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 Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr.

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Ezechkiel


Ezechkiel


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MessageSujet: Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr.   Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. EmptyMar 24 Nov - 17:58

« EZECHKIEL IER DE VALACHIE. »


Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. 95863242
© Credit Babine.

      Vampyr ; la carte d'identité
        Nom ; prénom ; Ezechkiel premier du nom, de Valachie. On dit qu'il est le fils d'Alexandru Ier Aldea, mais il n'en parle jamais... jamais.
        Âge ; 457 ans.
        Date de naissance ; 1555, en Valachie.
        Date de re-naissance ; 1574.
        Lieu de résidence ; Forteresse du Pendu, en Valachie (Roumanie). Il n'est, à Los Angeles, que de passage dit-il...
        Clan ; Des Bathory, il est le fils de Dante.


      Vampyr ; le petit plus
        Pseudo ; Le sha.
        Âge ; 17 ans.
        Avatar ; Jonathan Kroppmann.
        Code du règlement ; Rawwr.
        Autre ; KA-BOOM!


    ♦ ▬ Guess What? »


      Vampyr ; un reflet dans le miroir
        Description physique ; (theme)
        Elle le fixe, elle le dévore du regard.
        C'est qu'il beau comme un ange, avec son petit minois de vingt balais. Il a un sourire à faire jurer les saints, à faire pâlir la Vierge. Son regard bleu balaye la salle. On dirait un roi qui cherche un coupable, mais il n'y a personne, que sa suprême personne qui capte l'attention. Son aura est étrange, on se sent bien auprès de lui, pourtant il a la peau froide. Elle le sait, elle le fixe. Petit sourire en coin, il s'approche, comme une vipère. Son regard en dit long. Il ne ment jamais. C'est un regard qui parle, pense la putain, quand il pose ses yeux sur elle. Il penche doucement la tête alors qu'elle rougit. Elles font toutes ça. Elle détourne le regard mais lui est toujours insistant. Du haut de son mètre soixante quinze, il n'est pas bien grand, pas bien épais non plus, finement musclé grâce à un entraînement à la rapière qui lui a valut un corps flexible, autant que puissant. Il a un sourire en coin qui dévoile une canine trop longue, d'un blanc de nacre. Elle ne prends pas peur pour autant et elle frisonne en le voyant s'approcher. Il a l'air d'un diable. Il glisse quasiment sur le sol. Ou est-ce qu'il marche vraiment? On dirait un roi. Ses pas ne font pas de bruit, mais ses bottes noires dessinent une jambe assurée, une démarche de prince. Il a des jambes si longues... réelles au moins? La putain relève le regard, peu à peu, le détaille. Un pantalon de cuir noir, si moulant que pourrait le dessiner nu. Une large ceinture de cuir qui le sert sans doute à sang, sans qu'il ne s'en rende compte. La ceinture est cloutée, de petits clous de quelques millimètres tout au plus, mais ça a l'air dangereux au premier apport. Plus haut, il porte une chemise grisâtre, longue, débraillée. Tous les boutons ne sont pas mis. Elle hausse un sourcil et rougit en voyant la peau imberbe et pâle sous le tissu nacré. Il a un torse fin, mais bien tracé, où se dessine les prémices de muscle. Ce n'est pas un enfant, mais il n'a jamais tenu à développer au maximum ses muscles. C'est laid, dit-il. Il a une gorge étrange, longue et blanche, comme un cou de cygne. Sa pomme d'adam est va et vient dans sa gorge. Elle rougit un peu plus alors qu'il s'arrête devant elle, lui tends une main pour l'inviter à danser. Elle frissonne et détaille cette main offerte. De longs doigts de pianiste, quoi qu'un peu squelettique, où l'on voit la veine bleue et son tracé sous la peau. Jolie main pourtant, à la peau blanche et aux ongles manucurées, bien tenu. C'est des ongles blancs, d'un blanc de nacre. Pas une impureté. Une main de pianiste. Peut être est-il pianiste? Elle laisse sa main glisser sur son bras, et sous ses doigts, elle sent son biceps tendu, et finalement elle pose sa main sur son épaule, large et dur. Elle s'y accroche alors qu'elle sent la main du jeune homme se posait sur sa hanche, et il recule d'un pas. Elle le sent pressant, mais elle n'a que faire. Elle est pendue à son cou et regarde, détaille, observe et dessine dans sa tête les moindres détails d'un visage si parfait. Existe t-il vraiment ou est-elle folle? Elle n'en sait rien. Elle est perdue dans la valse qu'il mène, une très ancienne valse où elle perds parfois un peu pieds. Mais ces yeux bleus l'attirent et la noient, si profonds, si opaque, si clair à la fois. A t-il existé une fois des yeux translucides à ce point? Elle doute. Et ses lèvres d'un rose thé si fines? On dirait des lèvres de femme, mais quand elles s'étirent, c'est bien un sourire d'homme, un sourire victorieux. Elle n'est qu'un trophée d'une nuit, mais qu'importe puisqu'elle est putain. Si elle doit écarter les jambes, autant que ce soit à un bel homme, et pas à une vinasse. Il lui sert un peu la taille et se penche, pour conclure la valse par un baiser, mais déjà elle sursaute dans les mains du jeune homme, alors qu'il la mords à la gorge. Elle se secoue, tressaille, se débat, mais il est déjà trop tard. Il la relâche alors qu'elle rends un dernier soupir et recule de quelques pas, relève la tête. Fier comme un roi. Son regard brille dans l'obscurité alors qu'une goutte de sang roule sur sa peau diaphane, roule le long de son menton et tombe, s'écrase sur le sol. Il a un sourire. Ses dents sont rouges. Il passe une langue gourmande sur ces dernières, un petit rictus malsain lui remonte la gorge. Sa voix est chaude, grave. Elle fait l'effet des serpents, elle est si doucereuse... c'est un mauvais prince. Son regard n'est pas bon. Il brille d'une mauvaise façon. Il s'approche doucement de la morte, sort de sous sa veste une rose rouge et la laisse tomber sur elle, la belle endormie. Il n'aura même pas profiter de sa chaire... qu'importe. Et il se retourne, sa veste de cuir claque dans l'air quand il quitte la pièce qui empeste alors la mort. Et il est fier. Et il est heureux. Son cœur bat à lui en faire mal. Sous la lune, c'est un Prince Valaque qui s'élève, inquiétant. La rapière à la ceinture. Cette belle rapière d'argent, datant de cinq siècles déjà...

