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 long roads of thorns.

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Catharsis


Catharsis


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MessageSujet: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyDim 6 Déc - 21:59


    Qui l'aurait dit vampire. Ce jeune garçon aux cheveux blonds, les joues légèrement rosies et bien chaudes, apparemment si plein de vie qu'il est n'aurait pour rien au monde pu être un de ces morts vivants. Pourtant... c'était Catharsis qui arrivait, posant pour la toute première fois de sa vie les pieds à Los Angeles. La Cité des Anges dont le seul nom l'avait fait rêvé n'était pas exactement ce à quoi il s'était attendu. Son coeur en prend un coup et c'est un visage emprunt de désolation qu'il a, un instant. Mais il semble si fort, revigoré par ses pérégrinations. Il est heureux de revenir vers ceux qu'il aime après cent ans passé à renforcer sa foi. C'est sur les ailes des anges qu'il à voyager, ne s'imposant que très rarement cilice ou discipline qu'il avait accroché à sa ceinture, propres et seins, non pas tâchés de son propre sang comme à une certaine époque. De là où il est il domine la ville et les éclairs dans le ciel, aussi blonds que ses cheveux d'ange, ne semblent pas le déranger. Il ne pleuvra pas, il le sait. Il l'a apprit de l'air lourd et chaud. Il sent aussi l'odeur omniprésente de la mort, et celle de la peur qui se terre. Pur comme il est à cet instant; la tête absolument vide, il peut tous les voir, la mère qui serre son enfant quelque part sous terre dans des ruines inconnues, le chasseur qui piste un groupe de novice, et tous les autres. Il les voit tous. Il se sent clairvoyant.
    Son absence ne lui a pas paru longue. Au début il pensait en mourir, mais en fin de compte il en revenait un Catharsis rasséréné et profondément bon comme au commencement. Il avait encore en tête les lieux qu'il avait retrouvé avec joie. Le vieux continent chéri. L'abbaye de Rosenkranz abandonnée par le temps telle qu'il l'avait quittée ou presque. De même la maison qu'il avait eu avec Dante, son lit encore défait de la dernière fois où il l'avait quitté, en pleine nuit pour suivre Dante et faire un premier pas vers sa résurrection. Il avait été dans l'îlot près du Château de Bran pour rendre hommage à la princesse, mais n'avait plus rien trouvé qu'un tombeau profané, une statue autrefois magnifique tout en armure qui n'avait désormais plus de figure sur laquelle poser le doux nom de la princesse gisante. Il avait souris car quelque part, c'était ainsi qu'elle avait trouvé à s'apaiser, du moins voulait-il y croire, dans l'oubli le plus doux. Puis il avait était connaître les morsures de l'hiver russe, toutes différentes à celles qu'il donnait aux voyageurs rares qu'il croisait. Et cent années avaient passées alors, comme promis, il revenait.

    Il n'avait pas pensé trouver un champs de ruines. Oui c'est vrai, on lui avait fait savoir même là où il était que la guerre avait éclaté. Une guerre mauvaise et destructrice. Peut-il en être autrement? Mais son âme d'innocence n'avait pu se résoudre à défigurer l'image qu'il s'était faite de la cité des anges. A lui rajouter cette énorme balafre qu'elle avait, plus loin le cratère qui la déformait comme un coup de poing démoniaque. Il descendit la pente douce. Le Catharsis qui entra à Los Angeles cette nuit là ne portait pas la robe de bure ni un de ses chemisier de chanvre que l'on faisait dans le siècle où il était né. Il avait un jean, et une chemise blanche. N'eut-été le cilice et la discipline il se serait fondu dans n'importe quelle foule de mortels comme il aimait faire. En chemin il trouva le moyen de donner les sacrements à un homme qui trouva mourant sur un tas de gravas. Cela n'entama rien de sa bonne humeur. Non pas parce qu'il était complètement sadique mais parce qu'il savait qu'il venait d'aider une âme à quitter ce monde de larmes et de sang. C'était un bien en soi. Il avait l'air si serein que le peu de gens qu'il croisa ne se méfièrent pas de lui. Ils le regardèrent passer, inconscients du sourire tranquille qu'il laissait sur leur visage. Il avisa bien vite le parc de l'auditorium aux jardins magnifiques, qui juraient étrangement avec les décombres environnants. Il sauta par dessus un bloc de béton et atterri dans la cour. Il attendit un peu puis finit par entrer. Il s'était attendu à ce que quelqu'un le reçoive. Il avait espérer que quelqu'un l'attendrait. Mais l'endroit avait l'air. Il ne l'était pas vraiment. Catharsis pouvait sans mal entendre le grouillement des pensées passer les épais murs, mais personne ne venait se mettre sur son chemin pour l'accueillir. De fait, il chercha son père et fini par le trouver près d'Erzébet, sa reine que Catharsis ne connaissait pas encore sinon de nom et de légende.

    Erzébet - Notre fils, te voilà revenu.

    Il inclina la tête en signe de respect gardant pour lui le pli léger de son sourcil et cette ride du lion si dure qu'il pouvait avoir quand il avait quelque objection qu'il gardait en réserve. Il s'était attendu à ce que ce soit Dante qui parle le premier. Ce dernier se leva et lui donna une douce accolade. Catharsis afficha un sourire profondément bon malgré qu'il trouva son père fort changé.

    Dante - Sois le bienvenu chez toi Catharsis, mon fils.
    Catharsis - Vous m'avez tant manqué père...

    Il lui caressa doucement la joue mais Catharsis avait l'étrange impression que le coeur n'y était plus. Dante l'accompagna jusqu'à la chambre qu'il avait gardé pour lui. Une réplique presque exacte de cette chambre transylvaine qu'ils avaient tant aimée tous les deux. Catharsis sourit. Il se retourna mais Dante n'était déjà plus là. Le blond fronça à nouveau les sourcils, défaisant sa ceinture pour laisser tomber au sol le cilice et la discipline qui y pesait. Voilà qui serait chez lui désormais et pour un petit moment. Il s'installa sur le lit pour regarder les livres de la bibliothèque et ce dit qu'il déplacerait quelques meubles pour se dégager un mur où peindre une fresque à défaut d'avoir vu une Église encore debout dans la cité des anges. Constatant qu'il y avait là les trois grands livres saints laissé à son intention il sourit, ajoutant sa propre bible à la couverture usé sur le chevet. Il restait à regarder tout autour de lui encore un peu avant de constater une chose. Que faire maintenant?
    Curieusement il ne se mit pas en prière comme généralement quand il ne voulait pas rester dans l'oisiveté mais s'assit simplement sur le bord du lit pour retourner un instant à ses souvenirs du vieux continent...



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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyMer 9 Déc - 23:46



darkness thinks
we look good together.

« Tu n'irais pas le voir? » « Je ne sais pas. » « … tu l'as attendu. » « Tais-toi. C'est faux. » « Tu te mens encore. » « Je me mens si je veux. »

Ezechkiel grogna. Sa conscience, sa conscience... non, cette petite voix folle qui croyait tout savoir quand elle n'avait rien vu. Il ouvrit les yeux et sursauta dans le lit. Était-il vraiment possible pour un vampire de faire de tel cauchemar? Il sentit un long frisson lui remontait l'échine et regarda autour de lui. Son cercueil était là. Il s'était assoupi sur sa chaise, sur le bureau, sur une lettre. L'encre marquait d'une tâche sombre sa main. Il était idiot. Il repoussa les draps. Il était seul. Il n'avait pas eut envie de trouver quiconque cette nuit là... c'était bête. Il n'avait jamais été seul. Même quand il était a jeun. Il grogna encore. L'arrivée de Catharsis chamboulait toutes ses habitudes. Lui qui l'avait fuit, un siècle auparavant, pour des choses si... si enfantines. Juste un jeu d'un chat et d'une souris. Catharsis et sa fameuse foi. Catharsis et sa discipline, son odeur de luxure, de chair mortifié, sa façon de tenir le crucifix et de le lui enfoncer dans la chair, si profond que c'en faisait plus de bien que de mal. Ezechkiel se laissa retomber dans le lit, sans un grincement, et ferma les yeux, se forçant à rester ici, allongé, dans la nuit et le silence le plus total. Il détestait quand il était comme ça, comme une pucelle qui retrouve un amant. C'était ridicule. Aux dernières nouvelles, Catharsis ne l'avait jamais aimé, l'avait toujours repoussé, et dans le meilleur des cas, l'avait charcuté avec sa foi. Ezechkiel se releva finalement, non pas nerveux, mais prit de cette envie pressante qu'était de le revoir. Il était un des prédateurs les plus dangereux de la maison, et ne dit-on pas que l'innocence appelle le vice? Les yeux translucides, d'un bleu si pâle et si clair que c'en avait jamais été humain, percèrent l'obscurité des couloirs et il se dirigea à travers ce labyrinthe comme un expert dans sa demeure. Il n'était arrivé que quelques années avant, pour la « guerre », car il ne fallait pas les laisser seuls, tous, mais amèrement, Ezechkiel le regrettait. Il s'arrêta. Il était là, sur le lit, dans l'embrasure de la porte. Si beau... il n'avait pas changé. Ezechkiel ferma les yeux et son regard glissa à l'autre bout du couloir, sans qu'il n'ait bougé. Erzébet passa dans le couloir, elle et sa présence insupportable. Ezechkiel le fixa, sans animosité, d'une neutralité quasiment effrayante chez lui, et finalement Dante passa aussi, peu après elle. Toujours à la suivre. Il n'était plus vraiment le même. Le prince croisa le regard de son père et il ne frémit pas de cette douce passion qui l'avait étreint pendant quelques décennies. Aujourd'hui, il ne restait que l'amertume. Lust n'était pas encore rentrée. Sloth... était avachi sur son lit. Greed, encore en vadrouille. Dante avec sa reine. En somme, il ne restait que Catharsis. Le cerveau du prince en fit une excuse valable – en cas de litige, sait-on jamais. Il poussa doucement la porte, qui ne grinça pas, et s'appuya sur l'encadrement, penchant doucement la tête.

« Tu as disparu si longtemps... tu n'aurais sans doute pas imaginé qu'il aurait autant changé, n'est-ce pas? »

Ezechkiel s'avance d'un pas. Dire cela dans le couloir ne lui amènerait que des ennuis, et puis, il n'est pas d'humeur ce soir. Pas encore. Il ferme derrière lui la porte et s'approche doucement du lit – et de Catharsis – avec un visage d'une neutralité presque effrayante. Où est le Prince moqueur? Il ne le sait pas, il l'ignore, mais il reviendra, tôt ou tard. Il est calme, le petit diable à l'intérieur de lui, aussi cela n'est sans doute pas plus mal. Lentement, le Prince se posa à côté de Catharsis dans le lit, le regard bas, fuyant quelque peu celui de Catharsis. Il n'était pas dans les habitudes du prince des putains d'éviter les regards, mais en ce moment, celui de Catharsis le terrifiait. Il ne voulait pas vraiment le perdre une deuxième fois.

« Tu m'as fui. Je ne sais pas si je dois être triste, agacé, énervé ou tout simplement heureux que tu sois enfin revenu. » Il penche la tête, comme pour accompagner sa réflexion intérieur. « C'est long, un siècle. »

Il ne sait pas vraiment quoi dire. En un siècle, dans sa vie, il s'en est passé des choses, mais des choses dissolues.


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyJeu 10 Déc - 0:45




    Les yeux clairs de Catharsis accueillir le prince avec toute la tranquillité et la douceur qu'ils avaient toujours eu. Il sourit. Tant d'années qu'il n'avait posé son regard sur cet homme qu'il avait tellement pu admirer étant enfant, et qu'il avait tellement cherché à fuir, qu'il avait renoncer à Dante, son père bien aimé, pour cent longues années. Il y avait quelque chose de changé chez lui aussi. Quelque chose d'absent, comme s'il n'avait pas se feu que Catharsis a sa grande honte avait tant aimé. Il le vit regarder quelque chose, quelqu'un sans doute, mais il avait l'air complètement insensible. Que se passait-il chez Dante? Catharsis fronça très légèrement les sourcils. Il ne lisait rien dans toutes les pensées des novices qui circulaient qui aient pu expliquer cela. Les jeunes ne savaient rien des liens si forts qui unissaient les anciens. Tout semblait si délié. Où était cet amour divin dans lequel ils avaient baigné dans leurs enfances d'immortels?

    Ezechkiel - « Tu as disparu si longtemps... tu n'aurais sans doute pas imaginé qu'il aurait autant changé, n'est-ce pas? »

    Il le regarde entrer et le laisse faire? Pourquoi l'empêcherait-il? Il n'a pas peur de ce qu'il a fuit il y a tant d'années du moins il veut croire qu'il n'en a plus peur. Et la meilleure façon de s'en persuader était de le laisser venir prêt de lui, non parce qu'il était tenu par le démon d'il y a si longtemps mais simplement parce que c'était son frère, la personne dont il avait toujours été le plus proche après Dante. Catharsis sourit et releva les yeux vers Ezechkiel mais ce dernier lui refuser le moindre regard. Il ne s'en étonna pas, attribuant cela à ce qu'ils avaient sans doute tous les deux fait suffisamment de chemin pour s'éloigner l'un de l'autre irrémédiablement et pour leur bien. Il ne savait pas trop s'il fallait s'en réjouir. Il n'arrivait pas vraiment à s'en réjouir. Qu'importe il finirait par y arriver.

    Catharsis - Il... pourquoi? Que s'est-il passé Ezechkiel, pendant que je n'étais pas là?

    C'était drôle, il ne savait pas quoi lui dire. Il avait tellement de choses à lui dire et en même temps il avait cette appréhension. Ce n'était pas de la peur, c'était... étrange. Si Ezechkiel avait changé, comme Dante. Non, il pouvait bien avoir changé, mais pas comme ça. Il était venu jusque là. Catharsis ne savait pas encore comment comprendre ça, mais du moins il devinait que ça n'avait rien de pervers ni de mauvais. C'était... si différent.

    Ezechkiel - « Tu m'as fui. Je ne sais pas si je dois être triste, agacé, énervé ou tout simplement heureux que tu sois enfin revenu. »Un instant c'est Catharsis qui baisse le regard et se confie:

    Catharsis - Je... Ne sois pas triste... ni fâché s'il te plait. Je ne suis pas parti pour te faire du mal. A toi ni à quiconque ici. J'avais besoin de retrouver tout ce que nous avions quitter. Je serais devenu fou sans cela.

    Il avait ce ton si doux, si apaisé, que ça n'avait rien d'humain. Une vie entière n'aurait pas suffit à se forger une telle sérénité.

    Ezechkiel - « C'est long, un siècle. »
    Catharsis - Pardon je ne me rendais pas compte d'être égoïste. Mais qu'est-ce qu'un siècle dans nos vies d'immortels?', il continuait de regarder Ezechkiel attendant qu'il lui rende enfin un regard, Est-ce assez de mes excuses pour que tu choisisses de te réjouir de mon retour?

    Il n'était pas moqueur, jamais, mais il avait une légèreté que personne chez Dante n'avait eu depuis longtemps.
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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyJeu 10 Déc - 21:58



Il évite son regard, avec une attitude calme. Il pourrait être loin à cette heure, il pourrait le faire souffrir, il pourrait le blâmer de milles petites choses, mais au final, non. Il n'en a pas la force – pas non plus l'envie. Il est de ces personnes qui subissent sans rien dire, car après tout, il est né pour cela. Il est un bouclier, il est une sorte de muraille, indestructible. Jerico face à lui paraît bien frêle. C'est sans doute car on lui a donné une chose qui, d'un premier regard apparaît comme malsain, mais d'un autre côté ne l'ait pas : il transforme la douleur en bien. La douleur devient plaisir, la frustration devient un désir de plus en plus ardent. Cent ans. Il a faim comme s'il n'avait pas mangé pendant cent ans. Cent ans, c'est long. C'est un siècle. Il s'assoit, de cette façon qu'ont les rois de croisaient les jambes.

« Il... pourquoi? Que s'est-il passé Ezechkiel, pendant que je n'étais pas là? »
« Rien. » Ezechkiel haussa les épaules et son regard se fixe sur le plafond, songeur. « Il s'est désintéresse, voilà tout. On lui a donné ce qu'il cherchait, et depuis... depuis il a oublié qu'autour de lui il y avait une nébuleuse d'existence. Au final, ça ne fait sans doute pas de mal à certains. Certains. »

Dante a trouvé ce qu'il voulait. Ezechkiel l'avait perdu par... par trois fois. La première blessure qui traversa son âme, dans une douleur bien réelle, avait été la perte de sa belle et de sa guerrière cousine. La belle Rosarjo l'avait quitté, elle avait péri d'une fièvre qui l'avait épargné, lui. Combien de nuit avait il espéré être à son tour emporté? La deuxième fois avait été Maria, la magnifique russe aux yeux de glace, qui avait amené dans l'autre pays toute trace de son existence, jusqu'à l'enfant qu'elle portait dans son utérus. Et puis... pouvait-on parler d'amour pour Catharsis? Un amour incestueux. Pas vraiment vrai, mais au moins un amour plus que fraternel. Et Catharsis, lui aussi, était partit. Et s'il partait à nouveau? Ezechkiel balaya la pièce des yeux. Personne n'écoutait. Il semblait anxieux, songeur. Un mélange d'inquiétude et d'autres sentiments sur son visage.

