses bras, presque inerte. Elle est si froide pour un lycan... Pauvre petite. Il la porte avec un seul bras, et quand il pose son regard sur ce visage défiguré, il a un sourire qui se crispe. Il sait qu'elle est encore là, sa jolie petite blonde, il le sait, mais la voir si violacée, ça lui fait mal au coeur. Et elle saigne... elle saigne d'avoir pris trop de balle dans le corps. Roman est là, il le regarde. Il sent la culpabilité à plein nez, mais ce n'est pas lui qui a tiré. Pas sur sa sœur. Il n'a pas des yeux assez déments. C'est quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un d'autre doit payer. Mais avant, ce petit être dans le bras de Kirill, qui s'accroche à la vie, qui se remue dans sa carcasse qui se refroidit, ce petit être là est la priorité. Il la pose sur le sol, doucement, comme une princesse. Sur le béton, la pâleur de sa peau fait froid dans le dos, mais Kirill ne s'en effraie pas. Il la regarde, un instant. Elle perds encore du sang... Il a froid, lui aussi, tout d'un coup. Pourtant il est sous le soleil le plus chaud. Roman continue d'appuyer sur ce ballon ridicule, qui croit gonfler d'air ses poumons quand elle les gonflera elle même, par instinct de survie. Le lycanthrope se baisse à son tour, prends ce ballon qui lui ait destiné.

    « Il faut qu'elle ait quelqu'un de compétent. Vite. Je n'aurais même pas du la déplacer, ça ne pourra qu'avoir... aggraver les choses. Prends ça, ne t'arrête pas. »
    « Elle n'en a pas besoin. »

    Et il le retire doucement de sa gorge, pour la désencombrée. Elle n'en a pas besoin, dit-il? Pourquoi voilà que la louve ne respire plus. Et Kirill ne s'en inquiète pas. Il mords sans délicatesse son poignet, s'arrache la peau lui même sans grimacer. Il a plus mal au coeur qu'à la main. Sa douleur n'est rien comparée à celle d'Elladora. Il mords si profondément que ses dents touchent son os. Il attends, quelques secondes, que cette salive salvatrice se mélange à son sang, qu'elle empêche la plaie de se refermer, et il pose son poignet sur son visage. Le sang coule abondamment, à flot même, et ça attire les charognards, les plus jeunes lycans tout autour d'eux. Kirill attends, alors que son sang recouvre ce visage déjà bien sanguinolent.

    « Ils n'approcheront pas. Ils savent qui je suis. »

    Puis il écarte la blouse blanche qui couvre ce corps juvénile, encore si jeune, et déjà si froid, et le sang coule sur les plaies. On ne voit rien car le sang noir couvre tout, et peu à peu, il couvre toutes les plaies. Il ne reste plus rien de visible, plus aucune plaie que l'on ne voit sur Ella. Et elle semble morte, car déjà elle ne respire plus. Elle semble réellement morte, mais Kirill sait qu'elle ne l'ait pas. Il se redresse, la laisse sur le sol. Il guette autour d'eux, qu'aucun ne s'approche, sans quoi il fera un carnage. La plaie à son poignet se referme, lentement, trop lentement. Son sang coule trop vite. Par habitude, c'est Kveld qui fait cela, où Moëris, car son sang se régénère plus vite, et car il est moins brutal. Kirill pose son regard sur Roman. Un regard qui n'a rien d'amical.

    « Qui as fait ça? »

    Il y a un pignement de douleur, et déjà le corps de la louve sous eux se tords de douleur. Kirill ne la tiendra pas. C'est la douleur physique, car elle revit. Pas à la façon des vampires, non, mais son corps rejette les dernières traces d'argent, ses os repoussent et reprennent forme, et ses veines se reforment. Tout reprends vie sous le sang de Kirill, qui s'infiltre et redonne ces formes humaines à ce visage jadis dévasté. Seulement, Kirill ne la regarde pas. Il fixe Roman. Il le fixe, car s'il la regarde, il éclatera de colère.

    « Je veux son nom. »

    Sa voix est un grognement. Elladora n'a rien. Elle est vivante. Elle est reconstituée. Car elle est jeune, et car c'est une mordue qui a reçu le sang de son alpha. Elle est en forme. Et lui? Lui est en colère. Extrêmement en colère.



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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 5:17


    Roman - Qu'est-ce que...

    Il ne pouvait pas regarder les pratiques de barbares de Kirill, et pourtant, il ne l'empêchait de rien. Il avait fait cette promesse, elle lui appartenait. Il n'avait plus aucun droit sur elle, il ne le méritait pas. Il avait vu ce regard. Ce regard de pure colère. Le même que le sien, à peu de chose près. Il lui faisait confiance. Pourtant il ne regardait pas. Il savait qu'il aurait voulu tout enlever. Nettoyé le corps profané de sa soeur, enlever le sang. Et il ne le devait. Alors il ne regardait pas. Il entend qu'elle ne respire plus. Il ne peut pas le supporter et il reste agiter. A leurs pieds la petite blonde suffoquait. L'air faisait crisser ses cordes vocales mais son thorax explosé était incapable de se soulever. Le seul de ses yeux que l'on pouvait voir correctement s'ouvrit pour se révulser.
    Autour d'eux, Roman sans leur présence. Ils sont là comme des charognards, rameutés par l'odeur du sang et lui, n'a aucune arme sur lui, aucune arme pour la défendre.

    Kirill - « Ils n'approcheront pas. Ils savent qui je suis. »

    Il le regarde enfin, penché sur elle. Pourtant il ne cille pas, ne fait aucun mouvement l'empêcher de la dénuder. Il détourne le regard simplement c'est ça soeur. Puis vient la question fatidique. Celle qu'il devrait poser à un moment où un autre. Ella ne bouge toujours pas d'un petit instant:

    Kirill - « Qui as fait ça? »

    Le regard de Roman glisse sur sa soeur. Il discerne un effort pour respirer. Les plaies qui se résorbent et ses doigts qui se crispent. Elle souffre le martyre. La vision lui déchire le coeur. Il ne répond pas encore à Kirill, les yeux toujours rivés sur elle. Elle qui n'a pas mérité une telle chose. Le regard de Kirill est impitoyable, mais il l'accepte.

    Roman - Pars maintenant, pars avec elle.', il ne crie plus. Il n'ordonne plus. Il demande.

    Il sent la colère du lycan, brave son regard car il a toujours été courageux, car il a toujours assumer ses actes. Tout ses actes.

    Kirill - « Je veux son nom. »

    Le regard de Roman est mauvais. Il se revoit défoncer ce crâne contre le mur et ne pas achever son acte de vengeance. Il pourrait avoir le prétexte de Kirill. Dire que c'est lui. Ce serait si simple de le laisser le tuer ce connard et de dire que lui n'y est pour rien mais ce n'est pas le genre de Roman.

    Roman - Non. Elle a encore besoin de... toi. Maintenant.', sur lui l'odeur de ce sale connard parle à sa place, il le sait. Il ne veut pas que ce soit dit comme ça. Il assume pleinement, il le regarde droit dans les yeux,' je veux aussi la mort de Jude Carson. Laisse moi t'accompagner, mettons la en sureté, et laisse moi venir avec toi. C'est la dernière chose que je te demanderai.



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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 5:37




    « Qui as fait ça? »

    Il ne réponds pas. Ce n'est pas qu'il a peur, mais il ne le dira pas. Le regard de Kirill n'a aucune pitié. La jeune fille est encore au sol, couchée comme une princesse, un peu tordue, c'est bien vrai, mais la douleur n'est que passagère. Il est plus dur pour les sangs purs de se remettre de ce genre de blessure. Il hésite. Il a envie de ployer et de ramasser ce corps, mais dans son crâne, ça hurle. Ça hurle à la vengeance. La nature tue.

    « Pars maintenant, pars avec elle. »

    Il aimerait le prendre par le col et le soulever, le soulever, mais il reste là, calme. Il reste là, car il ne veut pas le tuer, pas même l'érafler. Cette colère silencieuse, il la garde pour ce salaud. Il la garde pour celui qui a osé toucher à sa princesse. Kirill... Kirill, tu ne devrais pas. Il attends, il réfléchit. On lui a appris, il y a bien longtemps, à tenir une épée. On lui a apprit la vie. On lui a aussi appris l'amour de la famille, le respect des femmes. On ne lui a pas apprit l'amour des armes, mais assez de maîtrise pour tuer tout un régiment. Il fixe. Ses yeux sont sombres, mais si clairs.

    « Je veux son nom. »

    Roman ne cille pas. Il attends. Kirill le fixe. Qu'il le dise. Qu'il le dise ou ce poing va partir, et il déboîtera sans doute cette mâchoire que trop humaine. Il attends, dans cette colère qui n'appartient qu'aux princes qui n'ont pas ce qu'ils veulent quand ils le veulent, ou à ceux qui ont perdu quelque chose. Qu'importe. Kirill reste droit, le regard rivé sur lui. Sa princesse... oui, il la vengera. Ses poumons se remplissent de cette haine liquide, qui coule dans ses veines, alimentent tous ses muscles qui se contractent, à chaque respiration. Il se sent brûlant.