        Description du caractère ; (theme)
        Son visage se fend, de façon peu commune.
        Il a un sourire narquois. Toujours le même. Ezechkiel est narquois, comme si une rancœur étrange l'habitait. Ça ne l'a jamais quitté. Quelle rancœur? On pourrait le lui demander – on le lui demande – mais jamais il ne réponds, ou alors tout au plus par un petit rire et un haussement d'épaule. Le prince est calme ce soir. Son regard va à gauche, puis à droite. Ezechkiel n'est que très rarement calme. Il a sans cesse la bougeotte. On le dit intenable. Il n'y a qu'une paire de bras qui pourrait le retenir, et encore, tout au plus une semaine. Il ne s'attache à rien. La peur de succomber à un charme trop particulier? Qui sait. Ses amantes, il les tue après l'acte. Il ne s'en encombre pas. Il sait que s'il les garde, il s'y attachera, et à cela, il ne s'y risquera pas. Pas une fois. Il sait que l'amour n'est qu'un troupeau de problème à l'affût, et son existence est trop palpitante, trop singulière pour qu'il s'accroche à une âme en particulier. À quoi bon? N'est-il pas libre de faire tout ce qu'il veut? Ô, il aime cette liberté qu'on le lui a accordé, et il en jouit au maximum – dans tous les sens du terme. Le corps est devenu son langage. Quasiment exclusif. Quand il parle, Ezechkiel blesse, fait mal, détruit. C'est un prédateur éloquent, qui cherche les failles, les trouve et les décortique. C'est un vrai chien, assoiffé, et il ne reculera devant rien pour ce qui l'intéresse. Ses proies, il les trouve au détour d'une rue, les suit, les viole, les mord. Aucuns remords. Ce n'est qu'une vie qui, tôt ou tard, se serait fini avec le cancer ou une de ses saletés humaines après tout, alors, à quelques années de la mort, qu'est-ce? La vie ne représente rien pour lui. Une flamme éphémère, tout au plus. Il voit bien les hommes, il sait qu'il en a été, mais il sait aussi qu'il n'en ait plus, et qu'il serait facile de les exterminer, mais ce n'est pas son jeu. S'il boit beaucoup, c'est car il a soif, pas car il le veut. Quand il veut s'amuser, il va dans les cabarets et regarde les belles jambes, bien longues, douces à croquer... enfin, ça, c'était quand il y en avait. Aujourd'hui, Ezechkiel traîne le long des ruelles, les mains dans les poches, le regard bien hagard, la rapière sous le veston. Il cherche qui vider, et il a soif, et ça lui tord l'estomac, ça le rend amer et colérique, et tout le monde sait que le prince colérique ne fait pas bon ménage. Ça le rend mauvais, et mal poli. Son plat préféré, c'est les enfants, les garçons surtout, les petits croyants du coin. Mais maintenant, c'est devenu un met de choix, alors quand il en a un, il en profite. Aujourd'hui, il se contente de la première grosse vache qui passe, avec du dégoût, mais quand on a vidé un sac à vin juste avant, on ne voit pas forcément très clairement ce que l'on vide ensuite. Non? Mais il ne faut pas s'y tromper. Si le prince flirte énormément, se goinfre, et est peu souvent sobre, il n'en reste pas moins un Prince, et à la pointe de sa rapière, rares sont ceux qui s'en sortent, car Monsieur a fait la guerre, et les plus durs d'entre elles, et il en ressort être un excellent bretteur, fort et violent à la fois. Ne jamais sous estimez un vampyr... jamais.


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MessageSujet: Re: Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr.   Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. EmptyMar 1 Déc - 0:52




Alone... _______


(extrait de Mémoires, écrits valaques de la main du prince)


" Je suis en mal avec moi même. Et cela fait déjà plus de quatre siècles. Je ne sais trop ce qui me maintient aujourd'hui en vie. Ce n'est tout d'abord pas l'amour, il ne me reste plus de coeur pour aimer. Ce n'est pas non plus la revanche, tous ceux qui me gênaient sont morts. Alors quoi d'autre? Ô, je sais bien que je vis dans une cage, mais l'extérieur m'inssuporte. Je suis une sorte de félin d'intérieur : je ne quitte jamais trop l'intérieur de ma maison, le chaud de mon coussin. Pas par crainte cela dit. Je n'ai jamais été habité par la peur, ni pas une affection qui pourrait me retenir ici. Je pourrais me tuer alors, sans aucuns remords pour les habitants de cette maison. Je crois tout simplement que je suis rempli de mélancolie, à défaut de courage et de motivation. Comprenez que ce n'est pas que je veuille éviter la mort, c'est tout simplement que je ne me sens ni de la recevoir, ni de me la donner. En somme, je suis sur le fil et le fil même de mon existence. Il n'y a que moi qui pourra m'autoriser à me rompre, et me rompre. J'ai beau regardé dans l'obscurité ces points lumineux, je ne vois plus que des lampadaires hideux. Jadis, je m'amusais à l'observer le ciel et ses étoiles, aujourd'hui, j'aimerais pouvoir vomir ces réverbères électriques. Mon univers est monochrome : noir de jais. Il me manque. Cette couleur qui possède bien des reflets, elle me manque atrocement.
Je suis lasse d'écrire des sottises, surtout que je suis mal aisé dans cette charriote roumaine. Je rentre chez moi. Au lieu de le suivre, encore une fois. Je sens qu'il m'échappe, et cela m'énerve étrangement. Ce n'est pas juste l'énervement du prédateur qui a perdu sa proie (cette colère est si fade, si passagère) mais une colère sourde, qui n'entends pas chasser ailleurs que sur ce territoire. Cette colère m'aveugle et me rends dépendant de sa présence. C'est ridicule. C'est douloureux. Mais la douleur semble si douce venant de sa non-présence... Mes mots sont à double sens. Je m'entends déjà hurler à la relecture de cette lettre et la déchirer en milles pièces. À quoi bon le nier, dirait Lust? Mais voilà, je ne mens pas. Mon penchant ne va que là où vont ces larmes, et son corps d'éphèbe. Au tout début, je retenais mes mots, condamnais mes pensées les plus monstrueuses pour un être si pur – ô délicate apparence – être que mon père affectionnait, mais voilà, j'ai entrepris sa conquête, comme au temps jadis, où il me fallait guerroyer après avoir déshonorer un homme en jouant un peu avec sa femme. Je ne veux pas de jaloux cependant.
Je veux qu'il me soit dédié. Je ne me rappelle pas d'avoir essuyé tant d'échecs, tant de refus, sans jamais perdre soif à une entreprise démesurée. Le prince se dégonflerait-il? Pour sûr que pour une première putain, dans la rue, j'aurais bridé mes envies et me serait vengé sur une autre, mais là, c'est lui que je veux, et pas une autre. Certes, mes envies de luxures ne s'arrêtent jamais à son corps, mais j'ai bien peur de prendre goût à ce sentiment qui m'habite et m'ensorcèle. Il me donne bien du mal à diriger mes affections vers quelques autres. Je suis tellement troublé que l'envie devient pressante et que j'ai du le brusquer. Quel bonheur que de sentir son crucifix s'enfonçait dans ma chair, dans mon visage, de sorte qu'un instant, j'ai cru mourir. Sauvé puis relâché, je jubile encore de cette force cachée dans un être que je m'imaginais plus angélique. Je jubile, mais j'ai envie, car aucun autre ne saura me faire autant tendre le vît que ce fils d'église, et si j'ai honte un instant de perturber la si belle éducation que Dante lui a donné, je surprends mon corps à réagir à la simple idée qu'il me retouchât de cette façon, et ce, avec plus de passion.
Je suis un être profondément pervers et sournois. Je ne m'en cache pas. On connait tous mes penchants. Ils savent tous que j'aime à me planter des épées dans le corps. Ils le savent, et s'ils ne le respectent pas, ils ne s'en offusquent pas. Chez moi, la douleur est jouissive. Je bande pour la mort. Je bande pour la mort, et c'est ce qui doit sans doute le dégoûter. Il se flagelle! Pourquoi n'aurais-je pas le droit d'aimer la douleur? Pourquoi me fuit-il? J'en ai assez. J'en crève. J'en crève, et ça m'énerve. Je pourrais vider un village entier. Dieu sait que je le peux. J'emmerde Dieu.

Il n'est jamais là quand j'en ai besoin. Qu'il crève, lui et ses putains! Qu'il crève! Et que je crève si je blasphème!