« Tu m'as fui. Je ne sais pas si je dois être triste, agacé, énervé ou tout simplement heureux que tu sois enfin revenu. »
« Je... Ne sois pas triste... ni fâché s'il te plait. Je ne suis pas parti pour te faire du mal. A toi ni à quiconque ici. J'avais besoin de retrouver tout ce que nous avions quitter. Je serais devenu fou sans cela. » Ezechkiel a un sourire en coin et secoue doucement la tête.
« J'ai appris que tu étais proche de la forteresse dans laquelle je m'étais exilé... j'ai cru que j'allais devenir fou quand on m'a empêché de venir te voir. » Il pose enfin son regard sur Catharsis, un regard étrange, mélange d'ironie et de moquerie mauvaise : « Mais je ne suis pas venu, et je ne suis pas devenu fou. Dieu ne garde donc pas ces fils de telle maladie de généré? »

La première lance est lancée. La pique est acerbe et déchire sans doute, quelque part, l'âme de Catharsis. Ezechkiel le sait, mais il a retrouvé ce sourire moqueur des temps anciens. Quatre siècles ne l'ont pas changé. Il garde cette air de chatte-mite, fouineur et agaçant à la fois. Le prince qui possède également cette beauté ancienne, où la langueur se mélange à la noblesse de son rang, de son sang. Il ne faut pas l'oublier. Si le prince est bon orateur, ce n'est pas Dante qui le lui a apporté, mais les joutes de la cours, où il excellait. Peut être aussi bien qu'à l'épée d'ailleurs. Et avec cette expertise, il vient de blesser Catharsis. Ça, c'est fait. Il n'a qu'une envie : rendre au centuple la douleur qu'on lui a donné, la douleur qui fait pas mal, pas celle qui le fait gémir – bien évidemment.

« C'est long, un siècle. »
« Pardon je ne me rendais pas compte d'être égoïste. Mais qu'est-ce qu'un siècle dans nos vies d'immortels? Est-ce assez de mes excuses pour que tu choisisses de te réjouir de mon retour? »
« Je préférerais bien davantage en réalité, mais je sais que c'est pour cela que tu m'as abandonné, alors... » Il se laisse tombé en arrière, soupirant, ennuyé. « Disons que les excuses seront assez. »

Il s'étire, tel un chat, ses épaules craquent. Il a sourire calme, avant de se tourner sur le ventre. Il a toujours cette légèreté d'âme. Ezechkiel est un grand enfant en apparence. C'est sans doute toutes les horreurs qu'il a vu qui l'ont fait devenir ainsi... sans doute.


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Catharsis


Catharsis


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyVen 11 Déc - 0:11


    Ezechkiel - « Rien. Il s'est désintéresse, voilà tout. On lui a donné ce qu'il cherchait, et depuis... depuis il a oublié qu'autour de lui il y avait une nébuleuse d'existence. Au final, ça ne fait sans doute pas de mal à certains. Certains. »
    Catharsis - Pas aux plus jeunes mh.', il eut une étrange petite expression pensive.

    Il n'arrivait pas s'imaginer son père désintéressé. Il avait toujours été si présent pour lui et passionné. Il n'avait jamais rien eu du mort-vivant que Catharsis avait croisé tout à l'heure, maté ou presque par la baronne rousse qui avait pris la parole à sa place. Ce qu'il cherchait? Catharsis avait toujours aimé à croire que Dante n'avait jamais cherché quoique ce soit en particulier. Erzebet avait été le prétexte de tous ses excès qu'ils avaient tant aimé, le prétexte de cette personnalité si unique, si exubérante. Son retour n'avait rien d'un accomplissement, pas même pour Dante, leur père. Catharsis en était sûr. Disposé comme il l'était il ne pouvait pas mettre ce genre de déduction sur le dos d'une quelconque jalousie. Il ne pouvait pas être jaloux, du moins pas encore. Il faudrait attendre que le mal l'ai de nouveau imprégné.

    Ezechkiel - « J'ai appris que tu étais proche de la forteresse dans laquelle je m'étais exilé... j'ai cru que j'allais devenir fou quand on m'a empêché de venir te voir. »
    Catharsis - Qui? Je ne t'aurais pas mis à la porte si on t'avais laissé venir...

    Ce qui ne voulait pas dire qu'il aurait tout accepté, loin de là. Il était parti pour une bonne raison. Par peur sans doute, il ne s'en cachait pas. Il n'avait pas voulu faire sortir Ezechkiel de sa vie, seulement apprendre à lui tenir tête, pour le salut de leur âmes à tous les deux. Ou peut-être bien pour autre chose qui n'appartenait qu'à lui mais il n'en dirait sûrement rien.
    Enfin il lui accorda un regard. Catharsis eut un éclair dans le regard mais il déchante très vite reconnaissant la le prince qu'il avait quitté et son ironie mordante:

    Ezechkiel - « Mais je ne suis pas venu, et je ne suis pas devenu fou. Dieu ne garde donc pas ces fils de telle maladie de dégénéré? »
    Catharsis - Dieu ne garde que ceux qui se gardent eux même. Il faut toujours tendre la main si l'on veut quelque chose en retour.

    Pas de ton grinçant. Il saluait cet effort du prince de le piquer là où ça faisait mal. Il s'y était attendu et quand bien même cela piquait au vif, il l'aimait tel qu'il était. Et il s'était attendu à devoir payer sa petite fuite hébraïque. Il lui rendit pourtant un sourire honnête. Ça, il était content de le retrouver lui aussi. Il n'était pas si fourbe pour cacher son bonheur qu'importe quelle en était la source. Il n'avait par exemple jamais caché à Ezechkiel les élans traîtres de son propre corps quand le prince lui menait une chasse assidu. Autrefois. Il y avait si longtemps. Catharsis en souriait un instant. Sans honte. Simplement réconforté d'avoir pu triompher de lui même et de ses démons.

    Ezechkiel - « Je préférerais bien davantage en réalité, mais je sais que c'est pour cela que tu m'as abandonné, alors... »
    Catharsis - Ne le prends pas comme ça, si tu avais eu besoin de moi j'aurais été là. A l'instant sans doute. Mon dieu est un dieu d'amour, il m'a enseigner que ton corps je pouvais l'embrasser tendrement, que ton front, tes joues, ta bouche, tes mains... je pouvais les baiser de mes lèvres, que je pouvais m'étendre à ton côté dans un lit ou un cercueil, parce que ce sont là des actes de bienveillances qu'un homme devrait toujours avoir pour son frère. Mais j'ai peur de ne jamais pouvoir me complaire dans l'excitation de nos chairs et dans ces amours du démon que tu m'as autrefois cherché.

    Catharsis le suivit du regard comme il s'allongeait. Vraiment. S'il avait eu besoin de lui, il aurait rompu exil. Il ne l'aurait pas fait si spontanément pour n'importe qui mais il l'aurait fait. Il n'avait pas pour habitude de prendre de détours, sauf quand il avait une trop grande honte, mais il assumait au plus souvent tout le bien ou tout le mal qu'il pouvait faire.

    Ezechkiel - « Disons que les excuses seront assez. »
    Catharsis - Je n'ai rien d'autre que mes excuses qui te puisse combler.

    Il le pensait réellement, n'étant pas narcissique à ce point. Il n'y avait dans ses mots ni regret, ni réelle tristesse. Simplement sa douceur naturelle et tranquille qu'il avait rapporté de l'exil. Bien loin le Catharsis qui frappait à grands coups de crucifix... du moins semblait-il.


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyVen 11 Déc - 0:50



« J'ai appris que tu étais proche de la forteresse dans laquelle je m'étais exilé... j'ai cru que j'allais devenir fou quand on m'a empêché de venir te voir. »
« Qui? Je ne t'aurais pas mis à la porte si on t'avais laissé venir... »
« Moi même. » C'est comme un aveu, et c'est vrai. « Si tu étais partit, je n'avais pas le droit de venir briser ton exil par ma seule présence. »

Il roule des yeux, agacé. Il venait de montrer à nouveau sa première faiblesse. Il venait d'avouer que même en tant que prince, il n'avait pas tous les droits. C'était d'ailleurs très paradoxale quand monsieur criait à tords et à travers qu'il ferait toujours ce qu'il avait envie de faire – et en générale il le faisait – et pourtant, cette fois-ci, ne l'avait pas fait. Il était resté cloîtré auprès de son Oncle, déambulant dans la forteresse sans jamais parler, sans jamais rien dire. Il avait testé certaines choses. Il s'était affamé dans un premier temps, puis c'était transpercé le coeur, une dizaine de fois en quelques années, et à chaque fois il n'en était pas mort. La vie s'accrochait à lui quand il ne voyait que par l'amour. C'était ça, le plus embêtant. Vouloir mourir, et ne pas pouvoir. Une torture.

« Mais je ne suis pas venu, et je ne suis pas devenu fou. Dieu ne garde donc pas ces fils de telle maladie de dégénéré? »
« Dieu ne garde que ceux qui se gardent eux même. Il faut toujours tendre la main si l'on veut quelque chose en retour. »
« J'ai beau tendre ma main, rien ne me viens, à moi. »

Fit-il remarqué, sur un ton réprobateur. Il avait eut beau lui faire la cours, de milles façons, Catharsis restait toujours d'une trop grande pudeur, et Dieu, à Ezechkiel, ne lui avait pas vraiment fait de cadeau. Il l'avait tout d'abord mis dans la gueule du lion, puis lui avait enlevé ce qu'il aimait, et également la vie. Le prince ne voulait plus rien partager avec Dieu. Et surtout pas Catharsis. Cette concurrence déloyale l'agaçait au plus haut point, aussi Ezechkiel se montrait incisif quand il s'agissait d'en parler – et tout le monde savait qu'il était de tous les blasphémateurs le pire, car jamais il ne crevait, foudroyé par la divine colère. Dieu l'aimait bien... enfin, Dieu aimait surtout le torturer. Et chaque jour n'était qu'un pas de plus sur l'éternel parcours du combattant.

« Je préférerais bien davantage en réalité, mais je sais que c'est pour cela que tu m'as abandonné, alors... »
« Ne le prends pas comme ça, si tu avais eu besoin de moi j'aurais été là. A l'instant sans doute. Mon dieu est un dieu d'amour, il m'a enseigner que ton corps je pouvais l'embrasser tendrement, que ton front, tes joues, ta bouche, tes mains... je pouvais les baiser de mes lèvres, que je pouvais m'étendre à ton côté dans un lit ou un cercueil, parce que ce sont là des actes de bienveillances qu'un homme devrait toujours avoir pour son frère. Mais j'ai peur de ne jamais pouvoir me complaire dans l'excitation de nos chairs et dans ces amours du démon que tu m'as autrefois cherché. » Il a un rire sardonique et se redresse sur le lit, sur un coude, penchant doucement la tête.
« Disons que les excuses seront assez. »
« Je n'ai rien d'autre que mes excuses qui te puisse combler. »
« Menteur. » Ezechkiel l'observe fixement, avec un sourire moqueur. « Tu as tellement à donner, mais tu gardes tout cela pour un Vieux Sadique... »

Dans un petit rire, le prince se rapprocha un peu, sans entrer dans la bulle de sécurité de Catharsis et le regarda, droit dans les yeux. Ses yeux translucides rencontrèrent les prunelles du religieux, non pas pour les affronter, ni même pour les toiser, mais pour les observer; Lentement Ezechkiel approcha sa main du visage de Catharsis, l'y déposant tendrement, d'une façon qu'il ne connaissait que trop bien. Il allait l'énerver, mais ça lui avait manquer, cette peau si douce sous ses doigts. Il émit comme une ronronnement avant de longer l'arrête de son visage du bout des doigts.

« Baise ma bouche. Ton dieu ne te l'interdit pas. Baise-la avec le même amour que tu as pour lui. Je ne veux que des baisers sur ma peau, même si ça doit être mes joues. Laisse moi me perdre dans tes baisers, que je jouisse enfin d'un plaisir réel plutôt que d'une illusion douloureuse. »

Ezechkiel parle bas, comme s'il cherchait à murmurer. À ce moment, ce n'est pas le prince des putains, ni l'enfant qui parle, loin de là. C'est un garçon de vingt ans, qui regarde dans les yeux le fruit de sa convoitise et qui s'abstient de le presser d'avance pour quelques baisers chastes et pures. Ça ne lui suffira pas. Il le sait. Mais il les veut, il les veut à en crever.


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyVen 11 Déc - 19:55


    Ezechkiel - « J'ai beau tendre ma main, rien ne me viens, à moi. »
    Catharsis - Je suis pourtant revenu vers toi moi...', répond-il dans un sourire un peu taquin.

    Qu'il lui a manqué cet Ezechkiel mi-sombre mi-sardonique. Ses blasphèmes intolérables et ses coups de colère même. Catharsis ne les a pas oublié. Il s'en offusquait autrefois, il s'en offusquera encore il le sait, mais cela reste entre le prince valaque et Dieu lui même. Sans doute ont-ils entre eux, comme un accord secret de se pardonner l'un l'autre. Il aime à se l'imaginer. Ezechkiel vociférant contre Dieu qui l'écouterait, patient. Mais d'aussi loin qu'il l'a vu, Catharsis ne se rappelle pas avoir vu le prince en prière et moins encore en pénitence. Sans doute n'a-t-il jamais été là au bon moment.
    Quoiqu'il en soit, là sur le lit, il le regardait, ce sourire un peu provocateur mais toujours aussi doux.
    Voilà que leurs mots glissent de nouveaux vers ces sujets sensibles qu'ils ont le soin d'éviter quand ils ne veulent pas se disputer ou se battre. Car Catharsis le sait, la discussion ne les mène jamais qu'à des mots qu'ils ne pensent pas, ou qu'ils pensent trop peut-être. Il n'en reste pas moins qu'ils en retirent toujours un certain plaisir, coupable pour Catharsis, mais un plaisir tout de même.

    Ezechkiel - « Menteur. Tu as tellement à donner, mais tu gardes tout cela pour un Vieux Sadique... »
    Catharsis - Pourquoi cherches-tu toujours à me mettre en colère?', demande-t-il toujours calme,' Ezechkiel tu n'as pas changé et c'est aussi bien. Je ne garde rien de ce que j'ai a donné, et à toi je donne sans plus qu'aux autres, mais tu n'es jamais satisfait.', se moque-t-il.

    Ca n'a rien de méchant, c'est de la simple taquinerie. Catharsis le sait, Ezechkiel ne sera jamais satisfait. Il ne mentait pas tout à l'heure. Il n'a vraiment rien de plus à offrir que ce qu'il donne déjà. Il sait que le prince n'est pas insensible à sa beauté, mais quand lui Catharsis se contente du plaisir des yeux, qui lui semble déjà immense... Ezechkiel lui, plonge littéralement dans ses yeux et avance une main devant laquelle Catharsis ne se dérobe pas. Il ne tremble pas non plus comme autrefois, comme il aurait fait en puceau effarouché qu'il était. Vierge, il l'est toujours mais il est devenu si fort en cent longues années, et pour lui, c'est l'oeuvre du Seigneur son dieu bienveillant. Il se laisse caresser ne démentant rien de ce qu'il vient de dire. Se toucher, ils le pouvaient, avec amour et sans luxure. Catharsis toise Ezechkiel, lui prend doucement la main. Mais peut-être pas comme le prince valaque l'aurait voulu. Le geste est plein d'amour, il ne fait aucun doute, mais cet amour est si... dépourvu de péché, trop innoncent peut-être pour satisfaire un adulte consentant. Ses doigts sont chauds, leur toucher sans doute agréable comme il vient de se nourrir. Catharsis pose leurs mains jointes sur le matelas fermement et tout en douceur. Cela se peut-il? Une autre fois, Catharsis serait entré dans une colère noire mais laissant aux jours le soins d'effacer les bienfaits d'un exil de religion. Pour l'heure il est encore le Catharsis catharsié et calme qui a passer les porte de l'auditorium.

    Ezechkiel - « Baise ma bouche. Ton dieu ne te l'interdit pas. Baise-la avec le même amour que tu as pour lui. Je ne veux que des baisers sur ma peau, même si ça doit être mes joues. Laisse moi me perdre dans tes baisers, que je jouisse enfin d'un plaisir réel plutôt que d'une illusion douloureuse. »
    Catharsis - C'est toujours là que tu chutes Ezechkiel', il lui relève le menton de son index et le baise au front, un sourire attendri sur les lèvres. Un baiser de sacristain chaste et trop court pour laisser le temps de se pâmer vraiment mais ses lèvres sont douces et souples,' il ne faut pas te perdre mon Ezechkiel. Je baiserai tes lèvres si je savais que tu m'embrasses aussi sur la bouche avec le coeur et la raison, mais je ne suis pas si dupe. Je ne veux pas que tu te perdes ni dans ma chair trompeuse ni dans aucune illusion douloureuse. Prends ce baiser que je te donne, il est vrai et honnête. Il ne prétend rien de plus que ce qu'il est réellement.

    Quel est ce Catharsis qui se croit capable de toujours triompher? Il est agaçant et n'en a pas même conscience. Agaçant à se garder si bien du péché. Tout en lui est agaçant, son calme, ce bien qui émane de lui. Tout cela n'a jamais été que la surface, pourquoi cela serait-il changé? Catharsis, mon bon Catharsis, où diable ont passé les élans noirs de ton âme, ta colère, cette violence qui n'appartient qu'aux archanges car on ne peut te prêter le visage d'un démon, et ce feu? Est-il vraiment éteint, ou l'as tu enfermé quelque part en toi? Gageons qu'il est enfermé et dans ce cas, nous savons déjà dans quelle main tu as laissé la clé de cette geôle infernale que tu caches en toi...