    « Non. Elle a encore besoin de... toi. Maintenant. » Il le fixe, plisse une paupière. Se fout-il de lui? « Je veux aussi la mort de Jude Carson. Laisse moi t'accompagner, mettons la en sureté, et laisse moi venir avec toi. C'est la dernière chose que je te demanderai. »
    « Tu as eu ta chance, ton quart d'heure de vengeance. » Kirill reste froid, calme. « Je veux le mien. »

    Il se penche, courbe l'échine et soulève du sol ce corps blanc et froid. Il la regarde, la dévisage. Elle est magnifique. Il pose sa main sur son visage, retire du pouce ce sang qui marque ce visage à nouveau beau. Si belle... si froide. Mais elle reprendra des couleurs, mais aussi de la température. Kirill posa son regard sur Roman. Il le regarde, il hésite un instant. Puis il tends les bras, et cette petite femme dans ceux-ci.

    « Nous sommes malheureusement faibles face au sang, attirés comme des mouches... Rentrons au camp, lave la, et rends la présentable. Pendant que tu le feras, j'apprendrais ce qu'est que l'éducation lycane à … ce chien. » Il a craché ces mots. Il ne mérite pas de s'appeler par un prénom. « Quand je ressortirais du camp, je ressortirais avec une princesse à mon bras. Je ne te l'enlève pas, Roman Konstantine. Je la protège. Tu es sa famille. Je ne veux pas la rendre malheureuse, et je pense que tu fais partit de ces gens qu'elle affectionne. » Il la lui laisse dans les bras. « Je conduis. »

    Aucune objection? Kirill glisse sa main dans la poche arrière de son jeans et en sort une paire de lunette noire fumée.
    Ça va saigner.



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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 6:00


    Kirill - « Tu as eu ta chance, ton quart d'heure de vengeance. Je veux le mien. »

    Roman baissa le regard. Peut-être pour la première et la dernière fois de sa vie. Il serrait les dents, il avait envie de frapper mais pas lui. Pas seulement parce que ce serait signer son arrêt de mort et qu'il avait promis à Eurydice, mais surtout parce qu'il avait raison. Et ça, ça faisait plus mal que tous les coups qu'il avait déjà pris. Il le regarda mettre genou à terre pour enlever Ella dans ses bras. Il ne s'autoriserait plus jamais de "sa Ella". Plus jamais maintenant. Il regardait Kirill et ses manières de prince. Quelque part il comprenait pourquoi elle en était tombée amoureuse. Il était là. Rien que pour elle. Et elle n'avait toujours voulu que ça. Quelqu'un qui ne soit que pour elle. Il sut qu'elle pourrait être heureuse, à condition d'être loin de la guerre. Il voit le beau visage d'ange d'Ella suivre la caresse de Kirill dans son inconscience comme pour ne pas la perdre. Il ne dit rien quand il la prend dans ses bras mais s'étonne de voir qu'il la lui donne. Roman ne le méritait pas. Il le savait. Elle était si minuscule.

    Kirill - « Nous sommes malheureusement faibles face au sang, attirés comme des mouches... Rentrons au camp, lave la, et rends la présentable. Pendant que tu le feras, j'apprendrais ce qu'est que l'éducation lycane à … ce chien. Quand je ressortirais du camp, je ressortirais avec une princesse à mon bras. Je ne te l'enlève pas, Roman Konstantine. Je la protège. Tu es sa famille. Je ne veux pas la rendre malheureuse, et je pense que tu fais partit de ces gens qu'elle affectionne. Je conduis. »

    Pas d'objection. Dans la voiture il la garde contre lui. Maintenant sa tête pour qu'elle ne soit pas secouée. Il est là, assis à côté d'un lycan qu'il n'arrive plus à haïr. Si Artur Konstantine avait été là, il l'aurait tué. Mais il était retenu hors de la ville. Tant mieux peut-être. Ils arrivèrent au camp, plus vite que Roman ne l'aurait voulu. Il n'avait pas le droit de faire ça. Faire entrer l'ennemi. Mais ce soir l'ennemi avait changé de camp. Pendant que Kirill se dirigeait là où Roman lui avait expliquer que ce trouvait le bloc, lui, se dirigeait vers son propre appartement, retrouvant Eurydice qu'il embrassa avant d'allonger sa soeur dans leur lit. Il lui fit couler un bain, la lava avec une éponge soyeuse, démêlant le sang et les cheveux de l'ange dans un silence obséquieux. Il avait l'impression de préparer sa soeur pour son oraison funèbre. Pour lui elle paraissait si pâle. Mais sa bouche reprenait des couleurs, imperceptiblement. Il la sortit du bain de sang. Lui en donna un autre. Comme pour parfaire ce que lui avait demandé Kirill. Qu'elle le quitte en princesse. Il lui sécha les cheveux avec douceur comme parfois il avait plaisir à faire à sa femme sauf qu'il n'y avait rien d'érotique cette fois là. Ella se laissait faire, c'était si morbide. Il voulu qu'Eurydice l'habille, il le lui demanda ne l'obligeant à rien bien sûr. Mais il répugnait à détailler à ce point le corps de sa soeur qu'il aurait voulu ne jamais voir. Ils lui trouvèrent une robe blanche, simple. Très simple. Mais lui ne pouvait s'empêcher de penser au mariage et ça lui faisait tout de même horreur. Ils laissèrent Ella sur le lit où elle attendrait Kirill dans son sommeil profond, comme la princesse qu'il avait voulu...

    (...)

    Crissie - Mais qu'est-ce que vous faites? Vous n'êtes pas... Monsieur! Monsieur!

    Depuis son lit de convalescence, Jude entendait les protestations de l'infirmière. Il se redressa dans le lit. C'était un solide gaillard qui guérissait vite et qui avait largement trois ou quatre têtes de plus que la blondine qu'il avait si méchamment cognée...


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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 6:46




    Il conduit plus vite qu'il ne le faut. Sur son passage, les lycanthropes s'écartent. Que fait-il, ce prince vieux de vingt siècle, à conduire une voiture? Son regard balaye la ruelle. Il évite une charogne puante. Ses mains serrent le volant, et il sent aussi qu'il craque sous la pression. Il vient de casser le volant, sans le vouloir. Qu'importe s'il tient jusqu'à la bas. Son coeur bat vite. Son coeur bat de plus en plus vite, plus il s'approche du camp, plus il se sent enragé. Comme un diable qui a trop longtemps sommeillé. Kirill, de tous, n'était pas le plus mauvais, le plus enragé, mais il était loin de subir en silence comme Vitaly. Il avait cette noblesse dans les traits, et cette arrogance qu'ont les princes. Il ralentit, pour ne pas brusquer le corps blanc, et s'arrête finalement. Il descends, calmement. Son odorat le renseigne aussitôt. Nombre de personne, armé ou pas. Il attends que Roman passe devant, avec le petit corps dans ses bras. Ce corps qui désormais n'est plus des leurs. Ce corps qu'ils ont agressé. Trop de fois. Trop de coup pour une si petite humaine. Il le suit, un instant, puis dévie. Il se dirige, en silence. Il est grand et large, mais personne ne le remarque – car il ne veut pas se faire remarquer. Il se fond quasiment dans la masse, et s'arrête devant la porte du bloc. Il s'arrête car il doit se calmer quand il sent son bras s'engourdir. Il n'est pas l'heure. Il pousse la porte, et elle est là, cette petite blonde. Que croit-elle? Qu'elle va l'arrêté? Il continue, un instant. Il se fout bien d'avoir le rôle du méchant. Il se fout bien car il ne l'aura pas. Il avance, calme dans la pièce, et elle court derrière lui. Pauvre folle.

    « Mais qu'est-ce que vous faites? Vous n'êtes pas... Monsieur! Monsieur! »
    « Je passerais. »

    Il la regarde, l'attrape par la gorge et appuie un peu. Elle s'endort et il la pose délicatement sur sa chaise. On croira qu'elle s'est endormie sur ce bureau, d'elle même, car lui ne sera plus là pour témoigner. Kirill se poste devant la porte mais elle ne s'ouvre pas. Il a un sourire crispé et son regard se rive sur Jude. Il sait qui il est. Il l'a déjà vu dans le passé. Seulement le prince pose une main sur la vitre et la tire d'un coup sec, si fort que les circuits informatiques s'enraillent et que la porte est enfin ouverte. Jude est là, devant lui. Mais il est incapable de lui tenir tête. Pas à lui. Un loup de vingt siècles. Une seule main viendrait à bout de lui. Kirill fait un pas, mais reste au niveau de la porte, avec ce sourire de dément. Il arque un sourcil, penche doucement la tête, ce qui renforce cette impression de folie. De colère aveugle.

    « … c'est toi, Jude Carson. Pas vrai? » Il ne réponds pas. Kirill a un rictus. « Je sais que c'est toi. Tu as son odeur sur les mains... » Il enlève lentement ses lunettes, et il sent le chasseur se tendre en voyant ses yeux. « Tu sais, Jude, j'aurais pu comprendre pour ton mioche que tu sois en colère, que tu lui mettes une claque, une gifle... Je ne l'aurais pas supporté, mais ça aurait été tout à fait compréhensible. » Il fait un pas, sa voix est plus grave, plus caverneuse alors. « Vider un chargeur entier à une gamine, à terre... C'est même pas digne d'un lycanthrope. »

    Jude va sans doute répondre, mais déjà un poing sur sa figure le fait sortir du lit et s'écraser sur le sol. Sa joue est rouge, gonflée, et déjà il saigne, ce qui ne fait rien pour arranger l'état du lycanthrope qui le regarde, avec ce regard de dégoût qu'ont les justiciers pour les criminels les plus malsains et les moins respectables. Kirill attrape ce lit qui cache tout et le jette à l'autre bout de la pièce, alors qu'il s'écrase contre un mur, dans un fracas sourd. Autour de lui, ça s'affole. Quelques personnes viennent, mais il ne s'approche pas en voyant Jude sur le sol, et Kirill juste devant. Kirill qui reste là, qui est comme un prédateur devant sa proie. Quant est-ce qu'il le mordra à la gorge? C'est ce que l'on pense. Si ridicule.