...cette lettre est décidément un vrai torchon.
On s'arrête. Je dois aller voir ce vieux Vlad. J'ai quelques petites choses à dire... des choses à faire, aussi. "



Dernière édition par Ezechkiel Ier de Valachie le Mer 2 Déc - 23:48, édité 3 fois
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Ezechkiel


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MessageSujet: Re: Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr.   Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. EmptyMer 2 Déc - 0:04




It was the first step in hell.
(game) ____


Un coup d'épée, l'impact du métal fait voler quelques étincelles dans l'air, alors que le Prince ré attaque, plus incisif, plus offensif. Il a la haine, ça se voit. Il a la hargne, et chacun de ses coups fait qu'il ressemble à un démon. Il est jeune pourtant. Quatorze années. Il n'a été forgé qu'à ça. Il montait à cheval avant de savoir marcher, et la première chose qui lui ait sortit de la bouche, c'est « guerre ». Il n'a que ça aux bouts des lèvres. La guerre. Il ne l'a jamais connu, pas encore, mais bientôt il sait que ce sera son tour, qu'il arrachera la vie d'un homme et que ce dernier rejoindra l'enfer des âmes pauvres. Ici bas, personne ne sera épargner. Un coup du maître d'arme le fait reculer de quelques pas, mais il riposte d'une clef rapide et agile. Il maîtrise aussi bien la rapière que l'épée bâtarde, et tôt ou tard, il saura défaire le maître. Il est l'élève, mais déjà sa dextérité en fait un ennemi redoutable. N'importe quel bretteur des bas quartiers ne saurait lui faire lâcher prise, car le Prince est un chien, un coriace, qui s'accroche à sa proie pour la mettre à terre. Il ne lâchera pas tant qu'il n'aura gagné le combat. Un dernier coup portait à la ceinture et la pointe de la rapière déchire le vêtement sans toucher la peau. Le maître d'arme fronce les sourcils. Il l'a mauvaise. C'est la troisième fois qu'il perds ce mois-ci. Si à quatorze années le maître d'arme ne sert plus, alors... à quoi bon rester?

EZECHKIEL - « Touché maître Eddar. De ma pointe, je vous ai percé la rate ou le foi. Vous êtes morts avant même que vous entendiez la fin de mes mots. »
EDDAR - « Amen. »

Le Prince ramène sa lame vers lui et la rengaine dans son fourreau noir de jais avant de saluer son aîné. Le maître d'arme n'est pas si vieux que cela. Il est dans la fleur de l'âge, avec trente années de vie bien marquées. Il est grand, très grande, et ses mains sont larges, tellement que lorsqu'il en pose une sur la tête du Prince, cette dernière recouvre entièrement sa tête. Eddar est un géant comparé à lui. Il porte le bouc valaque, cette barbe significative sur le menton qui le rends désagréable au toucher, mais c'est une barbe fine et courte, taillée, entretenue. Le Prince n'aime pas les barbes, il dit que ça gêne. Le Prince n'aime pas grand chose en réalité. Ce qu'il préfère chez Eddar, ceux sont ses longs cheveux, encore plus longs que les siens, qui cachent ses yeux bleus foncés. Les yeux du Prince sont clairs, très clairs, alors que ceux d'Eddar sont quasiment noirs. Le combat a donc cessé, et Eddar rengaine à son tour son arme. Elle est plus lourde, plus imposante, et son fourreau est d'un bordeaux foncé et agressif.

EDDAR - « Les anges t'ont touché, tu deviens meilleur, de jour en jour. Je suis impressionné. »
EZECHKIEL - « Pas tant de flatteries. »
EDDAR - « Mais il faut. »

Le jeune Prince a un sourire fier et il tourne le dos, s'étirant. Quelque chose cliquette dans son dos, dans un bruit métallique, alors il sursaute et se retourne. Le fer lui coupe le pantalon de cuir bouilli. Il tombe à la renverse, surpris. Devant lui, Eddar a un rire, son sourire est amusé. Aussitôt Ezechkiel le fixe avec un regard noir, agacé. Comment ose-t-il...? ...à son futur roi? Le Prince grogne alors qu'Eddar se rapproche.

EDDAR - « Tu as encore beaucoup de choses à apprendre, mon Prince. Comme ne jamais tourner le dos avant que l'Homme ne soit mort. N'oublie pas que l'homme à terre est le plus dangereux de tous, car il se bat avec la voix de la peur, dans le dernier espoir de s'en sortir, d'échapper à la mort. Allez, lève toi mon Prince. »

Le maître d'arme tends sa large main, le regard foncé, mais Ezechkiel se relève sans son aide, avec toute la dignité et la fierté que lui impose son rang. Son regard est fixe, sans peur. Pas un moment il n'aurait baissé les yeux, ni même trembler. Plutôt crever. Ce n'est pas dans son éducation. On ne lui a pas apprit à baisser le regard ou à avoir peur, ou tout du moins que de la main de son père. Il regarde son pantalon. Le sang coule, vermeil, et ça lui colle à la peau. C'est quelque peu désagréable. Le Prince soupire, touchant du bout des doigts la plaie. Elle n'était pas profonde, mais elle l'ait sans doute assez pour que ça coule à cette vitesse. Eddar se penche et regarde à son tour, un sourire bref, il se relève.

EDDAR - « Viens, nous allons nettoyer cela. »
EZECHKIEL - « Si Père le voit, il ne dira mot. »
EDDAR - « Je sais. »

Le Roi n'a que faire des douleurs physiques de son héritier, tant que ce dernier se montre être sa fierté. Suivant docilement le maître d'arme, le Prince réfléchit. Ses bras tremblent d'excitation, d'une adrénaline qui coule beaucoup trop vite dans ses veines, et qui gonfle son buste d'une fierté infinie. Eddar pousse une grande d'ébène noire, gravée d'un dragon et d'un corbeau. C'est une petite salle, très petite même, où de nombreux flacons s'entassent sur des étagères fragiles et vieilles, de bois noir elles aussi. Le jeune Prince s'assoit sur le premier fauteuil qu'il trouve, une sorte de tabouret à couverture vert foncé, d'un velours rêche, et il attends. Eddar pose son regard sur lui.

EDDAR - « Retire, que je vois. »

Le Prince acquise et défait les lacets en nerf de cerf qui noue le pantalon à sa taille, le glissant alors à ses chevilles. Il n'a aucune honte. Son corps n'est qu'une enveloppe charnelle. Il s'assoit. Le maître d'arme tends la main et passe sur la cuisse du prince sa main, les doigts sur sa plaie la dessine. La caresse n'est pas chaste pourtant. Le Prince n'en sait rien. Il n'a pas appris cela. On l'a forgé à la guerre. Il regarde la main et la prends la sienne, la posant sur sa plaie. Eddar tique.

EZECHKIEL - « Elle est ici, ma plaie. »
EDDAR - « Je sais. »

La phrase est sèche. C'est percutant. Presque craché. Le Prince relève le regard et croise le regard du maître d'arme. La main se fait cependant plus entreprenante et elle glisse sur la peau pâle du prince valaque. Il ferme les yeux, et rougit comme une pucelle. On n'enseigne pas l'amour à un prince guerrier. On lui apprends la haine, on lui apprends que la colère est un ami et que les armes valent mieux que les femmes pour un trône serti d'or et d'argent, surtout en ces temps de tensions avec le royaume Ottoman, plus au Sud, et aux Tatars, au nord. La caresse se fait plus proche de son entre jambe, et le Prince rougit un peu plus, se demandant si ce corps, jadis si fort, pourra résister à un tel affront. Quand la main se pose sur ce qu'il cache en serrant les cuisses, Ezechkiel réagit et envoie violemment sa main contre la joue d'Eddar. Ça claque bruyamment, et la joue rougit elle aussi, mais d'une chaleur douloureuse, et non pas dévorante.