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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptySam 12 Déc - 6:42



« Je suis pourtant revenu vers toi moi... »

Ezechkiel détourne le regard, agacé. Ce n'est pas pareille. Il pourrait le dire. Après tout, c'est vrai. C'est différent... mais quelque part, ça lui réchauffe le coeur. Ô, ce n'est qu'une illusion. Il n'est pas revenu avant, c'est que quelque part, le prince ne lui a pas tant manqué. Cent ans, jour pour jour. Il est uniquement revenu car Dante le lui avait dit. Le prince en est persuadé, aussi il se tait et garde au creux de son estomac les mots doux – sans doute les seuls – qu'il vient d'entendre, rien que pour lui. Et c'est une victoire sur le Vieux Sadique qu'il savoure, l'espace d'un instant.

« Pourquoi cherches-tu toujours à me mettre en colère? » Ezechkiel a un large sourire provoquant. Quelle question.
« J'adore te foutre en rogne... » Il l'a pensé fort, seulement. Il ne l'a pas dit. Il ne sait pas pourquoi. Il aurait pu.
« Ezechkiel, tu n'as pas changé et c'est aussi bien. Je ne garde rien de ce que j'ai a donné, et à toi je donne sans plus qu'aux autres, mais tu n'es jamais satisfait. » Le prince hausse les épaules, et le toise.
« Seulement, je ne suis pas les autres, et je ne désire pas plus qu'eux. Je veux tout. On m'a appris à demander autant que je le désire... mes mauvaises habitudes princières, que veux-tu... »

Il a un petit sourire moqueur au coin des lèvres. La vérité est bien loin, en réalité. On ne lui a jamais rien épargné, rien donné. Il a toujours du bataillé pour remporter un petit morceau de victoire, de gloire. Qu'était il qu'un pantin sur un champ de mine? Ô, il avait de la valeur, il était le seul mâle de sa descendance, il avait un sang pur, noble. Aujourd'hui il n'était qu'un bâtard souillé par Dante, et quelque part, ce petit statut là lui plaisait affreusement. Ezechkiel avait toujours tout prix dans sa vie de mortel. Les vies, les femmes, les richesses. Les claques aussi. Puis la mort. Et aujourd'hui, il vivait dans cette langueur dans laquelle il s'était plongé, peu à peu, abandonnant les champs de bataille pour se retrouver dans des champs plus sulfureux, de draps et de longs cheveux, pour choir aux pieds d'un religieux dérangé. Le monde ne tournait pas vraiment rond. Ezechkiel l'avait compris et l'avait accepté. Quatre siècles qu'il lui courrait après. Il ne fallait pas qu'il s'attende à ce qu'il est abandonné en chemin. D'habitude, oui, l'animal lâchait le jarret quand il voyait qu'il n'était pas décidé à mourir, mais là, pour lui – et seulement pour lui – il y restait accroché comme s'il y jouait sa vie. Ce n'était pourtant pas un jeu de chat et de souris. Ezechkiel le voulait. Et il l'aurait. Tôt ou tard.
Il touche sa joue, et il la touche, pour la poser sur les couettes, avec une force nouvelle. Cent ans l'ont gonflé d'un nouvel orgueil. Le prince a un sourire moqueur. Croit-il que c'est avec cette petite volonté qu'il vaincra? Ô non. Le désir est plus pressant de cent années, passées à attendre, à tourner en rond, comme un fauve en cage, alors non. Cette muraille n'est que papier devant le prince, aussi elle tombera comme Jéricho devant Moïse. Sept fois. Il ne faudra que sept attaques, et elle tombera, toute entière, laissant vulnérable la citée tant désirée.

« C'est toujours là que tu chutes Ezechkiel. »

Ezechkiel ferme les yeux quand Catharsis embrasse son front, et le fixe. Il ne sait pas s'il doit en rire ou s'en énervé. Il refuse. L'affront est de trop. Cent ans pour un baiser sur un front? Dante n'aurait pas mieux fait, et pourtant, il était occupé avec sa... sa... Ezechkiel fulmina intérieurement.

« Il ne faut pas te perdre mon Ezechkiel. Je baiserai tes lèvres si je savais que tu m'embrasses aussi sur la bouche avec le coeur et la raison, mais je ne suis pas si dupe. Je ne veux pas que tu te perdes ni dans ma chair trompeuse ni dans aucune illusion douloureuse. Prends ce baiser que je te donne, il est vrai et honnête. Il ne prétend rien de plus que ce qu'il est réellement. »
« C'en est trop... »

Ezechkiel se laisse tomber en arrière, sur le lit, les bras en croix. Il respire, s'étouffe, se tords d'une façon bien étrange. Il aimerait lutter – pas vraiment, mais il s'en persuade – mais quand l'appel du loup est plus fort que tout... Le prince se redresse, un sourire étrange sur les lèvres. Un sourire bien connu. Celui des mauvaises nuits. Qui n'a rien de sympathique. D'un vicieux et d'un pervers sans nom. Il reste à distance.

« Tu veux que je te baise avec le coeur et la raison? »

Le mot est un sous entendu bien plus discret – même vulgaire, mais le prince n'a pas le temps d'en rougir car déjà il se soulève et retombe sur Catharsis, le plaquant sur le matelas de son propre lit, tenant ses poignets avec ses mains, à califourchon sur le corps tant désiré. Le prince a un sourire avant de se pencher, lentement. Son visage est lumineux, d'une lubricité étrange. Même Lust n'affiche pas à un tel désir quand elle se tortille, quand le désir est trop fort. Non. Chez le prince, c'est un mélange de sensualité, de désir frustré, et d'une tierce chose indescriptible.

« Tant qu'à être damner, damnons nous avec une certaine application méticuleuse, de la classe, que diable... »

Ses derniers mots sont un souffle fièvreux. Il se penche, et l'embrasse, à pleine bouche, sans se méfier. Il pourrait lui arracher la langue, la lui mordre. Qu'importe. Puisqu'il a son baiser, de « coeur et de raison », dit-on.


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptySam 12 Déc - 22:14


    Ezechkiel - « Seulement, je ne suis pas les autres, et je ne désire pas plus qu'eux. Je veux tout. On m'a appris à demander autant que je le désire... mes mauvaises habitudes princières, que veux-tu... »
    Catharsis - Mais tu as déjà tout.

    Il répond un peu durement. Sans doute parce que doucement, il sent qu'il n'arrive toujours pas à ôter cette idée de la tête à Ezechkiel qu'il faudrait qu'ils s'aiment charnellement. Tout? Il a déjà tout en effet, Catharsis ne lui enlève rien de ce qu'il est, jusqu'au moindre cheveux de sa tête mais s'il veut bien être tout entier à quelqu'un d'autre, il ne veut pas céder aux usages d'Ezechkiel.

    Catharsis - Tout ce que j'ai à te donner tu l'as. Il faut te faire à l'idée que le tout n'est peut-être pas satisfaisant mais qu'il est ce qu'il est. Que veux-tu de plus? Mon corps? Il n'appartient à nul autre qu'à moi et je suis libre de te le donner... comme je l'entends.

    De la belle fermeté, voilà ce qui passe les lèvres du fils de Dante. Ce n'est pas parce qu'il est le cadet qu'il se laissera faire ou qu'il le cédera à Ezechkiel. Son visage d'ange raffermi encore un peu plus dans la détermination ne fait pourtant que le desservir à son insu. Qui a vu le trait fin de cette bouche qui se refuse, cette petite ride d'expression qui serre comme les angles anguleux de son visage couronné d'un blond enfantin. Mais Catharsis n'a absolument rien d'enfantin. C'est bien un homme sur le lit près d'Ezechkiel. Un homme batti dans le marbre malheureusement... ou heureusement. Tout dépend à quels aspects du marbre vous prêterez attention. Il lit bien ce sourire moqueur sur la bouche d'Ezechkiel. Une bien jolie bouche d'ailleurs mais le sage blond est comblé par sa seule contemplation. Il sait que ce sourire donc, pendu aux lèvres de son assaillant, n'est là que par pure moquerie. Il croit qu'il ne pourra pas lui résister. Tant d'arrogance lui met une petite pointe au coeur. Que oui il résistera.

    Ezechkiel - « C'en est trop... »
    Catharsis - ...

    Ce silence appuyé ne le servira peut-être pas. Mais à cet instant, il ne veut ni se fâcher avec Ezechkiel ni lui céder et pourtant il sait que ce sera l'un où l'autre. Il regarde le prince sur le lit. Il sent sa colère et quelque part... il l'aime. Il ne s'en cache pas cela dit. Combien de fois dans un lointain passé avait-il supplié le prince de le laisser pour l'amour de lui? Combien de fois lui avait-il dit combien il l'aimait? Il devait bien le lui avoir dit de toutes les façons absolument toutes, même une fois à genoux devant lui alors qu'on l'avait tiré de ses mâtines. Mais Ezechkiel borné qu'il était ne voulait rien en savoir. Que voulait-il au juste? Un peu plus de chair, et pourquoi la sienne particulièrement? Catharsis l'observe. Il sait que de là où il est le diable va sortir de sa boîte de malheur.

    Ezechkiel - « Tu veux que je te baise avec le coeur et la raison? »
    Catharsis - Certainement pas au sens où tu l'entends!', le voilà en colère lui aussi.

    Qu'il le baise? Par Dieu, jamais de la vie. S'il y a bien des mots que Catharsis exècre dans la bouche d'Ezechkiel c'est bien ceux de ce genre. Ils le rendent jaloux, furieux, mauvais, ils le blessent, ils le froissent, le malmènent, l'insultent. Qu'Ezechkiel le baise? Plutôt mourir.
    Le rouge lui monte aux joues. Offusqué le bon prince? Sans aucun doute possible. Ses yeux son plus incisifs qu'un rasoir. Une femme aurait levé la main mais lui se domine encore parce qu'il a une volonté de fer.
    Mais il n'a le temps de rien. Ezechkiel le plaque au lit, il lui maintient les poignets, son corps devient plus inexorable que le fer d'un geôle et Catharsis pris sous l'étau de chair cherche à fuir le contact. Il remue au mieux, refuse sa bouche en voyant celle d'Ezechkiel l'approcher. Il veut encore se dominer lui même.

    Ezechkiel - « Tant qu'à être damner, damnons nous avec une certaine application méticuleuse, de la classe, que diable... »

    Voilà que Catharsis lui crache au visage comme un chat sauvage mais la bouche pécheresse finit par l'attraper, étouffant un genre de protestation de la part du blond. Le pauvre coeur s'emballe de n'avoir plus eu tant d'émotion de cent longues années et bientôt c'est le corps qui suit. Damnation! Il ne veut pas se laisser aller même si une fraction de seconde son visage semble touché par la grâce tant il frissonne de plaisir. Il s'essaye encore à la force mais que peut un homme d'Eglise vierge de tout champ de bataille contre un prince valaque de la plus grande lignée, rodé à l'épée et aux corps à corps les plus divers? L'idée lui fait horreur mais en sentant à quel point son jean est devenu étroit pour un malheureux baiser, il s'y résout. Il usera de ruse. Un instant il ne résiste plus du tout, il n'essaye plus de mordre ses lèvres délicieuses, il les caresse des siennes, sa langue se délie et montre toute sa tendresse, toute son affection et toute sa frustration contenue. Le baiser est si bon qu'une seconde il en oublierait presque... mais il n'a pas oublié du tout et les étroitesses de son jean non plus. Maudits penchants. Catharsis dégage une main, mais au lieu de frapper déjà, là où il sait qu'il n'aura pas l'avantage il l'a glisse dans la nuque d'Ezechkiel fermement comme pour le posséder lui aussi mais avec cette sensualité à se damner qui ne lui appartient qu'à lui. Il laisse les pensées les plus interdites s'offrir à ce prince obstiné qui croit le tenir. Il laisse encore, fait croire à une passion accepté, se glisse alors au dessus et de son autre main c'est de son crucifix plaquer sur la gorge d'Ezechkiel qu'il le maintient au lit, loin de sa bouche. Ses cuisses refermées comme un étau sur le corps du prince ne lui laisse pas de retraite, comme si ce satané crucifix lui donnait plus de force qu'il n'en avait réellement. Il a un drôle d'air, entre la fureur contenue et glaciale et ... un genre de rire moqueur et triomphant. Il n'est plus question de bon Catharsis. Il ne sera pas dans l'excès, il ne le veut pas, il ne l'espère pas, mais il ne veut pas lâcher prise, il restera ferme. La porte s'ouvre au bout d'un sourire de Dante. Il a l'air heureux, chose qui ne s'est pas vue depuis un long moment:

    Dante - Mes fils vous retournez déjà à vos anciennes habitudes...
    Catharsis - Seulement aux bonnes habitudes père.', rectifit le petit furibond qui garde toujours Ezechkiel sous son crucifix.
    Dante - Les bonnes je n'en doute pas, ce sont toujours les meilleures...', il a un sourire pour Ezechkiel, un sourire tendre et... complice. Puis il se retire en leur souhaitant une excellente nuit, avec tous les sous entendus plus sur entendus qu'autres choses.

    Catharsis retourne ses prunelles furieuses vers Ezechkiel, il se penche tout contre lui et lui murmure à l'oreille entre ses dents:

    Catharsis - Je n'ai pas envie de me battre, mais tu vois je résiste bien mieux qu'autrefois. Même à ça...', il le laisse sentir à quel point son manège avait pu faire son petit effet dans son corps encore vierge. On ne pouvait pas si tromper, surtout pas Ezechkiel dont le bassin était tout contre celui de Catharsis. Un instant il ferma les yeux, ses doigts se crispant sur le drap comme la simple friction à travers leurs vêtements le torturait mais là, dans le creux de l'épaule d'Ezechkiel, les lèvres reposées sur sa gorge, il faisait un admirable travail sur lui même, parfaitement maître de ses actes,' cette fois je ne supplierai pas, je ne me mettrais pas à pleurer pour que tu me laisses tranquille, j'utiliserai la force.

    Le provoquerait-il? Certes oui. Il croit résister mais il y prend un tel plaisir que bientôt c'est Ezechkiel qui voudra fuir comme hébreu hors d'Egypte, la chambre de Catharsis. Et quel plaisir...







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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyDim 13 Déc - 2:35



« Tout ce que j'ai à te donner tu l'as. Il faut te faire à l'idée que le tout n'est peut-être pas satisfaisant mais qu'il est ce qu'il est. Que veux-tu de plus? Mon corps? Il n'appartient à nul autre qu'à moi et je suis libre de te le donner... comme je l'entends. »
« Si tu m'aimais vraiment, tu essayerais de me faire plaisir. Et pour moi, l'amour, c'est l'appartenance... » Il grogne, détourne le regard, agacé l'espace d'un instant. « Si tu ne m'appartiens que spirituellement, tu ne devrais pas m'en vouloir d'aller voir ailleurs... »

Les paroles n'étaient cependant qu'à moitié vraies. Ezechkiel était un homme frivole, léger, un « cavalier » dans toute sa splendeur. Sa belle noblesse marquait son visage d'une beauté admirable, doublée d'un charme tout à fait vampirique. Il plaisait aux femmes sans les voir, il plaisait à tout le monde, et il se sentait absolument obsolète dans les yeux de Catharsis – et ça l'énervait. C'était peut être car Catharsis le rejetait sans cesse qu'il l'aimait autant? Enfin, aimer... Le terme était si fort que le Prince s'y refusait. Il l'aimait plus que les autres, voilà tout. Il avait trop souffert pour s'abandonner à ce genre de chose. Par deux fois il avait eut à perdre ce en quoi, et à quoi il était le plus attaché au monde. Par trois fois si on comptait sa vie. Il ne comptait pas s'attacher à une quatrième chose... enfin. Maintenant, c'était un peu trop tard. Ça ne lui était jamais arrivé de chasser aussi longtemps une seule personne. Catharsis était différent. Il l'avait aimé dès le premier regard, il avait apprécié son visage angélique, le clair de ses yeux, cette innocence magnifique. Il le savait vierge. Il pouvait y avoir mille raisons pour Ezechkiel d'en avoir après lui, mais elles n'expliquaient pas qu'après un siècle de course, il y soit toujours autant attaché. C'était ridicule. Le prince était un opportuniste. Il se servait de ceux qui étaient sous sa main. Alors, Catharsis était... peut être une quatrième chose? Il fronça les sourcils. Non.

« C'en est trop... Tu veux que je te baise avec le coeur et la raison? »
« Certainement pas au sens où tu l'entends! »
« Menteur. »

Il s'était redressé d'un coup et l'avait pris au piège, comme un animal traqué et coincé. Il lui parlait mal, et Catharsis n'aimait pas ça. C'était assez idiot, car jamais réellement Ezechkiel ne parlait aussi mal. Il courtisait avec cette finesse d'âme qui n'appartient qu'aux lettrés de son époque, et il jouait plus que facilement avec le fameux discours précieux, qui consistait à tout amplifier, des sentiments à la douleur, avec un langage sucré et doux à l'oreille de la première pucelle du quartier. Le prince ne s'en contentait pas avec Catharsis – bien que ce dernier s'en serait sans doute mieux embarrassé que ses mots vulgaires du vingtième siècle. Car ça l'énervait, et que le prince aimait voir ce petit air offusqué sur le visage du bel éphèbe qu'il adorait, vénérait, et recherchait à tous prix depuis quatre siècles. Quatre siècles... pour un corps magnifique, oui, mais qu'il aurait sans doute pu retrouver et gagner plus facilement. Quoi que.