    « Je vais te dire, Jude. Je ne suis pas méchant. Je suis un pacifique. C'est bien comme ça que l'on dit, en humain? Un pacifique. » Il tourne autour de lui, calmement. Il pourrait le tuer, mais ça serait trop facile. Il faut expliquer. Il faut se justifier, argumenter son geste. Qui est juste. « Mon frère vient ici, deux fois par semaine, ramener des enfants qu'il a sauvé, et toi, toi, petite crevure de merde, tu as cru un seul instant que moi, je m'amusais à éventrer des mioches? » Il rigole, mais ça n'est pas amusant. C'est un rire froid, jaune. « Alors écoute moi deux secondes, JUDE CARSON : JE SUIS LE PRINCE KIRILL ORLOV ET JE T'ORDONNE DE LEVER TON PUTAIN DE POSTERIEUR DU SOL ET DE ME REGARDER DANS LES YEUX ET D'OSER ME DIRE QU'ELLE L'AVAIT MERITE! »

    Il a hurlé, mais il ne l'a pas frappé. Il le regarde. Une artère ressort de sa gorge, tellement il a hurlé, et ses yeux sont rougis de haine, de colère. Jude Carson le fixe, se lève, droit. Il est en robe de chambre, nu en dessous. Sans arme. Il n'y a aucune gloire à tuer un homme sans arme. Kirill le fixe, un instant. Le tuer serait pure folie. Il se retourne, un instant. Jude Carson n'est pas fou, il ne l'attaquera pas. Kirill fixe cette foule attroupée ici, qui n'en revient pas. Cet homme, là, aux yeux vairons, est donc le frère de ce « héro » anonyme? Qu'importe. Kirill tends la main. Il est prince ; plus pacifique.

    « Donnez moi une arme pour cet homme, qu'il défende sa vie. »

    Personne ne réagit. Sauf une femme, aux yeux bleus. À l'odeur, c'est sa femme. Elle lui donne une arme, la lui tends, il l'attrape et regarde les chambres. Six balles d'argent. Il a un rire et le tends à Jude Carson qui le fixe, méfiant. Est-ce une sorte de piège de lycanthrope, digne des cinémas? Il hésite un instant, et finalement tends rapidement sa main et arrache l'arme, mettant aussitôt en joue Kirill qui le fixe, de son regard vairons. Le prince lui tourne autour. La foule reste en suspens, le souffle coupé. Tirera... ? Tirera pas? Kirill s'arrête. Il est en face du public, et entre lui et le public, il y a Jude Carson, qui le tient en joue. Le lycanthrope a un sourire crispé.

    « Tire, Carson. Tire, tu n'attends que ça. C'est ton tripe, ça, de tuer les gens? »

    Carson hurle quelque chose, mais dans la détonation, Kirill n'écoute pas. Les six balles lui transpercent le corps, le buste, de par en par pour certaine, d'autres restent loger. Mais voilà, Kirill ne tombe pas. Il reste droit. Et Jude Carson n'a plus de balles. Kirill le fixe, fait un pas en avant et attrape son col, le soulève au dessus du sol avec cette facilité qu'ont les géants. Jude Carson n'en revient pas. Il est stupéfié. Il a signé son arrêt de mort.

    « Alors Carson, ça fait quoi de trouver quelqu'un à sa taille? »

    Il sert, et déjà il sent quelque chose craquer sous ses doigts? Qu'est-ce? Il l'ignore. Peut être la pomme d'adam, peut être un os. Il sert, encore plus, et le sang pisse sur lui. Mais ça ne l'intéresse pas, car ce sang est dégueulasse. Jude Carson n'a plus de jugulaire, et toutes les femmes le fixent. Dans les rangs, il y a un tir qui part. Et le corps du chasseur retombe sur le sol. C'est la femme de Carson. Kirill a un rire et penche la tête, alors qu'une balle lui traverse le crâne, sans qu'il ne bouge.

    « Ne perds pas ton temps, je ne tue pas les femmes. »

    Une nouvelle balle traverse son corps. Gordon le fixe, de ses yeux qui ne comprennent rien. Il sent le sang de sa louve. Il sent le sang de sa louve. Ses doigts se crispent et Gordon approche, pensant qu'il a une chance, pensant qu'il lui a fait mal. Oui, il lui a fait mal, terriblement mal. Il vient de le blesser au plus profond de sa chaire. Gordon approche, trop prêt. Une balle siffle, évite la gorge de Kirill qui attrape Gordon, le happe, le tire à lui, et qui attrape cette tignasse qui lui sert de cheveux. Il n'y a plus de balle. Il n'y a plus de balle qui parcourt l'air, car il n'y a plus de raison. Le crâne de Gordon est frappé, encore et encore, contre le mur, et il tâche le mur d'une auréole pourpre. Ça décore. C'est comme la tête de Ella qui tapait contre un mur... C'est comme cette foutue envie de le mordre, de le dévorer, qu'il retient, au fond de lui. À ce moment, il n'est qu'un homme. Il n'est pas loup. Le crâne ne ressemble plus à rien. Il n'y a plus rien de cette tête, qu'un amas sanguinolent, de cervelle et d'os. Il le laisse retomber sur le sol. Regarde ces traces de sang sur le sol, sur ses mains. Il a un sourire satisfait de lui. Presque. Il manque une chose essentielle : l'humiliation éternelle. Il attrape les chevilles de ces deux corps inertes sur le sol, qu'il traite pour seul coupable. Il les tire, se retourne. La foule le fixe, ne bouge pas.

    « Je ne vous veux aucun mal. Ma vengeance est terminée. »

    Kirill semble à nouveau paisible, avec un visage calme. Alors on recule dans le couloir, on le laisse traîner ces deux corps sans savoir ce qu'il va en faire. Il les tire jusqu'à la porte, qu'il ouvre d'un coup de pieds et il jette ces deux corps au milieu de l'allée. Autour de lui, les charognards guettent. Il est le prince de ces bêtes. Même s'ils ne sont pas de sa meute, quelque part, elles le respectent. Qui plus est, sur son corps, il y a le sang, ce sang qui souille sa peau. Il regarde les charognards approchaient, méfiants.

    « Infâmes chiens... Prenez... Prenez ces corps. Que jamais on ne les enterre. Qu'ils pourrissent. »

    Alors les charognards se jettent dessus, ces immondices affamés de chairs, et ils démembrent ces deux corps sous les regards horrifiés des chasseurs du camp 51. Ils n'auront aucun corps. Ils erreront éternellement dans les bois éternels, et dans les steppes, les loups tués par ces hommes les chasseront pour l'éternité. Il se retourne, regarde ses mains tâchaient de sang. Il avance, à nouveau dans les couloirs, et on le regarde, avec ce mélange de fascination et de dégoût, pour son rang, pour son espèce. Il suit l'odeur, son instinct, et il découvre Roman, dans l'embrasure d'une porte, qu'il franchit, sans demander la permission, sans expliquer pourquoi il y a ce sang sur ses mains, sur ses joues. Il n'a mordu personne. Ses lèvres sont intactes. Elle est là, magnifique, dans sa robe blanche. Il y a un évier, pas loin, alors il s'en approche, s'y penche, nettoie ses mains tâchées de sang. Il s'en lave les mains. Il se lave aussi les joues, et il est à nouveau vierge. Il se retourne, s'approche du lit et s'y assit. Il la regarde, attends, se penche et l'embrasse, chastement, longuement. Il en a envie depuis tellement longtemps.


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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 16:52


    Elle était là allongée sans vraiment savoir où, sans grande conscience du mal autour d'elle. Elle avait senti un instant sa présence dans son état de conscience intermittent, cette état de presque conscience. Elle sentait de nouveau la douleur mais ça n'avait rien de tel avec ce qu'elle avait pu sentir tout à l'heure quand elle rampait au sol. Tout s'estompait comme si elle perdait pied. Elle n'avait pas conscience de la violence , du meurtre, de la vengeance. Ils l'en avaient toujours préservée et même dans ce moment, Kirill, Roman, ils la gardaient de ça.
    Roman était assis dans ce qui leur servait de salon, la tête entre les mains. Puis il enlaça sa femme essayant de se projeter dans un avenir proche où tout deviendrait difficile pour eux. D'abord parce que son père Artur ne tarderait pas à rentrer. Et quand il verrait qu'elle n'était plus là, son trésor, sa princesse, il saurait qu'il avait laissé faire, qu'il avait consenti.
    Puis, derrière le désordre que laisserait Kirill Orlov, il y aurait ces regards et la peur qu'on s'en prenne à sa famille. Les hommes du camp 51 n'étaient pas mauvais. Mais la perte de Jude Carson pèserait sans doute assez pour qu'on cherche un coupable. Une guerre dans la guerre. Il prendrait sa femme et son fils et les emmènerait loin. Loin de la guerre, même si la traversée de la ville serait mortellement dangereuse. Il préférait la savoir en sécurité à Palissades ou ailleurs, savoir qu'elle était hors de danger qu'importe ce qu'on dirait de lui. On dirait que c'était un lâche, un traitre, qu'il les avait abandonné. Mais il retournerait se battre à leur côté tout pareil.