EDDAR - « Tu es encore... »

Le terme ne vient pas aux lèvres du maître d'arme qui a un sourire large, alors que son regard brille.

EDDAR - « Quand je disais que tu avais des choses à apprendre, mon bon Prince... »
EZECHKIEL - « Je ne pense pas que Père soit du même avis. » siffle Ezechkiel.
EDDAR - « Faut-il encore qu'il le sache? »

Il est en guerre, c'est vrai, et ce depuis des mois. C'est un bon Roi. Le Prince le repousse, et Eddar recule de quelques pas, mais rapidement la masse adulte se presse contre celui du jeune garçon, qui pose ses mains sur son buste pour se débattre, en vain. La force physique ici est un atout que le Prince ne possède pas. Pas contre un homme de trente années. Il ferme les yeux en sentant les mains sales du maître d'arme courir sur sa peau, et rougit d'avantage, comme une pucelle à qui l'on apprends l'amour – mais lui ne le veut pas. Les femmes sont le mal d'une nation, il le sait. Elles leur font faire la guerre, et elles les mènent par le bout du nez. Il ne veut pas devenir faible. Il veut être vertueux aussi. Il veut être quelqu'un de bien, aussi il prends peur quand la main de son maître d'arme se referme sur sa gorge pour le maintenir au sol, serrant sa gorge blanche, et que l'autre descends rapidement, le forçant à écarter les jambes. Le Prince ferme les yeux, ses cheveux bouclés tombent sur son front et cache ses yeux alors qu'un cri lui échappe, un cri de douleur, mais aussi de quelque chose de nouveau, quelque chose qui lui vrille l'estomac. Il a envie d'hurler plus fort, mais il se retient. Il ne veut pas être de ces catins qui gémissent. Il se mord la langue en sentant la main aller et venir sur sa virilité. Le visage d'Eddar se penche au dessus de lui, alors que son corps se fait que trop proche, et il l'embrasse, avec la langue. Le mélange de salive a tout d'abord un côté effrayant et dégueulasse, mais finalement, le Prince s'y adonne avec un plaisir qu'il se refuse. Peu à peu, les mouvements de la main sur lui se font plus lascifs, plus sensuels, et la main qui lui maintient la gorge se desserre. Eddar sourit, un sourire malsain et vicieux. Quelque part, ça l'amuse de voir le Prince rougir et se cambrer. Il ne faut cependant pas longtemps pour que le jeune Prince vienne dans les mains du maître d'arme. C'est sa première fois, et Eddar le sait. On ne finit pas aussi rapidement quand on est habitué. Un garçon de quatorze années, tout de même... Reprenant son souffle, Ezechkiel pose ses mains sur son front, comme pour se cacher. Il a honte. Horriblement honte. Il a envie de mourir. Il vient de salir la main de son maître d'arme. Mais ce n'est pas finit, loin de là. Avec un sourire de plus en plus large, Eddar se penche au dessus d'Ezechkiel, soufflant à la façon des serpents à son oreille :

EDDAR - « Je vais t'enseigner comment on se réchauffe durant les longues batailles, mon bon Prince. N'aillez pas peur. »
EZECHKIEL - « N-non... »

Le Prince regarde, presque effrayé, le maître d'arme défaire à son tour sa ceinture. Sa virilité est plus grande. Le Prince ne comprends pas. Comment... peut-il... ? Lorsqu'il sent les mains d'Eddar sur ses hanches, rapprochaient leur deux bassins, il couine de peur et renifle.

EDDAR - « Sssch. Ne pleurs pas. Ça n'a même pas commencé. »

Appuyant son bassin contre celui d'Ezechkiel, Eddar y pénètre avec difficulté, et s'essouffle. C'est étroit, et la sensation est différente. Cependant, son regard est réellement surpris. Ce n'était donc pas un mensonge? L'enfant-roi était donc réellement... vierge? Mais le maître d'arme, ivre d'amour et de plaisir surtout, ne pense plus, et il s'enfonce un peu plus alors que le Prince sent les larmes coulaient sur ses joues, des larmes de douleur, incontrôlées. Il a mal. Il sent ses boyaux qui se retournent et qui se vrillent. La douleur est physique, mais aussi morale. Quand Eddar est enfin en lui, il ne bouge pas, plus tout du moins, et regarde le petit Prince entre ses bras, tremblants de douleur. Pauvre petit être. Il se penche au dessus de lui et l'embrasse. Ses mains caressent son corps, entièrement, chaque recoin à droit au toucher brûlant des phalanges malsaines. Puis le bassin s'anime, pousser par un feu dévorant, et il mouve en lui, très lentement au début, pour ne pas le blesser plus. Le petit corps du Prince se crispe, se tortille, de douleur surtout, et il sert les dents. Rapidement, les mouvements de bassin, alors lascifs, deviennent de véritable coup de butoir, et Eddar ne fait plus attention au Prince qui cache son visage, ses yeux mouillés, ses joues rouges. Montant dans son estomac, la chaleur lui brûle l'âme, et il gémit, peu à peu, du plaisir de cette nouvelle douleur. La virilité du Prince retrouve alors une nouvelle vigueur et, amusé du résultat, Eddar ne se prive pas de chuchoter milles mots à son oreille, accentuant alors les maux de l'âme du Prince souillé. Il écarte un peu plus les jambes, lui facilitant l'accès et les mouvements, et ses mains quittent son visage pour s'accrocher aux omoplates de maître d'arme. Son souffle est court. Il est mourant. Ce qui l'achève, c'est le déversement brûlant en lui, une jouissance rare. Il se sent pris d'une extase rare. Il comprends dès lors l'extase de Sainte Thérèse. Il hurle, une fois, alors qu'Eddar se retire. Ezechkiel regarde le plafond. Il n'a pas réagit. Mais maintenant, il comprends. Il a comprit, et... en regardant le plafond, il fronce doucement les sourcils, repose ses mains sur ses yeux.

Il comprends que maintenant, il est sale, et qu'il n'y a plus de retour possible.


~*~


It was the end.
(over) ____


Il a la rage au corps. Il ne vit que pour ça. Il nourrit cette hargne depuis quelques semaines déjà, et aujourd'hui, il sait qu'il est prêt. Prêt à le tuer. Un pas de côté. La lame file le long de la sienne. Il suffit d'y aller doucement. Tout en douceur... Un pas sur la droite, un pas sur la gauche. La lame cliquète. Un assaut trop rapide, trop puissant. La lame traverse l'épaule du prince. Il rigole. Eddar recule, étonné. La douleur n'a plus d'effet quand c'est l'âme qui est touché. Il s'approche, inquiet, et c'est au tour d'Ezechkiel d'enfoncer son épée dans le corps de son maître d'arme. La lame s'enfonce et elle reste logée dans son corps. Il le regarde, et Eddar pousse un profond râle, grave et douloureux, et Ezechkiel sert les dents, tournant la lame dans sa peau, gardant la garde en main. Puis il retire d'un coup sec la lame du corps souillé, la laissant tomber au sol, sa si fidèle amie. Il regarde le cadavre.