« Tant qu'à être damner, damnons nous avec une certaine application méticuleuse, de la classe, que diable... »

Il lui crache au visage mais avec une désinvolture qui n'est qu'à lui, Ezechkiel se pourlèche la lèvre où coule le filet de salive, et finalement attrape – et vole – un baiser chaste au début. Il lutte, il se bat : il la veut, il veut leur deux bouches qui n'en font qu'une. Il veut sentir leur deux salives se mêlaient, dans un de ses baisers qu'il ne donne qu'à celles qu'il aimât vraiment, ce baiser si langoureux, si tendre qu'il n'en existe pas deux comme ce du prince. Quatre siècles d'expérience, ça laisse des traces particulièrement remarquables – en bien ou en mal d'ailleurs. Seulement voilà, sur sa cuisse, le prince sent l'excitation du religieux et il a un sourire, poursuivant l'assaut de ses lèvres avec persévérance mais avec un amour particulier. Il l'embrasse, l'aime, ronronne pour lui, et finalement, sans s'en rendre compte, il gagne. Le vaincu lui rends alors le baiser et l'approfondit comme voulu : enfin leurs deux langues se touchent, se caressent, dansent dans leurs bouches, et celle d'Ezechkiel est avide, si bien que pendant un moment il ferme les yeux, se laisse aller, ses mains se décrochant des poignets de Catharsis pour se poser autour de son visage, pour le tenir appuyer contre le sien. Son coeur – si mort – bat pourtant à une vitesse folle et son sang s'accélère. Son pantalon se déforme un peu – presque rien comparé à Catharsis – mais il n'y a que le religieux qui arrive à mettre le prince dans un tel état avec un seul baiser. Il ronronne de bonheur, sentant une victoire facile (mais tant désirée qu'elle devient pratiquement, à ses yeux, logique), et il se décontracte en sentant la main du blond sur sa nuque, s'offre quasiment, se laisse aller et suit le mouvement, glissant sous lui, le corps du prince valaque sous celui du petit religieux blond. Seulement Ezechkiel fronce les sourcils en sentant le crucifix plaquait sa tête au matelas, appuyant sur sa gorge, sur sa pomme d'adam. La douleur n'en est pas une pour le prince, aussi il a un sourire lubrique et fiévreux à la fois. Il n'a pas mal. Au contraire, cette douleur fait que son corps est parcouru d'une sorte de petits courts jus de plaisir. Il se sent électrique, et électrifié. De plaisir, bien évidemment. La porte s'ouvre et on découvre alors le prince valaque, la tête collée au matelas, un crucifix mordant la chaire de sa gorge dévoilée et offerte, sous un Catharsis froid et triomphant. Cette situation n'est qu'éphémère, mais Dante ne restera pas assez pour voir la victoire cuisante du valaque.

« Mes fils vous retournez déjà à vos anciennes habitudes... »
« Je l'accueille, nuance. » se moque Ezechkiel, avec un sourire denté.
« Seulement aux bonnes habitudes père. »
« Les bonnes je n'en doute pas, ce sont toujours les meilleures... »

Alors que la porte se referme et que Catharsis lui jette un mauvais regard, Ezechkiel rit, un petit rictus amusé et moqueur à la fois. Catharsis ne lui fait pas peur. S'il doit mourir ici... eh bien, tant mieux. Cela fait quatre siècles qu'il n'attends que ça. Alors mourir de la main de Catharsis, pourquoi pas?

« Je n'ai pas envie de me battre, mais tu vois je résiste bien mieux qu'autrefois. Même à ça... »
« Quelle vantardise, petit prêtre. »

Ezechkiel a un sourire moqueur mais ronronne lorsqu'il sent le bassin de Catharsis pressait contre le sien, et c'est avec un sourire plus pervers qu'autre chose qu'il rejette la tête en arrière, un petit peu inclinée, afin de laisser sa gorge toute offerte aux lèvres du religieux. Il pourrait le mordre et le vider de son sang, le prince valaque est tout abandonné aux délices de la chair, et son petit corps vibre d'excitation.

« Cette fois je ne supplierai pas, je ne me mettrais pas à pleurer pour que tu me laisses tranquille, j'utiliserai la force. »
« Ce n'est qu'une question de seconde avant que Jéricho ne tombe. Et tu le sais. Avec ou sans force, Moïse a réussi à faire tomber les murailles, et ce, avec pour seule force sa volonté. »

Ezechkiel ne bouge pas, mais ses mains oui, et elles remontent lentement le long des cuisses de Catharsis, dans une caresse étrangement tendre, amoureuse même, et sa peau se colle au tissu qui recouvre sa peau, et en le fixant dans les yeux, il pose ses mains sur l'objet tant désiré, et à travers le tissu, il dessine les traces de l'excitation, du bout des doigts au début, puis en appuyant un peu plus. Il a ce crucifix sur la gorge, et bientôt il s'enfoncera dans son visage, dans sa peau, et il en gémira de plaisir car les petits maux ne sont rien, absolument rien, face à la douleur de la mort. Après tout, n'est-il pas ce prince qui s'enfonce des lames dans le corps pour … s'amuser? Il fixe le religieux dans les yeux, et caresse d'une façon interdite son entre cuisse, cherchant à atteindre la ceinture, et il rougit un peu de ce qu'il est en train de faire, mais surtout car toute cette mise en scène excite ses sens et les met à l'épreuve.

« Si tu me frappes, frappe moi au torse. Je voudrais au moins pouvoir t'embrasser. »

C'est dit sur un ton naturel. Il ne veut même pas se protéger.


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyMer 16 Déc - 23:42


    Les provocations du démon le grignotent à l'intérieur. Il sait que son corps à déjà abandonné toutes résistance mais lui! Pas question. Il ne lâchera rien.

    Ezechkiel - « Quelle vantardise, petit prêtre. »
    Catharsis - Et toi quel orgueil!', siffle-t-il entre ses dents.

    Il se moque de lui le prince valaque. Là, allongé sous lui, à lui offrir sa gorge où bat la carotide à ce rythme langoureux qui n'est du qu'à l'excitation. Est-ce là tout le pouvoir don Dieu l'a investi. Pouvoir allumer en Ezechkiel ce feu des enfers qu'il ne sait comment arrêté ou endiguer. Il n'est plus l'enfant Catharsis qui pleure et supplie, il l'a bien dit. Mais il ne s'en trouve que plus mal encore. Quatre siècle sans jamais mordre à ce fruit défendu, mordre dans cette chair magnifique et tentatrice qu'on exhibe à son oeil. Combien de fois a-t-il pleurer seul dans sa chambre pour ne pas goûter aux courbes de Lust, à sa croupe de porcelaine offerte à lui. Mais encore là, ce n'était rien. Pur désir de la chair. Il avait renifler l'odeur de ce parfum qu'elle mettait dans ses cheveux dans les draps de son lit quand il ne l'y avait même pas invitée. Mais Lust était miséricordieuse. Pas comme Ezechkiel, son véritable démon. Catharsis avait toujours été animé par le désir de la chair, c'était sa croix, il le savait mais qu'advenait-il de lui quand à cela s'ajoutait le plaisir du coeur et des yeux, le désir de l'esprit, l'envie dévorante du moindre contact chaste ou non et la soif de sa conversation. Quel genre d'amour impur était-ce là qu'il ne pouvait fuir pour toujours? Et cette gorge offerte sous lui. Il tend la main. Crispe ses doigts au dessus de la peau blanche tout juste tiède. Il serre si fort pour ne pas toucher que ses ongles s'enfoncent dans sa peau exsangue comme un cilice de chair. Quel supplice.
    Une veine apparaît à sa tempe. Il se maîtrise toujours. Une lueur de triomphe guète là, tapie dans l'iris clair de Catharsis.

    Ezechkiel - « Ce n'est qu'une question de seconde avant que Jéricho ne tombe. Et tu le sais. Avec ou sans force, Moïse a réussi à faire tomber les murailles, et ce, avec pour seule force sa volonté. »
    Catharsis - Mais tu n'es ni le Diable ni Moïse pour me faire chuter et Dieu ne tendra pas la main pour me pousser dans le précipice. Tu...

    Le geste d'Ezechkiel lui coupe littéralement le sifflet. Il rougit violemment et son corps prend la fièvre soudain. Comment ose-t-il? C'est ce que demande le regard foudroyant du religieux que le prince valaque caresse si indécemment. Catharsis déglutit avec difficulté de sentir ces mains sur ses hanches. Ses mains sur son entre jambe qui le pressent, le palpent, l'affolent. Il en à mal tant il est réactif à ce genre de caresse. Ce que veut Ezechkiel ne demande qu'à se libérer, à jaillir entre ses doigts de prince pervers, à se donner à plus de caresse. Une fraction de seconde le jeune fils de Dante voudrait se laisser tomber en arrière, laisser cette main trouver le chemin de la ceinture, sentir les doigts d'Ezechkiel se refermer sur lui, le toucher, lui donner l'extase qu'il refuse. Il refuse! Pas ça! Un soupir outré et un coup au coeur. Il refuse tout ça. Mais Diable que c'est bon déjà. Il refuse.

    Ezechkiel - « Si tu me frappes, frappe moi au torse. Je voudrais au moins pouvoir t'embrasser. »

    La main se lève. Le crucifix tombe dans un quand fracas sur les pavés au sol alors qu'un gémissement de rejet arrondi la bouche de Catharsis. Sa main se referme sur le poignet d'Ezechkiel. Il se penche sur le prince, un peu, pour avoir plus de force. Il ne veut pas le laisser défaire sa ceinture. Tant qu'il est vêtu il a encore une armure, si maigre armure, contre lui même. S'il lui enlève ça, il lui enlève tout. Dans sa peur phobique, Catharsis montre son plus mauvais visage, il roule sur le côté tente de s'échapper du lit... il ne veut pas frapper, il ne le veut pas, il ne le veut pas...




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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyJeu 17 Déc - 18:34


    « Et toi quel orgueil! »
    « Je suis prince... »

    Il en rit de bon coeur. Son péché le plus grand avec la luxure, sans doute l'orgueil, mais comment s'échapper de sa nature princière quand on a été élevé que dans le but de désirer et d'ordonner de sorte à le posséder? Dès son plus jeune âge on lui a apprit à siffler ses domestiques, à les maltraiter pour en tirer du respect, de la crainte. Mais avec Catharsis, c'est différent. Il n'est tout d'abord pas une chose aux yeux d'Ezechkiel, pas un trophée, pas une de ses pimbêches à posséder une nuit avant de les tuer, non. Catharsis est un frère, pas de sang – pas exactement de sang – et il n'en est pas un. Ce, tout à la fois. Ezechkiel ne sait pas, il se perds, et son corps tremble d'excitation malsaine. Dieu lui a mit là une bien pesante croix : celle de désirer plus qu'il ne peut avoir. Il désire la foi... oui, la foi en la chaire, en sa chaire, à lui et à lui seul. Catharsis qui le regarde, tellement plus de prestance que dans le passé, mais toujours autant d'innocence. Il est attiré, irrésistiblement, comme si on lui promettait en Catharsis le paradis, un walahllah mal connu. Mais ce paradis semblait lui même difficile à gagner, et le prince d'apparence avait horreur des difficultés. La réalité était tout autre cependant. Le jeune prince avait toujours aimé les défis, les jeux, les paris. Et Catharsis était au delà du simple passe-temps. Au fil des années, il était devenu une obsession, un but à atteindre, sans quoi il n'aurait pas l'envie, pas la puissance de vivre. Quand il l'avait vu, là, tout seul dans le couloir, il n'avait pas pensé à se suicider. Il s'était arrêté. Juste comme ça. Juste pour le regarder, lui et son visage de bon enfant, bien rond et bien rose, fragile. Le démon rencontrait l'ange. C'était un affront, mais le démon avait bel et bien posé ses yeux sur l'ange. Et il l'avait changé. Sans même le savoir. Il avait rendu sa peine plus légère, et il lui avait fait oublié combien il pouvait être doux pour lui de mourir. Dès ce jour, dans le silence de la nuit, alors qu'il faisait semblant de dormir en le tenant auprès de lui, Ezechkiel jura. Jura que jamais personne ne lui prendrait sa vie et que le moment venu, il lui demanderait de la lui ôter, comme tant de fois il avait essayé de sa propre main. Il tends sa gorge. Il est le serpent tentateur devant une Eve moins bête que dans la légende. Dans les airs, le geste de Catharsis est en suspens. Pourquoi ne prends il pas ce qu'il désire?! Ezechkiel grogne, un instant, puis soupire.

    « Ce n'est qu'une question de seconde avant que Jéricho ne tombe. Et tu le sais. Avec ou sans force, Moïse a réussi à faire tomber les murailles, et ce, avec pour seule force sa volonté. »
    « Mais tu n'es ni le Diable ni Moïse pour me faire chuter et Dieu ne tendra pas la main pour me pousser dans le précipice. Tu... »
    « Je? »

    Un sourire moqueur et amusé apparaît sur le visage du valaque alors que ses mains glissent, grimpent, prennent en embuscade le corps du pauvre religieux et d'une façon que les prêtres condamnent, elles le déstabilisent, le font rougir, lui donnent la fièvre du vice. Et c'est avec un sourire qu'Ezechkiel continue, laissant ses mains se faire plus insistantes, plus pressantes, qui le palpent et gonflent l'objet du désir attendu. Il a un sourire de plus en plus large, presque flatté de faire tant d'effet à celui qui se dit si chaste. Jamais il n'a été touché. Le valaque le remarque et il en rougit imperceptiblement, car quelque part, ça le flatte. D'être le premier...

    « Si tu me frappes, frappe moi au torse. Je voudrais au moins pouvoir t'embrasser. »

    Il lève sa main mais Ezechkiel ne cille pas. Il arque un sourcil quand il voit le crucifix tombait. Où est-il, ce religieux si impératif? Il est surpris, tellement qu'un instant, il laisse Catharsis posait sa main sur son poignet, l'empêchait d'aller plus loin et tenter de s'échapper. Mais ça ne dure qu'un instant, le temps qu'Ezechkiel attrape violemment la chemise de Catharsis, la tirant en lui. Il y a un déchirement, mais ce n'est qu'une épaule. Une épaule qui donne accès à un torse imperbe, un torse magnifique d'éphèbe. Mais le prince ne s'en soucie pas. Catharsis est pris au piège sous lui, sous son poids, et sur le ventre, le visage dans les oreillers, que peut-il fait ce fils de Dieu? Le prince valaque se penche, une main tient les deux poignets du religieux tandis qu'une autre glisse le long de son corps, dessine la courbe de ses côtes, puis ses hanches, avant de disparaître entre Catharsis et le lit, recommençant l'office pour laquelle elle semble destinée. Sifflant comme une vipère à son oreille, Ezechkiel se fait ronronnant.

    « Quatre siècles de désir ne s'éteignent pas en fuyant comme une donzelle devant le loup, Catharsis. » Il soupire, alors que sa main enfin traverse le tissu, se posant à même la peau de Catharsis. « Quatre siècles... ne me fait pas regretter de t'avoir attendu si longtemps, toi, et seulement toi. »

    Ezechkiel se penche, se colle au dos de Catharsis, une de ses mains sert un peu plus les poignets. Catharsis est affolé. Mais bientôt, il sera fiévreux et en demandera bien plus, bien davantage. L'autre main du prince caresse lascivement, doucement, pour ne pas le brusquer, et peau contre peau, Ezechkiel ressent chaque tressaillement, chaque tremblement ou frisson venant de cette... de cette érection, de cette première fois. Le valaque se tient penché au dessus de lui, le piégeant, et sensuellement il lèche cette oreille offerte, entre les mèches blondes, dépose des baisers brûlants sur sa gorge, sans y mordre. Qu'il supplie. Qu'il pleur. Qu'il dise je t'aime. Qu'importe ce qu'il fasse, tant qu'il réagisse.
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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyDim 20 Déc - 2:28


    Ezechkiel - « Je? »

    Il se rit de lui et Catharsis est incapable de répondre. Il le voit, rougit, pâlit sous ses caresses trop indécentes pour lui. Que peut-il faire petit prince pieux qu'il est? Il ne fait rien d'abord puis il se ressaisit. Il ne veut pas chuter. Et le plus drôle dans tout cela c'est que ce sont les provocations même d'Ezechkiel qui lui donne ce coup de discipline et l'oblige à se ressaisir. Si Ezechkiel n'avait rien dit Catharsis n'aurait pas eu se sursaut, il n'aurait pas repris ses esprit et se serait complètement abandonné aux amours impardonnables qu'on lui commandait. Il aurait fait ça bien, avec amour et dévotion. Il aurait fait ça bon. Avec fougue et pudeur. Mais là, il fuit, s'envole presque le bel oiseau.
    Mais une main ferme le rattrape par sa chemise qui cède. Son épaule est nue, sa peau blanche de porcelaine ou presque. Il a un regard pour Ezechkiel, une fraction de seconde, une fraction de pudeur qui aurait envie de remonter ce lambeau de tissus sur l'épaule trahie. Mais il n'en a pas le temps. Ezechkiel s'empare de lui comme une vague implacable sur l'ingénu. Catharsis se retrouve le visage dans les oreillers. Il sent le corps d'Ezechkiel contre le sien. Ses poignets fermement tenus dans son dos ne lui sont d'aucun secours mais il ne renonce pas encore. Il se tortille pour fuit ces doigts qui redessinent ses flancs. Dans l'oreiller des gémissements de plaisir coupable s'étouffent. Il en souffrirait presque. Il ne veut pas de ce désir coupable. Il ne veut pas de cette main qui l'étreint à nouveau, stimule ce sexe dont il aurait presque honte. Faut-il qu'il soit si réactif Dieu? Pourquoi ne l'a tu pas fait complètement insensible?