    Dans la chambre il entendit sa soeur soupirer douloureusement. Ses yeux verts se posèrent dans ceux d'Eurydice comme pour un peu de repos. Roman avait les traits fatigués. Il alla se poster à la porte pour attendre. Pour garder sa famille aussi. Finalement il réapparaît, Kirill Orlov, les mains couvertes de sang, il en avait sur le visage et ressemblait à prince barbare. La petite tête auburn de Killian vint se cacher contre le t-shirt sale de son père, qui d'une main protectrice le maintint dans ce drôle de câlin, pour le préserver de la peur peut-être. Il ne disait rien Roman, il le regardait se laver les mains comme s'il revenait de faire un peu de mécanique sous une voiture. Ca n'avait rien à voir, Roman savait ce que le lycan venait de faire mais il ne bougea pas. Il n'allait pas le livrer. Il n'allait rien en faire, parce qu'il y voyait quelque chose de juste. Il le laissa approcher du lit sur lequel il avait étendu Ella dans sa robe blanche, et les laissa seuls.

    Elle, blanche sur le lit, ses cheveux d'or pâles eux aussi. Elle s'était enfoncée dans des ténèbres presque confortable et ce n'est que le baiser du prince qui l'en tira, comme une chaleur douce, salvatrice. Ses yeux s'ouvrirent, sa vue était un peu trouble encore mais elle reconnaissait ce visage pour le peu de temps qu'elle gardait ses yeux ouverts. Un sourire naissance sur ses lèvres, contre celles de Kirill avec une tendresse inouïe qui n'était pas que due à son grand état de fatigue. Ses lèvres s'entrouvrirent légèrement. Ses doigts se refermèrent sur une main qu'elle cherchait à tâtons.

    Ella - Les rêves sont doux dans la mort. C'est fini hein? Tu ne peux pas être vraiment là bas... avec moi. Mais au moins je t'emporte avec moi. Je ne sens presque plus rien, je me crois guérie. C'est toi mon amour. Je suis contente...

    Elle se laisse aller se rendort en croyant mourir. Mais elle ne fait que s'endormir, un sommeil bercé par ce visage qu'elle aime. Si un instant elle avait soupçonnée que ce fut vrai, elle l'aurait grondé doucement, elle aurait dit qu'il n'aurait pas du venir, qu'il aurait pu se faire tuer. Il l'aurait pu elle aurait eu raison. Tout prince qu'il était, le nitrate d'argent qu'utilisait toujours Artur Konstantine, n'épargnait pas. Jamais. C'était pour ça qu'en le quittant la dernière fois, elle lui avait dit qu'elle ne voulait jamais le voir au camp 51. Jamais.

    Roman entra dans sa chambre, elle avait un sourire doux dans son sommeil et ça le fit sourire malgré lui.

    Roman - Ne reste pas là Kirill. Il faut que vous partiez maintenant. Ne discute plus maintenant que tu as eu ta vengeance, ce n'est pas un ordre. C'est un conseil... d'ami.

    Sa voix était monocorde, posée, sans nuance. Il se ferma un peu et tourna le dos. Il eut un regard dessus son épaule pour sa soeur. Il déglutit et posa son regard sur le ventre rond d'Eurydice, et il oubliait. Il oubliait que derrière lui les bruits de pas emmenaient sa soeur, ses boucles de blondines, ce sourire d'ange et ce caractère de gentil démon. Loin. Très loin.



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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 23 Déc - 21:42




    Il la fixe, elle est si magnifique dans la pénombre de cette chambre. Ses cheveux forment une auréole claire autour de sa tête, et il se penche au dessus d'elle, pose ses bras autour de ses épaules et dépose un baiser, aussi simple qu'amoureux. Ses cheveux, trop longs, cachent pourtant à tous les regards ce baiser tendre, qui fait chavirer son coeur. Il se crispe au dessus d'elle quand elle s'éveille, et fixe ce regard azur qui dès le premier regard l'a secoué. C'est ce regard, doux et clair, qui l'a fait chaviré. Sans ce regard, Kirill serait sans doute mort, comme ces centaines de lycanthrope morts d'amour avant lui. Il la fixe, attends, il est attentioné, et guette le moindre mouvement, le moindre geste de cette petite nymphe qui semble fatiguée. Elle devra dormir, encore, pour mieux sortir de cette mort qui n'en ait pas une.

    « Les rêves sont doux dans la mort. C'est fini hein? Tu ne peux pas être vraiment là bas... avec moi. Mais au moins je t'emporte avec moi. Je ne sens presque plus rien, je me crois guérie. C'est toi mon amour. Je suis contente... » Il pose ses doigts sur ses lèvres, dans un geste tendre, alors que ses yeux s'embuent.
    « Sssch, ne parle pas. Dors, ma princesse, dors... » Et elle retombe dans ce sommeil confortable. Il niche son visage contre sa nuque, ses épaules se soulèvent en un sanglot sans larme, en un sanglot tout de même. Il la sert, un peu, et son corps se gonfle d'une angoisse vraie. « Pardon, Ella, pardon... »

    Mais personne n'entends. Il reste un instant, ainsi, blotti contre sa nuque, la serrant comme un roi serrerait une reine morte, avec cette tendresse mêlée de douleur, car voilà, le prince vient de comprendre qu'il aurait pu perdre cette femme, cette lycane, qu'il appelle tendrement son ange, son amour, sa louve ou encore sa princesse. Il aurait pu la perdre. Il ne se l'aurait pas pardonné. Il se redresse finalement, écarte du bout de l'index une mèche qui barre ce visage paisible et souriant. Son coeur se déchire pourtant à cette vision, car elle semble si faible, elle qui jadis fut si grande. Nous ne sommes finalement peu de chose. Il la regarde mais l'odeur de son frère le réveille de ses songes et il regarde au dessus de son épaule, une main toujours posée sur elle. Il n'allait plus jamais la laisser s'échapper. Plus jamais. Quitte à ne plus dormir. Il regarde ce chasseur, le fixe de son regard de loup que l'on trouve affreux ; qu'elle trouve magnifique. Il l'observe, fixemment.

    « Ne reste pas là Kirill. Il faut que vous partiez maintenant. Ne discute plus maintenant que tu as eu ta vengeance, ce n'est pas un ordre. C'est un conseil... d'ami. »

    Kirill se leva, portant dans un bras ce petit corps qui lui servait d'âme sœur, ce petit corps qui vivait et qui, dans cette robe blanche toute simple, ressemblait à une nymphe endormie sur une branche, pâle certes mais souriante, alors que dans son sommeil profond elle se blottissait contre lui. Il marche, un instant, jusqu'à la porte mais il s'arrête devant Roman, son regard se pose sur lui. Il pourrait lui dire merci. Mais il ne le dira pas. Car malgré le respect, il y a un peu de rancœur. Ô, ce n'est pas sa faute, c'est vrai, mais la douleur est trop récente pour pardonner. Le grand prince le regarde. Roman est plus petit que lui, c'est un détail, mais Kirill est obligé de baisser le regard pour croiser le sien. Il baisse encore ses yeux et il les pose sur ce petit homme, serré dans la chemise de son père, aux cheveux auburn, et à côté, une jolie jeune femme, aux cheveux de feu, au ventre rond. Une vraie famille. Condamnée. Kirill les regarde, et il a un sourire triste, plein d'excuse, avant de retirer cette longue veste qui cache une chemise tâchée de sang – de son sang. Quelques balles d'argent tombent sur le sol. Ces balles qu'il a reçu, qu'il rends maintenant. Cette veste noire sent le sang à plein nez. Il la tends à Roman, sans animosité, juste avec ce regard d'excuse. Il a fait ici plus qu'il n'aurait du, mais la colère d'un amoureux n'a pas de limite. Qu'il le pardonne, au moins.

    « Je t'ai condamné à l'exil en entrant ici. Tu devras fuir, je le sais, alors... accepte ceci. » Il le fixe, cette veste est son cadeau. « Mon sang imprègne cette veste. Pour que jamais ton fils ne finisse comme l'enfant de Carson, fait de cette veste un brassard, qu'il portera où qu'il aille. Les autres loups ne l'attaqueront pas. Et si... » Il hoche la tête, hésite, un instant. « Je sais que tu n'as pas confiance, mais si un jour tu cherches un endroit où te réfugier, quelques temps, sache que Griffith Park est un territoire de paix, et que tu y seras toujours le bienvenue. » Un silence. Un instant. « Tu es le frère de ma princesse. »

    Et il tourne les talons, alors que les bras d'Eurydice récupère le lourds manteau. Comment un homme peut il ne pas se voûter avec un tel poids sur les épaules? Elle le regarde s'éloigner, haut, sa chemise blanche tâchée de son sang, tâchée de ce sang qu'il a donné pour sauver sa princesse. Quelque part, le coeur de la rousse rate un battement. C'est beau. Mais c'est triste. Alors Eurydice tourne la tête et pose son regard sur Roman, elle pose aussi sa main sur la sienne. Elle est là. Je suis là.