EZECHKIEL - « Je n'ai rien senti, Eddar. Rien. »

Il enfonce à nouveau l'épée dans le corps du maître d'arme, encore et encore, toujours, plus encore. Il le déteste. Il le haït. Il enfonce à nouveau l'épée, et encore, jusqu'à que quelqu'un passe et vienne pour l'arrêter. Il hurle de colère. Il mérite la mort... il l'a eut. Il mérite la douleur. Il ne mérite pas de sépulture.

EZECHKIEL - « CREVE! CREVE CHIEN! COUARD! »

Et ça gueule de plus en plus fort dans la forteresse du Dragon. Ça gueulera jusqu'au jour où le Père bien aimé reviendra poser pieds dans la forteresse. Là, l'enfant cessa d'hurler. Il ne dit plus mot. Plus jamais. L'incident avait été soudainement oublié.


~*~


Revenge._____


(extrait de Mémoires, écrits valaques de la main du prince)


" Je me rappelle que mes premiers ébats furent douloureux à souhait, si bien que je me rappelle vaguement d'en avoir tiré un plaisir. La souffrance fut parfois telle que je marchais comme si j'eus fait du cheval sans selle : à grimaçant à chaque pas. Ce fut d'ailleurs mon excuse adoré pour ces temps de misère où je crus que mon corps allait se briser. Cette découverte me tua littéralement, et j'imagine que c'est à cause d'elle que je suis devenu ainsi. La douleur langoureuse devint une habitude, et si j'en tirais une honte violente – qui se muait en colère – j'en tirais également un plaisir non dissimulé, et je fournissais parfois moi même des prétextes à mon maître d'arme pour partager ces moments secrets – quoi que bruyant – et ce, sans même le vouloir. Je me rappelle également de cette fois où, en plein acte, alors que je donnais à mon corps des contorsions étranges, laissant ressortir ce corps de futur homme, il attrapa mes cheveux et susurra, pour tous mots doux, un : « tu es bien comme ta mère ». Ces mots me firent cesser aussitôt et je lui demandais de se retirer, de partir, ce qu'il fit après avoir finit ses quelques besoins. Je tirais ici ma rage, ma hargne. Elle fut telle que dès le lendemain, je le tua. Certes blessé, je savais cependant qu'il fallait savoir perdre pour mieux gagner, et ma victoire fut écrasante. Mort, et c'était aussi bien. "


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MessageSujet: Re: Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr.   Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. EmptyJeu 3 Déc - 0:41




Pervert prince. _______


(extrait de Mémoires, écrits valaques de la main du prince)


" On ne me porta pas préjudice quand on apprit mon erreur. Mon père, Alexandu Aldea, n'en fit rien, quant à mon oncle, Vlad Nospheratov, il me signifia clairement de taire les réelles motivations de mon geste. Ne lui ayant jamais parlé de pourquoi, je me suis toujours demandé si j'avais crié assez fort pour que quelques domestiques lui rapportent les nouvelles. Je n'eus jamais de réponse. En revanche, on m'administra un deuxième maître de guerre – guerre plus habile que le premier, que j'éliminais dès la deuxième semaine d'entraînement par inadvertance – et ainsi, j'en eus un troisième. Un colosse monstrueux, aussi haut que large. Un vieil homme qui savait mieux se servir de son épée que de sa langue, cela dit – il n'avait jamais parlé un valaque très correct. N'ayant jamais eut vraiment confiance en ce dernier, je le respectais cependant, voyant que ces gestes n'étaient pas tendres avec moi, ni même déplacé. Seulement, rapidement, j'aimais les muscles sous son armure, ses larges mains qui frappaient bien souvent mes joues, et je retirais de cette souffrance un plaisir malsain, si bien que parfois, je le fâchais afin de jouir de quelques remontrances. Je prenais goût à l'énerver, et il me le rendait plutôt bien. La nuit, mes plaisirs reprenaient le dessus et j'appris bien vite à satisfaire seul mes déviances que je gardais secrète, de peur de devenir un de ces mignons dont on se moquait à la cours. Je n'étais pourtant pas un éphèbe pour aimer les hommes et leurs corps suants, mais j'aimais cette virilité que je trouvais attirante, tout comme j'aimais les femmes et leurs galbes féminines, aussi appétissantes que fragiles. Souffrant sans doute d'une névrose dont je connaissais quasiment l'origine, je prenais avec violence dans mon lit, la nuit, quelques filles de servante qui pignent et couinent, comme des chiennes l'auraient fait. Je jouissais d'une grande liberté, et mon père lui même fut fier de mes exploits – bien que le regard de Vlad sur mes actions ne fut pas aussi conciliant. Je gardais dans la chaire le plaisir pervers des remontrances, et à mes quinze ans, je connu le plaisir du fouet. Dix coups pour avoir désobéit à mon père. Je glapissais de bonheur à l'idée de me faire marquer, et je me cambrais devant le bourreau masqué, et je demandais plus – bien que l'on ne m'en donna jamais assez à mon avis.
Quinze ans fut aussi l'âge de ma première guerre. On m'envoya aux fronts, pour faire mes armes. J'y restais deux semaines. J'y revenais et j'haïssais mon père. J'y avais enlevé des dizaines de vie humaine, et j'en retirais une grande satisfaction. Les ennemis turcs (ottomans dans le texte) goutèrent à ma rapière, et connurent la rage valaque. Je fus évacué quand j'eus ma première fièvre – et ma première blessure de guerre. Côtoyant les cicatrices des coups de fouet, ma cicatrice à la cuisse – marque de l'épée qu'y eut traversé mon muscle – me rendait d'une grande fierté, si bien que j'eus rapidement fait de passer sur le corps de tout le personnel de chambre afin d'exhiber la nouvelle fraîche – et ce, même avec la fièvre. Pendant mon séjour à la maison, je retrouvais Mihail, mon maître d'arme, qui me tordit la main droit. J'appris alors à devenir ambidextre. Je fus transporté de la forteresse du Dragon à celle du Pendu, pour y recevoir une « grande nouvelle » de la bouche de mon Oncle. Quand j'y arrivât, j'y trouvais du beau monde, dont le Général Dante, un magnifique homme à l'ombrage étrangement attirant. L'on me demande de m'en éloigner, aussi Mihail me suivit dans tous les recoins de la forteresse – ce qui m'agaçât atrocement. Je croisais une seule fois ce « fils » dont on me parle, dont la beauté se comparait à celle d'un ange, et si je ne le croisais qu'une fois dans les couloirs, je restais rembrunit. Le visage de ce petit homme, de trois ans me cadet, me marqua dans la chair. J'aurais aimé le chercher à la suite, mais je fus convoqué par la suite à l'enterrement de ma chère cousine que je regrettais amèrement. Le même jour des funérailles, on m'avoua qu'elle m'avait été promise, mais emportée par la fièvre, j'étais de nouveau libre d'épouser une princesse à ma taille. Je n'en trouvât aucune. Je pense que je n'aurais pas aimé quelqu'un d'autre que ma belle cousine. Pour cause?
Pour cause qu'elle était mon pendant féminin, et surtout que je l'avais apprécié durant toute mon enfance. Cette nouvelle me brisa le coeur, et pendant quelques semaines, éloignât de mon coeur l'image du jeune ange que j'avais croisé dans mon monde de guerre. J'y fus renvoyé, à nouveau, mais j'y revenais cette fois-ci victorieux. J'appris rapidement à ne pas me faire blesser, et le duel fut rapidement oublié dans ma mémoire. À défaut de faire dans l'esthétique des mouvements, je faisais dans le massacre – et cela me plaisait. Je revenais par trois fois à la Forteresse et je fus félicité. Mes exploits étouffèrent auprès de mon peuple mes ébats immoraux – avec putains – et je tuais ceux qui osaient un « pédéraste » au détour d'une conversation. Je me faisais ainsi respecter, et j'en étais plutôt heureux. Je guerroyais ainsi, avec pour seul repos quelques jours dans le mois, et je revenais au château. Pour mes dix sept ans, on me présenta un de mes bâtards que je tuais sur le champ et j'ordonnai l'écartèlement de la putain. La côte faiblit, mais on me craignit un peu plus. J'oubliais l'espace de quelques mois l'amour des femmes et aimât qu'on me divertit, avec les éphèbes du sud ouest, et surtout les fameux mignons des harems que l'on prit aux mains du Sultan. Je souillais les corps sans vergogne et je demandai qu'on me frappât, ce que l'on autorisa jamais – et ce qui me frustré atrocement. Je ne prenais alors véritablement plaisir qu'à la guerre, et je défendais le nom de mon oncle, de mon père, et du Père à la guerre. Je détruisais les bâtisses religieuses avec un plaisir inavouable, et je violais jusqu'aux nonnes dans les contrées reculées du pays, me passant ainsi le temps. "