    Ezechkiel - « Quatre siècles de désir ne s'éteignent pas en fuyant comme une donzelle devant le loup, Catharsis. Quatre siècles... ne me fait pas regretter de t'avoir attendu si longtemps, toi, et seulement toi. »

    Sur ces mots Catharsis semble se calmer. Comme si cette conclusion amendait presque l'idée du péché. Y avait-il quelques intentions chastes dans l'amour d'Ezechkiel. Sous la tension, les muscles du dos de Catharsis saillent pour le plaisir des yeux plus que pour son propre secours. Ceux de ses bras sont sans doute les plus beaux, car ce sont ceux qui produisent le plus d'effort à cet instant. Ils se dessinent sous la peau et laisse rêver à une étreinte ferme et sûre. Mais pour l'heure il n'en est semble-t-il pas question. Il parvient à dégager un peu son visage de l'oreiller de sorte qu'il peut voire un tout petit peu de son assaillant. Son oeil bleu, doux comme celui d'une biche est fixe, grand ouvert, nimbé de sauvagerie. Il est piégé et bien piégé. Sa bouche entrouverte laisse passer le souffle rauque de l'homme qui se débat. Mais est-ce que ça n'en est pas plus excitant encore pour Ezechkiel? L'étau sur ses poignets se resserre, il se remet à lutter. La main court à main sa peau qui se raffermit sous la caresse comme celle d'un mortel sous le baiser glacé du vent.
    Ezechkiel n'a jamais été si doux, du moins semble-t-il. Catharsis en pleurerait. Mais il ne le fait pas. Il se concentre sur les battements de son coeur, les tremblements de son corps qu'il essaye de calmer, mais l'érection stimulée ne voudra pas redescendre il le sait. Pas tant qu'Ezechkiel continuera cette caresse infernale. Il gémit un peu entre ses dents mais c'est toujours très contenu. Aux baisers posés dans sa nuque, aux caresses de la langue sur son oreille, il essaye de se dérober encore et encore mais son corps est limité par celui d'Ezechkiel.

    Catharsis - Arrête, arrête ça...', serait-ce la bouche d'Ezechkiel qu'il cherche en essayant de se redresser comme ça? Peut-être bien. Il se laisse lourdement retomber dans l'oreiller, du peu qu'il a pu s'en dégager, il serre les poings, essaye de piéger la main assassine d'Ezechkiel en dessous de lui pour lui barrer tout mouvement, les veines tentatrices saillent aussi à sa gorge. Mais quel bel enfant, on le croirait tout droit sorti des mains habiles de Léonard. Sa langue se délie voilà qu'il prie dans un si vieil allemand qu'aucune oreille ne saurait l'entendre correctement. Contre ses mains bloquées le ventre d'Ezechkiel offre la seule proie qu'il lui reste. Alors il griffe, griffe encore, si fort qu'il finit par provoquer suffisamment de douleur pour se dégager, rien qu'un peu, juste assez.

    Alors là le coup par et il est ultra-violent. Il donne un revers à Ezechkiel avec toute sa force de vampire et aveuglé par la passion et la colère tout à la fois, voilà qu'il fond sur lui et le plaque au mur glacé de sa chambre. Il est mauvais très mauvais. S'il faut il va le violer - du moins de son point de vue. C'est de chair dont il a soif mais il sait au fond qu'il le regrettera très amèrement. Il maintient Ezechkiel au mur avec vigueur, qu'importe s'il lui a peut-être explosé l'arcade dans le geste. Rien n'a d'importance. Collé contre le dos d'Ezechkiel, il presse son bassin contre son corps pour apaiser le mal en dessous de sa ceinture. L'apaiser dans le contact. Le visage posé sur l'épaule du prince il cherche encore à se dominer. Il le retient par les poignets, bras presque en croix contre le mur. Son souffle est rauque. Est-il seulement encore un peu lucide alors qu'il redessine le contour du visage du prince valaque de la pointe de son nez comme un prédateur au supplice.

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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyLun 21 Déc - 2:44


    Pourquoi se débattre? Pourquoi vouloir se dérober à la morsure du plaisir? Ezechkiel continue le lent va et vient de sa main, sans un mot, car il n'en a pas besoin pour faire le bien. Son regard est sur cet homme, entre ses doigts, qui se tords, qui aimerait fuir, mais il ne fuira pas. Pas encore. Pas tant qu'il n'en aura pas la possibilité, et Ezechkiel ne lui laissera aucune chance, aucun répit. Alors il se colle dans son dos, manifeste son envie, et son souffle caresse la peau blanche de son amour... amour? Ezechkiel ne sait pas. Il a aimé tant de fois, d'un amour parfois trop éphémère, parfois trop douloureux. Il a perdu ce goût si magnifique, ce goût magique qui rends l'amour plein d'extase. Ö, pas l'extase des morsures – il s'en ait trop habitué – mais la vraie extase, celle qui brûle l'âme, celle qui donne envie de mourir au moment même. Pour finir sur une bonne note. Il caresse d'une façon que les prêtres interdisent, mais ce n'est pas qu'il veut pervertir Catharsis, c'est très loin. La pureté d'une âme, ça ne l'a jamais vraiment intéressé. C'est une excuse tout au plus pour dire que ce corps l'intéresse, que cette âme l'obsède, qu'en quatre siècles il n'a jamais pensé qu'à tenir cette crinière blonde entre ses doigts, embrasser cette bouche, qu'elle lui soit offerte, et non pas qu'il se dérobe à chaque fois. Ça l'énerve. Est-il si repoussant, si sale que ça? Qu'il n'est pas digne d'un baiser? Quelque part, ça le blesse plus que ça ne le met en colère, mais pour qu'il l'avoue, il faudrait plus que la promesse d'un baiser.

    « Arrête, arrête ça... »
    « Pardon... »

    Pardon, mais je ne peux pas. Les mots se meurent sur les lèvres d'Ezechkiel. Il ne le lui dira pas, pas plus qu'il ne lui dira qu'il l'aime, qu'il veut plus qu'un corps, qu'il ne veut pas que ça. Pour ne pas lui faire peur. Ezechkiel est un conquérant. Il a besoin, en amour comme dans la vie, d'être quelqu'un de puissant, de contrôler tout un territoire et pas simplement une région. Ça ne l'intéresse pas d'avoir son esprit sans son corps, comme ça ne l'intéresse pas d'avoir son corps sans son coeur. C'est sans doute très ridicule, mais c'est la vérité, celle qu'il ne dit pas, qu'il pense parfois, avant de la chasser pour des pensées plus légères, moins douloureuses. Il s'en rends bien compte. Il n'est pas stupide. Mais il préfère se cacher la vérité. Ça fait moins mal. Il va chaque année voir deux tombes. Deux tombes qui font mal aux yeux, qui font pleurer – si seulement il pouvait encore. Pas une troisième. Une autre lui ferait beaucoup trop mal. Et lui qui prie, encore... Est-ce si mal de désirer? Est-ce si mal que ça? Ezechkiel continue, avec cette lenteur et cette douceur qu'on ne lui connaît pas. On le dit fougueux. Il a l'air si sensuel... Comme s'il y avait du sentiment dans ces gestes, plus de sentiment qu'un simple désir charnel. Sa divagation le surprends, et il relâche les mains qui le griffent, qui rentrent dans sa peau et le font saigner. Qu'est-ce qu'il... ? Il se prends un coup, qu'il n'a pas vu venir, et le poing s'écrase contre sa face, violent. Il cherche à se redresser mais déjà il s'écrase contre le mur, c'est brutal et il sent son os craquait dans l'impact. Il aimerait se sortir de ce mur, mais non, il a à peine le temps de comprendre que ce froid sur sa peau n'est pas celui du vent mordant, mais celui de la pierre sale. Dans son dos, Catharsis fond sur lui, se colle à lui, ronronnant. Il est de ces félins intrépides, et Ezechkiel s'y abandonne, sans trop résister. Il est différent de Catharsis. Il est tentateur, et cède facilement à la tentation, la plus brutale soit elle. Chez lui, la douleur n'a pas de signification. Ça ne veut rien dire. Il sent ce corps qui se presse au sien, et même s'il ne le voit pas, il ronronne et se tends, se cambrant légèrement, par instinct, et ferme les yeux, relevant un peu la tête. Ses doigts qui serrent ses poignets ne font qu'attiser la flamme déjà bien allumée, et au creux de ses reins, cette domination le tiraille, si bien qu'il sert les cuisses un instant, honteux de perdre si tôt ses moyens. Qu'en est-il du prince des putains, lui si habitué? Ezechkiel ronronne et s'abandonne à la domination du religieux, mais son corps est impétueux, et il se frotte honteusement à ce bassin pressé contre le sien, attisant avec une facilité déconcertante le désir, l'un pour l'autre, et son coeur s'accélère dans sa cage thoracique alors qu'il tourne le visage, son œil guettant le visage de Catharsis, ses moindres mimiques. La peau si blanche du prince, si pâle, rougit pourtant et ses joues se maculent peu à peu d'un pourpre qui appartient au vivant. S'il parle, il dira des mots en trop. Alors il se tait. Son corps frisonne. Il décolle son visage de la pierre, et recule d'un pas, laissant ses mains dans celles de Catharsis. Il ne lutte pas. Il pourrait vaincre, mais ça ne l'intéresse pas. Se transformer en brume, aussi, mais.. fuir n'est pas au goût du prince valaque qui penche sa tête et presse ses lèvres contre celle du beau religieux, l'air fiévreux. Il a chaud. Il souffre milles géhennes, mais cela encore et toujours en silence. Il profite du moment. Sans doute qu'il a peur qu'il cesse... Il est si fragile...

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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyLun 21 Déc - 20:19


    Ezechkiel« Pardon... »

    Qu'est-ce que le pardon pour le petit religion sinon tendre l'autre joue. Il est bien évident que le pardon dans la bouche d'Ezechkiel a un tout autre sens que celui là mais qu'importe. Qu'il tende l'autre joue, il est trop tard désormais. L'enfant presque ingénu montre un autre de ses multiples visages. Le visage de l'enfant qui autrefois avait plongé ses yeux contre le galbe encorseté d'une bourgeoise aux jolies manières, celui qui emportait cette main dans ses cheveux blonds dans son sommeil pour lui donner plus d'amplitude pour lui donner ce qu'elle n'avait pas su donner elle. Il était là ce satané démon que les moines avaient torturé et supplicié à la discipline et au cilice. Mais ce qui n'avait pu en venir à bout n'avait fait que le rendre plus fort finalement, c'était ce qui lui avait permis de tenir dans sa cage de vertus pendant ces siècles de privation. Le voilà qui flambe littéralement dans le regard de Catharsis qui se redresse tout d'un coup sous Ezechkiel. Il se redresse comme un roi se lève fier, le dos droit, muscles arqués dans sa superbe. Si Ezechkiel a seulement eu le temps de le voir alors que les plaies de son ventre se referment déjà et que le revers de Catharsis s'abat sur sa figure d'ange, il a put aimer ce visage noble et fort qui lui refuse toute soumission. Il n'en finit même pas sa prière qui reste suspendue sur ses lèvres comme pour être simplement oubliée et bafouée. Il se fiche de toute religion, sa seule religion est la sienne, celle du roi Catharsis qui jamais ne se soumet. Ce qu'il refusait obstinément il y a un instant, il le prendra de force ou de gré mais avec une fougue violente et dévorante comme il prend cette chemise et l'arrache du corps qu'il désire. Le tissus cède comme un vulgaire ouvrage de papier. Le bruit du textile l'excite terriblement et les ondulations du corps d'Ezechkiel tout autant mais il ne veut pas que ce soit facile, il est presque insensible à la douceur tant il a d'ardeur, une ardeur de quatre siècles rappelons le. Il laisse à Ezechkiel le soin de lui faire face et le laisse même coller ses lèvres aux siennes mais alors il rend pas les armes, il l'assaille de ses baisers à lui qui ont une fougue à toute épreuve. Relâche ses mains mais ce n'est que pour mieux l'attaquer. Un instant il tient ce visage valaque entre ses mains froides comme pour l'empêcher de fuir tant ses élans conquérants - comme si - il le repousse avec force sans cesser de l'embrasser et c'est sur le lit où Ezechkiel l'avait piégé lui tout à l'heure qu'il le repousse avec guère moins de tact qu'un démon qu'il est. Dans ses yeux cette lueur de surnaturel le rend terrible, ses mains courent le corps du prince, pour ne céder qu'à des baisers d'adorateur fanatique. Des baisers qui mordent avec les lèvres, avec les dents mais sans jamais vraiment faire mal, avec la langue, et quelle langue. Pendant que ses mains avides se débarrassent d'une ceinture qui les gêne à l'agonie, d'Ezechkiel ni l'aine sensible ni la gorge à la veine battante, ni les flancs ni les bras rodés à la guerre et les mains aux longs doigts ne sont oubliés. Cette bouche offre la catharsis au bout de ses lèvres et sans pudeur aucune car Catharsis pourrait bien accusé de toutes pruderies mais pas de la pudeur. Si le bon Catharsis se couvre c'est unique pour pas réveiller le péché, mais il n'y a plus de bon Catharsis alors ne parlons plus de lui. Retournons à cette bouche du diable qui laisse des suçons dans le creux du bassin d'Ezechkiel, qui dessine les psaumes les plus indécents à mesure qu'elle approche l'ourlet du pantalon. Ce sont ses mains à lui maintenant qui sont importunes. L'une défait les défenses offertes du pantalon d'Ezechkiel dont il ne sera bien plus question du tout quand à l'autre elle cherche l'affolement de la chair, elle est effrontée, elle a bien enregistré ce va et viens que les moines lui avaient administré en médecine mais elle, le donne avec un plaisir non retenu, avec cette immense générosité qui est la sienne car même démon, Catharsis est plein de générosité. Ses pieds se frottent l'un contre l'autre pour commencer à se défaire de son propre pantalon dont Ezechkiel a déjà fait céder tous les boutons quand il le tenait prisonnier tout à l'heure. Sa bouche presque experte dans le métier qu'elle se découvre continue ses baisers, ses suçons et ses caresses puis Catharsis se redresse pour remonter, son corps caressant au passage cette partie si sensible du corps d'Ezechkiel; il la sent contre son torse puis contre son ventre et son bas ventre avant qu'il le regarde droit dans les yeux le souffle court... pourtant il est loin d'être calmé dans sa fureur.




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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyMar 22 Déc - 1:18


    Il sent son vêtement quittait sa peau, et un sourire provoquant se dessine sur son visage. Il n'en faut pas beaucoup au valaque pour que la flemme naisse et explose en lui, pas beaucoup de la part de Catharsis. Il y a encore quelques lambeaux sur ses poignets, mais qu'importe car déjà il ondule sensuellement contre le nouveau démon, son corps dessinant un mouvement serpentin, creusant ses hanches. Il se retourne, doucement, pour ne pas lui faire sentir qu'il est une menace, et il gagne cette confiance car déjà ses poignets sont libérés de l'emprise impérieuse et glisse aussitôt, s'accrochent aux hanches, les griffent à sang, avec cette violence contenue, l'excitation est telle, puissante et cuisante, qu'il colle ses lèvres aux siennes. Son corps s'appuie contre le sien, dans cet élan de désir brûlant. Il laisse même, avec une docilité qu'on ne lui connaît pas, laisser le jeu aux mains de Catharsis et recule quand on le pousse, quand on le presse, ronronnant et peu farouche, alors qu'il tombe sur le lit aux draps froids, à peine quitter de quelques secondes. Il se laisse aller, faire, et son regard guette cette bouche qui va et vient sur son corps qui se gonfle d'une certaine fière, d'un certain désir, qui se tord et se cambre quand les lèvres frôlent l'aine, s'y appuie, et il rougit quand il voit ses lèvres épousaient ses doigts, comme s'il le vénérait. Quel est-il ce pieux qui vénère comme un païen, une marie madeleine terriblement masculine, qui ne possède pas même les traits du seigneur? Saigneur, sans doute. Seigneur, jamais. Ou peut être, mais il serait de ces dieux romains et grecs, aux lourdes armures et à la voix portante, qui souffle sur la terre la guerre et le déchet. Qu'importe le dieu qu'il est car il soupire comme un homme, fait de chair et de sang, plus de vie mais cela n'est rien, car il n'a pas besoin d'âme pour comprendre que dans chaque soupire de plaisir, chaque cambrement, c'est les saints qu'il nargue de ses joues rouges en pervertissant ce corps si gracieux si protégé par de divines prouesses. Il se tends un instant, laissant sa ceinture relâchait ce pantalon de cuir qui sert sa taille, et reforme à l'identique toutes les courbes de son corps, et surtout celle de son excitation naissante qui déjà point au creux de ses cuisses. S'il désire, le voilà qui tremble d'excitation en sentant son pantalon s'ouvrir sur lui, et il se cambre en soupirant, sentant cette main impétueuse sur sa peau, et il se tords, pose ses mains sur les épaules de Catharsis, cherche à le pousser quand il aimerait qu'il continue, et par instinct, il écarte un peu les jambes, les yeux rougis de la fièvre qui avait déjà attaqué ses pommettes. Il soupire, et ses ongles s'enfoncent dans la peau du dos de Catharsis alors qu'il remonte, et Ezechkiel se laisse à nouveau aller contre les draps, sentant leur deux bassins si proches, et c'est un délice particulier. Ce corps qui remonte collé contre le sien, et il l'accroche, agrippe ses omoplates qu'il sent derrière le tissu. Leur regard se croise. Ezechkiel est fiévreux. Catharsis a le souffle court. Le valaque embrasse le visage avec cette fougue qui n'appartient qu'aux refoulés, et il tremble d'impatiente quand il descends, passant sous le vêtement ses mains et le remontant, embrassant alors le buste d'éphèbe offert, avec une expertise calculée. Il a eut le temps d'apprendre comment on donne du plaisir, en quatre siècles de débauche particulière et spectaculaire. Qu'importe qu'il s'en rende compte ; il ne le fera jamais aussi bien qu'avec lui. Il descends encore, poussant sur le côté ce corps, pour mieux le dévorer, pour mieux baiser cette peau du bout des lèvres, et il descends, encore, le rouge aux joues, les yeux fermés, dévorant à l'aveuglette cette peau alors que ses mains touchent le jeans à moitié baisser, attendant sur le haut des cuisses du religieux. Le valaque ouvre ses yeux, un instant, le temps de baisser le tissu cachotier, et un autre instant où il pose son regard sur Catharsis, sur cet ange blond, et il capture cet instant car il est peut être unique. Première fois. Son coeur bat fort dans sa cage thoracique, et c'est douloureux – de plaisir contenu. Il se penche alors, fermant à nouveau les paupières et pose un baiser brûlant sur le pieu du pieux, il l'embrasse langoureusement, fermant les yeux. Ses mains se posent sur les cuisses du bel éphèbe pendant que sa bouche épouse les formes du vît, qu'il suçote amoureusement, alors que ses mains se serrent sur les cuisses. Il dévore du bout des dents, des canines malicieuses et pointues, le membre frémissant et gonflait de sang. Il sent sous sa langue la veine qui palpite, mais il ne pense même pas à la mordre, se suffisant du plaisir. Il donne ce genre de plaisir qu'il n'a jamais donné à personne. Le prince valaque, en une telle position? Risible! Impossible! Lui à l'orgueil si bien aiguisé, qui poins en lui comme le souverain ultime, cette dignité qui se voit blesser pour donner du plaisir à un ange. Il ouvre les yeux, un instant, cherche sur le visage de son religieux quelques traces de plaisir, ou tout du moins de désir. Aime t-il seulement ce à quoi le prince s'abaisse, pour son seul amour?