    (…)
    Le grand loup regarde ce petit ange qui dort dans ses bras. Bientôt ils seront à la maison. Ensemble. Dans les allées, les loups aux alentours déguerpissent et se terrent devant le prince. C'est qu'il est vieux ce loup, mais son coeur bat comme celui d'un jeune tourtereaux avant le mariage. Il a un sourire calme alors qu'il esquive les branches basses. Quelques feuilles, parfois, lâchent quelques gouttes de rosée qui s'écrasent, froides, sur la peau pâle de la petite louve. Sa peau n'est pas pâle. Car au milieu de cette nature fleurissante, elle reprends cette couleur de chaire qui lui sied tant, et ses cheveux resplendissent alors que la lune perce le feuillage. Elle est belle. Il entre dans le petit village, fait de bois et de larges feuilles, et sans un mot entre dans ce qui est « sa demeure ». Il passe, marche vers ce grand lit qui attends le corps endormi, quoi que frémissant, de la petite blonde qu'il pose délicatement sur ce lit, qu'il recouvre avec l'épaisse couverture. Il la regarde, un instant, avant que l'odeur de son sang lui rappelle qu'il doit se changer pour ne pas l'inquiéter. Alors il tourne les talents, ouvre le robinet de la douche, se déshabille et y glisse. L'eau est brûlante. Mais au moins, elle tue toutes les odeurs.

    Dont celle du sang.


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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyJeu 24 Déc - 20:09


    Il y avait les ombres et les nimbes. Dans cette nébuleuse ouatée, elle flottait tranquille et s'enfonçait, calme comme abandonnée et confiante. Son sourire s'était dissipé pour lui laisser un visage détendu et sans expression particulière. Elle regardait sa bouche avec cette envie de l'embrasser sans vraiment savoir comme commander à son corps le moindre geste puis cette bouche qui l'appelait disparu, ne laissant derrière elle pas même le souvenir d'une ombre. Les ombres. La ville semblait suinter sur elle même. Comme si la matière fondait, dégoulinant sa substance noire, brun sale, gris béton. La sueur urbain était inodore. D'ailleurs ici tout été inodore. Il n'y avait que ce panorama d'apocalypse dégringolant et tout ça se désintégrait dans une extrême lenteur. Trop lent pour que ce soit perceptible mais elle le voyait, comme si les choses s'étaient accélérées sur sa rétine et non dans la réalité. Les ombres dansaient,, menaçantes et noires comme le charbon, et dans leurs transes frénétiques elles n'obéissaient plus à aucune règle. Il pleuvait. Elle sentait les petites piqûres larmoyantes de l'orage sur sa peau mais elle ne se voyait pas pourtant elle était bien là. Roman passa devant elle en courant, le bras ouvert sur deux têtes rousses. Eurydice et Killian. Un instant il se retourna, l'angoisse et la précipitation se lisait sur sa figure, il regarda sa soeur droit dans les yeux sans la voir. Elle se retourna pour voir ce qu'il regardait mais derrière elle, la ville continuait de suinter et de sombrer. Ils avaient l'air d'avoir couru. Le souffle de Roman résonnait dans un râle rauque, un nuage gris blanc de condensation dans le froid de l'orage. Derrière lui la figure D'Eurydice était triste et sale. Roman poussa femme et enfant au devant, les couvrant. Les gestes étaient ralentis. Mais les sons claquaient contre les parois informes des immeubles en ruine. Roman jeta une peau de loup sur Eurydice. Une peau de loup à la fourrure noire et rouge, hérissée. Ella vit que Killian la regardait en empoignant un pan du manteau. Puis tout trois se mirent à courir. Ella sentit la peau de loup sur sa figure. Elle n'avait pas bougé. Elle se débattit furieusement pour ne pas s'étouffer. Et un oeil gris outremer , noir de solitude et de haine, braqué sur elle. Elle se réveilla en sursaut, le coeur battant. Ca n'avait été qu'un rêve. Un étrange rêve qui lui laissé une sensation étrange. Elle serra ses doigts sur le drap, regarda autour d'elle. Rêvait-elle encore? Cette robe n'était pas la sienne. Une jolie robe. Simple. Blanche. Elle replia ses jambes sur le côté. Elle avait l'impression que l'endroit été exactement tel qu'elle l'avait quitté. Ca n'avait presque rien de réel, elle avait tant souhaiter un jour se réveiller dans ce lit près de Kirill. Tout était calme et lui, n'était pas là. Elle se leva, pied nu, silencieuse. Elle entendait le bruit de l'eau qui coulait. Elle approcha presque sur la pointe des pieds, n'osant pas trop à vrai dire. Elle voulait le voir. Il était là dans l'eau, et elle n'approchait pas encore.. Son regard se posa sur des vêtements, ceux de Kirill. Du sang. Beaucoup de sang. Immédiatement son expression changea comme les évènements auxquels elle n'avait pas assisté s'imposaient à elle avec une évidence blessante. Il y était allé. Il était venu la chercher et il s'était battu comme elle l'avait dit.
    Elle se précipita vers lui, s'agenouillant devant son bain, prenant le visage de son Kirill entre ses mains blanches à la peau fraîche. Ses yeux le détaillaient, anxieux de trouver la moindre blessure. Sans s'en rendre compte elle caressait ses cheveux, son visage, comme elle avait vu le faire les épouses du camp 51 qui voyaient leurs époux revenir alors qu'on les avait cru morts. L'eau était teintée de sang.

    Ella - Tu avais promis de ne pas y aller. Ils auraient pu te tuer.

    Ce n'était pas un reproche, c'était un petit cri adouci de peur à l'état pur. Il était sauf au moins et elle en oubliait son propre état de faiblesse, peut-être parce qu'agenouillée près de lui, elle n'avait pas a éprouver le manque de solidité de ses jambes. Mais ça ce n'était rien, cela passait de minutes en minutes. Il avait pris le risque de se faire tuer pour elle. Ils étaient là, tous les deux. Sauf. Ensemble. Alors elle ne pouvait pas vraiment se mettre en colère. Elle prit une serviette plus petite que les autres, la plia avant de la mouiller sous l'eau claire du robinet. Puis, patiemment, elle lui essuyait le sang resté collé à sa peau, avec une infinie douceur. Le simple fait de s'immerger dans l'eau avait déjà fait le gros du travail mais nul doute que cette démonstration d'amour et de dévouement n'avait rien de superflu. Il avait déjà bien assez pris soin d'elle, c'était son tour à présent. Il l'avait emmenée loin de la mort quatre ans auparavant, l'avait laissée se blottir dans la chaleur de sa fourrure alors qu'il veillait toute la nuit. Il l'avait soignée quand il l'avait mordue, c'était alors la première fois qu'elle était venue ici chez lui. Là encore il veillait sur elle comme sur une princesse, la guidait lors de la première pleine lune. Étrange première fois pour elle mais elle en gardait un bon souvenir. Elle se souvenait de tout ça et pour la première fois, sans avoir encore conscience que désormais ils ne se quitteraient plus, elle voyait l'occasion de lui rendre toutes ses attentions. Peut-être aussi parce qu'elle était plus mûre à dix-huit ans qu'à seize. Presque une femme. Peut-être parce que les quatre dernières années avaient achevées de la changer en bien par la force des choses.. Elle passa derrière lui, l'invitant à se laisser aller vers l'arrière en passant ses mains sur ses épaules et sa nuque pour le délasser. Puis elle lui mouilla les cheveux, les lavant d'une main douce de tout ce sang qu'ils avaient retenu. Et elle faisait cela avec plaisir malgré cette petite mine toujours inquiète.





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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptySam 26 Déc - 5:21




    Kirill entra dans l'eau, bien que cette dernière était trop chaude pour lui. On lui avait toujours dit que les eaux les plus froides étaient les meilleurs pour la peau, mais en bon lycanthrope qu'il était, il n'avait jamais craint ni l'un ni l'autre, ni le froid, ni le feu, aussi il s'était habitué à prendre ses bains très chauds, ou très froids. Il s'y était assis et avait passé ses larges mains sur ses avants bras, pour enlever le plus gros du sang qui tâchait son torse. Ce n'était pas particulièrement laid. Sa peau était déjà refermée, et aucune cicatrice ne venait abîmer la beauté du torse du guerrier. Il ne restait que ses tâches de sang, parsemées ici et là. Elles étaient noires, mais c'était surtout son sang qui était ainsi. Il y jeta un regard, se demandant combien il avait pu prendre de coup de feu sans même vaciller. Il n'avait jamais été à la guerre. Certes, il avait tué des hommes quand il en avait fallu, il avait donné la guerre aux peuplades trop violentes, il avait défendu son être. Vitaly, à côté de lui, était un ange. Mais il n'était pas le pire des hommes. Ce sang lui appartenait, il n'était qu'à lui. C'était son sang. Et elle était là. Il tourna la tête et croisa son regard, un instant. Mais elle ne le regarde pas, trop absorbée par les tâches de sang. Il aurait aimé protester, lui dire que ce n'était rien, mais il n'avait pas même eut le temps de sortir du bain – oubliant même qu'il était nu – que déjà elle se jetait sur lui, prenait son visage entre ses petites mains, délicates pour l'embrasser de cent façons, de peur. Il posa par instinct son regard dans le sien, ses mains sur elle. Il était là. Vivant.