Dernière édition par Ezechkiel Ier de Valachie le Jeu 3 Déc - 21:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr.   Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. EmptyJeu 3 Déc - 1:58




By chance. ____


La mission était simple : rejoindre la Russie et parlait à Ivan le Terrible, jeune tsar de la Russie de Moscou. Premier tsar régnant. C'était d'avantage une mission de reconnaissance pour un futur accord qu'autre chose, mais il fallait bien y allait. C'était ce que se disait Ezechkiel, perchait sur son étalon, énorme hongre armuré, bien plus que son maître sur ce point. Droit et froid, Ezechkiel n'était pas ce petit prince que l'on montrait du doigt pour son mauvais comportement – quoi qu'il fut bien aimé. Il ressemblait d'avantage à ces grands rois, dont la figure s'imprimait dans l'esprit de tous les citoyens. Avec un tabar portant le fameux blason valaque, on voyait que ses cheveux étaient aussi noir que les ailes du corbeau valaque, et quelque part, les peuplades se disaient que le jeune prince était un oiseau de mauvais augure. Ils n'avaient pas bien tords. Marchant contre les Tatars qui s'affairaient à attaquer les russes, le bon Vlad Nospheratov avait émit l'hypothèse – qui s'avérerait vrai – qu'en aidant les russes, ils marqueraient tous un bon point et lierait un lien important. Le tsar se devait d'être dans la poche de Nospheratov, et ça, le prince l'eut bien compris. Frappant le flanc du hongre, l'animal hennit et avança dans l'épaisse purée de pois qui gâchait le beau décor. Les relans de sang et de massacre donnaient un sourire effrayant au prince des putains qui lorgnait, d'un œil gourmand, les paysannes qui reculaient à leur passage. Oiseaux de mauvais augures disait-on... s'ils savaient. Le prince avait une figure si noble que l'œil si accroché, fascinant. L'œil bleu n'en ressortait que d'avantage, et son étrange clarté faisait bien peur. On parlait du diable à son passage, mais l'on riait bien, car Ivan le Terrible n'avait pas une apparence des plus innocentes lui aussi. À déposer des chiens morts sur son passage, le bon Tsar s'était fait une réputation, et du haut de ses quarante trois ans, il n'en paraissait qu'une trentaine. On disait qu'il était de ceux que rien ne tue, pas même le temps. Un dieu vivant pour les Russes de Moscou. Tout au plus un homme pour le prince, campé du haut de ses seize ans, à une vision bien réaliste du monde. Un dieu ne saigne pas. Le tsar si. Il sentit le vent tourné et l'odeur âcre de la sueur avec. Son oeil se posa sur un buisson et une flèche fut décoché en sa direction, filante. Il l'esquiva, aussi simplement que l'on aurait évité une gifle. Aussitôt une pluie de flèche vient de l'arrière et s'élève dans les cieux pour retomber lourdement sur le buisson. Le prince n'est pas seul. Il est très bien accompagné.

EZECHKIEL - « Sortez moi ce couard du buisson! »

On s'avance dans le noir et on sort le corps fléché du buisson. Il est mort. Mais ce n'est qu'un éclaireur. La petite armée d'une cinquantaine des meilleurs hommes du royaume se mettent en rang devant le prince et on sort les cartes, aussitôt. La forêt est dense, le paysage dur, et les températures trop froides. Les hommes tremblent, mais les Tatars aussi. Les soldats dégainent. On bande les arcs et on attends le moment où la flèche se décochera. On retient son souffle, mais rien ne vient. On reste ainsi une demi heure durant, et déjà la nuit tombe quand à nouveau un homme – non armé – approche et s'agenouille aux pieds du prince, sans même savoir si c'est vraiment lui.

ENVOYE - « Messire, mon Chef m'envoie à votre rencontre pour vous remercier. En tuant l'éclaireur, les Tatars ont pensé que nous étions plus au sud, aussi notre attaque a été une vraie réussite et les Tatars ont été démis. Mon Chef vous invite à sa tablée ce soir, vous et vos hommes. » Le prince pose son regard sur l'homme, et un large sourire fend son visage.
EZECHKIEL - « Qui est ton chef, soldat? »
ENVOYE - « Il s'appelle Fédor, et il est... »
EZECHKIEL - « Le fils d'Ivan le Terrible. » Le prince fait un geste pour que l'envoyé se relève. « Dit à ton chef que j'accepte l'invitation. Fais lui savoir également qu'il accueillera cinquante soldat. »
ENVOYE - « Qui dois-je annoncer... ? »
EZECHKIEL - « Ezechkiel Aldea, premier du nom. Prince de Valachie. »

On jette aux pieds de l'envoyé un oriflamme au blason de la Valachie et on lui donne la bride d'une jument. Le prince a un large sourire, un sourire qui lui dévore le visage d'une façon bien étrange.

~*~


Good luck, my son.____


(extrait de Correspondance)


Forteresse de Sibiu, la Sanglante,
1573 (calendrier julien),

Mon fils,
Je sais que toi et moi n'avons jamais été proche, mais je pense malgré cela que tu restes mon fils et de ma chair je dois prendre soin. Aussi, si je n'ai pas levé la voix contre ton oncle, c'est pour éviter quelques colères inutiles, mais écoute moi, mon fils, même si cela doit être la seule fois : je ne veux pas que tu risques ta vie inutilement. On dit que le Tsar écorche vivant les hommes dont il n'apprécie pas le langage, et si je te sais bon en russe, je sais également que tu n'as pas dans le sang la diplomatie ni la religion, les deux choses qu'il aurait fallu à un homme face au Tsar. J'ai bien peur que tu ne pâtisses de quelques mauvaises humeurs, apportés par la fièvre de Rosarjo, à ton Oncle. La pauvre enfant souffre le martyr, et je comprends combien il est dur pour un père de perdre son seul enfant, mais par miséricorde, ne t'aventure pas là où nul n'a jamais été, ne tente pas le diable. Ta vie n'est déjà qu'un fil dans cet univers, si en plus il te faut traverser le feu, sache que je ne pense pas que tu t'en sortiras indemne. Ce Ivan le Terrible lit énormément, et il s'inspire – dit-on – ce que ton Oncle fait ici bas. Tu le connais aussi bien que moi, et tu sais combien il peut se montrer cruel gratuitement. Si Ivan le Terrible sait qu'il peut avoir un quelconque ascendant sur toi, il en profitera. Tu as beaucoup à lui donner, mais garde t'en de vouloir en faire une arme contre lui. Sois diplomate, une fois dans ta vie, et écarte de ton esprit toutes déviances.