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptySam 26 Déc - 1:26


    Le feu de Catharsis ne s'éteint pas. Il voudrait consumer Ezechkiel jusqu'au dernier soubresaut. Et pour le peu qu'il le repousse dans son désir de le garder, de garder sa fougue pour lui, de le voir encore le dévorer de sa bouche; Ezechkiel reste pourtant plus docile qu'il l'avait laissé pressentir au tout début de leurs étreintes, quand Catharsis le doux, le sage, luttait encore. Non son feu ne s'éteindrait pas. Il ne pouvait dévorer ce corps princier, il ne pouvait pas le dévorait entièrement mais la façon dont il faisait l'amour à Ezechkiel, la façon qu'il avait de s'approprier son corps, sans pudeur, de ses mains conquérantes, de sa bouche inquisitrice et pourtant tendre... cette façon de faire, était tout bonnement divine parce qu'elle était sincère, sans plus de contraintes refoulées. Sentir les mains de son prince ses épaules l'excitait d'avantage encore. Il donnait la chasse à chaque cambrure, et il chassait avec sa bouche toujours. Il chasse à ce point que les cuisses s'écartent sur un objet de désir qui le fait rougir un instant. Catharsis regarde le sexe d'Ezechkiel, un instant intimidé mais, ce vît rompu de désir, aux veines qui saillent, battantes, lui embrase le coeur d'amour et d'envie. Son corps glisse suavement contre lui, perpétuant cette caresse indécente que ses mains avait donné juste avant. Avant d'aller tenir ce visage qu'il continuera d'embrasser à pleine bouche dès lors qu'il aura remonter jusque là. Dans son dos, les doigts d'Ezechkiel griffent et serrent à travers la chemise. Il aime le sentir s'accrocher à lui ainsi. Il veut sentir à quel point ils se désirent tous les deux, lui communiquer son feu, son feu qui aurait rompu les reins d'un mortel mais pas ceux d'Ezechkiel.

    Un instant leur regard s'accroche. Le temps s'arrête. La bouche entrouverte, il souffle tout son empressement sur ce visage royal. Le torse du démon se soulève sous la chemise, revivifié par cette curieuse chose qu'est la respiration dont ni lui ni Ezechkiel n'ont réellement besoin. Un pur réflexe d'excitation sans aucun doute. Les yeux clairs de Catharsis s'éteigne un instant de leur feu, pour offrir à voir ce doux Catharsis mais ça ne dure qu'un instant. Une fraction de seconde. Le démon n'est pas encore prêt d'être terrassé, il reste bien présent, grogne doucement lorsqu'Ezechkiel le baise au visage. Sa bouche s'entrouvre pour le prendre à nouveau mais Ezechkiel se réserve pour autre chose. Les mains du prince relève sa chemise. Catharsis perd le souffle, son coeur s'emballe, ses poumons convulseraient presque de ce premier plaisir. Car si il connaissait déjà les douces médecines masturbatoires qu'ils s'étaient offerts l'un à l'autre, son corps restait vierge de toute forme d'amour charnel. Cette bouche sur son torse le fait mourir de désir mais il se contient, laissant la dominance au prince, le temps de quelques soupirs. Il se laisse repousser sur le côté, se cambre avec souplesse pour laisser le jean glisser sur ses hanches, cette fois sans se dérober. Les épaules tendues, le blond religieux se maintient légèrement redresser pour attraper le regard d'Ezechkiel. Alors le prince le surprend. Il le baise là où l'excitation est la plus forte, intensifiant la raideur du membre d'un seul coup. C'est la matière grise qui entre en fusion et bouillonne de plaisir. Quelle est cette caresse insolente? Ezechkiel le maintient, bassin contre le matelas alors que Catharsis se laisse retomber en arrière et qu'il émet de beaux et forts soupirs rauques. Il griffe les draps. Quelques siècles auparavant, quand son coeur pulsait encore sans avoir à se chercher de raison, il serait mort de honte d'avoir jouis dans la bouche du prince à cause de ce suçon si... particulier. Mais désormais vampire, une telle chose ne se produirait pas et pour atteindre la délivrance dans l'orgasme il ne s'y prendrait pas de cette façon. Catharsis se cambre plus que de raison, les bras épars sur le lit comme un christ en croix. Ses soupirs emplissent la chambre d'ordinaire si silencieuse. Une main va lentement défaire pour Ezechkiel les boutons de sa chemise. Lentement. Sûrement. Oh l'extase. Il se redresse. Les muscles de son ventre se bandent, dessinent de jolies lignes sous la peau tandis que ses mains vont chercher le visage du prince , l'arracher doucement à son travail de succion damnatrice. Il le hisse à hauteur de son visage et l'embrasse encore sur la bouche. Il se mort la langue au sang avant de l'introduire dans cette bouche qu'il adore. Il la lui laisse s'il la veut car il sait comme le plaisir du sang est intense si intense... Alors le démon se redresse d'un seul coup. Cherche à nouveau à dominer. Il le désire, il le veut dans l'instant. Il n'a jamais exercer le plaisir de la chair avant, mais il épouse ce corps d'homme avec tant de naturel. Leurs corps vont s'épouser, d'abord doucement, puis avec un peu plus de brutalité. Catharsis geint dans l'acte de pénétration, ses doigts serrent ceux d'Ezechkiel si fort avant qu'il ne le morde à la gorge. Le sang jaillit à sa bouche, le divin nectar. Le démon Catharsis va leur donner la délivrance à tout les deux dans l'extase du vampire. Comme leurs coeurs se répondent, puis s'accordent. Les battements sont d'une rare puissance et la jouissance n'en est que plus grande. Passé le summum, Catharsis reste posé sur le dos d'Ezechkiel, dans un peau à peau caressant. Il ferme les yeux. Il ne l'a pas encore quitté et l'excitation n'a pas quitter son corps loin de là.



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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptySam 26 Déc - 9:00


    Il le sait, ce petit curé ne connaît en rien la douceur de cette caresse, le délice de ce baiser singulier, le plaisir que l'on retire de chaque instant passé dans la bouche humide et chaude, tout cela il l'ignore et le prince connaît, c'est pourquoi il donne si bien et que déjà le religieux se tord sous ce plaisir divin que l'on en retire, et le prince sait que de leur vivant, il aurait déjà fait de sa bouche le calice de sa semence. De ce point de vue, Ezechkiel aurait pu se moquer, mais cette idée ne fit que lui traverser l'esprit, le temps d'un baiser sur le membre gonflait qu'à l'instant, il chérissait comme un chrétien chérit sa croix. Il la tient en main, sa divine tendance, et sa bouche en épouse parfaitement les moindres formes, avec un amour immense, cet amour qu'ont seuls les plus pieux d'entre tous, cet amour sans limite. Aussi, il s'amuse de le voir se tordre sous la douceur de sa langue, sous le doux va et vient qui s'accélère tout de même, pour ne pas rester trop candide, et il râle, il soupire, d'un plaisir qu'il partage, ce petit religieux, et le prince valaque s'en amuse, titille les croyances les plus anciennes, les lui apprends sans le vouloir, et finalement, il est tiré de son divin travail pour des lèvres pieuses au goût de prière, qu'il embrasse avec gourmandise, ce péché tant détesté, et il s'y abandonne, comprenant bien que le religieux n'aime pas être mené. Qu'importe, puisqu'il a ce corps qu'il aime. Qu'il soit dominé ou dominant, qu'importe, tant qu'il y a le plaisir des chairs. Quelque part, il est usé, et il aime cette façon que le blond a de prendre les rennes sans le lui demander, avec cette façon impérieuse – quoi que agréable – de lui imposer sa volonté. Alors il l'embrasse, boit ce goût qui le fait frémir, et il suçote cette langue avec une sensualité et un équivoque non dissimulé, entourant la nuque du blond de ses bras pour mieux s'y accrocher, alors que sa propre langue s'affole au goût savoureux du sang vierge. Il se laisse aller, même quand Catharsis attrape ses hanches dans ses mains. Il sait ce qu'il va se passer. Il sait qu'il va avoir mal. Qu'importe. Qu'il lui explose le cœur. Qu'il le tue. Le moment est trop beau pour se défiler. Pas maintenant. Plus jamais. Dans les draps, Ezechkiel rougit légèrement – et c'est bien la première fois – et il sert les doigts de Catharsis quand il sent en lui, le pénétrer trop lentement, le vît vigoureux. Il se cambre, et il sert les dents pour ne pas hurler de douleur – et de plaisir mêlé. Car voilà, chez Ezechkiel, la douleur devient plaisir, et il écarte un peu plus les cuisses, son regard aussitôt rejoint celui de Catharsis qui geint, qui le sert, qui le broie de cette force qu'on ne considère jamais en le voyant comme ça. Si seulement. Alors il sert lui aussi ses doigts, de toute sa force de prince guerrier, et son cœur explose sous le sang trop rapide quand les crocs s'enfoncent dans sa chair et dans son corps, c'est l'explosion, il se consume sans le savoir. Il est une salamandre. Il brûle sans mourir. Il brûle, et c'est douloureux, car son vît se dresse plus que jamais, plus excité par l'extase qui n'est pas assez pour le prince. Et déjà ses mains s'accrochent aux omoplates de Catharsis, alors qu'il se cambre et déjà bouge son bassin, lui signifiant par là qu'il en veut, encore. Sans parole. Les mots ne servent plus à rien. Le prince est bon orateur quand il faut blesser et conquérir, mais en amour, tout passe par les yeux, et les prunelles enflammées de désir et de plaisir du prince parlent déjà bien pour lui. Il grogne de frustration. Il voudrait le sentir en lui, il voudrait le sentir le broyer d'un trop plein de plaisir, car il n'y a que comme ça que, chez le prince valaque, l'amour passe. La tête posée contre son torse, il hume ces cheveux avec délice alors qu'avec ses ongles, il griffe le dos offert, et il remarque aussi qu'il a écarté encore plus ses jambes, offrant un libre passage. Il ressemble à une catin aussi écartée. Il s'en fout bien. Son corps frémit, et ses ongles s'enfoncent dans la peau du dos du religieux, quand il souffle à son oreille un « encore » chaud, brûlant d'une passion qui lui fait fermer les yeux afin de sentir au mieux ses entrailles flambaient sous le désir.



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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyMer 30 Déc - 4:06


    Il brûlait à l'intérieur. Le feu purificateur lui a-t-on dit, oui mais également le feu du Diable qu'il porte en son sein. Le feu et la fougue mêlés dans une étreinte qui n'a rien d'une étreinte de tapette. Catharsis est un homme et pas un faible. Du moins le démon Catharsis est l'homme qui se cache sous la force butée du faible.
    Sur ce lit qu'il fait sien dans l'acte amoureux, ils mêlent leurs soupirs et leur corps. C'est cette musique qui a éveillé le démon, elle ne saurait l'éteindre désormais. L'oeil bleu de Catharsis caresse son amant tandis qu'il l'étreint encore. Mais pourtant peu à peu il semble s'essouffler. Il se rend. S'allonge sur le corps d'Ezechkiel tranquille. Son excitation ne l'a pas quitté mais lui ne souffre pas. Alors un mot caressant sur les lèvres d'Ezechkiel achève le démon Catharsis. encore. Si doux. Un simple souffle l'achève comme un coup de rapière dans le coeur. Il lui baise la nuque tendrement. Glisse ses bras maladroitement autour des épaules du prince tandis que son bassin donne de nouvelles poussées, moins énergiques, plus longues, plus à même de donner du plaisir. Il gémit le pauvre, il gémit. Il y prend plaisir c'est vrai mais à nouveau, peu à peu son plaisir est coupable. Il serre Ezechkiel dans ses bras comme on serre un homme dont on cherche le suprême pardon. Pourtant c'est bien de l'amour dans tous ses gestes mais voilà, Catharsis se retire. En douceur. Il tremble se laisse rouler sur le côté en murmurant un Seigneur, qu'ai-je fais? désemparé. Il tremble, il serre ses genoux dans ses bras. Son corps se refuse à quitter l'émoi de la chair. Il reste parcouru de frisson et bientôt les caresses lui manque. Et il a honte. Et il en pleure sans larmes. Alors il se retourne vers Ezechkiel, cherche ce prince qui voulait le forcer. Il en veut encore. Il ne veut pas l'avouer d'abord. Il veut être rompu. Il veut qu'Ezechkiel le brise, qu'il le foule comme Saint- Michel le dragon. Il le veut. Il l'avoue:

    Catharsis - Prends moi Ezechkiel. Brise moi les reins...

    ... que jamais plus je ne recommence une telle horreur. Mais ça il ne le dira pas. Il chasse l'envie de pleurer pour se donner un visage plus désirable. Il s'approche du prince, l'embrasse encore comme il peut se le permettre pour sa propre punition. Catharsis brûle encore de désir. Il ne dira pas les mots qui froisseraient le prince, qui le ferait fuir. Il ne dira pas qu'il l'aime.
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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyMer 30 Déc - 7:18




    Le mouvement doux et langoureux du bassin de Catharsis n'extirpe plus aux entrailles d'Ezechkiel quelques lamentations, mais bel et bien des soupirs de plaisir. Le prince valaque râle en quelques murmures, et son corps suit le mouvement sans y participer, ne faisait plus que recevoir les déhanchés longs et lents du religieux, avec un consentement étrange. Car voilà, le guerrier s'étire, accroche ses mains aux draps et pose son visage sur les draps, profitant de cette infinie douceur pour se cambrer, ronronner et rougir doucement, comme une pucelle à son premier amant. Son corps entier vibre sous les mouvements doucereux, et s'il s'impatiente, il reste muet, les yeux fermés, se rouvrant quelque fois pour fixer le visage épanoui du blondinet. Ce visage est si beau, qu'un instant il oublie dans quel position il est et un petit cri, plus fort que les autres, échappent de sa bouche, dicté par son corps. Il se laisse aller, ses muscles saillants sous sa peau, et se laisse même abandonner, croyant à une promesse de nouveauté. Rien de cela. Son regard balaye le lit et se pose sur la silhouette prostrée de Catharsis. Ça l'énerve. Il ne sait pas pourquoi. Ô, peut être que si. Est-il si mauvais pour préférer son dieu à lui? Dieu lui aurait il donner plus? Sans doute! Ce grand asexué éternel, lui, donnait de l'amour de cette façon? Tous les jours! Le valaque se redresse sur ses genoux, et si son corps est affamé, lui fronce dangereusement les sourcils, et ne se radoucit pas quand le religieux à nouveau s'abandonne. Ça ne marche pas de cette façon. On part puis l'on revient? Maria n'avait pas eut le choix, et elle avait pleuré quand la première nuit elle avait écarté les cuisses. Puis elle s'y était habituée. Et dieu sait qu'il n'avait pas été doux pour leur nuit de noce, peu après la mort de Rosarjo. Il avait été plus brutal qu'avec les prisonnières de guerre. Elle avait juste pleuré. Pas une plainte, rien n'était sortie de ses lèvres. Et lui... ? Lui, il priait Dieu quand Ezechkiel lui donnait ce qu'il n'avait donné jusqu'alors qu'à Dante. C'était ridicule. C'était ridicule, mais une pointe au coeur l'enserra violemment, et quand il croisa le regard brulant de Catharsis, il ne ressentit rien d'autre qu'une colère plus grande encore, plus méprisante quelque part. Ce genre de douleur qui agace et rends mauvais.