    « Tu avais promis de ne pas y aller. Ils auraient pu te tuer. »
    « Il aurait été un honneur et un plaisir de mourir pour toi. » Il a un sourire sur les lèvres, alors qu'il se penche pour l'embrasser. « Mourir par amour, quelle belle fin qui ne m'a pas été accordé... »

    Il pose ses lèvres sur les siennes, l'empêche alors de répondre à ces quelques mots, et c'est avec un sourire qu'il la fixa prendre cette serviette, la laissa l'imprégner d'eau chaude pour le laver. Il ne bougea pas, mais son regard ne la quittait pas alors qu'elle était à l'oeuvre, concentrée sur chaque caresse qui le chatouillait, et le faisait sourire gaiemment. On ne l'avait pas lavé depuis qu'il avait huit ans. Il y avait dix neuf siècles de cela. Il la regardait, avec cette tendresse dans son regard de loup, et n'importe qui aurait pu y voir cet amour indéfinissable, cet amour qui vous donnait une idée de l'infinie. Une idée seulement, car l'idée dépassait l'infinie. Il n'y avait, dans les prunelles vairons, ni début, ni fin. Juste un sentiment, unique et fort. Une passion qui jamais ne s'éteint, et qui meurt avec le couple. Comme les inséparables. Elle passa derrière lui et il du se pencher, fermant les yeux. Ses bras le retenaient, et il ronronnait presque de sentir ses doigts dans ses cheveux, les laver, les caresser, lui qui les avait jusque bas sur la nuque, cachant parfois son regard. Son corps était tendu, et ainsi, on voyait parfaitement sa respiration – lente et régulière – à travers les gonflements de sa cage thoracique. Seulement il rouvrit les yeux et la chercha un instant du regard, puis fixa ses yeux sur elle et se redressa, avec un sourire, avant de sortir à moitié de la baignoire pour l'y tirait. Il ne prit pas même la peine d'attendre qu'elle eut retirer sa robe blanche que déjà il la soulevait – montrant par ailleurs qu'il n'avait pas mal – et rentra à nouveau dans l'eau, se posant lui, sous elle, le dos de la jeune fille sur son torse, alors que déjà le mâle entourait les hanches de la femelle, nichant son visage dans le creux de sa gorge, posant sa tête sur son épaule. Il y déposa un baiser, par instinct.

    « Je t'aime Ellah. Je t'aime, et pour rien au monde je ne t'aurais laissé là bas après ce qu'ils t'ont fait. » Il la sert un peu plus, embrassant à nouveau cette gorge blanche et nue. « Maintenant, plus jamais je ne te laisserais repartir... plus jamais. »

    Ses bras autour d'elle l'emprisonnent, mais c'est une prison délicate et tendre, avec cette sensualité qui n'appartient qu'aux amoureux. Il l'aime, ça se voit, dans ce regard éperdu, dans ce sourire épanouie, et dans les gestes les plus anodins. Dans ces baisers sur sa nuque, doux et chaud à la fois. Dans tout son être qui ne vit maintenant que pour elle.


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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptySam 26 Déc - 15:26


    Il sourit. Il allait bien. Il n'avait rien. Elle était rassurée.

    Kirill - « Il aurait été un honneur et un plaisir de mourir pour toi. Mourir par amour, quelle belle fin qui ne m'a pas été accordé... »

    S'il lui en avait laissé le temps, elle lui aurait dit qu'elle ne le trouvait pas drôle du tout, avec un petit air piqué qui n'aurait laissé aucun doute sur ce qu'elle pensait de ce qu'il venait de dire. Qu'il meure pour elle ou pour n'importe quelle autre raison, ça ne faisait pas partie des choses qu'elle jugeait acceptable. Il ne pouvait pas y avoir de belle fin si c'était sa fin à lui, du moins à ses yeux. Et sans doute le devina-t-il car elle sentit sur ses lèvres cet éternel sourire quand il l'embrasse. Elle ferma les yeux et passe ce mauvais trait d'humour. Elle lui aurait tout passé pour le simple plaisir de le regarder et de se rendre compte que tout allait bien.
    Elle le soignait, comme elle avait parfois soigné Roman quand il rentrait blessé mais c'était différent. Pas seulement parce que c'était un Kirill déjà guéri qui se laissait faire, pas seulement parce qu'il était nu dans son bain et que c'était la première fois qu'elle le voyait ainsi, mais surtout parce qu'elle le faisait avec tout l'amour du monde. Elle passait avec douceur sur sa peau pour la laisser propre, encore et encore. Sans se lasser et c'était déjà une forme de caresse inconsciente. Elle sentit sur elle le regard de Kirill et releva presque timidement les yeux vers lui avant de sourire. Elle voulait qu'il soit parfaitement détendu, ses cheveux glissaient entre ses doigts fins. Elle ne s'en lassait pas mais lui se redressa et la prit par la taille, sans le moindre effort semblait-il. Elle eut un petit mouvement de surprise quand elle comprit qu'il allait la mettre dans l'eau tout habillée mais elle ne résista pas. Se laissa faire confiante bien que la chaleur de l'eau la surpris un peu.
    L'eau imbiba très vite le tissus léger de sa robe, épousant les galbes de son corps de jeune femme, la collant, lui laissant une sensation de nudité qui la fit affreusement rougir. Elle avait si chaud tout d'un coup. Etait la température de l'eau, inhabituellement élevée, son corps trahit sous le coton blanc détrempé, se savoir allongée contre le torse de Kirill, contre son corps nu, ses mains qui virent se placer sur ses hanches lui tirant un frisson à peine dissimulé, ou se baiser posé au creux de sa gorge... elle n'en savait rien. Mais elle sentait le rouge lui monter aux joues. Et cette sensation de chaud. Elle détourna le visage, fermant les yeux pour se reposer contre son épaule à lui.

    Kirill - « Je t'aime Ellah. Je t'aime, et pour rien au monde je ne t'aurais laissé là bas après ce qu'ils t'ont fait. Maintenant, plus jamais je ne te laisserais repartir... plus jamais. »
    Ella - Tu te souviens la première fois que tu m'as emmenée ici Kirill? Je ne voulais déjà plus te quitter, tu n'as pas besoin de me retenir pour me garder toujours avec toi. Je t'aime, je t'aime trop...

    Elle se retourna doucement pour s'allonger sur lui à plat ventre. Pour mieux le regarder sans quitter l'étreinte de ses bras. Les pointes de ses cheveux blonds mouillées collaient au torse de Kirill tout comme ses lèvres venaient à présent épouser les siennes. Elle n'était que tendresse. Non ça elle ne le quitterait plus, ni de gré ni de force. Elle n'avait plus ces idiotes questions pour la tourmenter. Etait-elle suffisamment bien pour lui, elle fille de chasseur, mordue, elle qui n'était même pas encore exactement une femme. De tout cela elle ne se souciait plus le moins du monde. Il l'avait choisie, elle, pas une autre et elle, ne voulait que lui au monde. Elle le lui avouait dans ce baiser comme s'il ne le savait pas déjà, comme si cette promesse elle ne la lui avait pas déjà faite mille fois et plus. Et sur ses joues toujours rougissantes, la caresse d'un sourire effleurait. Il y avait entre eux cette absolue confiance qui n'existait que dans les livres, cette absolue confiance qui ne laissait plus de place au moindre doute maintenant qu'ils étaient ensemble. Elle s'écarta légèrement pour le regarder et lui sourit encore, écartant quelques mèches de cheveux sur le visage de son prince:

    Ella - Kirill... ce n'est pas mon frère qui t'as fait ça n'est-ce pas? Dis moi que ce n'est pas lui.

    Elle redoutait ce qu'il allait répondre. Non pas qu'elle ait pu croire que son frère aurait tiré sur Kirill. Malgré tout ce qu'il avait pu dire, tout ce qu'il avait pu jurer de lui faire à cet homme qui lui prenait sa soeur, elle, elle savait qu'il n'aurait jamais eu le coeur à le lui enlever. Parce que mine de rien Roman savait comme elle l'aimait son Kirill. Elle redoutait juste que c'eut été Artur Konstantine, son père parce qu'elle savait que lui, contrairement à Roman, n'avait pas le moindre coeur lorsqu'il s'agissait de vampire ou de lycan et pas le moindre élan de compassion pour Kirill. Parce qu'il le haïssait. Elle le savait. Même si son père était loin d'être aussi expansif que Roman à ce sujet, c'était bien là ce qu'il y avait d'inquiétant. Que son propre sang s'en prenne à lui, à cet homme qu'elle chérissait plus que tout et pour qui, oui, elle serait morte même si a lui elle reprocherait toujours de vouloir mourir pour elle.



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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMar 29 Déc - 21:38




    Elle semble toute rouge, et il a un petit sourire, car il la trouve magnifique, et qu'elle est vivante. Il a eut tellement peur, sans y paraître. Il a eut aussi tellement de... de colère. Lui qui avait toujours été si calme, si pacifique, avait tué des hommes de ses mains, de ses mains sales, de ses mêmes mains dont il a souillé Ellah. Mais elle le lui a pardonné, et même s'il est triste, il reste tout de même triste. Triste de lui avoir fait tant de choses. Il la sert contre lui, oubliant un peu ses anciennes douleurs pour ce bonheur présent. Il remonta une main pour caresser les cheveux blonds de sa princesse, aux galbes trop proche des siennes.