À trop tenter le diable, on se fait manger, Ezechkiel.
Sois fort et reviens moi.

Alexandru Aldea,
signé et cacheté du sceau royal valaque.


~*~


Don't worry. I'm ready.____


(extrait de Correspondance)


Camp de Fédor, champ de bataille,
1573 (calendrier julien),

Père,
Oseriez-vous douter de mes qualités de prince? Je suis plus efficace que j'en ai l'air. Ma langue se fait caressante quand il le faut, et je saurais aller aux plus basses tâches s'il le faut, afin d'avoir ce fameux accord. Loin de là que je n'ai aucune dignité, mais je sais qu'avec ce genre de créature, il faut savoir perdre pour mieux gagner. Je suis dans le campement de son fils. Fédor est un brave, mais il n'a pas la hargne. Il a le coeur trop mou, et je le sens déjà désarçonné face à l'ennemi Tatar. Je vais lui insuffler la force, et je gagnerais ensuite la confiance du Tsar. Cela ne me prendra pas des années. J'aimerais revoir Rosarjo, pour que l'on fête mes seize années. J'aimerais qu'elle me voit comme un homme aujourd'hui. Va t-elle bien? Se sent-elle mieux au jour d'aujourd'hui? J'ai peur que cette fièvre ne fut la mienne, et qu'en venant me voir à mon chevet elle ne l'ai elle aussi attrapée. Je me sens si mal pour elle... Passez lui mon mot. Une lettre est à l'intérieur de celle-ci : elle lui est dédiée. J'aimerais qu'elle la lise. Il n'y a pas grand mots de guerre, quelques mots doux, de poésie. Je me complais dans cela, juste pour son sourire. J'aimerais que cette guerrière reprenne du poil de la bête, que nous échangions quelques joutes ensemble à mon retour.

En somme, n'ayez aucune crainte mon père. Vous ne me connaissez que mal, car j'ai bien grandis, et aujourd'hui sur les champs de bataille, je vous remplace. Vous n'en êtes pas mort, je serais bien aise de rester en vie aussi.

Ezechkiel Aldea,
signé et cacheté au sceau royal valaque.



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MessageSujet: Re: Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr.   Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. EmptyVen 4 Déc - 0:26




Tsar&Prince. ____


Il n'avait pas tardé à rejoindre le Tsar dans la belle capitale qu'était Moscou. La dernière lettre qui datait déjà de trois jours lui disait que son état avait empiré, aussi le prince voulait en finir le plus rapidement possible avec la diplomatie – qui n'était pas vraiment de son ressort. Au pays du Tsar, les gens le regardaient avec une certaine fascination. Son visage noble et fin à la fois attirait les regards les plus malsains, et le Prince souriait, d'une façon si perverse que quelques saints eurent bientôt fait de cracher à ses pieds, priant quelques secondes après. Mais son regard faisait aussi rougir les nonnes, et il voyait les regards peu orthodoxes sur son corps et son armure cuirassé. Il était là, perché sur son hongre à la robe sombre, et le regard ne pouvait se détacher de sa stature majestueuse. À travers le pays, on vantait sa beauté valaque, et on parlait déjà d'un ange qui aurait chuté sur terre. Son étrange noblesse, outrageante et tentatrice à la fois, s'opposât aussitôt à la noirceur d'arme du grand tsar. On l'accueillit au château, fit nourrir son hongre, et on lui présenta le couloir. Il demanda à être présenter aussitôt, et on lui répondit que le Tsar lui proposait de boire autour d'un feu en sa compagnie, afin de parler au chaud dans un pays où le gèle régnait. Il accepta avec la plus noble des courtoisies et, c'est avec un sourire en coin qu'il rejoignit le petit salon. Dans un grand voltaire de velours pourpre, le Tsar attendait, enveloppé dans un grand manteau d'hermine et de fourrure de loup. Le regard sombre, où une flamme semblait danser, éternelle, il invita le jeune prince à approcher. C'est après une révérence qu'il approcha, calme, et s'assit dans un des trois fauteuils qui se tenaient face à la cheminée. À la lueur des flammes, la peau d'Ivan le Terrible semblait étrangement pâle, tellement que c'en était effrayant. Le prince, face à lui, n'était pas aussi pâle. Son teint était doucement hâlé par les guerres, le nombre d'heure en dehors. Le Tsar eut un sourire amusé en voyant le prince.

IVAN - « On m'avait annoncé l'arrivée d'un guerrier, et je vois dans cette pièce un mignon. » Le prince eut un sourire calme.
EZECHKIEL - « On vous a annoncé ma venue, et je suis venue. Les apparences sont parfois trompeuses, Tsar. »
IVAN - « J'espère bien. Pour les accords entre nos deux pays, je ne veux pas d'un... »
EZECHKIEL - « Pédéraste. Je comprends. » Le visage du prince se fend d'un sourire étrange. « En ces temps de guerre, les coucheries ne nous intéressent pas. Vous avez besoin de nous. »
IVAN - « Non. Vous voulez un lien avec nous, nuance. » Le Tsar a un large sourire alors que le Prince a un petit rire, pas nerveux, très calme.
EZECHKIEL - « En nous alliant, nos forces doubleront. Les armées valaques ont montré jusqu'à quel point elles étaient efficaces. Notre aide vous permettrait d'effacer du terrain toute vie ottomane. »
IVAN - « Je sais. Mais ça serait aussi l'occasion pour votre pays de prendre aussi d'assaut le notre. »
EZECHKIEL - « Passons un accord. »
IVAN - « Un accord sur un accord? Je ne suis pas d'accord. » Le Tsar a un sourire denté à en faire peur à tous les diables. Le prince ne cille cependant pas. « On dit de vous que vous êtes l'héritier au trône de la Valachie, le seul. »
EZECHKIEL - « C'est bien vrai. »
IVAN - « Mariez ma fille. Cela conclurait notre accord, et lirait nos deux pays pour en faire une nouvelle puissance. »
EZECHKIEL - « Je ne décide pas de mes mariages. »
IVAN - « Je pense bien. » dit le Tsar, avec un sourire moqueur « Je vous ferais une lettre. Dès demain, vous contacterez votre Père et vous lui direz que notre accord ne sera valable que si vous épousez ma fille, Maria. »
EZECHKIEL - « Je comprends. »

Le prince regarde les flammes, d'un calme plat. Il n'avait jamais pensé au mariage... c'était une nouvelle sensation. Étrange. Un vrai mélange d'excitation et de peur. Il aurait encore toute sa liberté, mais... à quoi ressemblait cette Maria? Était elle magnifique? Était elle brune aux yeux de glace? Il eut un sourire, le regard dans les flammes.


~*~


Hope.____


(extrait de Correspondance)


Palais du Tsar Ivan le Terrible,
1573,

Père,
Je vous envois de bonnes nouvelles. Si vous saviez combien j'en suis fier, car pour une fois, mon langage n'a pas été de trop et je me suis faufilé dans une faille dont on ne connaissait pas l'origine. Voici donc les accords du contrat : je remporte la souveraineté en Russie, leur aide pour la guerre, et en échange, j'épouse sa fille, Maria. Je sais bien que je n'avais pas encore penser au mariage une seule fois, mais nous devrions sans doute reconsidérer la question.