    « Prends moi Ezechkiel. Brise moi les reins... »
    « Je vais te briser bien plus. »

    Le prince ne se fait pas prier. Lui qui n'attendait que ça. Et ce traite, ce vendu à Dieu, l'embrasse de ses lèvres qui auraient fait chavirer le prince dans la tendresse qu'il avait gardé, durant quatre siècles, mais non, pas cette fois. D'une main sans tendresse il attire le bassin à lui, s'y colle sans y entrer et s'arque au dessus de Catharsis, allongé sur le dos dans le lit, les pattes levées des deux côtés d'Ezechkiel. Le valaque ne lui fera aucun cadeau, comme il n'en a jamais fait à personne. C'est dans sa nature. Il appuie son corps contre le sien, sans aucun douceur, et de ses mains il écarte les jambes offertes avec une certaine violente. Il va le briser, entièrement. Jusqu'à la colonne vertébrale. La veine saille à sa gorge quand il sert les dents, et il attrape le blond à la taille, serrant sa peau dans ses mains. Les ongles pénètrent dans la peau quand il l'approche du sien, et la douleur est comparable à celle du vît qui pénètre sans délicatesse et rapidement. Il s'arrête quand il est entièrement rentré, souffle un instant car le sang pulse trop vite en lui. Ses mains se serrent plus sur la peau de son bassin, tellement plus. Il regarde ce corps offert à lui, qu'il tient. Il est en lui. Il a un sourire cynique, qui se crispe. Visiblement vexé.

    « Dieu te fait il la même chose? Le fait il mieux? J'imagine qu'il est divin dans les draps... »

    Il ne lui laisse pas le temps de répondre qu'il mouve, brutalement, et d'un coup de butoir calculé il se brise contre lui. Aucun os ne craque, mais c'est la chair qui saigne, intérieure comme extérieure, car les ongles n'ont pas quitté les chairs et tournent dans ces dernières, à chaque mouvement plus brutal. Le valaque dessert sa main droite et la pose sur les draps, à côté de la tête de Catharsis, quand son autre tient ce bassin contre le sien, pour qu'il le suive dans les vas et viens brutaux et rapides, sur un rythme éffréné. Il ressent ce plaisir, mais il est différent, moins bon. Plus douloureux. Il lui fait mal. Mais il a tellement envie de le briser qu'il sert encore cette main sur cette hanche et le bout de ses doigts disparaissent dans la peau, et il accélère encore un peu, râlant de plaisir, sentant son bassin mouillait du sang qui tâche, ce sang qu'il arrache aux organes les plus profonds et les mieux cachés du religieux. Il se penche à son oreille, ralentissant pour lui laisser le temps de reprendre son souffle, à lui et au blond, et si son bassin se fait doux, ce n'est que pour un instant. Il chuchote à voix basse, dans un sourire tordu de jalousie et de colère :

    « Dis moi le Catharsis, dis moi que tu m'adores plus que cet affreux Menteur, que tu m'idôlatre, me vénère... que sais-je. Que tu m'aime plus que tu n'aimes ton Christ... »

    Il embrasse cette joue offerte, dépose des baisers, colle son visage contre le sien quand son bassin va et vient, que trop lentement en Catharsis, non pas avec douceur, mais avec cette vitesse toute calculée, qui n'appelle que le manque des ébats brutaux des minutes précédentes.

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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyLun 4 Jan - 20:20


    Ezechkiel - « Je vais te briser bien plus. »

    L'enfant Catharsis ne dit rien. Il ferme les yeux dans sa résignation, abandonné qu'il est par le démon, à la merci de ce cilice de chair et de sang, ce cilice qui fut son péché. Son seul péché. Il se laisse faire d'abord, docile, humilié, offert à sa propre pénitence. Il le doit car il a péché si gravement. Il sent comme Ezechkiel le maltraite. Comme il le serre au bassin sans ménagement. Les doigts du prince se font serres, ils le saignent comme un vulgaire chaton et Catharsis lâche un premier cri de douleur. La douleur. L'enfant si chéri de Dante, si entouré de douceur haït toute souffrance. Il ne sait pas s'en parer. Il ne sait pas l'entourer. Il en pleure bientôt mais pas de larmes bien sûr. Pauvre Catharsis qui lui n'est que douceur même quand il devient le démon. Il se laisse violenté. Obédience divine, comme lorsqu'il s'impose le flagelle de la discipline et du cilice de fer mais cette fois, la douleur n'est pas seulement physique. Il sent la haine et la colère du prince qu'il adore pourtant. Qu'il adore de trop. Il se mord la lèvre pour ne pas crier sous la torture du vît, comment peut-on aimer une telle chose. C'est si douloureux, c'est insupportable. Mais lui, lui doit le supporter, sans jamais porter de jugement à son bourreau car il l'aime et il est dans son droit divin de lui faire endurer tous les martyrs que Dieu voudra. Mais dans sa grande mansuétude, Dieu lui laisse enfin l'apaisement des larmes alors que son corps saigne déjà lui sous le déchirement de ses chairs intimes. Voilà que le sang monte à ses yeux et qu'il ruisselle, plus liquide que dans le reste du corps. Catharsis sanglote enfin, comme le mouvement de torture cesse un court instant. Le visage baigné de sang souille les oreillers blancs, son souffle et court mais il ne supplie de rien, il ne dit rien.

    Ezechkiel - « Dieu te fait il la même chose? Le fait il mieux? J'imagine qu'il est divin dans les draps... »

    Il aurait voulu répondre, s'indigner au blasphème, mourir brisé pour avoir voulu défendre le Divin, mais Ezechkiel ne lui en laisse pas le temps et c'est un mugissement torturé qui lui ouvre grand la bouche. Son visage convulsé par la géhenne qu'Ezechkiel dispense comme le grand saigneur qu'il est, a perdu toutes ses larmes dont le tracé carnation barre une peau pâle à en mourir. La douleur reste insoutenable. Il s'en tord mais s'impose de ne pas fuir. Alors il serre ses doigts sur cette main venue se poser à côté de son visage perdu dans les oreillers pour étouffé ses propres cris. La douleur est si intense. Il en étoufferait presque. Le mouvement perd à nouveau de son rythme mais cette fois si l'immobilité est tout aussi douloureuse que la barbarie du va-et-viens. Catharsis tremble, meure entre les doigts du prince valaque. Il n'a jamais autant souffert physiquement. On ne l'aurait jamais permis avant mais il a péché, il mérite ce châtiment.
    Alors enfin on l'embrasse. Il se remet à pleurer accueillant ce visage contre le sien alors qu'Ezechkiel le pénètre si lentement et avec tant de sadisme que les yeux clairs du religieux se perdent dans le vide, si grands ouverts qu'on les croirait près de s'exorbiter. Il souffre en silence, pieusement, il essaye d'oublier dans la douceur du visage posé sur le sien mais la souffrance est telle qu'elle l'aveugle presque. Son coeur bat à s'arracher de sa toile d'artères. C'est infiniment horrible comme sensation. Il sent le sang remonter à sa bouche. C'est la toture qu'il ne supporte pas et qui lui donne tous les signes de malaise possible, même la nausée. Un mince filet de sans à la commissure des lèvres le trahi mais il avale. Trop honteux de vomir de douleur. Est-ce seulement possible? Il est si faible de toute façon. De son vivant il serait mort d'horreur avant de mourir de douleur, simplement au premier assaut de ce vît cruel qui le prend sans ménagement. Il aurait été libéré dans l'éternel repos. Mais Dieu n'est pas si clément à ses enfants damnés. Il l'a abandonné à son bourreau pour la punition que Catharsis a de toute façon mérité.

    Ezechkiel - « Dis moi le Catharsis, dis moi que tu m'adores plus que cet affreux Menteur, que tu m'idôlatre, me vénère... que sais-je. Que tu m'aime plus que tu n'aimes ton Christ... »
    Catharsis - Ce... non!! Est-ce que tu veux... est-ce que tu veux... des promesses d'amour dans le sang... j'en crève je ne saurais que mentir pour mettre fin à mon supplice...', mais cela continue, Catharsis en crève effectivement. Il en crève et il crie,' NON!! Je ne le dirais pas! Je ne dirais rien... je ne dirais rien...

    Il pleure et il est si sincère. Il aime son bourreau plus que tout au monde. Et ce n'est pas encore suffisant. On lui demanderait d'arracher son âme de son corps et de la lui donner qu'il le ferait. On lui demanderait de mourir pour cet homme qui ne l'épargne pas qu'il le ferait. On lui demanderait de devenir le pire des hérétiques, un pariât... qu'il le ferait. Alors pourquoi ne veut-il rien dire? Parce qu'il sait que s'il avance d'un pas dans l'abîme, il n'y aura rien ni personne pour tendre la main et le retenir. Pas même ce prince qui le somme de l'adorer. Non il ne sera pas là. Il sera dans les bras de Lust, dans les draps de Valéria, pendu aux lèvres de Dante, offert aux corps de toutes les catins, de tous les jolis garçons qu'il voudra. Il est jaloux l'enfant Catharsis, et il ne veut plus péché, pas pour être bafoué, pour être humilié, pour être abandonné. Il ne veut pas être un de ces corps qui se font le réceptacle de toutes les semences royales. Alors il pleure plus doucement, le corps rompu à ce point que même la douleur ne compte plus. La douleur est tout son corps. Elle est toute son âme. Il n'est que douleur, il n'exhale que ça. Comme si, allongé là sur son lit de géhenne, pâle comme la mort, le corps souple et chaud, le visage si tranquille exception faire de ses fins sourcils qui sont prostrés de douleur, et de ses larmes qui coulent encore un peu. Rien qu'un peu. Avant que cela ne cesse et que son corps ne meure pour un court instant. Alors ses yeux s'ouvrent encore un peu plus grand. Sa peau devient grise et terne et les veines se dessinent sur ce visage d'ange battu. Un instant il est mort, il l'est vraiment. Il est si fragile le prince Catharsis. Ce n'est pas le corps qui s'est rompu c'est le coeur et l'âme. Il est si malheureux qu'il en crève. Il disait donc vrai.
    Un tout petit instant s'écoule. Le bleu des veines s'estompe et son souffle lui revient dans un drôle de râle. Il revient. Il ne dit rien. Enfoui son visage dans l'oreiller comme contre une gorge accueillante et bienveillante. Il aurait tant besoin de l'amour d'Ezechkiel, ou deux celui de Dante. Mais pour l'un il ne le mérite pas et il est de toute façon inaccessible, pour l'autre il est oublié dans un amour stérile. Il voudrait mourir pour ça l'enfant Catharsis.


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyMar 5 Jan - 12:54





    Il pleurait. Il l’avait fait pleuré. Quand il s’en rendit compte, le souffle lui en fut totalement coupé, d’un coup sec. La douleur était atroce. Pas jouissive comme à l’habitude. Il retira ses mains de ses hanches et se redressa. Catharsis ne le lui dirait pas, et il sanglotait en silence, encore, en quelques grognements rompus. Il venait de le tuer ; intérieurement. Il glissa son regard sur ses joues, posant ses mains sur les siennes, froides et douces à la fois, comme des mains qui aiment plus que les lèvres n’osent le dire. Il poussa les larmes de sang de sur les joues, cherchant à sécher ces deux joues. Avait il mérité une telle douleur ? Il avait cédé, il l’avait aimé, et voilà ce que le prince lui rendait. Il baissa les yeux de honte et renifla. Il avait les larmes aux yeux. Cela faisait exactement quatre siècles qu’il avait pleuré. Seules la mort de Rosarjo et de Maria avaient pu lui tirer une telle douleur. C’était beaucoup trop pour un prince comme lui.

    « Ne pleurs pas, Catharsis. Pardonne moi, je… »

    Les mots se meurent sur sa bouche quand son regard suit le tracé que commence sa gorge. De ses yeux clairs, il l’observe, le découvre : son œuvre. Qu’a-t-il fait ? … il n’ose y penser, mais il s’en doute. Il le sait. Il se le cache. Il ferme les yeux, un instant, et ses yeux s’ouvrent sur son bassin rougis de sang. Son cœur rata un battement et il grimaça de douleur. Le regard sur le torse de nacre, ce regard effaré des enfants qui ont vu la mort sans qu’elle ne s’arrête à eux. Cependant, ces yeux là étaient au bord des larmes, pourpre de sang. Tout ce sang… Il remonta le regard, plus rapide, et observa la pâleur mortuaire de son frère. De son amant. Avait-il osé, lui, le plus doux des amants, faire tant de mal ? Il avait bien souvent violé des femmes à la guerre, qui avaient saigné, mais pour aucune il n’avait eut ce regard peiné, plein de remords et de souffrance. Il était prince, il était valaque. Ça suffisait à rendre son sang bouillant à la moindre remarque. A la moindre pulsion, il hurlait. Pas là, il avait juste envie de mourir. Sa bouche s’ouvrit, mais il retint ses mots quand une larme coula sur sa joue, tombant aussitôt sur le torse d’éphèbe de Catharsis, s’éclatant sur le sien. Tâché. Une autre larme coula, sans passait par la joue du prince cette fois-ci. Paniqué. Il recula, sortant alors de l’intimité noyée de sang, et regarda ce qu’il avait fait, sans voix. Il avait donc réellement osé ? Il ne voulait pas, il ne le désirait pas. Alors pourquoi ? Pourquoi… avoir pris ce qu’on lui donné ? Il avait prié tant de fois ce corps d’amour et quand il en recevait, il le faisait regretté. Il renifla, mais les larmes coulaient, sans qu’il ne sache comment les arrêter. Il se courba, devant Catharsis, le dos bien rond. Le poids sur ses épaules retombait lourdement et venait même à briser quelques vertèbres. Du prince valaque, il ne restait plus qu’un suppliant, aux pieds du Christ bafoué.

    « Je… J’ai… Je ne voulais pas, pas comme ça. Pardonne moi… » Il pose une main sur son front, car la douleur qui frappe sa tempe le torture littéralement. « J’avais voulu, depuis tant d’année, alors, je pensais, que.. c’était différent, quelque part. Mais au final, j’ai tout gâché. Encore. J’ai pris sans faire attention, et j’ai tout cassé. » Il se courbe encore, tombe doucement, et son front repose sur le ventre de Catharsis, alors que les larmes chaudes coulent de ses joues. « J’ai pensé être différent, un instant, avoir changé. C’est fou. En vingt cinq ans dans la forteresse des Miroirs, avec mon Oncle, je n’ai pas touché une seule domestique, pas un seul mignon, non pas par crainte des représailles de mon Oncle, mais par pur envie de retrouver une pureté d’antan, qui sait, peut être pour pouvoir faire le fier auprès de toi, de dire : regarde, je ne suis pas aussi vil qu’on le dit. C’est de la bêtise. Je viens de te.. de.. te réduire en lambeaux. Je ne vaux pas mieux qu’avant. Pas que j’ai voulu changé, mais toi.. j’ai pensé que… » Il renifle, entoure de ses mains les hanches sans les serrer, accablé. « …c’était différent, c’était tellement… pardonne moi… Je pensais être à la hauteur, mais au final, tu ne m’aimes pas. Tu as cédé car tu avais assez. Voilà. C’était ça. Tu ne m’aimes pas plus que ça, et je suis.. je… »

    Il se contracte, et ses larmes coulent, sans qu’il ne sache s’ils vont s’arrêter, une nuit ou l’autre.


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyMar 5 Jan - 14:36


    Alors le supplice prend fin et le martyr de Catharsis s'achève dans le sang, les larmes et les mots.

    Ezechkiel - « Ne pleurs pas, Catharsis. Pardonne moi, je… »

    Ces mots l'arrachent au réconfort de son bref trépas. Comme il souffre à s'arracher ainsi des bras de Thanatos, son désir de mort, son désir de se sentir contenu une fois encore dans les ténèbres matelassées et chaudes du néant. Mais il est la catharsis et de fait, il se doit d'expier jusqu'au bout, sans se plaindre, sans même geindre.
    Il le regarde ce prince dont le corps fut un instant l'autel où il prie, lui le petit prêtre sans foi. Ezechkiel pleure lui aussi. Ceci est son sang. Il tombe, courbé comme en prière sur le blanc Catharsis. Ceci est son corps. Mais que reste-t-il pour le plaisir de leur bouche pécheresse que le sang amer et les ersatz de larmes que le don obscur leur a laissé? C'est un bien maigre festin que le leur quand ils ont répandu le sang entre eux au lieu de la tendresse qu'ils se voulaient. Une triste cène dont ils sont à la fois le Christ, l'Apôtre, le Traître, l'Amante cachée, le Pain et le Vin. Et le bras de Catharsis se pose, si doucement autour des épaules du prince que c'est comme si toute barbarie était effacé pour lui dans ce geste d'amour chaste. Pourtant rien de tout cela n'endigue la vallée de larmes:

    Ezechkiel - « Je… J’ai… Je ne voulais pas, pas comme ça. Pardonne moi… J’avais voulu, depuis tant d’année, alors, je pensais, que.. c’était différent, quelque part. Mais au final, j’ai tout gâché. Encore. J’ai pris sans faire attention, et j’ai tout cassé. »
    Catharsis - Mais il fallait me briser Ezechkiel.

    Sa voix ne porte aucun reproche, simplement l'affirmation crue de l'acceptation. Il ne parlera plus de Dieu car il ne veut pas replonger son amour dans un tourment de jalousie, pourtant injustifiée. Il ne veut plus le mettre en colère alors il ne dira pas qu'un instant il a été la main terrible de Dieu. Il ne dira pas non plus comme le Tout Puissant les façonna, lui Catharsis et lui Ezechkiel, à son image, comme le reste de leurs frères. Il ne dira pas comme il y a en eux une part de divin et qu'alors il n'y a pas de raison de jalouser son amour car en aimant le divin c'est Ezechkiel que Catharsis aime tout comme il aime le Divin dans Ezechkiel. Tout cela il ne le dira pas. Pas ce soir, son corps est rompu, ses membres fatigués, son âme renaissante et exténuée. Les larmes se sont asséchées sur son visage comme il ne se sent plus hait, ni supplicié.