    « Je t'aime Ellah. Je t'aime, et pour rien au monde je ne t'aurais laissé là bas après ce qu'ils t'ont fait. Maintenant, plus jamais je ne te laisserais repartir... plus jamais. »
    « Tu te souviens la première fois que tu m'as emmenée ici Kirill? Je ne voulais déjà plus te quitter, tu n'as pas besoin de me retenir pour me garder toujours avec toi. Je t'aime, je t'aime trop... » Il a un sourire timide et ronronne.
    « Je ne pensais pas t'emprisonner. Tu es aussi libre que tu le désires. Mais maintenant, où que tu ailles, je te protègerais... »

    Ce n'était pas du genre de Kirill de ne laisser aucune liberté au petit oiseau qu'il couvait. Mais maintenant, il avait peur, peur que tout finisses, que tout s'arrête, car elle était ce qu'il y avait de plus précieux chez lui, car elle était ce qu'il aimait, ce qu'il adorait. S'il le perdait, il mourrait lui aussi. Il n'aurait pas été plus heureux qu'en donnant sa vie pour elle, mais il n'aurait pas été plus malheureux qu'en la perdant, elle. Elladora était devenue sa vie entière. Il en était amoureux, et il pouvait même dire qu'il l'aimait plus que n'importe qui au monde, plus qu'Arthur et Roman réunis. Son amour n'avait aucune limite, car il était été éternel et ne se limitait pas à quelques ridicules années. Un siècle n'aurait pas suffit à consumer l'amour qui s'était allumé en lui. Et ça, il en était persuadé. Elle se retourna sur lui et il posa ses mains dans son dos, douces et tendres, et l'embrassa comme elle lui donnait ce baiser amoureux. Il y perdit son âme, se damnant pour ses lèvres dont il avait rêvé, et eut un sourire calme en la voyant écarter quelques cheveux de son visage. Il eut un sourire, en rougissant un peu.

    « Kirill... ce n'est pas mon frère qui t'as fait ça n'est-ce pas? Dis moi que ce n'est pas lui. »
    « Non. Ce n'est pas quelqu'un de ta famille. » Il eut un sourire tendre et l'embrassa à nouveau, afin que son coeur ne se calme de cette colère qui resurgissait, encore. « C'est … celui qui t'a fait ça. Je n'ai pas pour habitude de me battre contre quelqu'un qui n'a aucune arme, alors je lui ai donné une arme chargée et il a tiré. Je ne l'aurais pas tué s'il n'avait pas tiré, mais... mais je ne pouvais pas laisser passer un tel affront. Pas après ce qu'il t'avait fait. » Il pencha la tête, un instant, une réflexion rapide. « C'est Roman qui est venu me chercher et qui m'a ramené à toi. Mais je l'ai condamné à l'exil, alors... dès demain, nous devrions aller le voir, un peu, pour voir comment il va, lui et les enfants. »

    Il remonta ses mains jusqu'à son visage, les entoura avec une douceur infinie et l'embrasse à nouveau, mais cette fois-ci avec une passion et une fougue étrange. Il avait besoin de sentir cette chaleur, cette proximité, et leur deux peaux. S'il avait pu, il aurait retiré cette chemise qui gênait leur deux corps. Ça n'avait rien de sexuel, ne vous y trompez pas. Mais il avait besoin de cette peau, de cette présence, à elle, d'entendre son coeur qui bat. Elle n'était pas morte. Pendant un moment, quand la douleur avait traversé son corps en même temps que les balles avaient traversé le sien, il avait cru la perdre. Il avait besoin de ce coeur qui pousse, qui bat, qui dit qu'il vit. Et il n'avait qu'une robe. Il la serra contre lui, tendrement, et posa son front contre son épaule, et souffla :

    « Pardon... j'aurais du être là avant. Pardon... »

    Il ne s'était jamais pardonné de l'avoir mordu, et quand il voyait cette morsure à la cuisse, cette belle marque de croc qu'il lui avait laissé pour cadeau... Non. Il s'en voulait à mort, terriblement. Sans ça, sans cette morsure, il ne s'en saurait jamais pris à elle. Il déposa un baiser sur ce cou offert, comme à chaque fois qu'il perdait pieds dans la tristesse, encore et encore. Ces baisers chauds et brûlants, presque autant que l'eau, qui parfois prenait ses allures de suçon amoureux, les canines frottant contre la peau soyeuse de la belle. Son cœur battait à en crever. Il avait mal, et il voulait oublier.

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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMer 30 Déc - 2:05


    Kirill - « Je ne pensais pas t'emprisonner. Tu es aussi libre que tu le désires. Mais maintenant, où que tu ailles, je te protègerais... »

    Il la regardait avec des yeux dévorants et elle adorait ça c'était sécurisant. C'était tout ce dont elle avait besoin. Leur peau à peau réconfortant lui réchauffait le coeur, elle s'abandonnait à leur baiser avec tendresse. Elle le vit légèrement rougir, pour la première fois. Elle en sourit:

    Ella - Tu rougis, tu es beau mon Kirill.

    Elle l'embrassa encore avant de poser cette question fatidique. Elle le regardait bien droit dans les yeux, ces yeux qu'il avait si uniques, si magnifiques pour elle. L'idée que ces yeux là n'étaient plus qu'à elle désormais la rendait heureuse et elle se sentait assurée de cela, tout comme elle savait qu'elle n'était plus qu'à lui sans qu'il ne l'emprisonne. Il veillait sur elle plus encore que toujours. Elle posa sa main sur le coeur de Kirill comme il expliquait que ce n'était aucun de ses parents qui étaient responsables de tout ce sang.

    Kirill - C'est … celui qui t'a fait ça. Je n'ai pas pour habitude de me battre contre quelqu'un qui n'a aucune arme, alors je lui ai donné une arme chargée et il a tiré. Je ne l'aurais pas tué s'il n'avait pas tiré, mais...

    Il avait donc tué Jude Carson. Ella en conçut de la peine. Non pas qu'elle était bonne âme à ce point pour pardonner à son tortionnaire si facilement mais elle avait de la peine pour Jordan, sa femme. Elle était triste pour son Kirill, triste à s'imaginer quel genre de colère avait pu le pousser si loin, quel genre de peur. Ses yeux clairs étaient rivés sur lui avec douceur, l'air un peu perdu. Elle posa sa tête sur l'épaule de Kirill enfouissant son visage contre sa gorge. Elle eut un frisson léger. De la méfiance. Pas envers lui, jamais. Mais envers Jordan justement. Elle savait qu'en tuant Jude, ils s'étaient fait d'elle leur pire ennemie, peut-être pire que le père d'Ella lui même. Inconsciemment elle serra Kirill dans ses bras comme pour le garder contre elle, comme si on avait voulu le lui enlever. Elle tuerait pour lui aussi. Elle le savait intimement. Elle mourrait pour lui. Pour ne pas le perdre. Même en sachant qu'il était plus fort qu'elle, plus fort que les autres.

    Kirill - ... mais je ne pouvais pas laisser passer un tel affront. Pas après ce qu'il t'avait fait. C'est Roman qui est venu me chercher et qui m'a ramené à toi.
    Ella - Roman a fait ça?', elle en était touchée. C'était une de ces façons que Roman avait de lui montrer son amour sans jamais se montrer vraiment attendri. Il restait toujours l'homme fort et inébranlable en apparence.
    Kirill - Mais je l'ai condamné à l'exil, alors... dès demain, nous devrions aller le voir, un peu, pour voir comment il va, lui et les enfants. »

    Elle sourit et releva la tête doucement. Elle avait un éclair de bonheur sur le visage. Un sourire sur les lèvres qu'elle n'expliquait d'abord pas avec tout ce qu'il venait de lui dire et qui n'avait rien de réjouissant.

    Ella - Tu as dis les enfants, tes neveux. Nous irons demain.

    Elle avait de l'inquiétude derrière ce sourire mais elle était heureuse. Pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, en oubliant son père à elle, elle avait l'impression d'avoir une famille unie, ou du moins qui pouvait l'être. Voir Kirill si bienveillant envers Roman, sa femme et leurs enfants était un cadeau précieux. Elle se laissa gagner par la fougue du baiser que lui donnait son prince comme il maintenait son visage entre ses mains larges et sûres. Elle se laissait à la fois gagner et emporter par ce baiser comme par une vague. Ses doigts délicats posés sur le visage de Kirill, elle se redressait un tout petit peu, c'était imperceptible ou presque, pour lui communiquer plus de tendresse, plus de sa propre fougue et du plaisir qu'elle avait à l'embrasser, les yeux fermés avec le monde qui disparaissait autour d'eux. Rien d'autre n'existait que leur caresse, ils étaient fait du même néant. Elle avait besoin de ce contact entre eux. Sa robe la gênait dans l'eau, entre eux. Bien sûr elle ne l'aurait pas enlevée, elle n'avait pas cette assurance de l'habitude, même en le sachant nu sous elle. Le baiser se rompit tendrement et elle le sentit triste.

    Kirill - « Pardon... j'aurais du être là avant. Pardon... »

    Elle fronça les sourcils doucement, l'air un peu réprobateur. D'une main douce elle lui releva le menton pour qu'il la regarde droit dans les yeux, ses yeux calmes à elle, calmes et doux.

    Ella - Tu te rappelles ce que je t'ai dit la dernière fois que nous nous sommes retrouvés tous les deux dans cette salle de bain? Que je ne serais jamais désolée, que je ne regrettais rien? Je ne peux pas te pardonner mon Kirill parce qu'il n'y a rien à pardonner. Est-ce que je devrais te pardonner de me rendre heureuse? De me faire rougir peut-être?', elle prit doucement la main de Kirill et la glissait dans l'eau contre sa cuisse, entre eux deux. Elle releva le tissus juste assez pour qu'il puisse sentir cette cicatrice sur sa cuisse,' Est-ce que je devrais te pardonner de nous avoir donner l'éternité pour nous?', elle l'embrassait doucement, de petits baisers tendres, chastes mais amoureux,' je voudrais que tu l'aimes comme moi je l'aime, comme tu aimes tout le reste de moi. Je voudrais que tu la regardes, pas comme une cicatrice, comme un souvenir. Comme ce que tu voudras qui me lie à toi...