J'aimerais une réponse rapide, que l'on célèbre le mariage au plus vite.
Je me sens rempli d'une étrange passion à l'idée de découvrir la beauté de la princesse tsarine.

Ezechkiel Aldea,
signé et cacheté au sceau royal valaque.

ps : N'oubliez pas de donner la lettre ci-jointe à ma cousine. J'aimerais des nouvelles. Vous ne parlez plus vraiment d'elle.


~*~


The end can be.____


(extrait de Correspondance)


Forteresse des Miroirs,
1573,

Mon fils,
Je suis heureux qu'aujourd'hui on est enfin un accord de paix, seulement, si mon coeur est empli de joie à te savoir futurement marié, j'aimerais que tu reviennes dans ta patrie le plus vite possible. Si tu pouvais prendre la bride dès cette nuit, ce serait même l'idéal. Vlad pense que sa fille ne passera pas la semaine. Elle se meurt. Elle est au bord de l'agonie, et on la voit tous les jours relire tes lettres. J'aimerais que tu reviennes. Nous fêterons le mariage quand elle sera remit, ou qu'elle sera à nouveau en pleine forme.

Reviens moi, vite,

Alexandru Aldea,
signé et cacheté au sceau royal valaque.



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MessageSujet: Re: Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr.   Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. EmptyDim 6 Déc - 7:47




First love, last tears. ____


Il n'était partit que cinq jours. Cinq minuscules jours. Que pouvait-il se passer en cinq jours? Rien. Il n'aurait jamais du se passer quoi que ce soit. Ezechkiel frappa sur le flanc de son hongre qui se stoppa dans la cours du château. Sans même donner de consigne, il s'enfonça dans les couloirs étroits de la Forteresse des Miroirs, sans un mot, sans un regard. Par deux fois il bouscula des domestiques qui longeaient les murs, la tête bien basse. Il n'y avait aucun cri dans la forteresse. Elle était trop silencieuse, trop pour une forteresse de misère. Pas un bruit de pas. Comme si le temps s'était arrêté. Il savait qu'il l'était, pour quelqu'un. Il poussa la porte du premier salon, puis du deuxième, et il monta les marches de marbre noire qui menaient à sa douce cousine. Il avait les yeux embués, et son air n'avait rien de rassurant. Un domestique se colla littéralement au mur, pour se cachait, alors qu'il poussait la porte et la refermait derrière lui. Et elle était là. Et elle était si pâle... et elle était morte. Il sentit tout le poids de ses derniers jours retombaient lourdement sur ses épaules, comme si des tonnes et des tonnes de métal venaient de frapper lourdement ses os. Il se sentit broyer, minuscule. Il fit un pas hésitant en avant et une larme roula sur sa joue, une première, rapidement suivit d'une deuxième. Comment en étaient-ils arrivés ici? Une simple fièvre? C'était donc ça? Une fièvre? Qui avait emporté cette si fière et brave guerrière? Il renifla et tomba à genoux devant ce tombeau, le coeur lourd, bien pesant. Il posa ses mains sur le grand socle d'or qui soulevait le corps inerte, gravait de dragon et de corbeau mêlé. Il hurla. Il hurla comme s'il venait de naître – ou de mourir. Dans sa gorge, le cri fut long et perçant. Il n'avait jamais hurlé aussi fort, aussi sincèrement. Ce cri ressemblait d'avantage à un cri de défaite qu'à autre chose. … Après le cri, il n'y eut plus rien. Un silence pesant. Il pleurait silencieusement, comme un religieux au pieds du Christ après une grande et grossière erreur. Son coeur était lourd, et il fallait qu'il pleur. Ça ne pouvait être que de sa faute si elle était sur ce socle. Ça ne pouvait être que ça. Rien n'aurait pu la tuer. Pas même la mort. Elle ne pouvait en être là. Elle ne pouvait pas... c'était... tellement improbable que ç'en devenait ridicule. Il redressa la tête, les yeux rougis par les larmes, et se leva doucement du sol. Ses articulations craquèrent. Il se cassait, un peu plus à chaque seconde. Et son regard se posa sur la fine toile de soie blanche qui était posé sur elle, qui cachait ce visage qui magnifique, ce cou si gracile, et ses cheveux si noirs. Il leva doucement les mains et retira doucement la toile, éclatant un peu plus en pleurs. C'était bel et bien elle. Il n'y avait pas d'erreur. Il aurait tant aimé que ç'en soit une. Qu'elle soit au milieu de cette pièce, avec cette colère silencieuse, et qu'elle lui mette une de ces gifles mémorables qu'on ne donne qu'aux vils. Il voulait qu'elle gronde, qu'elle lui hurle dessus, il la voulait jalouse à souhait, qu'elle rougisse de trop penser, qu'elle s'offusque de son mariage, mais l'évidence était là : elle était morte. Et elle ne reviendrait pas. Il essuya ses joues. Les pleurs avaient cessé de rouler sur le rebondis rouge de ses pommettes, mais son menton restait couvert de larmes. Ce visage était magnifique, et ses yeux, ses yeux étaient fermé à tout jamais. Il renifla et eut un rire nerveux, un rire qui n'en était pas un, ou un mélange ridicule avec un sanglot refoulé.

EZECHKIEL - « Si j'avais su que je reviendrais pour te voir ainsi, Rosarjo, je ne serais jamais partit... Alors c'est comme ça, tu m'abandonnes, ici? Tu me laisses ce royaume à moi seul? … Tu sais que je ne suis pas assez fort. Tu sais que je suis frivole. Il me fallait une main d'acier pour me garder, et toi..; toi tu t'en vas. M'aimes-tu si peu pour ne pas rester à mes côtés? Si on savait que Rosarjo la grande est morte si bêtement... Rosarjo. Rosarjo. » Il éclate à nouveau en pleurs et les larmes coulent le long de son nez, et s'écrasent sur le visage endormi. « Je suis désolé... je suis désolé, tellement désolé... »

Il resta ainsi une heure entière, à la contempler, à parler, à pleurer, à essuyer son visage, puis il cessa, quand il eut compris qu'elle ne reviendrait pas. Elle était morte, et dès cette nuit, on irait l'enterrer. Il reprit de la substance, mais son regard se rembrunit, en même temps que son visage.



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Céleste._______
Première vampyr ayant survécu à la transformation donnée par Ezechkiel, mais également une des seules à ne pas être morte après, Céleste – et c'est là son vrai nom – était une prostituée, une fille de maison close que le prince valaque côtoyait bien souvent. Jeune fille bien élevée, ayant chuté après que ses parents aient appris une grossesse hors d'un mariage et sans père, elle se retrouva à la rue et du donner de sa personne pour survivre. C'est un soir, quand Ezechkiel l'emmena à l'opéras voir Antigone, que la pauvre femme fut agressée par un amant jaloux et d'un coup de couteau dans le cœur, tomba. Ezechkiel la ramena à la vie, avec affection. Elle est la seule qui ne déclenche pas en lui des colères noires – et dieu sait qu'il en a avec ses enfants. Mais c'est aussi la seule qu'il n'a jamais plus touché depuis qu'il lui a donné la vie.
Ezechkiel Ier de Valachie ; insane vampyr. Wirn6a
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Ambre._______
blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà blà
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Appoline._______
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feat Kaya Scoladerio

Elke._______
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