    Ezechkiel - « J’ai pensé être différent, un instant, avoir changé. C’est fou. En vingt cinq ans dans la forteresse des Miroirs, avec mon Oncle, je n’ai pas touché une seule domestique, pas un seul mignon, non pas par crainte des représailles de mon Oncle, mais par pur envie de retrouver une pureté d’antan, qui sait, peut être pour pouvoir faire le fier auprès de toi, de dire : regarde, je ne suis pas aussi vil qu’on le dit. C’est de la bêtise. Je viens de te.. de.. te réduire en lambeaux.
    Catharsis - Tu m'as donné l'absolution...
    Ezechkiel - Je ne vaux pas mieux qu’avant. Pas que j’ai voulu changé, mais toi.. j’ai pensé que… c’était différent, c’était tellement… pardonne moi… Je pensais être à la hauteur, mais au final, tu ne m’aimes pas. Tu as cédé car tu avais assez. Voilà. C’était ça. Tu ne m’aimes pas plus que ça, et je suis.. je… »

    Catharsis - Si je t'aime Ezechkiel.', ses doigts glissent dans la douceur de ces cheveux noirs,' Je n'ai pas cédé parce que j'en avais assez, mais par pur péché de la chair... de ta chair. Si je ne me suis pas soumis d'abord c'est que je ne voulais pas que tu fasses de moi ton Jéricho, que tu me regardes comme une ruine de désolation, et de vices qu'il faut abattre.', sa voix était douce, lointaine, comme ses yeux clairs qui caressaient la blancheur du plafond. Il était si loin,' Je n'ai pas été assez fort pour me tenir tête à moi même mais sais tu... de toute ma vie je n'ai eu qu'un seul péché, une croix, une passion, une seule. Et s'il faut en faire mon cilice... qu'importe. Je n'ai eu qu'un seul péché. Je ne péchais pas à Rosenkranz quand j'emportai les images de cette femme dans mes rêves. Et je ne péchais pas sinon par ignorance quand je me laissai administré toutes ces soit disant médecines impies que les moines me prescrivaient et que j'ai abhorré jusqu'à toi. Toi qui les donne si bien ces médecines défendues...

    C'était sans doute la première fois qu'il parlait de Rosenkranz. Sa voix était douloureuse, comprimée dans un sanglot rageur qu'il ne laisserait pas échapper cette fois. Ca n'en valait pas la peine.

    Catharsis - Je les entends les murmures dans les couloirs qui disent que j'aime souffrir et ils me connaissent bien mal. Quel plaisir dans la souffrance sinon peut-être espérer pour le salut de mon âme, quémander un peu de pitié pour ma concupiscence? Je n'ai pas cédé Ezechkiel, j'ai donné... par amour. Quoi d'autre sinon. Je ne suis pas de ceux qui donnent par luxure ou par orgueil et pourtant pour mon seul péché, je mérite d'être briser car il est tout à la fois péché de chair et d'orgueil, de jalousie et d'envie. Péché mortel dit-on. Quelle valeur que tout cela pour nous Ezechkiel? Je suis perdu, nu dans des limbes de ténèbres et je m'égare vois tu, je m'égare en chérissant mon propre péché. Notre père m'a bien mal nommé, il aurait du m'appeler Narcisse Cartharsis. Celui qui adorait son propre péché et qui ne savait l'expier qu'en s'y baignant tout entier...

    Il eut un drôle de petit rire triste:

    Catharsis - Je ne sais pas t'aimer sans te bafouer, ni te laisser sans être jaloux. Je voudrais être une femme car au moins j'aurais espoir d'être la tienne et de pécher légitimement. Je voudrais avoir été un bretteur comme toi, que Dieu ou Malin m'ait souffler un peu de courage de leur divine bouche.
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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyMer 6 Jan - 19:53




    Ezechkiel était peut être un enfant à ce moment là. Il se remémorait cette scène. Il en avait eut honte. Puis il en avait sourit. Elle l'avait tué, au plus profond de lui. Physiquement. Moralement. Il s'était senti atrocement sali par cette main qui lui avait volé ce qu'il n'avait jamais demandé. On lui avait appris sans qu'il ne le veuille. Les armes, l'amour... C'était ridicule. On apprenait ce que l'on voulait à un enfant, jamais ce qu'il désirait. On avait pas appris à Ezechkiel la pitié, la foi, ni même la bonté. Il s'en rendait compte dès que peut être sa vie aurait été plus belle s'il avait eut, en son corps, quelques beaux sentiments. Autres que la guerre et le sexe. Alors il serrait ce corps comme un amoureux l'aurait fait pour quelque chose de mort. Ezechkiel avait serré le corps de Rosarjo et de Maria de cette même façon mais toutes deux ne reviendraient pas. Aucunes. Et il ne lui restait que Catharsis. Que lui. Il renifla, mais les larmes coulaient sans qu'il ne le veuille. Quatre siècles sans pleurer, et il fallait qu'il fonde ainsi en sanglot. S'il avait su...

    « Je n'ai pas cédé Ezechkiel, j'ai donné... par amour. Quoi d'autre sinon. Je ne suis pas de ceux qui donnent par luxure ou par orgueil et pourtant pour mon seul péché, je mérite d'être briser car il est tout à la fois péché de chair et d'orgueil, de jalousie et d'envie. Péché mortel dit-on. Quelle valeur que tout cela pour nous Ezechkiel? Je suis perdu, nu dans des limbes de ténèbres et je m'égare vois tu, je m'égare en chérissant mon propre péché. Notre père m'a bien mal nommé, il aurait du m'appeler Narcisse Cartharsis. Celui qui adorait son propre péché et qui ne savait l'expier qu'en s'y baignant tout entier... Je ne sais pas t'aimer sans te bafouer, ni te laisser sans être jaloux. Je voudrais être une femme car au moins j'aurais espoir d'être la tienne et de pécher légitimement. Je voudrais avoir été un bretteur comme toi, que Dieu ou Malin m'ait souffler un peu de courage de leur divine bouche.  »
    « En quoi suis-je bafoué? » Le prince valaque se redresse, assis, dans cette couche salie de sang et de pleurs. Il prends cette main, la première qu'il trouve, la sert entre ses doigts. La regarde. Il n'ose pas le regarder dans les yeux, pas après ce qu'il a fait. « On ne peut t'en vouloir de désirer, Catharsis, quand je n'en fais qu'à ma tête pour te séduire. Je... » Sa voix tremble, il grimace. « Pour moi, il n'y a pas de péché. Si... si cet acte eut été fait avec pour seul but d'en retirer du plaisir, ça aurait sans doute été un péché. Mais puisque tu as donné par amour, Catharsis, ne crois-tu pas un instant que c'est au delà du vice et du péché? Ton Dieu peut bien être grand, omniscient, omnipotent. Il n'aura jamais autant eut tords que de croire qu'en l'acte amoureux il y a de la luxure. Crois moi. Si l'on dit 'faire l'amour', ce n'est pas pour rien. » Il se penche, posa sa tête sur ce ventre, ferme les yeux. Il a le cœur qui bat si lentement... « Qui suis-je pour te briser? Personne n'a le droit. Le péché mortel, mais nous sommes morts. Tu n'es pas Narcisse, car Narcisse n'aimait que lui, et toi, tu m'aimes. Tu m'aimes et je te récompense en violant tes chairs les plus intimes. Dans cette histoire, tu ne peux te blâmer. Ici, le damne, ne m'appartient qu'à moi seul. Je ne suis pas assez croyant pour craindre que dans ma mort, je serais envoyé en enfer. Mais... mh, je ne devrais pas dire ça. » Il soupire, se sert contre ce corps tant aimé. « Cet acte était amoureux. Au début. Les délices du plaisir font bien oublier les péchés vénériens. Deux amants qui dans un lit se retrouvent, jour après jour, malgré les liens du mariage qui les retiennent ailleurs, pour seul but de s'aimer comme il n'est pas permis, c'est là la beauté du cœur. Alors deux amants qui s'aiment, malgré leur genre, malgré les écrits prophétisaient de quelques illuminés des premiers siècles, pardonne moi, Catharsis, mais je trouve ça beau. Beau à en crever. Rien n'a jamais été plus resplendissant à ma vue que ton visage appelant mes baisers. Et rien n'a jamais été plus laid que ce sang » il détourne le regard, un instant « qui a coulé par ma faute. Je ne devrais pas te demander l'amour que tu vous à ton dieu. Mais j'espérais, au plus profond de moi, qu'un instant, un seul, je puisse exister de cette même façon qui fait exister ton dieu à tes dieux. Il m'importe peu que tu l'aimes, si tu m'aimes autant. » Il soupire, pose une main sur ses yeux, pour se cacher. Il sait qu'il est affreux. « Je me complais dans la jalousie depuis quatre siècles, et mon sang court violemment dans mes veines, quitte à en faire exploser mon coeur, quand je vois Lust qui vient te prier de la satisfaire, et je déteste ces regards que l'on pose sur toi. Voilà ce que je veux : un privilège. Je me fais bien amer, mais je n'arrive pas à être doux avec un caractère trop impulsif, et je déblatère d'amour quand je te priais de baise. Les deux se rejoignent, ici. L'amour. Faire l'amour. Cela faisait bien quatre siècles que je n'avais chéri un corps que je serrais, et même si j'aime Lust et Jadis avec cet amour fraternel, je n'ai jamais aimé, adoré, désiré un corps et une âme à la fois. Jusqu'à maintenant. » Il sert ses doigts, ses cheveux, se les tire, souffre en silence. « J'ai honte. Honte de salir ce corps, honte d'avoir à faire rougir cette âme. » Il se relève, d'un coup sec, le regarde, le dévisage. Il a mal. Il a besoin de parler. Plus que de raison. Pour ne rien dire. Ou se répéter. Il ferme les yeux. « J'aurais aimé. Longtemps je veux dire. J'ai aimé. Rosarjo la première. Sans jamais l'avoir toucher. Je n'en ai pas eut le temps de toute façon, et dieu sait que j'aurais aimé la tenir. Car vois-tu, Catharsis, on ne se sent jamais plus proche, plus fusionnel, avec une personne, qu'en l'acte amoureux, quand les mots se transforment en chanson à l'oreille et que chaque frissonnement déclenche un brasier intérieur. J'ai raté cela avec Rosarjo. Puis j'ai aimé, Maria. La belle, la russe, la jalouse. Celle qui hurlait quand je revenais de guerre de ne pas lui avoir écrit, un mot, une lettre. Alors je l'embrassais pour la faire taire, et je la mettais dans mon lit pour calmer ses allures de panthère. Elle criait sous moi, et je savais que j'étais le seul à pouvoir lui donner ce petit air effarouché que n'ont pas les belles dames de l'assemblée, trop pudique. Il m'importait peu qu'elle me griffe le dos, il m'importait si peu... et j'ai tout raté. Elle est morte. Elle et mon enfant. C'est con. Parfois je me demande ce qu'aurait donné un petit être dans mes bras, si j'aurais été un père exemplaire, ou une raclure comme le mien. Si lui aussi aurait connu ses premiers ébats dans les mains large d'un maître d'arme, crasseux à la mauvaise figure. Je ne me permet plus de me le demander, puisque j'ai tout perdu. Tout perdu. » Il a un rire, jaune, nerveux. Il est sur le point de pleuré. Il ne le pleurera pas. « Et il y a eut toi. » Il a un rire, plus doux, comme un souffle sans bruit. « J'ai voulu me tuer, et tu m'en as empêché sans le savoir, en voulant dormir avec moi. Je ne t'ai pas touché cette nuit là. Pas que j'en ai pas eu l'envie, mais j'ai respecté cette innocence qu'il y avait en toi. Je l'ai détesté aussi. Détesté car moi, je n'y avais pas eut le droit. Pas assez longtemps... et... et... » Ses dents grincent, il avale difficilement. « Au final, peut être que j'aurais du gardé cette distance entre toi et moi. Non. Mieux. Peut être que j'aurais du réellement crevé. Ça aurait été aussi bien pour tout le monde. »

    Il recula sur le lit, en descendant. Il avait l'air atterré. Pas triste. Pas en colère. Juste atterré. Il récupéra sur le sol son pantalon de cuir, l'enfila à moitié. Il tremblait. Ses mains tremblaient. Il n'y avait plus de haut. Sa rapière... bordel, où était sa rapière. Les yeux embués, quoi que froids, cherchèrent un instant sa rapière sur le sol, sans savoir où elle était.


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MessageSujet: Re: long roads of thorns.   long roads of thorns. EmptyJeu 7 Jan - 16:50


    Ezechkiel - « En quoi suis-je bafoué? »
    Catharsis - En ce que je prie mon Dieu pour le salut de nos âmes quand je sais que cela te mettra en colère. Je le sais bien mais pardonne. Je ne puis m'en empêcher. Ce 'nest pas que je regrette vraiment...

    ... ni qu'il me pardonnera vraiment. Catharsis si fort qu'il était devenu en un seul petit siècle avait aussi perdu de cette crédulité enfantine qui lui donner argent comptant que Dieu le Père veillait sur tous ses agneaux. Il n'avait dit tout à l'heure, là perdu dans une limbe de ténèbres, une nébuleuse cyclonique, il ne savait plus bien ce qu'il devait croire mais il priait quand même, comme il l'avait toujours fait. Comme pour ne pas abandonner à défaut de ne pas être laissé pour compte. Il écouta Ezechkiel parler sans l'interrompre, pas une fois. Ses mots faisaient chauds au coeur et s'il baissa les yeux quand le prince parla de la belle princesse Valaque, il ne souffla mot du pourquoi de cette expression furtive et contrite sur son visage. Oui il avait vu le tombeau chéri profané et laissé en désordre. Impensable à leur époque que l'on ai pu oublier à ce point la Reine Rosarjo. La Reine dis-je, car si le parchemin ne la donnait que princesse, l'amour de son peuple et son aura n'était autre que celle d'une reine et peu de gens se seraient risquer à l'appeler juste princesse qu'ils ne fut au dessus d'elle dans leur trônes d'argent. Oui il avait vu tout ça Catharsis. Le gisant plein de vie avait été dépouillé de sa splendeur, nulle armure d'or noir désormais pour évoquer la force de Rosarjo. Nulle épais dans sa main aux doigts fins. Nulle étoffe précieuse pour rappeler son prestige. Dans la tombe au milieu du lac gisait le buste de marbre dépouillé même de la délicate feuille d'or qui autrefois l'ornait et Dieu sait comme le marbre s'érode facilement quand il n'a pas de garde-fou. Qui pour entourer ce visage sans trait de mains aimantes et reconnaître l'enfante-reine, l'enfante chérie? Qui d'autre qu'eux? Lui Catharsis ne pouvait y prétendre car il n'avait été et ne rester qu'un petit sujet de bois sur le damier de marbre. Pourtant il lui avait rendu les honneurs qu'elle méritait leur ancienne reine. Et il était reparti le coeur triste. De cela donc il ne dit rien. De Maria non plus il ne dit rien car il n'y avait pas dans son coeur de place pour deux reines et, se plaçant du côté de celle qu'il avait aimé, et qui avait partagé l'amour du même homme que lui, il ne pouvait s'empêcher de repenser à quel genre d'homme il serait devenu si Maria était paru reine de Valachie devant ses yeux. Il ne pouvait s'empêcher de devinait que le peuple de Rosarjo n'aurait pas ployé genoux de bon coeur devant la fille d'Ivan le terrible et il ne pouvait qu'en déduire que lui, aurait fait de même que les autres. Pourtant il n'avait rien contre Maria. Mais il avait aimé Rosarjo et l'on ne peut offrir sa loyauté à deux seigneurs dans une seule vie, à moins de n'être qu'un pleutre.
    Cela n'avait plus vraiment d'importance désormais. Ce qui l'aurait vraiment touché c'était de voir la tristesse encore un peu plus peinte dans les yeux d'Ezechkiel. Il ne le voulait pas. Alors il ne parla pas de Rosarjo.

    Ezechkiel - « Et il y a eut toi. J'ai voulu me tuer, et tu m'en as empêché sans le savoir, en voulant dormir avec moi.
    Catharsis - Je n'aurais pas laissé le prince que j'admirai depuis enfant me laisser sans idéal.', avoua Catharsis. Cela non plus il ne le lui avait jamais dit.

    Pourtant, Dante savait comme son fils cadet avait pu nourrir de l'admiration devant le prince Valaque mortel ou vampire. Il l'avait toujours tenu en grand estime. Il l'aurait servi même s'il avait pu.

    Ezechkiel - Je ne t'ai pas touché cette nuit là. Pas que j'en ai pas eu l'envie, mais j'ai respecté cette innocence qu'il y avait en toi. Je l'ai détesté aussi. Détesté car moi, je n'y avais pas eut le droit. Pas assez longtemps... et... et... Au final, peut être que j'aurais du gardé cette distance entre toi et moi. Non. Mieux. Peut être que j'aurais du réellement crevé. Ça aurait été aussi bien pour tout le monde. »
    Catharsis - Ansgar serait devenu un bien mauvais homme sans ta bravoure Ezechkiel. Et Catharsis, le pire des parias. Crois moi les choses, sont bien ainsi. Du moins le sont-elles pour moi qui n'ai pas souffert.', il baissa le regard honteux de n'avoir rien connu de la vie face à ce prince qui avait enduré toutes les épreuves que Dieu avait à donner. Pourquoi l'avait-on épargné lui?

    Il ramassa Discipline la belle rapière d'argent et la ceignit à la ceinture du Prince Valaque, le baisant chastement sur la bouche. Cela son Dieu le permettait, il le lui avait dit avant que tout cela ne commence.



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