    Elle goutait encore à ses lèvres puis se laissant faire, lui offrait sa gorge blanche. Elle le laissait oublier dans leur amour, relâchant sa main sous ses baisers brûlants. Elle frémissait entre ses mains comme il goutait à sa peau. Elle se sentait glissait vers quelque chose qu'ils avaient approché une fois tous les deux, dans les mêmes circonstances. Ses doigts ne savaient plus où se poser, elle rougissait prenant plus ample conscience de la nudité de Kirill mais sans que ça la gêne vraiment. Elle lui mordillait doucement le lobe de l'oreille avant de l'embrasser dans le cou.





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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMar 5 Jan - 13:52





    « Tu as dis les enfants, tes neveux. Nous irons demain. »
    « En effet. Mes neveux. »

    Le mot sonnait étrange dans sa bouche. Il n’avait jamais réalisé que c’était – en effet – ses neveux. Ce petit garçon qui l’avait vu en sang, portait une jeune fille, qui avait eut peur de lui, était son neveu. Quelle impression avait il donné ? Il n’y avait jamais réfléchi. Il avait toujours cantonné le monde à Elladora, et lui. Comme s’il n’y avait jamais eut qu’eux sur terre. Peut être était-ce vrai, après tout ? Le monde était Elladora. Roman, Eurydice, pourtant, venaient de se greffer sur ce bourgeon de monde nouveau, et donnerait plus tard quelques feuilles, puis quelques fleurs. Car maintenant, son monde, c’était eux. Des humains. S’il l’avait dit à Vitaly, son cousin aurait explosé de joie d’avoir enfin dans sa fille d’autres personnes que des lycans, et encore des lycans. Vitaly devait faire une sorte de complexe. Peut être qu’il copiait tout simplement Kveld et sa vampire qui n’était jamais revenue ? Il n’en savait rien. Mais lui, Kirill, savait qu’il n’aurait supporté de voir aller et venir Elladora, sans jamais savoir où elle allait, et quand elle reviendrait. Ce n’était plus une question qu’il devrait se poser maintenant, puisqu’ils étaient ensembles. Enfin.

    « Pardon... j'aurais du être là avant. Pardon... » Elle lui releva le menton avec une main, il se laisse guider, quoi que peiné.
    « Tu te rappelles ce que je t'ai dit la dernière fois que nous nous sommes retrouvés tous les deux dans cette salle de bain? Que je ne serais jamais désolée, que je ne regrettais rien? Je ne peux pas te pardonner mon Kirill parce qu'il n'y a rien à pardonner. Est-ce que je devrais te pardonner de me rendre heureuse? De me faire rougir peut-être? » Il regarda cette main qui s’éloignait, ne comprenant pas, pour enfin sentir sous ses doigts sur ce qui avait été jadis une plaie sanguinolente, et qui était alors la marque la plus flagrante de son passage, de son appartenance. « Est-ce que je devrais te pardonner de nous avoir donner l'éternité pour nous? »
    « Je… »
    « Je voudrais que tu l'aimes comme moi je l'aime, comme tu aimes tout le reste de moi. Je voudrais que tu la regardes, pas comme une cicatrice, comme un souvenir. Comme ce que tu voudras qui me lie à toi... »
    « Mais je l’aime, Elladora. Je l’aime autant que toi. C’est mon cadeau. Mais… j’ai eu si peur… »

    Il ferma les yeux, un instant, le temps de sentir ses lèvres sur les siennes, langoureusement, avec tout cet amour qu’il avait l’habitude de donner à ce petit être entre ses mains. Les mains sur ses cuisses, il l’embrassait avec ardeur, ses lèvres quittant ses lèvres pour la gorge blanche toute offerte, alors que les mains, impétueuses, caressaient avec une certaine douceur les cuisses, remontant jusqu’aux hanches quelques fois. Son cœur battait fort dans sa poitrine, et il avait cette envie irrésistible d’aller plus et… son regard se releva et se fixe sur elle, qui semblait rougir de quelques pruderies. Elle embrassait son oreille, son lobe, puis son cou. Il ronronnait avec calme, alors que ses mains remontèrent vers ses hanches, caressant du bout des doigts ses côtes, son flanc, et hésitèrent à se poser sur la petite poitrine sous la robe blanche, qu’il effleura sans la toucher, rougissant fiévreusement. Ses baisers sur la gorge de la jeune fille se firent plus rares, mais plus longs, avant qu’il ne s’en décolle, l’embrassant sur les lèvres. Son corps entier brûlait, son sang pulsait, et douloureusement, son bassin avait réagit aux quelques baisers dont il rêvait depuis quatre ans. C’était sans doute très malsain d’un certain côté, mais que voulez-vous ? Il désirait tellement ce petit corps, sans pour autant vouloir le souiller. Il souffla, la tête posait contre son épaule, cherchant à se calmer. Elle devait sans doute l’avoir vu, aussi il était plus facile de nier que d’affronter.

    « Tu… tu devrais sortir. Je te rejoins, après. »

    Sa voix tremblait un petit peu, mais pas de douleur ou de peur. Juste d’une pulsion qu’il contenait.



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MessageSujet: Re: my last plead for you.   my last plead for you. EmptyMar 5 Jan - 16:25


    Kirill - « Mais je l’aime, Elladora. Je l’aime autant que toi. C’est mon cadeau. Mais… j’ai eu si peur… »
    Ella - C'est fini. Nous n'aurons plus jamais peur.', souffla-t-elle comme une promesse.

    Elle avait ce petit côté tête brûlée rêveuse qui lui laissait croire que rien ne les séparerait plus jamais. C'était une chose pour laquelle elle se serait battue s'il avait fallu. Mais pour l'heure la seule chose contre laquelle elle bataillait furieusement c'était ses rougissements intempestifs qui la trahissaient. Elle ne voulait pas avoir l'air trop ignorante mais elle l'était et de fait, sentir pour la première fois de sa vie des mains, ses mains à lui, l'étreindre doucement aux hanches et ses cuisses faisait emballer son corps qui manquait quelques battements parfois. Et elle rougissait de plus belle, se perdant dans leurs baisers alors qu'il la caressait doucement et que les mains de Kirill parcouraient ses flancs sensibles. Elle sentait la fièvre la gagner peu à peu tout entière et elle devinait qu'elle était contagieuse. Ses mains remontèrent jusqu'à effleurer sa poitrine mais sans la toucher, comme s'il respectait ce jardin secret qui n'appartenait qu'à lui et qu'il n'y mettrait pas encore le pied. Cela ne faisait rien. Elle brûlait à l'intérieur mais elle pourrait garder ce feu pour lui autant de temps qu'il voudrait maintenant qu'elle se savait prête. On se croit toujours prêt avant d'y être vraiment. Elle se donnait aux baisers qui lui dévorer la gorge doucement, plus longs, plus espacés comme dans un désir de se clamer avant qu'il ne s'écarte un peu.
    Son corps le trahissait lui avec plus de témérité qu'elle ses petits rougissements de vierge. Elle rougit encore, ses lèvres se scellant comme elle voyait qu'il cherchait à apaiser le feu. Elle y consentait, lèvres jointes appelant les baiser malgré elle. Sa bouche était ainsi faite, pleine, toute en galbe généreux et rieur. Malsain vous dîtes? Pourquoi? Pour elle ça ne l'était pas. Elle savait ce qu'aurait dit n'importe qui, sa mère la première. Il n'y aura pas qu'un seul homme dans ta vie. Pourtant si, il n'y en aurait qu'un, il n'y aurait que lui. Peut-être n'avait-elle pas encore suffisamment grandi pour accepter que non. Mais du haut de ces minuscules 18 ans, elle se sentait suffisamment femme pour dire qu'il n'y en aurait pas d'autre alors... puisqu'elle n'appartiendrait qu'à lui...
    Elle accueillit sa tête contre son épaule d'une main furtivement posée à la base de sa nuque. Qu'il se calme contre elle, elle se satisferait du contact de son front et de son abandon. C'était déjà tellement donné pour elle. Elle n'en demandait même pas tant même si au fond d'elle son coeur ne ralentissait pas sa course. Elle le désirait c'était vrai. Elle avait envie de pousser jusqu'à fusionner harmonieusement mais elle ne précipiterait rien. Ce n'était pas son style.

    Kirill - « Tu… tu devrais sortir. Je te rejoins, après. »

    Elle acquiesça avant de se relever sans le quitter des yeux, surtout sans qu'autre chose que le détrempé ne stimule d'avantage le corps de son amoureux qu'elle allait laisser là dans son bain, tranquille. Elle était précautionneuse, attentionnée malgré ses joues rouges qui auraient excusé toute maladresse de sa part. Elle sortit donc de l'eau cette fois plus gênée encore que sa robe ne la dévoile si impudiquement. Elle s'assura promptement de trouver une serviette qui la cacherait, se sécha d'abord grossièrement avant d'aller finir le reste dans la chambre. Là elle quitta cette robe blanche et trouva un jean à sa taille et un t-shirt qu'elle enfila derechef. Calmée elle aussi, elle laissa son visage plonger entre ses mains, assise sur le bord du lit puis se leva pour aller mettre la table. Tout simplement.



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